Accueil > Solidarité Avec Giuliana, Florence et Hussein
Dans un enregistrement vidéo diffusé en Irak mais non daté, la journaliste de Libération, disparue depuis le 5 janvier, appelle à l’aide.
En novembre 2002, elle était au premier Forum social européen à Florence en Italie. En août 2003, lors du grand rassemblement anti-OMC sur le plateau du Larzac, on pouvait la croiser et l’entendre sous le chapiteau des No Vox, le réseau international des « sans ».
Auteure avec Miguel Benasayag de Résister, c’est créer (La Découverte), Florence Aubenas circule dans la mouvance altermondialiste depuis plusieurs années déjà. Giuliana Sgrena, reporter du quotidien communiste italien Il Manifesto, enlevée à Bagdad un mois après Florence, n’est, elle aussi, pas simplement une journaliste talentueuse et courageuse ; c’est également une militante engagée depuis toujours contre la guerre et pour la justice sociale.
Une semaine après une manifestation qui a rassemblé 500 000 personnes dans les rues de Rome, les représentants des mouvements italiens ont naturellement proposé à l’assemblée européenne de préparation du FSE d’envoyer un message de solidarité : « Giuliana et Florence sont des nôtres.
Leur prise en otages est un effet de la guerre et de l’occupation qui continuent. Pour cette raison, nous demandons la libération immédiate de Giuliana, Florence, Hussein et de tous les otages, la liberté pour tout le peuple irakien.
Libérez la paix ! » C’est dans cet esprit que le 3 mars, à Athènes, les organisations altermondialistes grecques appellent à un rassemblement devant les ambassades italienne et française.
T. L.