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La socioculpathie

par carland

Publie le vendredi 15 juin 2012 par carland - Open-Publishing
3 commentaires

A tous les cas sauce qui défendent leur droit au travail. A tous ceux qui par « bonté », par « empathie », par « résilience » se mettent en tête d’aider les « miséreux ». Les ceux qui souffrent, les ceux qui chôment et à qui on met la main compatissante sur l’épaule déjà voutée par la honte que vous leur balancez en pleine gueule du haut de vos suffisantes certitudes d’andouille jamais tombée de l’armoire… Le message d’un que vous n’aurez plus.

Je vous dis merde.

A tous ceux qui par formation scolaire et par nécessiter de croûter sont devenus les meilleurs ambassadeurs du devoir du pauvre à fermer sa gueule. Le pauvre n’a que les désirs, les rêves, les illusions imposées par un salarié aliéné qui « sait ». Un socio dresseur dont le discours est : apprends à survivre. Le pauvre ne sachant pas vivre, il lui est appris à respecter l’indignité d’une non vie. Le pauvre se doit d’obéir aux ordres du salarié qui lui-même obéis à un système qui est le raffinement des dames patronnesses du 19/20 ème siècle. Aider le pauvre, mais obéir aux normes imposées par le MEDEF. Bien sur et même si tu te pense de « gôche ».

Vos restos du « cœur », m’écœure, vos téléthon me font gerber, vos sidaction m’insulte. Vous dégoulinez de bons sentiments, vous voulez nous sauver. Et pis finalement votre mauvaise conscience –parce que vous êtes de « gauche » vous tarabuste- vous fait voter FdG comme j’avais voté PS en 81… Je sais que l’image que je vous renvoie ne vous plait pas. Dommage que les glaces. Dommage !

Et je continuerais de réfléchir en disant merde.

Votre réformisme sans couilles et sans imagination, obsédé par vos études médiocres qui sont l’apanage des obéissants sans ambition. Votre idée du peuple qui vous fait traiter tous ceux qui ne vous ressemblent pas (plus jeunes, pas lookés, pas ceci et cela…) vous les voulez en troupeau et à genou devant un nouveau Jésus de « GOSSE », un guignol qui ne viendra jamais me voir en vrai, un charlot devant qui vous vous prosternez. Un officiant à l’autel duquel vous avez comme les Aztèques sacrifié les derniers communistes du PCF. Les autres par obéissance porteront leur laisse.

Je dirais ma vérité merde.

J’emmerde le peuple. Oui j’emmerde ce jouet que les marionnettistes appellent peuple. Oui toi qui pense que je suis un petit bout du puzzle que tu nomme peuple, je ne suis pas ton outil… Je suis ta peur et tes angoisses. Je suis la vague que tu sais mortelle, celle qui te balaiera sans calculer si tu es ou pas. Je suis la vague qui enverra vers le fond les faux Fronts… Les populistes que vous servez tous avec une ferveur que seule les religions sont capable de générer. Je suis une goutte dans une vague qui détruira vos faux dieux de Gôche ». Une vague que dans votre obsession d’un CNR vous pousse à préférer un vieux sénateur au respect de nos jeunes que vous n’écoutez pas et qui vous le rendent bien sachant que vous pensez plus à votre retraite qu’a eux.

Je n’aurais pas de retraite, mais je serais du coté des jeunes. Et je vous dis merde.

Regardez-vous les pauvres en humanité. Regardez-vous les pauvres en respect de ce qui n’est pas toi. Regardez-vous en vos certitudes surannées et fanées (pléonasme). Regardez vous qui avez peur de donner la main à ceux qui viennent et à qui vous ne donnerez pas les clefs… Regardez-vous.

Je vous regarde et je vous dis merde.

Regardez les bien. Ce ne sont pas mes enfants, ce sont les vôtres. Ils sont plus communistes que vous. Eux partagent au cul d’une bagnole la fraternité que vous pensiez leur acheter. Comme si la liberté s’achetait. Comme si la fraternité se payait et… si l’égalité n’était qu’un respect des différences. Ils vous font chier tous ces mômes que vous avez fait méchants avec un couteau dans la poche et vraiment teigneux, où gentils comme des toutous bien dressés. Finalement je préfère les méchants.

Eux vous diront merde et s’ils se respectent seront communistes… Vous, sans avoir été vous irez directement au néant !

Carland

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