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BRUEL A LE COEUR QUI FLANCHE

par provola

Publie le vendredi 6 avril 2012 par provola - Open-Publishing
7 commentaires

Le Bruel est un petit Hameau perché sur les flancs des volcans d’Auvergne, près de Tournemire, 8 habitants tous à gauche, fromage de Cantal, vache de Salers. Au Bruel on vote Mélanchon.

Bruel lui, le faux, de son vrai nom de code, vote Sarko, malgré un coeur à gauche.

Bruel a du mal, il estime que la taxation à 75% du deuxième million proposée par Hollande ressemble à de la spoliation. Lui ne va pas dans le détail, il n’aurait pas bougé pour moins d’un million, mais là, pour deux, il y a matière à se casser la voix.

S’il se dit « très content de participer à la solidarité nationale« , celle-ci a clairement ses limites pour l’artiste. « Là, c’est trop, cela tourne à la confiscation et à la spoliation », réagit-il alors que François Hollande a confirmé mercredi que cette imposition concernerait également les artistes et les sportifs.

Et l’interprète de « Casser les couilles » de faire valoir : « les gens qui ont de l’argent sont aussi des gens qui génèrent du travail, de l’emploi, qui génèrent des richesses et qui font tourner aussi une économie ». « Ce n’est pas honteux de faire fortune, poursuit-il, ce n’est pas honteux à partir du moment où on redistribue, et on redistribue beaucoup, parce que ne serait-ce que 50% de ce que vous gagnez c’est déjà beaucoup. »

Patrick fait beaucoup pour la France, il vient aux restos du coeur pour se refaire une virginité, avant d’aller sur scène il enlève sa Rolex pour ne pas donner envie à ses fans. S’ils s’en achetaient une il ne pourraient plus se payer ses concerts.

Ce Patrick qui a vingt ans donnait des leçons à la jeunesse de France s’en vient s’indigner d’avoir à sortir sa carte bleue, lui la collectivité il l’entend dans un seul sens, c’est lui qui l’exploite, pas l’inverse. Lui, il est reçu avec tous les honneurs sur les médias publics qui lui déroulent le tapis rouge depuis trente ans pour une promotion gratuite. La pub de ses concerts ne lui coûtent rien, sauf que le contribuable en a marre de se faire pigeonner.

Ce Patrick ne s’imagine même pas la violence de ses paroles, au moment où 8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, au moment où la crise envahi jusqu’aux fondements de la société. De qui parle-t-il quand il nous explique qu’il fait travailler du monde ? Tout le monde fait travailler du monde, l’instit fait travailler le boulanger qui fait travailler le fleuriste, sauf qu’à la fin du mois il ne reste rien. Le commun des mortels dépense tout pour faire vivre son voisin, Bruel ne dépense qu’une infime partie de ce qu’il gagne, le reste il le place. Ce reste il serait mieux utilisé à faire tourner la roue de la solidarité.

Bruel a le coeur a gauche, mais il lui est de plus en plus difficile de le garder, vu la conjoncture.

Messages

  • Qu’il vive un mois avec le RSA, et il pourra se rendre compte de "l’indécence" de ses paroles !!!!

    • L’humain manque de mémoire parfois, sa mère ,vivait elle dans l’opulence lorsqu’il était enfant ?................

    • Bonsoir,

      Mr Bruel joue au poker...qu’il arrête de jouer avec son argent s’il a si peur d’en perdre...
      De même que Mr Solo, qui doit avoir du mal à arrondir ses fins de mois, pour en être arrivé à faire de la pub pour le pari (ou le poker, je ne sais plus) en ligne !

      Qu’apportent toutes ces personnes, désormais nanties, dans le débat public ? !!!Rien !!!, Alors mieux vaut éviter d’en parler, surtout ici. Parce que des voix comme celles là, de "gauche" (de coeur ???) ou plutôt de droite (du portefeuille !!!), mieux vaut ne pas en parler !

      cdt,

      Ludovic

  • Bonjour,

    Il existe également une commune baptisée Saint-Jean-du-Bruel (694 habitants), dans l’Aveyron, à une quarantaine de bornes à l’est de Millau. Rien à voir avec la chanson de Léon Agel et d’Emile Carrara (1942), « Mon amant de Saint-Jean », que Patrick Maurice Benguigui (son vrai patronyme) a massacrée.
    Salaire mensuel de l’ex-champion du monde poker : 650 000 euros, sans compter les dividendes que lui rapporte le site Winamax dont il est un des quatre actionnaires. De quoi se « casser la voix » face à l’annonce, que François Hollande s’empresserait de ne pas appliquer, de taxer à 75% la part des revenus dépassant le million dans l’année ! Comment réagirait le natif de Tlemcen aux intentions mélenchoniennes de « prendre tout au-dessus de 300 000 euros par an » ?...
    Faut-il s’étonner que celui qui déambula, épaule contre épaule avec Gérard Essebag (1), les 9 avril 2002 et 17 avril 2005, à l’occasion des rassemblements de soutien à Israël, regrette l’absence de Dominique Strauss-Kahn dans la campagne en vue de la présidentielle ? L’ami d’Anne Schwartz considère que le mari de celle-ci « était de très loin l’homme de la situation. Son regard sur le paysage mondial aurait été bien utile. Malheureusement, les événements en ont décidé autrement » (2). Pendant que le directeur du Fonds monétaire international s’adonnait à une « relation inappropriée » (3) avec Nafissatou Diallo dans la suite 2806 du Sofitel de Times Square, la richissime héritière de Paul Rosenberg fêtait l’anniversaire du « chanteur », ignorant encore qu’elle deviendrait une bailleuse de cautions (4). Quoique chevalier de l’Ordre national du mérite depuis le 14 novembre 1996, le businessman touche-à-tout crée-t-il de la « richesse », en-dehors de celle que lui et son agent, Élisabeth Tanner, chez Artmedia, se goinfrent ?... La « star » de la chanson, du cinéma, du théâtre, du tapis vert… et les autres « enfoiré(-e)s » n’ont évidemment pas la moindre idée de ce que signifie avoir faim, soif, froid. La participation aux tournées en faveur des « Restos du cœur » : un super plan com’. Si chacun(-e) de ces messieurs-dames versait ne serait-ce qu’une faible proportion de leurs émoluments, l’association fondée par Coluche ne serait pas dans le rouge avant la fin des hivers ! Là aussi, je préfère consentir un don (espèces ou denrées alimentaires) aux bénévoles, plutôt que d’acheter les DVD dont quelques euros par exemplaire vendu s’ajoutent aux recettes.

    (1) Alias « Arthur », le boss d’Endémol France et animateur sur TF1 des « Enfants de la télé », pas le regretté co-fondateur, avec Pierre Fournier et Isabelle Cabut, de « La gueule ouverte », Henri Montant, qui, bien avant lui, avait choisi ce pseudonyme.
    (2) Dans une interview accordée à Nicolas Vollaire pour « TV Magazine » du 8 avril, livré avec les « Dernières Nouvelles d’Alsace » du 6.
    (3) Le 18 septembre dernier, sur le plateau du 20 heures de TF1, lors du célèbre entretien dans lequel Claire Chazal a déployé toute la panoplie de la condescendance.
    (4) Cf. mon papier sur Anne « Sinclair », « la daube de l’année », mis en ligne sur Bellaciao, le 21 décembre 2011.

    René HAMM

    • Heureusement que tu est là, cher camarade, pour nous éclairer sur tous ces patronymes. J’avoue que, moi qui ne suis pas très bien les histoires de pipôles, beaucoup m’avaient échappé, à part celui de Bruel, mais ça, je l’avais su il y a très longtemps par une émission politique, dans la bouche du gros Le Pen Père.

      Mais tu as oublié un autre people qui n’aime pas payer trop d’impôts et qui a changé son nom pour la scène : je veux parler de Jean-Philippe SMET.

      Toutefois je comprends ta prudence : de nos jour on n’est jamais à l’abri d’une accusation de racisme anti-belge.

    • le truc sur les patronymes je pige pas trop .... tu cherches à "dévoiler" quoi camarade ?

  • C’était un jeune agréable, à regarder, à écouter, il devenu un vieux con, comme beaucoup, quand au resto du coeur , ils sont là, pour la plupart, pour se faire de la pub, de beaux enfoirés !