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PORTRAIT VIRGILIO PENA CORDOBA (il vit près de pau)

par luis lera

Publie le jeudi 6 octobre 2011 par luis lera - Open-Publishing
4 commentaires

Portrait de Virgilio Pena C0RDOBA

L’andalou Virgilio, un atypique résistant anti fasciste

Virgilio est né en 1914 dans un village qui se nomme Espejo ce qui en français se traduit par miroir. Il est à la fois la captation, le reflet, le regard, mais aussi et surtout le copyright de lui même : du droit exclusif pour un auteur, un éditeur, un artiste d’exploiter pendant plusieurs années son œuvre. Mais Espejo n’est pas la copie d’une œuvre il est lui même l’œuvre. Virgilio est un ouvrier agricole il a toujours résisté à l’enfer torride d’une chaleur quasi insupportable qui rend le labeur de la terre si pénible.

Situé dans la région de Cordoue au sud d’une Espagne pauvre mais magnifiquement « flamenca » et agricole, avant la République de 1931 les journaliers étaient considérés comme des bêtes d somme. Les réformes de la république vont améliorer les conditions de travail aménager des horaires qui avant la République s’étalaient du levé du jour jusqu’à la nuit tombée et aussi s’emploi à trouver un équilibre dans les repos des travailleurs qui ont à subir la rudesse du travail des champs et tout cela sous un soleil de plomb 45° à l’ombre l’été.
Les élections de février 1936 (avec une majorité de gauche) engagent un mouvement populaire provoqué par un regain d’espoir qui va pendant 6 mois avec le front populaire jeter les bases d’une République démocratique en réactivant la constitution républicaine de 1931. Dès lors la droite qui a perdu les élections va anticiper une réaction donc les motivations préparent déjà un coup d’état.

Virgilio doit aussi résister aux affrontements criminels perpétués en terre d’Espagne par les horribles soudards de franco prêt à tout pour anéantir la vie aux cris de « viva la muerté » sans doute pour plaire au diable et à la tyrannie.
Résister à la police qui veut le faire parler. Résister aux camps d’ou en principe on ne revient jamais. Résister encore aujourd’hui à 97 ans avec santé d’acier inoxydable.. C’est un peu sa revanche, et celle de ses amis comme lui en « résidence » sur une terre qui les a tant meurtris.
Résister et penser que celui qui lui tiendra tête n’est pas encore né. Lui qui comme un chat aurait sept vies. Il est dans sa jeunesse Virgilio comme un oiseau rare comme les milliers d’autre anti fascistes espagnols qui damnera le pion a l’aigle nazi.
Pour Virgilio Péna l’andalou combattant anti-franquiste de l’armée républicaine les représailles fascistes avait déjà assombri son soleil andalou. C’est à Espejo qu’il a commencé sa vie et c’est à Espejo qu’il prit le fusil en 1936 pour défendre sa terre, sa vie, son travail, sa famille, ses amis, son pays... . C’est aussi les armes à la main que le jeune lieutenant, en duo avec Hirilio Péna son frère cadet défendit les valeurs de la République.
Cette république qui rêvait de l’authenticité d’une liberté que le peuple convoitait comme un jardin d’Eden sorti d’un printemps Révolutionnaire riche et spirituel malgré l’acharnement qui complotait déjà les prémisses d’un été criminel.

La mort du pote précipita une Espagne désormais divisée dans une violence apocalyptique dont les origines remontent aux monstruosités d’un monde déshumanisé.

Le crime commença à Grenade avec l’assassina du poète Lorca l’andalou le crime marqua bien au-delà des frontières de l’Andalousie et de l’Espagne. Sa mort bouleversa le monde et sa poésie libre et intemporelle rebondie pour devenir encore plus belle.
Lorca a croisé ce que les poètes redoutent entre tout quand ils veulent vivre libres : l’indécrottable vulgarité celle des hommes qui accomplissent avec zèle de général félon des actes inqualifiables. Des généraux félons ? L’Espagne en a fabriqué plus que toute l’Europe a pu inventer en vulgarité.

La lumière est ensevelie pas des chaines et du bruit
dans un impudique défi de science sans racines.
Dans les quartiers, il y a des gens qui titubent d’insomnie,
comme récemment sortis d’un naufrage de sang. (1)
Poète a Nueva York Lorca Garcia

… ce miroir d’une Andalousie
Qui souffre des passions géantes et se tait

Eres el espejo de una Andaloucia
Que sufre pasiones gigantes y calla
Garcia Lorca « Elegia »

Ces dernier vers de Lorca résonnent dans les patios d’Andalousie et du village de Virgilio Pena Cordoba, Espejo

Après ce fut les difficiles combat en Espagne, pour défendre les libertés avec, les organisations ouvrières... Pis ce fut l’exil, en février 1939 (la retirade). Virgilio pris le chemin des Pyrénées afin de rejoindre la France. Fuite obligée pour de centaines de milliers de républicains promis à une mort certaine. Le passage s’effectua le 9 févier il était temps les fascistes étaient déjà à pied d’œuvre. Virgilio sera blessé à toutes les batailles auxquelles il a participé. Dans cette horrible guerre : une première fois en Andalousie, une deuxième fois à Teruel, et la troisième fois dans le bouquet final de la bataille de l’Ebre.

L’arrestation de Virgilio

Septembre 1939 création des premiers régiments de marche avec des volontaires espagnols. Ainsi que les compagnies de travailleurs étrangers (cinquante mille engagés) dix sept mille d’entre eux seront portés disparus ou blessés dans les Ardennes, les Alpes et la frontière italienne. Au lendemain de la « drôle de guerre » la débâcle et la capitulation française, les espagnols seront affectés dans des groupes de travailleurs étrangers pour la construction de centrales électriques en montagne et aux travaux agricoles dans les fermes. Les mégas réalisations que sont les bases sous marines à Bordeaux, Lorient, Brest... En Béarn les premiers contacts s’établissent entre les réfugiés qui travaillent à la construction de la centrale de Buzy et des espagnols démobilisés qui résident à Buziet ? C’est là que fin 41 vont s’effectuer les 1er contacts avec la M.O.I (mains d’œuvre immigré) à Pau qui donnera l’orientation des premiers groupes de résistances (guérilleros) comme la 226 e brigade M.O.I.
Virgilio Pena fut interné aux camps nazi de Buchenwald c’est la police française qui fait irruption dans sa vie et dans la chambre qu’il occupe alors qu’il travaille a la base sous marine de Bordeaux.

Il est peu probable que la police l’ai trouvé seule rien ne contredit la thèse de ça dénonciation. Décidément la France de St Juste et de Robespierre la France, des philosophes du siècle des lumières avait alors renoncé à briller du courage des grandes dates qui ont fait son histoire. Virgilio sera interrogé pendant 2 jours il reste muet comme une carpe. Ils le garderont 3 mois, mais pas pour faire le 4 eme à la belote ; peut-être aussi qu’ils l’on trouvé sympathique ce jeune communiste andalou travailleur de la terre. Ce qui lui pendait au nez arriva en mars 1943 il fut interné au camp nazi de Buchenald.
Via Compiègne en attente d’une évacuation vers l’Allemagne ou est situé ce camp de sinistre mémoire, on ne regarde plus les étoiles d’un lieu si particulier, mais longtemps encore on parlera des millions de juifs ainsi que les autres victimaires qui ne sont jamais revenus. Je ne peux m’empêcher de penser à ces millions d’étoiles qui forment les galaxies.
Virgilio est pour la première fois séparé de son frère cadet avec qui il a fait toute la guerre d’Espagne, Hirilio a du s’engager dans les premiers régiments de marche des volontaires espagnols. Hirilio ne reparu pas après la guerre Virgilio le rechercha appris qu’il était passé par le camp de Mauthausen et peut-être est-il mort dans ce camp ou des milliers d’autres Espagnols furent assassines par les SS.

La déportation

Dans le train de la déportation, chargé comme il est coutume jusqu’à la gueule. La chaleur que dégage les corps entassés ne pouvant difficilement se mouvoir, autrement que dans la position debout, Virgilio prend sur lui et résiste remarquez que c’est ce qu’il sait faire le mieux. Et comme il n’en fait toujours qu’a sa tête il se porte au secours d’un compagnon de « voyage » qui trop faible ne peut conserver la station debout et pour le sortir d’une mort prématuré et quasi certaine, Virgilio l’agrippe contre lui et le maintient pour qu’il reste debout pour ne pas qu’il s’écroule, car comme nous savons déjà c’est une des principales causes de mortalités dans ces foutus trains de la mort. Mais ils ne sont pas au terme du voyage et il tiendra dans cette position inconfortable jusqu’au bout. Virgilio a mis en pratique un comportement solidaire qu’il tient en premier lieu de sa personnalité et d’un réflexe une entraide comme lui a enseigné sa formation militante et la philosophie Marxiste, le grand paradoxe c’est de la comparer avec les attitudes qu’engendre les préceptes individualistes de la morale libérale telle quelle se manifeste et graduellement elle se fait de plus en plus oppressante pour les nouvelles générations. Ce n’st pas là un problème de droite gauche mais plus une question de mensonge anti-social qui nie tour à tour choisissant tantôt la gauche tantôt la droite pour garder l’idée confortable d’être ambidextre et d’adopter sans jamais se contredire le double discours.

Virgilio est peut-être un homme du passé il a presque 100 ans mais il reste résolument moderne. Les idées vieillissent plus vite que les hommes. Mais en vieillissant ils apprennent à être prudent ils misent d’avantage sur les idées qui se fondent dans l’intemporel. Donc plus métaphysique avec un fort penchant pour la philosophie.

Les derniers Guérilleros

Virgilio est en Béarn un des derniers survivants avec ses amis Cristobal Andrades 90 ans et Miguel Martinez 88 ans avec eux disparaitront les derniers combattants de la liberté. Il a 97 ans et il est dans un état de « grâce » permanent, alerte dans sa tête et dans les jambes, un humour décapant et très souvent sinon toujours le dernier mot. Virgilio raconte sa retirade et vitupère. Moi je n’ai pas fuit ils m’ont obligés à « foutre le camp » on m’a jeté sinon je ne serais jamais parti. Mais il est assez fin pour entendre que sa diatribe est plus incongrue qu’il ne pense. La mort pour lui espagnol anti-fasciste était des deux cotés des Pyrénées et en Espagne en premier lieu. Il a fait le bon choix c’était la force des choses. Je pense qu’il y a un âge pour tout un âge où ont est volontaire et un âge pour moins ou ont ne peu plus tout faire c’est la raison du grand âge pour couler des jours utiles pour ne pas dire heureux.
Mais pour Virgilio qui se méfie toujours des jours tranquilles jusqu’à les juger inutiles. Par tous les temps et toutes les occasions il manifeste pour marquer par sa présence et ses idées les lieux où se déploie les controverses d’une Espagne anti-franquiste en veillant que le fascisme ne soit pas renaissant.

La libération du camp de Buchenwald le 11 avril 1945

Les internés espagnols ne perdent pas de temps ils s’organisent en 5 groupes Virgilio prend le commandement d’un groupe, oui j’ai oublié de vous dire, que lors de ses derniers combats sur le front de l’Ebre il est nommé Capitaine.
Je me réjouis d’apprendre que Virgilio a commandé un groupe de résistants et réussi avec l’ensemble des 5 groupes à faire 200 prisonniers nazis allemand il restera à Buchenwald jusqu’en juin pour mettre les choses en ordre dans le camps et organiser le transfert des gardiens et dignitaires nazis en détenus. Nous sommes après cette lecture en droit de nous poser la question. Mais qui qu’ils foutent ces espagnols qui attendent le déluge pour foutre le camp nous sommes en juin 1945, et ils sont là à attendre. A ca commence bien, le temps de faire un peu de rangement de nettoyer ce qui doit être fait sans oublier de descendre les poubelles. Et pour le fun ne pas oublier la résistance sur laquelle ils semblent un peu frustrés.
Virgilio ma livré le secret de l’énigme. A la libération des camps les nationalités étaient regroupées entre nationaux du même pays.
Chacun a récupéré les siens, quant aux espagnols ils étaient devenus apatrides à la fin de la guerre ils n’ont plus de pays alors ? Je vous donne sous la forme de deux paradoxes le pourquoi de cette situation incongrue la première est déjà résolu qu’attendent les espagnols la réponse arrive spontanément ils attendent après avoir laissé des appels pour que l’on vient les cherchés et se sont enfin les italiens qui l’ont fait. Le deuxième paradoxe

« Nous somme sorti de camp et nous avons vu un char américain il s’approche de nous et son conducteur nous offre du chocolat en retour nous lui disons gracias, il s’est alors empressé de nous signaler que lui aussi était espagnol. »

Le paradoxe n’est pas difficile a trouver les combattants espagnols ont été de tous les combats sans choisir les plus facile de sud au nord de l’est à l’ouest sans oublier Paris les chars de la 2eme DB commandé par le Maréchal Leclerc servis par des équipages espagnols les blindés aux noms des victoires Républicaines Espagnols sur lesquels des inscriptions des villes espagnoles « Madrid » « Teruel » « Albacete » … sont rentrés les premiers ils prendrons une part importante dans les combats qui ont suivit.

Quand la guerre fut terminée

Son retour des camps qu’il a partagés avec le célèbre écrivain Georges Semprun, décédé dernièrement. Virgilio sera hospitalisé près de Bordeaux pour soigner une pleurésie.

Le tribunal de Nuremberg

Le nazisme vaincu, jugé à Nuremberg, mais plus rapide fut l’injustice qui permis la fuite pour des milliers de nazis et le salut vers des retraites dorés ; sanctuaire pour mercenaires au service des contres révolutions en Amérique Latine en Espagne, aux USA et en Afrique de sud.

Retour à Pau

Virgilio est peut être un homme du passé il a presque 100 ans mais il reste résolument moderne. Les idées vieillissent plus vite que les hommes. Mais en vieillissant ils apprennent à être prudent ils misent d’avantage sur les idées qui se fondent dans l’intemporel. Donc plus métaphysique avec un fort penchant pour la philosophie.

Les derniers guérilleros

Virgilio est en Béarn un des derniers survivants avec ses amis Cristobal Andrades 90 ans et Miguel Martinez 88 ans avec eux disparaitront les derniers combattants de la liberté. Il a 97 ans et il est dans un état de « grâce » permanant, alerte dans sa tête et dans les jambes, un humour décapant et très souvent sinon toujours le dernier mot. Virgilio raconte sa retirade et vitupère. Moi je n’ai pas fuit ils m’on obligés à « foutre le camp » on m’a jeté sinon je ne serais jamais parti. Mais il est assez fin pour entendre que sa diatribe est plus incongrue qu’il en pense. La mort pour lui espagnol anti-fasciste était des deux cotés des Pyrénées et en Espagne en premier lieu. Il a fait le bon choix c’était la force des choses. Je pense qu’il y a un âge pour tout un âge où ont est volontaire et un âge pour moins ou ont ne peu plus tout faire c’est la raison du grand âge pour couler des jours utiles pour ne pas dire heureux.
Après 9 mois d’une nécessaire convalescence. Il rencontre celle qui deviendra sa femme. Christiane. Cette femme a aidé (aimer) énormément cet andalou. Et réciproquement l’amour s’en est mêlé, ils vivent depuis 65 années dans une grande sérénité toujours ensemble.
Dans un « confort » de la vie et d’intelligence associer qui les transporte au-delà de ce que l’on peu imaginer. Et si nous oublions que la vie de Virgilio est avant tout une histoire de générosité il faut peut être se dire aussi qu’il est très bien entouré.
Mais pour Virgilio qui se méfie toujours des jours tranquilles jusqu’à les juger inutiles. Par tous les temps et toutes les occasions il manifeste pour marquer par sa présence et ses idées les lieux où se déploie les controverses d’une Espagne anti-franquiste en veillant que le fascisme ne soit pas renaissant.

Messages

  • Ce beau portrait me touche profondément car il évoque le sort de ces crèves la faim dont faisait partie mon grand-père paternel espagnol qui quittait plusieurs mois par an sa famille pour aller vendre sa force de travail chez les grands-propiètaires terriens qui le traitaient pire que du bétail lui et ses camarades de travaux forcès .

    il me rappelle également mon père engagé à 18 ans dans l armée républicaine avec son frère aîné l’un anarchiste , l’autre communiste , séparés par l’armé félonne de FRANCO avec l ’aide des troupes fascistes d HITLER et MUSSOLINI , mon oncle embastillé et torturédanslesgeoles franquistes tandis que mon père passaient avec 700000 camarades la frontière française ou ils furent immédiatemment emprisonnés dans des camps de concentration sur des plages des pyrénnées orientales .

    engagé volontaire dans l’armée française et incorporé dans un des bataillons "de travailleurs étrangers" en compagnie notamment de volontaires africains il furent envoyé sur la ligne de front de SEDAN ou nombreux trouvèrent la mort .

    Fait prisonnier il fut incorporer de force dans l ’organisation TODT par les allemands pour effectuer les travaux de construction des fortifications du mur de l atlantique , évadé au bout de quelques mois il rejoignit la régiond ORLEANS ou le maire et agriculteur d’un village pourtant de droite lui procura des faux papiers et l’embaucha comme gardien de troupeau , à l ’occasion il faisait aussi l ’agent de liaison pour les groupes de résistants cachés dans la forêt d ORLEANS qui participèrent à la libération de la ville les 14 et 15 aout 1944 , jour de naissance de ma soeur ainée .

    A la libération , pour toute récompense mon père fut emprisonné une quinzaine de jours car sans papier et avec un accent bizzare il était soupçoné d être de la 5ème colonne , toujours poursuivIde la même haine anti-rouge , il dût attendre 21 ans pour obtenir la nationalité française qu’il demandait tout simplement pour retourner en ESPAGNE voir sa famille sans risquer d être emprisonné .Ce long délais ne lui permis pas de revoir son père vivant .

    La vie de misère de mon grand-père , l ’engagement de mon père , de mon oncle et d’hommes comme VIRGILIO ont fait naître en moi un sentiment permanent de révolte contre toutes les injustices et une haine viscérale contre ce système capitaliste qui brise les hommes,les asservit pour le bénéfice de quelques uns , ils m ont aussi fait comprendre qu’il faut toujours se battre et lutter pour défendre les droits de sa classe quelque soit le pouvoir en place .

    Le combat de ses hommes a été exemplaire et la meilleure façon de les honorer c’est de la poursuivre .

    MERCI LUIS LERA

  • Merci de retracer portrait, vie et engagement de cet homme magnifique ! C’est le très beau et douloureux film de Jean Ortiz"Espejo Rojo" qui me l’a fait connaître et admirer.
    Virgilio est porteur de valeurs humanistes d’une fraîcheur éternelle ! Quel bonheur d’apprendre qu’il a conservé toute sa capacité combative ! Je lui souhaite joie et santé accompagnées de son humour "hispanique" tellement bénéfique !