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Femmes et seniors : double discrimination

par MARTINE LOZANO

Publie le mercredi 25 avril 2012 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing

Le marché du travail n est pas tendre pour les personne de 50 ans et particulièrement les femmes.
Les femmes considérées comme mures sont-elles plus discriminées dans emploi que le reste de la population car
« Etre une femme libérée , c’est pas si facile « 
dit la chanson,
En effet comment une femme de plus de 45ans qui a élevé ses enfants va telle Retrouver un emploi ou se maintenir dans l’emploi , ce quireste difficile ;
Sur les statistiques si le genre fait objet de statistique rien n’est dit cependant sur le genre et le vieillissement.

À partir de 45 ans la femme est plus touchée par la perte d emploi car on sait que L’âge est un facteur de discrimination ; cela se démontre statistiquement car on vit dans un monde de clichés et de stéréotypes de toute sorte .
Il n’est pas bon d être une femme en fin de carrière,
La femme connait une Double peine car si taux d emploi des séniors’(alors que durée de départ à la retraite a largement augmenté ), Est de 44 % pour les hommes ,il est de 39% pour les femmes.
Alors même que les employeurs n envisagent pas que les salariés puissent faire carrière après 50 ans à posteriori les femmes.

En France sur les 3 millions de personnes qui travaillent pour un salaire mensuel inférieur au SMIC ,pour cause de mi temps imposé ,80 % sont des femmes et seulement 44 % des femmes arrivent à âge de la retraite avec une carrière complète contre 86% des hommes ;

A CETTE SOUFFRANCE au travail s ajoute la conciliation de la vie familiale,
Les taches domestiques ,
L éducation des enfants et la prise en changes des parents âgés ,

Les femmes restent pénalisées par leur état de sante car si
Dans le secteur du bâtiment par exemple les hommes touchent des primes s’ils portent des poids de plus de 30kilos,
les femmes auxiliaires de vies qui portent des poids de 60 KILOS OU PLUS n’ont pas de prime.
Les troubles musculo squelettiques touchent plus les femmes que le s hommes ;
Notamment les femmes de 50 ANS car Dans le monde du travail les femmes sont toujours discriminées ,toujours en première ligne pour Les troubles musculo-squelettiques(TMS qui augmentent de 20 % par an depuis dix ans.
Rappelons que ces pathologies se caractérisent notamment par des fourmillements dans les doigts ou une perte de sensibilité, des articulations raides ou douloureuses, ainsi que des difficultés à faire de grands mouvements. Dans tous les cas, elles affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres ou de la colonne vertébrale. Les travailleurs concernés sont les travailleurs manuels, des salariés précaires ou des femmes qui restent le plus souvent exposées aux tâches répétitives. Rappelons que les femmes y sont plus exposées , en effet dans un numéro de Santé et travail, il est indiqué qu’après 50 ans « la proportion des femmes qui déclarent des douleurs est plus élevée que chez les hommes du même âge »,

La misère touche aussi de plus en plus les femmes sans possibilité de trouver un emploi décent selon une enquête récente du Secours catholique français qui montre que la misère gagne toujours du terrain, chez les femmes.de plus de 50 ans . On peut conjuguer le chômage, la monoparentalité, la basse retraite qui rend les femmes des retraitées pauvres, l’isolement est aussi accélérateur de pauvreté.
Ces chiffres relève de la crise économique et financière. Six femmes sur dix vivent sans conjoint. Elles sont 60,3 % dans cette situation en 2008 contre 49,5 % vingt ans plus tôt, soit un bond de plus de 10 %.
Les femmes de 50 ans ont souvent des dettes liées au logement. Leurs retraites, pensions d’invalidité ou allocations pour adultes handicapés n’atteignent pas le seuil de pauvreté et « la perte de leur conjoint peut amener une forte réduction de ressources que rien ne peut compenser », observe le rapport.

Martine Lozano militante associative