Accueil > FOOT ET ANTICAPITALISME

FOOT ET ANTICAPITALISME

Publie le samedi 19 novembre 2011 par Open-Publishing
10 commentaires

Renaissance du St Pauli de Hambourg, rebelle du foot
De Toni Turek
01/06/2010

Etrangement, les Cahiers du foot ont attendu douze ans pour vous présenter leur club préféré : un centenaire de Hambourg singulièrement populaire... qui revient dans l’élite cette année : le Fussball-Club Sankt Pauli.

Nombreux sont les clubs de football centenaires qui existent outre-Rhin. La plupart d’entre eux arborent d’ailleurs l’année de leur fondation dans leur nom et sur leur blason.

Parmi les plus connus : Hannover 96, Schalke 04, le Bayer 04 Leverkusen, le BVB 09 Dortmund... Ce groupe des centenaires vient de s’agrandir : ce mois-ci, le Fussball-Club Sankt Pauli fête le centième anniversaire de sa création officielle.

S’il évoluait seulement en 2. Bundesliga, jusqu’à la saison passée, ce club du quartier du même nom du port de Hambourg demeure l’un des plus populaires du pays. Et sa renommée ne s’arrête pas aux frontières allemandes.
« Vainqueur du vainqueur de la Coupe intercontinentale »

Populaire... Et pourtant ! St Pauli affiche un palmarès national vierge. Le club ne s’est même jamais qualifié pour une Coupe d’Europe. En fait, le FC St Pauli est une équipe de deuxième rang, qui effectue quelques incursions sporadiques en première division... ou en troisième. Logiquement, ses titres de gloire sont rares :

quatre titres de champion de troisième division (1981, 1983, 1986, 2007),
cinq titres de champion de deuxième division (1964, 1966, 1972, 1973, 1977).
Et une place de leader de 1. Bundesliga, après un succès 4-2 sur les « Lions » du Munich 1860, pour la première journée de la saison 1995/96.

Moyen, irrégulier, le FC St Pauli est une équipe de « coups », surtout dans son antre du Millerntor-Stadion, bouillant chaudron où il profite de l’indéfectible soutien de ses fans.

En février 2002, poussé par ses 20 000 supporteurs alors qu’il est bon dernier de l’élite, l’équipe nordiste est ainsi capable de vaincre 2-1 un Bayern de Munich qui a pourtant gagné la Coupe intercontinentale deux mois plus tôt.
Un petit poucet comparé au Hamburger Sport-Verein

Le club s’arroge le surnom de Weltpokalsiegerbesieger (« vainqueur du vainqueur de la Coupe intercontinentale »). Quatre ans après, en Coupe d’Allemagne cette fois, St Pauli se fait encore remarquer : après Burghausen et Bochum (D2), puis le Hertha Berlin (D1), il vainc le Werder de Brême en quarts (3-1), malgré les deux divisions qui séparent alors les deux clubs.

St Pauli, c’est un petit poucet dont il faut savoir se garder, mais qui ne côtoie le haut niveau qu’occasionnellement. Rien de comparable avec le HSV, le grand et puissant club de Hambourg : le Hamburger Sport-Verein, sextuple Meiste et double lauréat européen (C2 1977 et C1 1983), a un palmarès qui sied mieux à cette grande ville-état, deuxième agglomération la plus peuplée d’Allemagne.

Là réside une explication -partielle- à la popularité de St Pauli. Ni titre ni grands noms passés par ses équipes ? Le vide de son armoire à trophées et cet anonymat sportif sont assumés par le FC St Pauli : n’affiche-t-il pas mi-fièrement, mi-ironiquement, la mention « Non established since 1910 » sur son site web ?
Engagé contre le racisme, le sexisme et l’homophobie

Le FC St Pauli est connu pour avoir été le premier club allemand à s’être vigoureusement mobilisé contre le racisme, l’extrémisme et le sexisme, à une époque où le hooliganisme se portait bien. Des exemples :

Très tôt, il fait modifier ses statuts et le règlement de son stade, pour bannir les mauvais comportements des supporteurs et donner l’exemple.
Dès 1963, il devient le tout premier club pro d’outre-Rhin à aligner dans son équipe première un footballeur d’Afrique noire : l’attaquant togolais Guy Acolatse.
En 2002, la publicité d’un magazine masculin a ainsi été retirée de l’enceinte du Millerntor-Stadion, car jugée dégradante vis-à-vis des femmes.

L’homophobie est un autre fléau dénoncé par le FC St Pauli. Une attitude logique, quand on sait que Cornelius Littmann, président du club depuis 2003 qui vient tout juste de quitter ses fonctions, est un homosexuel déclaré.

S’il y a un tabou général sur l’homosexualité dans le foot, St Pauli entend ne pas s’y plier. Sur ce thème, Littmann est d’ailleurs récemment intervenu dans le cadre de l’affaire « Kempter vs. Amerell », qui a animé les chroniques outre-Rhin il y a quelques semaines.

A propos de ce scandale, qui a débuté avec la révélation par un arbitre de 27 ans du harcèlement sexuel exercé par un porte-parole des arbitres de la fédération, Littmann a indiqué que la présence d’arbitres homos dans le foot pro lui était connue depuis longtemps.

Et à cette occasion, il a renouvelé ses critiques envers le comportement de la fédération qui, pour lui, n’agit pas pour briser ce tabou et inciter à une plus grande tolérance.
L’anti-fascisme, lutte la plus célèbre des fans du club

Mais la lutte la plus célèbre des fans de ce club hambourgeois reste celle menée contre l’extrême droite -St-Pauli Fans gegen Rechts. Les supporteurs du club brun/blanc militent souvent et activement contre le fascisme et le néo-nazisme.

Si tout se passe bien lors des manifestations préparées avec les membres du réseau Fare (Football against racism in Europe), cela ne va pas sans heurts en championnat, comme lors des matches opposant le FC St Pauli aux clubs de l’ex-RDA.

Si le club évite le Dynamo Dresde et les clubs de Leipzig qui évoluent à des échelons inférieurs, des clashes ont souvent lieu avec Cottbus et Rostock. Sur ces matches classés à hauts risques, il est banal que les plus fanatiques des deux camps tentent d’en découdre pour une troisième mi-temps « cocos » vs. « fachos ».

Un club engagé contre le fascisme

Triste exemple en novembre 2009 à Rostock : des affrontements violents ont fait 28 blessés. En 2008 déjà, la police était intervenue avec gaz lacrymogènes et canons à eau, pour un bilan de 15 personnes blessées et 52 arrêtées. Seule manière d’éviter les batailles rangées... et les sanctions de la Ligue : suivre l’exemple du Hansa Rostock qui, fin mars, a ainsi renoncé à organiser le déplacement de 500 de ses fans à St Pauli.

Ces principes contre l’extrême droite, le FC St Pauli se les est appliqué à lui-même en 1998. Depuis 1970, son stade portait le nom de Wilhelm Koch, le président historique du club (1933-45 et 1947-69).

Quand il a été révélé que Koch avait adhéré au parti nazi, un scrutin pour un changement de nom a été organisé et, suite au vote, l’enceinte du Wilhelm-Koch-Stadion a repris finalement son appellation originelle de Millerntor-Stadion.
L’influence culturelle d’un « quartier chaud »

Notons que l’engagement du FC St Pauli n’est pas que politique, et qu’il ne concerne pas seulement les supporters. L’ancien joueur Benjamin Adrion est ainsi engagé dans l’action Viva con Agua, menée conjointement par son ancien club et l’association Welthungerhilfe (Action contre la faim dans le monde). Son but : favoriser l’accès à l’eau potable aux enfants de pays pauvres.

Ce côté militant, revendicatif, volontaire et libertaire du club brun/blanc (photo d’illustration) est directement lié au territoire même de St Pauli, quartier chaud du centre de Hambourg situé du côté de la Reeperbahn, elle-même réputée notamment pour ses night-clubs et ses maisons closes. C’est dans ce secteur que se trouve le Schmidt-Theater, le cabaret dont le désormais ex-président du FC St Pauli, Corny Littmann, est le propriétaire.

Cette influence culturelle, qui a contribué à l’émergence médiatique et au renom du FC St Pauli, date des années 1980. A cette époque, le quartier devient une place de choix pour les artistes « alternatifs » et les militants de gauche, qui ont commencé à suivre et à participer à la vie du club local.

En quelques années, cette combinaison a permis à St Pauli d’augmenter fortement ses affluences, et l’aura médiatique est allée croissant dans les années 1990, renforcée par des séjours brefs mais répétés dans l’élite.
Le drapeau à tête de mort, symbole du petit contre les grands

La tête de mort, symbol du club

C’est durant les années 1980 que le Totenkopf, le drapeau à tête de mort, est devenu l’emblème du club et même du quartier de St Pauli.

Cet étendard, qui aurait été à l’origine apporté au stade par un fan surnommé « Doc Mabuse », est devenu le symbole du petit contre les grands clubs nantis -d’où ce nom de Freibeuter (« flibustiers ») pris par ces Hambourgeois anti-bourgeois.

Fans et artistes ont porté et portent encore le Totenkopf, grâce auquel le Fanladen -boutique officielle et QG attitré des supporteurs du club- réalise un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. Question merchandising, le FC St Pauli n’a rien à envier à certains clubs de 1. Bundesliga.

Mais plus qu’une tendance politique qui pourrait lui valoir le qualificatif « d’ultra-gauchiste », ce qui caractérise le club de ce quartier de Hambourg est surtout une volonté sans cesse réaffirmée de se dresser contre l’ordre établi et les « mauvaises habitudes » du monde du football :

Pas question de modifier ni de vendre le nom du Millerntor-Stadion, comme décidé en 2007, même si le naming est banal outre-Rhin.
Hors de question aussi de promouvoir un projet pharaonique comme l’érection d’une Arena moderne -marotte de présidents voulant laisser une grande trace architecturale de leur passage. Un projet a vite été abandonné devant la fronde des supporteur.
Il a été décidé que le stade du FC St Pauli demeurerait à sa place actuelle dans le centre de Hambourg, et serait rebâti tribune par tribune pour éviter un exil le temps des travaux. Mieux, une fois finalisée en 2014, l’enceinte comptera davantage de places debout.

Ainsi sont respectées les doléances des fans qui, ici encore plus qu’autre part, sont très attachés aux valeurs et à l’histoire de leur club. Ce n’est pas de sitôt que cessera de retentir au stade le « Hell’s Bells » d’AC/DC au début des matches, ni le « Song 2 » de Blur à chaque nouveau but des locaux.

Cette volonté de se démarquer des autres peut parfois prêter à sourire. Le FC St Pauli a ainsi été le dernier club professionnel allemand à disposer d’un tableau d’affichage électronique. Il aura fallu attendre l’année 2008, et l’ouverture de la nouvelle tribune sud, pour que la technologie s’impose au Millerntor-Stadion.

Encore plus (ré)créatif : en 2006, St Pauli a été l’hôte de la Fifi Wild Cup, un tournoi qui a vu jouer plusieurs équipes nationales non officielles (Gibraltar, le Groenland, la République Turque de Chypre du Nord, le Tibet, Zanzibar).

Le club hambourgeois a lui aussi participé à cette compétition ; son équipe composée d’anciens y a terminé première de groupe, et quatrième au final, sous le nom original de « République de St Pauli ».
Anti-capitaliste... ou presque

Ce goût pour l’indépendance se heurte parfois à une dure réalité économique. Début des années 2000 : le club brun/blanc traverse la plus grave crise de son existence depuis sa première relégation en D3.

En 2003, le FC St Pauli en est rendu à sa deuxième descente consécutive, mais la crise n’est pas que sportive : financièrement exsangue, St Pauli est menacé d’une troisième rétrogradation, administrative celle-là, qui le précipiterait en quatrième division pour la première fois de sa longue histoire -la faute à un cumul de transferts coûteux et ratés et à une gestion calamiteuse.

Logiquement, le club se mobilise pour sa survie : vente de son centre de formation, organisation d’un match de gala contre le Bayern, concerts organisés au stade... Les nombreux groupes de fans du club, plus d’une centaine de par le monde, sont alors eux aussi appelés à la rescousse.
L’engagement des supporters pour sauver le club

Les fans s’activent efficacement : entre les dons, les ventes de T-shirts marqués St Pauli Retter (« Sauveur de St Pauli »), la participation aux opérations Saufen für St Pauli (« Picoler pour St Pauli ») et Astra trinken, St Pauli retten (« Boire Astra, sauver St Pauli ») qui sont organisées par les bars et les boîtes du quartier, sans oublier les 11 500 cartes d’abonnement achetées, les supporteurs obtiennent les deux millions d’euros requis par les instances du foot allemand pour la survie du club en troisième division.

Cette quête à tout-va indispose cependant les plus politisés des supporteurs, aux yeux desquels la vente de ces T-shirts dans les MacDo du quartier constitue un symbole inacceptable, et mène certains au départ vers d’autres clubs hambourgeois.

Depuis, St Pauli a apuré ses comptes :

grâce à son parcours de demi-finaliste de Coupe en 2006. Mais il continue dans l’original pour lever des fonds, faute de trouver -et d’accepter- un mécène à la Dietmar Hopp (Hoffenheim).
Avec la vente d’abonnements à vie : le club nordiste a mis en vente quelques centaines de places à 1 910 euros la place debout et 3 910 euros la place assise.
et la création, l’été dernier, d’une marque de vêtements au nom de son stade -une
nouveauté en Allemagne- dans le but de compenser la baisse des
ressources due à la vente de la marque « FC St Pauli » en 2003.

Si cette approche a pu causer la colère des fans les plus rigides, elle reste un moyen créatif de gagner de l’argent sans trop remettre en cause l’image familiale du club.
Remontée et offensive vers l’élite

Côté sportif, le FC St Pauli fait également parler de lui, en revenant enfin dans l’élite allemande cette année. Sous le commandement de Holger Stanislawski, un ancien défenseur ayant vécu onze saisons au club et qui y poursuit son parcours en tant qu’entraîneur, le club était remonté en 2007 de la troisième à la deuxième division.

Cette fois, c’est l’accession en 1. Bundesliga qui a été acquise, notamment grâce à des performances ultra-offensives : St Pauli affiche une moyenne de plus de deux buts inscrits par rencontre et la meilleure attaque de sa division, entre autres grâce à son buteur/passeur Marius Ebbers (20 buts et 9 passes décisives à son compteur).

Un juste équilibre semble avoir été trouvé par « Stani » entre des cadres trentenaires et des jeunes prometteurs.

Du côté des cadres, des joueurs rompus à la 2. Bundesliga : Ebbers donc (32 ans, passé par Duisbourg, Cologne et Aix-la-Chapelle), mais aussi le gardien Mathias Hain (37 ans, ex-Fürth et Bielefeld), le défenseur Carsten Rothenbach (29 ans, ex-Karlsruhe) et le milieu Matthias Lehmann (27 ans, ex-Munich 1860 et Aix-la-Chapelle).

Du côté des footballeurs plus jeunes mais déjà revanchards, le milieu Charles Takyi (25 ans) et l’attaquant Rouwen Hennings (23 ans) qui ne sont pas parvenus à se faire une place à Schalke et à Hambourg précédemment, le défenseur latéral gauche Bastian Oczipka (21 ans) et l’attaquant espoir Deniz Naki (21 ans), qui eux n’ont pas percé à Leverkusen, et le milieu offensif Max Kruse (22 ans), qui a vécu la même situation à Brême.

Ce retour au plus haut niveau est une nouvelle renaissance pour le FC St Pauli. Il va permettre de renouer avec les chauds derbies entre l’équipe du centre-ville et les banlieusards du HSV. Outre une source d’animation supplémentaire pour une Bundesliga déjà très vivante ces derniers temps, il constitue indéniablement le plus beau cadeau d’anniversaire pour le nouveau centenaire.

http://www.rue89.com/rue89-football-club/2010/06/01/renaissance-du-st-pauli-de-hambourg-rebelle-du-foot-153119

http://luttennord.wordpress.com/2010/05/17/retour-de-sankt-pauli-en-bundesliga/

(merci à G)

Messages

  • Le titre du post est du plus haut comique.
    Le foot c’est avant tout Berlusconi,Moratti ou Agnelli, l’Emir du Qatar, les oligarques Russes, les paradis fiscaux, l’argent sale de toutes les maffias, les Fédérations nationales ou internationales pourries jusqu’à l’os....

  • Salaire d’un footballeur de Ligue 1

    En moyenne, un joueur évoluant en Ligue 1 touche 40 000 euros par mois, soit 480 000 euros bruts par an. Ce chiffre cache évidemment de grandes disparités. Les clubs restent très discrets sur les sommes versées à leurs joueurs.

    Selon les chiffres du magazine France Football, sur la saison 2005-2006, c’est Fabien Barthez qui pointait en tête des gains de Ligue 1 avec près de 3 millions d’euros annuels versés par l’Olympique de Marseille. Un salaire qu’il a dû nettement réviser à la baisse avec son arrivée à Nantes... Derrière lui figuraient les Lyonnais Juninho (2,76 M€/an), Wiltord (2,65 M€/an), Diarra (2,6 M€/an), Pedretti (2,58 M€/an), les Monégasques Marco Di Vaio (2,4 M€/an), Javier Chevanton (2,1 M€/an)...

    En Ligue 2, les salaires s’échelonnent entre 2 015 et 20 000 euros par mois.

    Le nouvel opium du peuple rapporte à certains ! Football-capitalisme même combat, y en a qui doutent ?

  • MERCI, les gars !

    Le sport et la religion sont les soubassements de la société dans laquelle nous vivons aux ordres des capitalistes.

    BRAVOOOOOOO !
    A bas la calotte et la culotte (le short. ;)et les "bourses"...seront enfin mise au pas
    Pas de pitié pour les curés ou les ’Messi.’.
    Grêve générale pour faire interdire la prochaine Coupe d’EUROPE de foot.!

    Qui s’appelle d’ailleursl’ "EURO 2012" et dont le dernier vainqueur fut la GRECE, ce qui prouve bien le lien Foot-Monnaies-Injustices..

    F.M.I..

    Football-capitalisme même combat, y en a qui doutent

    Putain non !!

     :))

    c’est pourquoi, en 2012, je vote à Gôôche :

    Babyfoot et Gôche plurielle, nom de Dieu !

    Il est temps !

    J’adore cette approche révolutionnaire qui nous change des radotages de certains, refusant de cibler les vrais responsables de nos malheurs !

    Vous n’ êtes pas seuls, "antifooteux" de l’Anti-Capitalisme

    [Les footballeurs se pipolisent. Ce sont maintenant majoritairement de nouveaux riches puants.

    C’est ..d’Alain Finkielkraut,

     :))

    Bon dimanche..

    A.C

    Que personne ne vienne me gonfler en parlant de mes "singeries"
    Un grand philosophe l’a rappelé :

    Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s’abaisser à jouer au football.

    C’est Desproges..

    j’ai rien trouvé de Marx, Engels, Trotsky, Rosa Luxemburg, Gramsci , pour étayer mon propos..

    Ce qui démontre assez combien le Marxisme se doit d’être sans cesse enrichi.

    Il est vrai que je n’ai pas fait le tour de tous les philosophes : je vais relire un peu de Pierre Laurent, ce soir.

    Qui a dit que je risque m’endormir aussi vite que si je regardais PSG-Nancy sur Canal plus !???

     ;)

    • A.C la tolérance,pour le moment,m’a toujours guidé même si par les temps qui courent la question de la violence me tarabuste en rapport de celle qui nous est faite.Pour en revenir à nos moutons le constat que j’ai toujours fait sur le sport et en particulier le foot m’est apparu encore plus pertinent lorsque des chômeurs marseillais ont indiqué qu’ils avaient emprunté à la banque pour supporter l’ O.M. 

    • on peut être Chomeur, Marseillais, voire militant révolutionnaire...et CON au point d’emprunter pour l’OM !

      Y a même des Stéphanois anarchistes et antiBobo qui hurlent"ALLEZ LES VERTS"..au stade
      Nous nous sommes cimpris, j’espère : ex jeune joueur (Foot Corpo) , et "soci" du Barça depuis toujours, le fait de prendre mon pied en regardant MESSI à la Télé ne saurait me conduire à laisser dire que le"foot" , les "footeux" les" supporters" , c’est le ramassis de pov’ cons, de beaufs fonctionnat au demi pression, qui se rendent même pas compte que la marchandisation est le lot de TOUT ce qui touche àl’"Humain" dans le système capitaliste.

      Cibler s"férocement" un sport populaire au prétexte (juste) qu’il est pourri par le pognon, c’est refuser dans la même logique, d’aller comme moi, samedi soir 26 me régaler d’un concert d’Aznavour.
      Fan de ce grand Charles mais lucide sur le show biz..

      Dans le fond un supporter de l’OM assez con pour emprunter àsabanque du pognon afin de sauver l’OM, c’est pas "pire" que de voter Hollandeen croyant sauver ses acquis..NON ?

      Cordialement

      A.C

      NB je te rappelle que "Tous ensemble, TOUS ensemble, ouais, ouais" c’est pas une invention dela CGT..
      c’est un slogan qui est né au Vélodrome , de Marseille..

      Tout est contradictoire..

      .Si par exemple Pélé est le symbole du foot au service des pires fachos brésiliens, Maradona, et avant lui Garrincha ont symbolisé le rassemblement populaire antifasciste...en Amérique latine.