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Montebourg, Vergès... ou Mélenchon en amant transi de l’unité à gauche

Publie le samedi 15 octobre 2011 par Open-Publishing
16 commentaires

Le titre intégral est "Montebourg, Vergès... ou Mélenchon en amant transi de l’unité à gauche (autour de lui !)"

Parti sur un premier plan com’ sec comme un coup de trique, construit autour d’une image de pugnace cogneur politique qui n’épargnait pas les socialistes, Jean-Luc Mélenchon est en train de tout brouiller par un positionnement d’ouverture sur sa droite.

Petit retour en arrière.

Ayant claqué la porte au nez d’un NPA qui prétendait naïvement que l’unité anticapitaliste/antilibérale devait jouer clair sur l’indépendance vis-à-vis du PS, le dirigeant du Parti de Gauche a pris soin, dans un premier temps, de bien cadrer son image de gauche radicale-"ferme ta gueule petite cervelle". Histoire de bien finir de marginaliser ces gamins "sectaires" du NPA. Cela nous a donné le délirant exercice mégalomaniaque "Je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas" ! (1)

La phase 2 de l’opération de mise sur orbite de sa candidature s’est cependant avérée autrement plus cahotique puisqu’il a fallu, en contrepartie, céder au PC un chiffre écrasant de candidatures aux législatives et pleurnicher en vain une inclusion du PG dans les listes du PS pour les sénatoriales. (2) Complication supplémentaire, il a fallu faire avec la volonté dudit PC de maintenir une ouverture à droite, vers le PS, à travers son "programme partagé" de toute la gauche. Le NPA ayant momentanément été neutralisé, le danger du grand écart n’était cependant pas trop grand avec les emportements de tribune quasirévolutionnaires contre la finance à qui il faudrait faire rendre gorge (3) !

Mais voilà que depuis quelque temps "le bruit et la fureur" vire à la "sérénade et à la minauderie" sous les fenêtres de la rue de Solférino : nous avions repéré les prémices inquiétantes de ce ramollissement politique lors de la visite à La Réunion (avril dernier) où Jean-Luc Mélenchon n’avait eu de cesse de cajoler un des personnages les plus emblématiques de l’opportunisme politicien dans l’Océan Indien, Paul Vergès. (4) Plus récemment, à la fête de l’Humanité, il a suffi que les cadors du Parti Socialiste, en quête, par ces temps de primaire, de la légitimité de gauche qui leur fait défaut depuis si longtemps, viennent éternuer quelques vagues promesses de régulation de la finance, pour que le Jean-Luc se réjouisse de la convergence naissante avec ses positions. Appliqué à Ségolène Royal ce diagnostic hasardeux avait pu faire sourire et susciter une indulgence inquiète cependant.

Transformée en opération de séduction en direction d’Arnaud Montebourg, le héraut de la démondialisation et de la VIe république, la drague du socialiste virant à gauche a tourné chez Jean-Luc Mélenchon à l’ illumination extatique, certes inévitablement pimentée de l’habituelle égolâtrie mégalomaniaque : le miracle d’une irruption dans le PS d’une radicalité toute lui, mélenchonienne, signifiait la puissance de l’onde de choc déclenchée par la vigoureuse campagne des présidentielles du Front de Gauche autour de sa personne. Un des proches de Jean-Luc, Alexis Corbière, tombé de sa monture sur le chemin de Solférino, cria même à tue-tête, le soir des résultats du premier tour de la primaire, "Réjouissons-nous. Le score de Montebourg ce soir est un succès indirect du Front de gauche ! La VIe République, la planification écologique, la bataille pour juguler la finance, en finir avec l’Europe libérale, c’est le Front de Gauche !". (5) Montebourg c’était Mélenchon qui en adressant sa lettre au premier s’écrivait ainsi à lui-même. Le réfléchissement du miroir montebourgien supplantait définitivement la réflexion politique et reléguait aux oubliettes l’obstacle de l’appartenance, réaffirmée indéfectible, du grand Démondialisateur à son parti et son allégeance anticipée au vainqueur de la primaire. Il n’est pire aveugle...Il n’est pire sourd...

Le principe de réalité vient de trancher dans le vif : Arnaud Montebourg-la gauche annonce, en trinquant avec lui, son ralliement (personnel !) à François Hollande-la droite. (6) Tout comme a fait sa grande amie Ségolène Royal, la madone "anticapitaliste" de la Fête de l’Huma. Dans le même temps, un malheur n’arrivant jamais seul, le Parti Communiste Réunionnais de Paul Vergès a opéré le même ralliement. (7) Faudra-t-il aller pleurer, bien peu mélenchoniennement, dans le giron de Martine Aubry-la gauche ?-la droite ?-le centre ? ?

Le roi républicain du Front de Gauche est nu. Ses groupies échevelées peuvent se rhabiller. L’anticapitalisme reste à construire. Je sais, le temps presse !

Antoine (Montpellier)

(1) Vidéo. "Je suis le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas"

(2) "Eric Coquerel, chargé des élections au PG, pointe la responsabilité
des socialistes plutôt que celle de leur allié du Front de gauche. "C’était au PS de rassembler toutes les forces de gauche mais on a été exclu de toutes les négociations." (Sénatoriales : l’avenir du groupe communiste en jeu)

(3) un certain relâchement dans le virtuose maniement des ambiguïtés congénitales du Front de Gauche a tout de même jeté récemment une lumière crue sur l’équilibrisme mélenchonien : Jean-Luc Mélenchon dit non à Bayrou pour dire oui au PS !

(4) Mélenchon à La Réunion : une revue de presse à méditer !, Jean-Luc Mélenchon revient sur son séjour à La Réunion, Jean Luc Mélenchon à La Réunion : la pêche aux voix …en eaux troubles ! (NPA de La Réunion)

(5) Sur la primaire socialiste : bravo Arnaud Montebourg ! Et autres commentaires sur différents sujets….

(6) Vidéo. A Ris-Orangis, Hollande et Montebourg trinquent à la victoire

Un texte qui aurait épargné, s’il l’avait lu à temps, la déconvenue du jour à Jean-Luc Mélenchon : Montebourg, l’homme qui ne s’aime toujours pas !

(7) Les jeunes communistes réunionnais veulent François Hollandevia Bellaciao : Paul Vergès et son PCR s’apprêtent (ENCORE) à voter à droite en 2012 ?

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...............

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Portfolio

Messages

  • Le PS avait déjà eut une montée de fièvre, avec la montée du sentiment anticapitaliste grandissant que le NPA voulait incarner. Heureusement pour lui, la création fort à propos du Parti de Gauche, puis sont alliance instantané avec le PC au sein du Front De Gauche à permis de stopper une radicalisation naissante mais inorganisée que l’ancienne LCR pensait rassembler. Cela a rassuré le PS, car l’émergence d’une gauche indépendante ne faisait pas ses affaires. Les manipulations de la rue de Solferino ont sans doute payés !
    Suite au couac sur l’union aux européennes, au problème du foulard des régionales, et au retrait de Besancenot de son rôle de porte parole, le NPA perd des adhérents et de la crédibilité auprès de l’opinion publique. Le NPA marginalisé, le PS peut contrôler directement la contestation à gauche ! Le bipartisme, cher aux milieux des affaires est tout proche. L’alternance sera le PS ou l’UMP avec le même programme, saupoudré de mesures sociales plus ou moins fortes. Plus de risque de voir les mécontents se tourner vers le NPA qui sera redevenu une LCR bis. Au pire, ils s’abstiendront, mais l’abstention n’a jamais inquiété les partis de gouvernement.
    Le Front de Gauche à reussi sa mission de faire passer le NPA pour sectaire, même si certain a l’interrieur de ce parti se berce d’illusions, le FDG ne veut du NPA que si celui-ci se rallie sans condition !

  • LE roi est nu ? Encore faudrait il que le NPA cesse de regarder ailleurs et dise clairement qui est Mélenchon et qu’on en finisse avec l’imbécile "on est d’accord sur tout sauf les rapports avec le PS". Le NPA a tout de même réussit l’exploit de se faire insulter par le FDG et d’apparaître comme le diviseur sans réagir ! ( lors des élections européennes l’Huma faisait des articles sur Besancenot "objet médiatique au service de sarko pour diviser la gauche de gouvernement "ou des "analyses" pour comparer l’effet Besancenot et l’effet Le Pen sans la moindre réaction de la part du NPA ; On aurait au moins pu faire remarquer que c’était là une drôle de manière d’être unitaire ?)

    • Qui est-il donc ?

      Mélenchon est un populo-illusionniste qui promet aux exploités un changement radical par la voie légale. Qui prétend vouloir la révolution et refuse de s’en donner les moyens. Un moraliste qui ne s’applique pas sa propre rigueur. Un rejeton patriotard mal digéré de la social-démocratie française. Un poujadiste de gauche, qui critique les élites et flatte le « peuple » lorsqu’il n’est ni du peuple (30 ans qu’il se vautre dans les ors de la République et dont le dernier emploi remonte à la fin des années 1970), ni véritablement de l’élite. Un tribun, qui repose sur le peuple et aspire à créer une nouvelle élite, la sienne. Celle des bureaucrates et des dirigeants de cette gauche qui aspire non pas à renverser le capitalisme, mais seulement à améliorer le sort des pauvres : rendre plus « humaine » l’exploitation, arrondir les luttes de classe. Bref : réformer, et non faire la révolution, soutenir la veuve et de l’orphelin en allongeant d’encore un siècle l’exploitation si il le faut à cette seule fin de s’en assurer le statut de « défenseur ». Plus qu’un Tartuffe, un philistin de gauche. Même pas un Robespierre en puissance, un bourgeois gentilhomme à la rigueur. Cette attitude viriliste qu’il traîne, typique aussi de la caricature du tribun énervé enfermé dans l’image médiatique rassurante du bouffon sautillant n’est pas étrangère à certaines de ses idées. La revendication d’être un « ardent patriote », reliée à celle de l’inspiration de « ce qui se passe en Amérique du Sud » avec les « mouvements sociaux » n’est pas pour rassurer ceux qui pensent en effet qu’il est un populiste : elles confirment plutôt cette idée jusqu’à la nausée. De plus, à qui songe-t-il lorsqu’il parle de l’Amérique latine dont il ne connait visiblement rien ou pas grand chose ? À la Bolivie d’Evo Morales, son « prix Kadhafi des droits de l’Homme », son opportunisme politique et la situation désastreuse des paysans pauvres, et les banques qui ne s’y portent pas si mal, son catholicisme conservateur et la conséquence sur la liberté pour les femmes où l’avortement est toujours illégal, et où comme écrivaient sur les murs les Mujeres creando « Il faut être courageux pour être pédé » ou encore que « si Evo avait un utérus, l’avortement serait nationalisé » ? Peut-être pense-t-il au Venezuela de Chavez et son « autogestion » sous surveillance qui n’a rien remis en cause du mode de production, à ses discours télévisuels interminables de propagande lénifiante, son éducation militarisée et sa logomachie aux références religieuses et bourgeoises (respectivement, à Jésus et Bolivar) ou peut-être aux magnats locaux du pétrole qui soutiennent son régime ? Nous ne sommes pas dupes. Cette gauche-là nous rappelle ce qu’en disaient les révolutionnaires espagnols : « Le socialisme dans la discipline, c’est la caserne ». On peut aussi jouer sur les mots, et prétendre qu’on entend par « révolution » ce qu’entendaient par là les « réformateurs » du XIXe siècle, et que la fin est sensiblement la même, même lorsque les moyens diffèrent. C’est là que vient le point de rupture : pour nous, la fin est inséparable des moyens, et si il ne veut pas réellement abolir les élites, alors il n’est pas contre le principe du pouvoir comme coercition, il n’est pas contre le fait que cette société soit divisée en classes, il n’est donc pas contre le fait qu’il y ait des pauvres et des riches, et il ne pourra donc jamais empêcher qu’une élite (qu’elle soit bourgeoise ou bureaucratique) au service de ses propres intérêts ne se constitue, etc…
      Qui ne veut donc pas qu’il n’y ait plus ni pauvres, ni riches. Qui veut seulement que les riches soient un peu moins riches, et les pauvres un peu moins pauvres. Un philanthrope en somme. Un « ami des pauvres et des exploité-e-s ». La révolution n’a pas besoin d’ami-e-s, elle a besoin de révolutionnaires, et à pareille mesure et en premier lieu de révolté-e-s, et d’insurgé-e-s ayant au moins comme critères minimaux l’expropriation violente de la classe dominante par les exploité-e-s, et la destruction des institutions assurant la domination de classe. Si nous voulons vraiment nous débarrasser du capitalisme : les guides, les chefs et les maîtres à penser comme lui ne sont pas juste de « mauvais camarades », ils constituent des obstacles. Pourquoi ? Parce qu’ils veulent qu’on les écoute, ils veulent diriger, ils veulent commander. C’est pour ça que les gens comme lui craignent la révolte des masses et respectent la loi : parce qu’ils convoitent le pouvoir pour eux-mêmes. Ils sont incapables de concevoir que les révolutions sont le fait des populations qui se soulèvent et non des arrivistes et des pousseux qui s’évertuent à les ramasser pour mieux les contrôler et les contenir. Comme le disent les camarades du NPA : « Où donc a-t-il vu possible une « révolution par les urnes » dans notre pays ? Aucune des Républiques successives, y compris la première, qui lui est chère, ne s’est installée par « les urnes ». Des révolutions, de tout type (ratée, réussie, inachevée, réprimée), on n’en manque pas. « Par les urnes », pas une seule ».

      Retournons-lui le slogan qu’il a volé aux piqueteros argentins :

      « ¡ QUE SE VAYAN TODOS, QUE NO QUEDE NI UNO SOLO ! », et c’est valable pour lui aussi.

  • Sur Vergès et le PCR

    Alors que depuis 4 semaines, la population Mahoraise se mobilise contre la vie chère, comme La Réunion il y a 2 ans,

    le PCR ignorait cette isle soeur (800km).

    Pendant ce temps, il faisait campagne pour son Alliance doite modérée-progressistes avec TAK ex UMP de choc et autres ralliés du centre et de Droite Sociale (anti comoriens)... pour le Sénat. Récompense : Paul Vergès a présidé (comme doyen d’âge) la séance d’ouverture du nouveau Sénat de "gauche", avec un discours enflammé sur l’avenir radieux de ...la planète.

    Après ce cirque électoral, il a poursuivi par un autre : la primaire "socialiste". Témoignage, son quotidien, nous a abreuvé à toutes lespages pendant 10 jours, des actes glorieux du hérault Hollande.

    Ca continue pour le second tour...

    Mayotte a droit depuis 8j à quelques pages dans Témoignage.

    Pour l’organisation de la solidarité, il faudra attendre quelques semaines pour le grand visionnaire P Vergès.

  • Mes pauvres garçons, votre article et les commentaires qui le suivent sont pitoyables. Restez donc dans votre posture d’impuissants rassis qui hurlent derrière la vitre d’un peep-show imaginaire, pendant que tous les autres, chaque jour des milliers de plus, vont ficher un sacré coup de pied dans la fourmillière. Le champ à gauche est grand ouvert, vous le comprenez, ça ? La nature a horreur du vide, et avec Hollande désigné par les socio-libéraux - complices les médias, la droite et le centre qui vont aller le bénir demain - c’est un appel d’air terrible qui va faire grossir le Front de Gauche, outil, instrument, méthode à laquelle vous n’avez rien, mais alors rien compris. Un instrument, un tourbillon, un appel d’air mortel pour les mous, et pour les gens comme vous qui n’ont plus de queue et attendent je ne sais quelle définitive partouze. Amitiés militantes.

    • Le Front de Gauche serait tout cela si le NPA et les autres révolutionnaires trotskistes y entraient pour le faire bouger, illusion perdue : en attendant il n’est qu’un appendice potentiel du PS. Gramscino, tu te fais de grosses illusions sur cette machine électorale à achever le PCF.

    • Espérons tout de même que le Front De Gauche ne soit pas qu’une simple illusion destinée à canaliser une partie de la contestation, pour ensuite la formater au programme du PS !

    • "impuissants, peep-show, queue, partouze"...Eh, Gramscino, c’est bien et bon de lâcher sa libido, en insultant un peu quand même les autres (que des mecs !) sous la ceinture, mais ça ne remplace pas un minimum d’argumentation.

      "Le champ à gauche est grand ouvert", dis-tu. Oui, Mélenchon ouvre sur le PS qui pourtant n’a pas fait ses preuves anticapitalistes ! Et je n’entends pas les milliers et milliers d’acteurs du Front de Gauche qui tapent dur dans la fourmilière, le rappeler à l’ordre ! Parce qu’ils sont assignés au rase-motte politique pendant que LE Chef délire au sommet avec les sommités du PS ?

      Allez, arrête ton délire - apparemment là aussi toujours branché sur ta libido exaltée - sur le Front de Gauche "outil, instrument, méthode, instrument, un tourbillon, un appel d’air mortel pour les mous". Tu fonctionnes à la foi ou quoi ? Tu as l’impression que Sarko en tremble de ton dragon frontiste de gauche. Dans l’immédiat ledit dragon, il vient de faire un gros câlin au petit Arnaud qui, vilain môme, l’a renvoyé à sa couche !

      Pour retrouver tes esprits relis l’histoire d’un certain Coué qui a inventé, au début du siècle dernier, "une forme d’autosuggestion censée entraîner l’adhésion du sujet aux idées positives qu’il s’impose et ainsi un mieux-être psychologique ou physique." S’il avait pu t’écouter, il aurait filé illico adhérer au Front de Gauche mais je ne suis pas sûr que la méthode qu’il lui aurait fourguée aurait permis de ...redresser la barre (ça y est ma libido aussi se met en branle) !

    •  :)) T’ai d’une gentillesse, Antoine.

      Ce bouffon est cependant drôle..

      Involontairement, certes comme tous les" néo stals" pantinscassés en deux en courbettes
      mélanchonnienes qui ayant découvert leur CUL-te de la personne alitée.. avant de disparaitre : , je parle duFDG..

      Qui rejoindra très prochainement la Maison Mère rue de Solférino puisque

      La nature a horreur du vide,

      ....... et que donc il sera naturel que le petit boeuf anémié rosâtre rejoigne l’étable ou les vaches roses aux mamelles gonflées de lait "d’alternance..." laissent une tétine au revenant et son tout petit troupeau

      - c’est un appel d’air terrible qui va faire grossir le Front de Gauche,

      UN appel d’air ?

      Putain !!

      un petit pet ..ouais !

      Remarque, comme on le dit d’une montgolfière, faut être gonflé pour se palucher à l’ idée que ce front ne restera pas..dégarni

      outil, instrument, méthode à laquelle vous n’avez rien, mais alors rien compris. Un instrument, un tourbillon, un appel d’air mortel pour les mous, et pour les gens comme vous qui n’ont plus de queue et attendent je ne sais quelle définitive partouz

       :)

      Outil ?

      aussi utile que n le serait une cuillerée à café pour creuser la tombe du Capitalisme, que tu confierais à la Vénus de MILO

      "Instrument"

      En musique :
      Pipeau ou violon Laurentus varius pour sérénade àJLM.

      En cuisine :

      je parlais de" cuillerée" , là c’est carrèment.. LOUCHE..

      Tourbillon, Appel D’air ?

      Woarff !

      Il en manque pas(d’air) ce plaisantin qui accourt à l’appel quand sonne le clairon SOCDEM pour le rassemblement au garde à vous, afin de présenter les"armes " au Commandant mélanchon du Régiment de Relève social démo !

      T’inquiète, la classe ouvrière va ordonner"REPOS" à ces mercenaires de la Star -ROSE

      Reste l’allusion poétique à nos attributs génitaux..

      Nos queues, je sais pas..

      .
      mais pour le reste, tant de casse couilles auraient pu avoir raison de ce que nous avons en BRONZE ...quand d ’autres les bichonnent au Viagra "Hollandais"...

      Un seul truc me semble relativement évocateur.

      c’est quand, comme disent les prolos des HLM, entendant ce cri de haine , d’aigris et d’impuissance. :

      ON PART TOUS...voir ailleurs si la Révolution est une visée plus "bandante" que la "fellation"
      (Pardon, mais je me mets au"niveau" de notre Ami)
       :)

      bien à toi.Antoine..

      A.C

      NB 1
      L’ennui c’est quand les modos effacen tles crachats et du coup, nos remarques fraternelles..qui commentent..
      ....

       :)

      Bon dimanche !

      NB bis :

      Antoine, je cours au bureau de VOTE..!

      Je suis dans une ville socialiste. et j’ai un passé d’élu ’union plurielle"...mais avec une retraite maigrichonne..

      si mon copain le Député maire apprend que je me joins àla Marche vers le Bipartisme, comme un HUE.., si je viens choisir le ou la moins pire, comme un Mélanchon avec Montebourg.., dès que des" emplois -vieux " seront crées pour qu’on puisse aider nos enfants et petis enfants chômeurs et précaires, je peux décrocher un poste de CON..tractuel ...

      NB ter :

      ..j’ai compris, le charlot frontiste,... c’est un copain farceur.
      C’était du second degré !

      ou alors c’est
      .................".C’est Gramsci NO...Méluch’OUI..son slogan !"

       :))

      .