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Après le Sommet européen : Lutte de classes contre INTEGRATION EUROPEENNE !

par alain Chancogne dit A.C

Publie le dimanche 1er juillet 2012 par alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
1 commentaire

Avant-propos
Toute prise de position aussi tranchée entraine, j’en suis conscient, sur Bella Ciao comme partout ou débattent des révolutionnaires , de vifs échanges..

Pour ne pas "tourner autour du pot" je sais très bien que je dois m’attendre aux réactions sans concessions -qui sont un élément du débat à ne pas fuir- d’amis et camarades qui, sans me traiter de"national-communiste" ou de" déviationniste chauvin" me re-expliqueront que la lutte des classes c’est entre le K et le travail, que le Communisme c’est une visée de destruction des ETATS.!

Selon eux-ils rectifieront peut-être mon interprétation caricaturale de leurs positions- - , faire une"fixation" sur tels ou tels aspects de pseudo "supra nationalité" jugée dangereuse car pare-feu centralisé par le Capitalisme continental et ses serviteurs politiciens , c’ est s’éloigner des fondamentaux marxistes ;
(Je pourrais citer tel ou tel texte de Marx ou Lénine , opposant un sacré bémol à cette approche "marxienne" des rapports entre ETATS- Nations, tel n’est pas mon propos)

Pour l’instant il me semble que les récentes péripéties du psychodrame trompe-couillons entretenu au dernier sommet des chefs d’Etats, le jeu bien concerté de"fausse ruprutre " de "front AntiMerkel "unissant Hollande et ses nouveaux allliés Rajoy et Monti face à la "méchante MERKEL" qu’on aurait faitmanger son chapeau , nécessite qu’on échange.

Sans crainte de se "tacler", et sans peur de dire des "conneries" ..
Le sujet est complexe et personne ici ne détient de vérités révélées
Personnellement , je crois que les modifications du Capitalisme ces 50 dernières années, les changement intervenus dans le monde, les contradictions inter-capitalistes , l’ensemble des données « actualisées de la CRISE SYSTEMIQUE du Capitalisme , obligent à ce que , tout en nous servant denos boussoles théoriques et expériences passées ou actuelles des Luttes de classe, nous préférions le risque de l’échange sans tabous ..au « flou » soi disant consensuel

Je prends donc le parti , pour ouvrir une éventuelle discussion de
faire « lourd » et lapidaire


Oui, Hollande vient de donner un signe fort au Capital : il en rajoute sur la soumission de Sarkosy !

Oui, l’enfumage autour d’un soit disant recul de la chancelière allemande sous la pression d’un trio emmené par le Socialiste français –quant à la recapitalisation des banques , auxtaux d’emprunts des pays du SUD, à je ne sais quelle "croissance " ( ???) qui accompagnerait les plans d’Austérités continentaux,

………oui c’est pour permettre –notamment en FRANCEcar personne n’oublie les 55 pour cent du NON au TCE- , d’accélérer une intégration européenne », la mise sous tutelle des politques de chaque Etat sous contrôle renforcé et impitoyable de nouvelles structures »supervisant » et avec pouvoirs de maitrise , les BUDGETS nationaux et donc les CHOIX en terme de politques sociale et économique
Si j’osais je dirais qu’on franchit une étape : La France roule vers un non écrit de satut de « Land » d’une "GROSS EUROpPE" ou la Classe, le peuple sont mis en Q.H.S !

Oui, selon moi, c’est logique de la part des Gouvernants à plus d’un titre : notamment celui de se réfugier dans une posture de « gérant » sans pouvoirs essentiels, et donc moins exposé aux colères populaires..

C’est , selon moi, seulement avec ce cadre nouveau que la LUTTE des classes peut ,certes pas de façon définitive, se trouver encore plus handicapée ,

Alors que que chaque lutte nationale renforce une cohérence d’ « inter-nationalisme » prolétarien et conduit même à réfléchir à la faiblesse actuelle de confrontations d’expériences et de réflexions, au niveau des forces dites « anticapitalistes » (même si je n’aime pas ce terme ambigu)

Pour ne pas alourdir et permettre des échanges dont j’ai personnelement besoin pour chercher à mieux « comprendre » le réel. , jelaisse la parole à Pedro Guerreiro, membre du Comité central du PCP et député européen de 2005 à 2009

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Le changement passera par la lutte

Au contraire de ce que certains cherchent systématiquement à escamoter, en pointant uniquement du doigt Merkel et Sarkozy, les résultats de ces élections traduisent, dans le fond, le rejet des politiques contraires aux intérêts des travailleurs et à la souveraineté des peuples, de politiques impulsées par l’Union européenne et par ceux qui en sont co-responsables, la social-démocratie et la droite.

Se faisant les défenseurs des intérêts du grand capital financier,la social-démocratie et la droite mènent l’intégration capitaliste européenne, c’est-à-dire qu’ils définissent et appliquent ses politiques, ses traités, son Marché unique, son Euro, sa stratégie de Lisbonne, aujourd’hui renommée « 2020 », parmi une multiplicité d’exemples.

La social-démocratie qui se gargarise de l’importance du sens de la victoire de Hollande contre Sarkozy, est la même qui exige de la Grèce qu’elle applique ses « mémorandums »- d’authentiques mécanismes d’extorsion, d’intensification de l’exploitation et de domination économique – imposés par l’Union européenne et appliqués avec enthousiasme par la social-démocratie, alliée à la droite dans le gouvernement grec.

Malgré tout, l’aiguisement de la crise structurelle du capitalisme, et par conséquent, de l’intégration capitaliste européenne, réveille des divergences qui ont été mises en évidence lors des récentes élections en France. Divergence entre la social-démocratie et la droite quant à la perspective d’une longue période de récession économique et ses conséquences pour la préservation du processus d’intégration européenne.

Divergence entre les intérêts et l’agenda immédiat du grand capital français et celui allemand, apparemment, voyant une « France » plus intéressée que l’ « Allemagne » dans l’accélération de la création de mécanismes et de répartition des coûts et des risques associés à l’Euro(avec ce que cela signifieraient en termes de déclin social et économique, de perte de souveraineté nationale pour les pays comme le Portugal et de renforcement du directoire franco-allemand).

Il n’y aura pas grand-chose à espérer sur le contenu effectif de la condition annoncée par Hollande à la ratification du traité budgétaire.

Jusqu’alors, Hollande n’a remis en cause aucun des aspects inacceptables contenus dans ce traité en cours de ratification, soulignant juste la nécessité de « l’améliorer » (tout comme le PS Portugais l’a déjà ratifié).

Or, contrairement à ce que la social-démocratie prétend, ce qu’il faut ce n’est pas une impossible « réforme » - par l’insertion d’un « protocole additionnel » - d’un traité budgétaire qui s’attaque aux souverainetés nationales et condamne le Portugal à être sous la tutelle permanente de l’Union européenne. Ce qui s’impose, c’est son rejet.

Ce qu’il faut, ce n’est pas remplacer une « austérité excessive » par une « austérité intelligente » qui continue à intensifier l’exploitation, à démanteler la Sécurité sociale et les services publics. Ce qui s’impose, c’est la rupture avec le pacte d’agression.

Autrement dit, ce qui est nécessaire ce n’est pas le renforcement et l’approfondissement de l’intégration capitaliste européenne– et de ses aspects inséparables néo-libéral, militariste et fédéraliste - mais l’affrontement et la rupture avec ses politiques, pour une Europe de coopération, de progrès et de paix.

Messages

  • 100% d’accord sur l’ensemble de l’analyse et pas de raison de polémiquer.

    Reste à définir coment on va articuler tout ça en sortant des actions sporadiques individuelles à la base.

    On ne se bat pas contre des bombes atomiques larguées de 10 000 mètresavec des lance-pierres, même s’il faut aussi des lance-pierres pour conforter les actions au sol.

    La "Lutte de Classe", ça n’existe plus. Avec ses belles notions de confrontation sportive et démocratique. Pas plus que la Guerre suivant de soi-disant "Conventions de Genève".

    Il s’agit d’un "Génocide de Classe" et nos adversaires ne font que mimer dans cette guerre de basse intensité contre le Monde du travail ce qu’ils appliquent dans les différents ocnflits armés dans le Monde :

    Soit, ils écrasent sous des bombardements et des exécutions aveugles et ne mettent plus un pied au sol sinon par le truchement de proxys locaux. Le contrôle du terrain est réalisé à leur bénéfice par les victimes elles-même qui tentent de s’en sortir face au chaos en se battant entre-elles.

    Alors recréer des structures pour s’en sortir, OK...

    Mais penser que recréer ces structures suivant les lois que nos ennemis nous ont imposé, et s’inventer des buts qu’ils puissent contrôler et pour lesquels ils donnent leur satisfecit, c’est pareil que de choisir Hamid Karzaî poour sortir l’Afghanistan du Chaos ou l’ont plongé ses maîtres de l’UNOCAL, ou penser que le Nouvel Irak sera demain "démocratique" avec 10 bases américaines sur son sol. ((- ;

    Faut TOUT réinventer : Les buts, les structures et les moyens.

    Et je suis aujourd’hui certain d’une chose : Les buts, NOS buts, ne seront JAMAIS admis par nos ennemis de classe comme étant légitimes, nos structures, si elles sont efficaces, seront automatiquement hors-la-loi et détruites ou récupérées dès leur naissance annoncée, et nos moyens seront toujours stigmatisés et rejetés comme mettant en danger la (leur) Société.

    Et ils seront combattus au nioveau de leur "dangerosité". Guantanamo, et ailleurs, c’est là aussi pour ça.

    Il est temps pour tous de comprendre que la "Démocratie", si tant est quelle ait existé un jour, (Je pense de la "Démocratie"que c’est un concept absolu, comme le "Communisme" utopique à pu l’être, et qui reste du domaine de la subjectivité), a disparu du paysage qui nous entoure pour bien longtemps.

    Alors au lieu de tenter de sauver un concept qui n’existe plus, et dans la perspective de le recréer en vrai un jour, peut-être est-il temps de réfléchir sur simplement les moyens d’assurer la survie de notre espèce face aux prédateurs qui eux ne se posent pas autant de question quand il s’agit de nous exterminer.

    Je sais que "c’est pas bien ce que je dis", c’est même "choquant" quand on a des siècles de matraquage en faveur de nos maîtres dans la tronche, mais de toute façon c’est ce que devront faire, (et auront certainement fait), ceux qui au bout du compte, (Dans un an, dix ans, cent ans), auront réussi à se débarrasser des quelques millions de parasites qui nous empoisonnent l’existence.

    Et s’il ne l’ont pas fait, ou s’ils tardent trop en sodomisant les mouches pour savoir si c’est "bien" ou "pas", surtout en filtrant leur opinion à travers les filtres de ceux qu’ils combattent, y a plus personne qui aura à se poser la question...

    Bon, on sera plus là, ou plus pour longtemps, mais je pense qu’il faut le dire quand même.

    Y en aura bien quelques uns, des "allumés" ou des "fous" qui attraperont l’idée au vol, s’il ne l’ont pas eue tous seuls.

    Et les "idées" quand elles s’emparent des masses", mêmes les bombes atomiques n’y peuvent rien.

    Et encore moins les connards sanguinaires dégénérés qui nous servent de "Maîtres du Monde".

    G.L.