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Chômeurs, SARKO, VALEURS : la RIPOSTE ? : COMMUNISME !

par alain Chancogne dit A.C

Publie le samedi 11 février 2012 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
12 commentaires

Repris de mon "Bistro" :)
http://sanseprendrelechou.forumactif.com/t944-chomeurs-sarko-valeurs-lariposte-communisme


Vous avez remarqué que ça discute beaucoup sur cette annonce concernant l ’éventualité de remise en cause des droits d’accès aux indemnité de chômage.., autour de nous.

A juste titre, c’est perçu souvent comme une nouvelle saloperie conte les "pauvres", un odieux chantage à la survie pour des malheureux qui sont en galère d’une existence alternant précarité, petits boulots, chomdu, etc etc..

Chacun s’accorde à dire qu’on sent bien que Sarko tente de sauver la Droite en s’appuyant sur une partie de l’électorat "beauf"de Marine le PEN, que le Président avec les chômeurs , comme Guéant avec sa"civilisation" de sous entendus racistes et islamophobes cherchent à siphonner le réservoir FN.

On évoque , non sans raison, les stratégies élyséennes qui pourraient jouer une dernière carte en fermant l’habituel robinet à signatures pour l’extrème droite, histoire ne pas"perdre" le premier tour..même si le second ne parait plus gagnable pour un Président presque caricatural , avec cette arrogance Louis philipparde aux odeurs vychissoises , le bling- bling et la suffisance tragi-comique de"sauveur d’Europe et de mondeen crise", pilote d’avion bombardier d’OTAN , ridicule troubadour de Merkel.

Tout cela sent, comme quelques temps avec" Giscard-accordeon-Diamants Bokass"a- une fin de règne , ne pouvant pas recueillir une adhésion populaire majoritaire pour un second mandat !

En rester là serait, selon moi, tomber dans le jeu politicien qu’organise la bourgeoisie.

La CRISE GLOBALE du Capitalisme impose, faut il le marteler encore, une offensive sans précédent contre ce qui a ,dans des contradictions que nous évoquons souvent, , permis que la Société , "française" notamment,se construise dans un processus d’amélioration des conditions d’existence(je parle au plan global), avec des mécanismes de solidarités, des repères de CLASSE pour construire de la Résistance à l’insupportable, pour des d vision individuelles ET collectives d’Avenir fait de moins de souffrances pour nos enfants, ce qu’on a pu appeler le PROGRES en perpective.

Quand vient l’heure, pour les POSSEDANTS d’organiser de la marche arrière pour cause de baisse tendancielle du taux deprofit du Capital, quand "réforme" se doit de rimer avec " MOINS qu’avant", quand impérativement, le Capitalisme doit empêcher toute RESISTANCE,, alors le"sarkosysme desvaleurs" est avancé afin de faciliter le passage en "douceur" momentanée de la relève avec son chloroforme ROSE pour cause de changements d’équipes dans le sale boulot.

Pour cela, la Droite a besoin de"droitiser" la Société y compris par d’obscènes propositions flattant les divisions, l’individualisme, les peurs, , le"sauve qui peut mon cul", afin qu’ensemble mais certes en cirque d’opposants, laclasse politicarde, les larbins du Capital, qui naissent dans les urnes comme l’asticot dans le camembert avarié, puisse , au milieu de l’enfumage des masses sur l’ ESSENTIEL, pilonner l’intelligence collective, mitrailler les restes de repères e classe, bref nous conduire à rester dans le dégoût du Sarkosisme

Donc, disponibles pour du TSK," tout sauf sarko.."

En ayant baissé la barre des EXIGENCES populaires qui , en France notamment, sont porteuses, dans la difficulté certes, de RESISTANCE et de PERSPECTIVE..

C’est là que notre aide est nécessaire, même si nous pouvons, en ces heures de tournis électoraliste,avoir le sentiment de ramer à contre courant.

Nous sommes des petites bougies dans le NOIR..

C’est mieux que l’obscurité totale.

Nous sommes là, partout ou une souffrance appelle notre rôle de "secouriste", de dévouement..de solidarités de classe

Lss Sarko, Hollande travaillent ce qui reste encore à minima de possible "clientèle" du moindre mal et en portant le débat sur ce qui ne dérange pas le Capital.

Alors qu l’EMPLOI devrait être une exigence po, en rappelant que c’est un DROIT rappelé dans la Constitution, ils vont se bouffer le nez pour savoir s’il faut ou pas diminuer le niveau d’"ASSISTANCE".!

"
Ils n’aiment pas le"peupl
e encore moins quand celui semble allergique au "consensus " qu’on nous vante, sur ce continent de flingage de survie...

Quand tout pousse à ce que chacun choisisse librement son mode de vie, dans un "en commun " de règles du"tous ensemble" c’est le mariage gay qui sera en débat !

On pourrait multiplier les exemples.

Il est temps de rappeler ce cri de V.HUGO à l’assemblée bourgeoise

Vous êtes en train de vous chamailler pour savoir qui et comment soulage le mieux la misère.
Nous, nous voulons la SUPPRIMER

Si, quand on se fixe cette exigence de débat pour dire la VERITE, même si elle"chqoue" (au sens propre de produire des chocs) on ne chute pas sur le besoin de mettre le COMMUNISME dans le"jeu" , alors on passe àcôté du rôle aujourd’hui dec ceq ue j’appelle le Revolutionnaire.

Au sens le plus large : c’est à dire celui qui dit :

"ça suffit, on invente ensemble le FUTUR pour pas crever par retour au passé avant de finir en barbarie avant disparition de la"CIVILISATION" actuelle."
C’est avec cette approche que, personnellement, j’analyse modestement les dernières heures...


"Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir."

Antonio GRAMSCI

Lettres de Prisons

Messages

  • C’est pas vrai ; un article de AC sans une ligne contre le PC ou contre Mélenchon........Va-t-il virer de bord le copain ?

    • C’est pas vrai ; un article de AC sans une ligne contre le PC ou contre Mélenchon........Va-t-il virer de bord le copain

      Tu aurais eu deux mn de réflexion avant de critiquer, tu aurais compris que ce papier est OBJECTIVEMENT , certes de façon un peu "prétentieuse, une petite et modeste réflexion n’ayant à voir avec les gesticulations politiciennes, et"partisanes".

      bref, électoralistes..

      je causais"avenir de nos enfants"..

      Je ne vois pas pourquoi j’aurais parlé du FDG !

       :))

      Ceci étant , toi, tu as un commentaire sur cet essai de parler POLITIQUE ?

      Merci alors de le mettre en ligne.

      Sinon, je vais croire que dès qu’on n’est pas dans la colle et les pinceaux pour "changement de proprio" élyséen et possible ou non participation à la relève rose, on serait INFOUTU d’avoir une idée !

      Bon week end, cher camarade

      A.C

    • Le communisme reste , malgré ses avatars récents avec des dirigeants corrompus en URSS ou ailleurs, l’avenir du monde . Encore faut-il y croire pour ceux ou celles qui doutent !!!
      Le capitalisme s’effondre par la corruption,l’avidité,le carriérisme,le manque d’imagination . Ce type de société est à bout de souffle après 4 à 5 siècles de domination. L’argent qu’il a mis en place n’est qu’un bout de papier sans valeur sans le travail . Alors son effondrement sera une délivrance pour les exploités et un drame pour les exploiteurs.
      La tâche rouge s’étend progressivement en méditerranée et gagne et va gagner la vieille europe dite civilisée (dixit le sieur Guéant).L’incapacité du bourgeois de donner du travail aux jeunes générations est patent et son rôle historique se termine dans le chaos et l’effroi . La contradiction entre le capital et le travail est en train d’exploser sans compromis possible malgré les docteurs diafoirus sans médicaments rédempteurs . On ne peut que s’en réjouir , le communisme est à l’ordre du jour pour de bon après certaines expériences foireuses de militants sans envergure et sans vision économique d’avenir.

      Cela fait plaisir de voir ce rêve se mettre en place bientôt sur les ruines fumantes du capitalisme honni par tant de générations d’ouvriers .

      Bernard SARTON

    • Le seul communisme qui vaille c’est le
      COMMUNISME LIBERTAIRE

      Dès qu’un mec (ou un parti) dit, quelque soit l’objet, "le seul qui", ça me fout les jetons et/ou je trouve cela d’une naïveté sans nom. C’est trop religieux comme processus mental (vérité révélée, indiscutable, simpliste). Et c’est de la graine de totalitarisme (être les seuls, ça donne des droits supérieurs, forcément). On le voit sous plein de formes : nous sommes les seuls qui représentons vraiment... (rayer la mention inutile : le communisme, la classe ouvrière, la révolution, le peuple, le changement etc.).

      Mais peut-être je suis... le seul à penser ça ;-)

      Chico

  • réduisons le salaire des députés,ministres etc,,, de 70 pour cent,supprimons la voiture de fonction ,les avantages en nature,marre des donneurs de leçons qui vivent comme des rois,ras le bol

  • Excellent essai philosophique que je partage.
    Bien que votant aux présidentielles et législatives,je suis et serai de tous les mouvements sociaux d’avant, de pendant et d"après.

  • Oui, mon ami, et jusqu’à quand la limite de l’insupportable ? Pour la dépasser que faudra-t-il encore de misère, de malheur de plus ? Certes le capitalisme sème de par sa nature et sans le vouloir car il n’y peu rien, des révoltés contre lui, plus de victimes et parfois sur des pans de populations qui ne pensaient pas que cela puisse leur arriver à eux aussi ! Et puis la gangeène est là de cette crise qui n’en finit pas ! En effet, de plus rares sont les familles qui ne connaissent pas parmi elles ou un parent ou un ami ou un voisin simplement, plongé à son tour dans le marasme inhumain de cette société. J’ajoute qu’heureusement encore que le cercle familial intervient pour la solidarité avec celui qui souffre et se trouve dans le besoin de survie ! Je puis vous assurer que parmi ceux qui écrivent sur ce site savent de quoi ils parlent pour subir aussi le malaise d’un Être cher ! Est-ce à dire que l’ensemble des exclus anciens et nouveaux vont systématiquement balancer dans le mouvement Révolutionnaire ? Certainement pas, le club d’aventuriers de la haute-bourgeoisie est aux aguets aujourd’hui comme hier , plein de démagogie, de mensonges avec force médiatique encore plus puissante de nos jours. Et contre laquelle nous ne pouvons que combattre à armes très inégales !A l’avant-garde Progressiste , du Socialisme, et Révolutionnaire à trouver des solutions vers le chemin de l’Unité . Un travail colossal de militants du porte à porte comme autrefois reste à faire. Pour qu’une victoire sur les égoïsmes puisse en appeler de nouvelles !!!

  • Quelque soit l’écurie électorale qui gagne nous aurons un assaut généralisé contre nous.

    Les conditions des agressions de la bourgeoisie pour rétablir ses taux de profit fabriquent de la récession et des difficultés réelles en plus pour l’activité productive (services, commerce, industries,...). Elles amènent et amèneront nécessairement de nouvelles attaques pour "rétablir" les comptes .

    Chaque pas en arrière de la classe populaire face à ces attaques de la classe parasitaire est un pas en avant vers le gouffre.

    Les questions, qu’on croit aux urnes ou qu’on n’y croit pas, de résistance à ces attaques sont au centre.

    Ces questions doivent être débattues maintenant et les batailles préparées maintenant.

  • Vous êtes en train de vous chamailler pour savoir qui et comment soulage le mieux la misère.
    Nous, nous voulons la SUPPRIMER

    La question est comment y parvenir et "Que faire ? ", Mais "Que faire maintenant" en osant "négliger" le cirque électoral donc sans demander stupidement aux candidats : "Comment mettrez-vous fin à la misère ?" Chacun aurait un joli couplet à chanter.

    La question est aussi dans le "Nous, nous voulons ..." QUI EST NOUS ?
    ... Ben nous,... ici, ça on en est presque sûrs, et certainement une majorité dans ce pays et dans tous les autres !
    Mais dès que nous dirons : "Nous, nous voulons ... ", Ils arriveront tous, oui, les "arrivistes", les politichiens, les marchands de soupe et ils diront "NOUS AUSSI ! ON EST AVEC LE PEUPLE !"

    Parce que tout le monde peut dire qu’il est contre la misère, même si la misère l’arrange comme tout le monde peut dire qu’il est contre le vent, même si c’est le vent qui fait tourner son moulin.

    Nous dirons donc, NOUS ALLONS SUPPRIMER LA MISERE EN SUPPRIMANT LES RICHES, puique (Hugo encore ) c"’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches."
    Et là, il y aura moins de monde ! Nous resterons entre nous ( ;-)

    Aux plaintifs, nous dirons avec Bernard Shaw : "A quoi sert l’argent s’il faut travailler pour en avoir ? "
    Surtout que nous savons bien que ce n’est pas eux qui ont travaillé, ... mais nous ... pour ne pas en avoir !

    En fait, le slogan, c’est bien : RENDEZ-NOUS NOTRE TRAVAIL !

    Bon ! Je me retire, je n’ai pas trop fait avancer le shimili ...

    • La question est aussi dans le "Nous, nous voulons ..." QUI EST NOUS ?
      ... Ben nous,... ici, ça on en est presque sûrs, et certainement une majorité dans ce pays et dans tous les autres !
      Mais dès que nous dirons : "Nous, nous voulons ... ", Ils arriveront tous, oui, les "arrivistes", les politichiens, les marchands de soupe et ils diront "NOUS AUSSI ! ON EST AVEC LE PEUPLE !

      Ce"NOUS" , pour moi, c’est tout bonnement le pluriel du"JE", c’est le"Tous ensemble"
      C’est le fameux cri de ralliement qui fait tomber le régime que je croyais communiste quand j’ai visité laRDA..
      ,

      Ce NOUS c’est donc le" Wir sind das Volk" inventé àLeiptiz

      ceux qui narguent les flics des dirigeants de RDA, dépassés par l’Histoire,en cette fin 89..ne s’attaquent pas à un mur honteux.., en manifestant une evie de connaitre les joies du ..MUR de l’Argent que le Capitalisme va importer dans cette partie de l’Allemagne..

      Si on prend le sens du mot dans ce qu’il nous "dit" aujourd’hui c’est le Marxisme qu’on reédite version moderrne "lesMASSES font l’Histoire"

      ET ce n’est absolument pas incompatible avec ce que nous apprend Marx.

      Discutons..
      tu dis :

      En fait, le slogan, c’est bien : RENDEZ-NOUS NOTRE TRAVAI

      Je crois que cette appropriation de SA VIE, c’est plutôt,pour "nous" révolutionnaires dispersés, divisés, parfois aigris ou prompts à nous bouffer le nez , le devoir de CONVAINCRE - car une minorité ne peut VAINCRE- que le mot d’ordre de ralliement
      c’est
      , ce que je définirais ainsi

      "PRENONS ce qui est à NOUS, qu’on nous a VOLE, qu’on nous VOLE, et nous allonsons créer les RICHESSES que s’accaparent les brigands que NOUS allons "dépouiller" des OUTILS qui leur permettent de DECIDER contre l’intérêt général

      J’enfonce là , pour quasi tout habitué de Bella Ciao, une porte ouverte.

      Cequi esten "jeu" c’est que cette porte semble fermée aux Masses, tant le Capital a pu, contradictoiremenent, alimenter les colères contre l’Injustice..et le sentiment que faire rendre gorges aux canailles est "impossible" utopique" "hors de portée de LUTTES

      Cette contradiction qui mine le terrain révolutionnaire, tu as raison de souligner combien elle est sciemment entretenu par ceux que tu cingles :

      Mais dès que nous dirons : "NOUS, nous voulons ... "," ils" arriveront tous, oui, les "arrivistes", les politichiens, les marchands de soupe et ils diront "NOUS AUSSI ! ON EST AVEC LE PEUPLE !"

      Parce que tout le monde peut dire qu’il est contre la misère, même si la misère l’arrange comme tout le monde peut dire qu’il est contre le vent, même si c’est le vent qui fait tourner son moulin.

      Mouais...

      Quand nous porterons dans les masses -avec donc un besoin d’OUTIL pour ce boulot !!) la question de changer DE Société , au lieu de faire semblant d’accompagner l’idée qu’on peut "changer LA société" , ce que ça implique comme niveau de guerre des classes

      Dans ce positionnement entre "CREVER ou VIVRE".., tels choix de côté de barricade de tel ou tel politicard de2011, je m’en tape !

      Après tout, un préfet de la République bourgeoise , qui n ’avait jamais caché son aversion des"Rouges" (notamment au moment des grêves de 36,) fit un choix qui l’honore quand vint le moment de choisir entrela bourgeoisie de kollaboration , revancharde, et l’intérêt de ce pays., de RESISTANCE..

      J’évoque là bien sur Jean Moulin.

      Mais pour cette union populaire je crois qu’ faut régler entre"nous" , quelques questions -clés..

      Tu dis

      Nous dirons donc, NOUS ALLONS SUPPRIMER LA MISERE EN SUPPRIMANT LES RICHES, puique (Hugo encore ) c"’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches."
      Et là, il y aura moins de monde ! Nous resterons entre nous ( ;-)

      Si on dit ça, tu as raison...

       ;))

      Mais nous n’entendons pas "supprimer "les RICHES..

      Bien entendu j’avais saisi que tu n’évoquais pas .la guillotine .

      Mais autant parler clair : le COMMUNISME suppose d’ôter les moyens qui sont aux mains de ceux qui DECIDENT de pérenniser ce système qui ne peu tque nous entrainer vers l’"homme des cavernes"..

      Ce n’est pas un détail.

      Je crois que tes réflexions, comme mes remarques , font avancer le schilmblic.

      Je pense d’ailleurs que, certes en prenant en compte ce qui est d’apport ici et ailleurs de militants pour enrichir l’intelligence collective, je re-signerais cet appel parti des bords de la Gironde(excuse le"chauvinisme" )il ya cinq ans...

      Pour la lisibilité de ces échanges, je le remts en ligne ci dessous.

      A.C

    • Je parlais donc de l’APPEL suivant :

      Pour des assises du communisme

      été 2008

      Il faut se rendre à l’évidence : les forces qui se réclament du communisme apparaissent éclatées, désillusionnées, découragées, traumatisées… Certains se prononcent même pour leur disparition. Or, plus que jamais, il est indispensable d’offrir une perspective à l’espoir que l’on sent poindre dans les multiples échanges qu’entretiennent les militants communistes avec la population dans leurs villes et leurs villages , avec les salariés sur leurs lieux de travail .

      Ils sont en effet de plus en plus nombreux ceux qui considèrent le capitalisme comme néfaste. Les récents résultats électoraux n’effacent pas cette donnée primordiale confirmée par la victoire au référendum de 2005, les mouvements sociaux dont celui du CPE, les différentes enquêtes d’opinion…

      Dans son évolution financière, le capitalisme est de plus en plus exploiteur, parasitaire, prédateur, de plus en plus porteur d’aliénations et de dominations.
      Des masses énormes d’argent s’accumulent entre les mains d’un nombre
      toujours plus réduit de personnes, tandis que s’accroissent les inégalités et que d’immenses besoins restent insatisfaits.

      A l’échelle de l’humanité, l’essentiel des richesses continuent à être concentrées dans quelques pays et les inégalités de développement augmentent sans cesse.
      Des moyens énormes sont stérilisés dans une spéculation financière à grande échelle.
      Dans ces conditions, la démocratie affichée est de plus en plus surfaite et
      l’idéologie libérale traverse désormais toutes les sphères de notre société au point que la quasi-totalité des médias en sont aujourd’hui les véhicules. Les assemblées élues ont de moins en moins de pouvoirs, lesquels se concentrent entre les mains des détenteurs des moyens de production et d’échange, des acteurs des marchés financiers.

      Pour autant, tout nous conduit à considérer que le système capitaliste a fait son temps et qu’il doit laisser la place à une autre société. Des expériences malheureuses, parfois tragiques, ont eu lieu au nom du communisme. Elles ont pris fin par hypertrophie étatique, confiscation des souverainetés et négation de la démocratie qu’elles prétendaient pourtant vouloir établir.

      C’est pourquoi nous souhaitons que soit reposée la question de l’actualité du communisme, d’un communisme qui soit de notre temps.

      Pour cela, les grandes lignes d’un projet de société doivent être redéfinies ou réaffirmées :

      1) Si le pouvoir capitaliste réside dans l’appropriation privée, à l’inverse le pouvoir du peuple, celui de la société dans son ensemble, ne doit-il pas consister avant tout en l’appropriation sociale des grands moyens de production et d’échange, des établissements bancaires et financiers, dans des formes qui sont à réinventer ?

      2) Le pouvoir des citoyens ne devrait-il pas être renforcé dans les institutions politiques, afin de dessiner les contours d’une véritable nouvelle république au sein de laquelle le triptyque « liberté égalité fraternité » pourra prendre tout son sens, mais aussi sur les lieux de travail, sans quoi la démocratie demeurerait bancale, amputée ?

      3) Cette même démocratie ne peut-elle pas mettre fin à un capitalisme grand pollueur et grand gaspilleur des ressources naturelles ? L’appropriation sociale apparaît en effet comme la condition de véritables politiques de développement durable, en pleine connaissance des apports que la science et les technologies doivent mettre à la disposition de tous.

      4) Le travail ne doit-il pas être débarrassé de l’aliénation qui lui est attaché et ne peut-on imaginer une nouvelle forme de travail assurant un revenu social à tous, motivant et responsable, un travail n’ayant plus rien de commun avec le salariat et l’exploitation qu’il implique ?

      5) Tous les peuples ne doivent-ils pas être souverains pour déterminer leur avenir et quelle articulation doit-il y avoir entre eux et l’Europe, l’échelon mondial ? Par quel moyen parvenir à des rapports de paix, d’égalité de tous les Etats, à des coopérations élargies et profitables à tous, notamment par l’intermédiaire d’une ONU réformée et démocratisée ?

      Toutes ces données nous interpellent et doivent être débattues sur le sens que nous devons donner à la place de l’Europe, de la nation, des collectivités et des citoyens dans notre projet de société. C’est cette voie vers un communisme renouvelé que nous devons co-élaborer, construire avec l’ensemble du peuple.

      C’est pourquoi nous vous proposons que soit examinée lors du prochain congrès du PCF la tenue d’Assises du communisme au cours de l’année 2008.

      Ces journées de réflexion auraient pour vocation de reposer les questions
      essentielles de l’évolution de la société dans laquelle nous vivons et de jeter les bases d’un projet de changement de société pour le 21ème siècle.

      Nous suggérons que ces rencontres rassemblent, dans une libre confrontation et sans exclusive, un maximum de militants et de citoyens de diverses sensibilités, aux côtés d’intellectuels, de scientifiques, d’élus et de représentants du mouvement social et associatif.

      Tous ceux qui se réclament ou non du communisme y seraient les bienvenus car la diversité des approches est autant de possibilités d’enrichissement, aucun tabou ne devant constituer un préalable à ce vaste échange.

      La société évolue. Le capitalisme se transforme. Sans être pour autant une « avant-garde éclairée », les communistes ne peuvent demeurer à la traîne de cette gigantesque mutation. Nous espérons donc que notre proposition soit examinée et discutée par tous les communistes afin que les enjeux fondamentaux auxquels nous sommes confrontés ne soient pas écartés au nom de considérations plus immédiates.

      Liste des signataires sur http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6678

      Appel copié sur http://sanseprendrelechou.forumactif.com/

      Deux commentaires démontrent que la diversité peut constituer un ATOUT et non un handicap. ;

      Nous partageons naturellement votre critique du capitalisme et de la nécessité de reposer “la question de l’actualité du communisme, d’un communisme qui soit de notre temps”.

      Cette question est d’autant plus importante que l’absence de perspective communiste (ou socialiste-révolutionnaire, autogestionnaire etc.) est un puissant frein au développement des luttes tout comme à l’affirmation d’une réelle alternative dans le champ politique.

      Cette question est fondamentale pour tous ceux qui se réclament du communisme, qu’ils soient membres ou ex-membres du PCF ou pas.

      Nous nous tenons donc à votre disposition pour une rencontre et toute initiative visant à donner corps à votre projet.

      Pour le comité de rédaction de Militant

      Raymond Debord, François Ferrette, Vincent Présumey

      ET :

      http://alainindependant.canalblog.com/archives/2008/12/07/11652977.html

      Bien qu’il ne serve à rien de bêler "communisme, communisme" et que ce qui compte c’est le contenu du mot et les actes qui vont avec, cet appel - déjà ancien - mérite par sa sincérité et sa clarté d’être reproduit à quelques jours du Congrès du PCF. Je rappelle aux lecteurs que je me suis à plusieurs reprises prononcé sur ce blog non pour la constitution d’un nouveau parti fût-il communiste mais pour un rassemblement plus vaste, non politicien, diversifié et décentralisé, pour le socialisme (front, fédération, mouvement, coordination, réseau...?) au sein duquel le courant communiste dans sa propre diversité - organisée - a évidemment une place de choix.

      Cordialement

      A.C