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J’ai la honte, pas toi ?

par Carland

Publie le jeudi 19 juillet 2012 par Carland - Open-Publishing
4 commentaires

Avant d’arriver, il m’a demandé

Je peux fumer ?

Bien sur, dis-je pensant que l’âge rend poli. Je rigole on était cinq et c’est moi qui invite. La probabilité pour les cons d’être invité par moi chez moi est de l’ordre de l’impossible. Et pourtant.

Ce n’était qu’une manière polie pour me demander si éventuellement ça choquerait ma conscience de vieux con pour une cigarette mal roulée.

Ce « petit » mec est venu, lui au moins n’a pas calculé avant. Et il à eu l’audace que n’auront jamais les trous du cul de mon âge. Lui, le jeunot, m’a dit en face chez moi et brut de décoffrage avec la haine qui va avec : j’aime pas les pédés. Lui, l’a dit au moins, et dans les yeux.

Les autres voulaient le faire taire. On ne parle pas comme ça au vieux. Il n’a pas plié sur son dégout. Cela peut vous choquer. Lui, ne me tolère pas, par contre je sais qu’il me respecte. Si je choque vos bonne conscience alors tant mieux. D’où je viens, ne reviennent que les morts, ceux qui ont été voir vos puanteurs, ne me demandez pas de vocabulaire en sus, je ferais dans le mauvais jeu de mot.

Dans cet équipage, il en est un menteur qui a gagné mon respect à force de forcer le respect A force de mentir sur son prénom, à force d’être un dur et à la force du pourquoi on rigole alors… A la force d’une poignée de main franche, à la force d’un sourire qui dit que le voyou n’en ait pas un, à la force de la confiance bordel. Ni plus ni moins.

Deux, et les deux autres ? Un qui dort, l’autre qui parle avec moi. Un dégouté, une racaille, un dormeur et deux beaux parleurs saouls comme des cochons…

Vous viendrez me parler communisme quand vous serez capable encore de ramener chez vous le risque. Quand vous ramènerez encore chez vous le feu. Le feu c’est peut être la vie aussi, qui n’a lu Marx, ni Engels, qui cherche juste à donner le respect et en recevoir.

Ah merde, ceux là ne votent pas, ceux là, vous leur crachez à la gueule avec vos référendums en rafale et votre vieux sénateur, ceux là ce foutent de mes idées comme de votre gourou faisandé (ils ne connaissent pas son nom)… C’est eux qui se bougeront le cul pour vous le sauver votre petit derge de nostalgiques…

Je sais la longueur des couteaux, je sais les limites des révolutionnaires citoyens (nes) de mon âge et plus.

Vous me faites HONTE, j’ai honte de moi, mais… !

Et ça se dit communiste, et ça veux un référendum, et ça se branle d’éducation populaire (vous ne saurez que donner des cours, le respect ça vous ferais chier hein ?), et ça se masturbe, et ça se décrète un roi des con qu’ils appellent Mélenchon… Ainsi de suite. Pendant ce temps là on fait passer ce qu’on peut au moins… !

Au moins on passe la main...

Carland

Messages

  • Au fait mon dentiste est toujours au PS et il a son député soutenu par l’ancien maire comunice de Carhaix. Jeudi au PC un jour, rénové bien sur, soutient du Ps aux municipales de Carhaix et soutient efficace et lâche du FDG pour le moment...

    Tu comprends pourquoi je préfère le risque des jeunes que les coups de pieds des vielles carnes en retords !

    Regarde si tu n’as pas encore trop de merde dans les yeux et les oreilles. Dans ton bled, tu as les mêmes.

    Pz : mon dentiste ne m’engueule plus, il se tient à carreau et me dis bonjours sans arriver à sourire. Comme quoi sourire c’est dur :-))

    Carland

  • Vous viendrez me parler communisme quand vous serez capable encore de ramener chez vous le risque. Quand vous ramènerez encore chez vous le feu. Le feu c’est peut être la vie aussi, qui n’a lu Marx, ni Engels, qui cherche juste à donner le respect et en recevoir.

    Ah merde, ceux là ne votent pas, ceux là, vous leur crachez à la gueule avec vos référendums en rafale et votre vieux sénateur, ceux là ce foutent de mes idées comme de votre gourou faisandé (ils ne connaissent pas son nom)… C’est eux qui se bougeront le cul pour vous le sauver votre petit derge de nostalgiques…

    Claque.

    Juste.