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Le 6 mai nous dégagerons Sarkozy sans hésiter
par Hervé Castigliano
Publie le vendredi 4 mai 2012 par Hervé Castigliano - Open-Publishing
Le premier tour de l’élection présidentielle passé, le moment est venu de nous exprimer. Indépendants de toute force politique ou syndicale, il nous est pour autant impossible de nous dérober.
Malgré la poussée des forces du progrès, la droite radicale demeure le premier parti de France. Plus de 16 millions de Français ont voté pour l’intolérance, les idées de Vichy. Répartis entre l’UMP et le FN, ces électeurs foulent du pied les idéaux de la Résistance. Quoi qu’il arrive le 6 mai, nous alertons sur les heures sombres qui se préparent.
Dans une course enfiévrée pour rallier sur son nom les défenseurs de l’obscurantisme, Nicolas Sarkozy mène son ultime combat dans la violence la plus pure, au nom de la bêtise crasse. "Travail, famille, patrie", il n’utilise pas d’autres termes pour souiller la mémoire de ceux et celles qui se bâtirent contre les oppresseurs. Sa politique faite de division, de souffrance et de haine laissera une trace que nous mettrons longtemps à effacer.
Définitivement, Nicolas Sarkozy n’aura jamais été notre président.
En conséquence, le 1er mai, pour la Fête du travail, nous étions avec les défenseurs des libertés, de l’égalité et d’une France ouverte sur le monde dans les cortèges des luttes sociales.
Le 6 mai 2012, cinq ans jour pour jour après ce jour si noir pour notre République, nous n’hésiterons pas dans l’isoloir. Avec espoir pour certains, avec le simple goût du devoir pour d’autres, nous voterons pour François Hollande.
