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Le PCF ne veut pas d’un show Mélenchon à l’université d’été

par Mélenshow ?

Publie le dimanche 22 juillet 2012 par Mélenshow ? - Open-Publishing
8 commentaires

L’ancien candidat à la présidentielle aura-t-il le droit à son discours en solo, comme l’an passé ?
Par LILIAN ALEMAGNA

Tout roule entre Mélenchon et le PCF ? Officiellement, oui. Mais, pendant que l’ex-candidat à la présidentielle est au Venezuela - pour participer, d’abord, au forum de São Paulo à Caracas, puis pour soutenir le chef de l’Etat, Hugo Chávez, en campagne -, ses lieutenants sont en négociation avec les partenaires communistes. Sur la table : l’ordre et les temps de passage du meeting final aux « estivales du Front de gauche », à Grenoble fin août. Le Parti de gauche veut un remake de l’an passé.

Une table ronde vite fait entre les responsables politiques, puis cinquante minutes de discours pour Mélenchon. Refus des communistes, qui ne voient pas pourquoi le leader du PG aurait droit à autant alors qu’il n’est plus le candidat. « Le PCF n’a pas bien vécu la dernière séquence avec la perte de ses députés », justifie un cadre Front de gauche. Et, côté communiste, on annonce la couleur : « Il ne sera pas président du Front de gauche, dit un responsable.Ça n’existe pas. »

http://www.liberation.fr/politiques/2012/07/20/le-pcf-ne-veut-pas-d-un-show-melenchon-a-l-universite-d-ete_834671

Messages

  • On serait bien plus intéressé par deux choses :

    1)
    Savoir si enfin le FdG (PC et PG) se décide à être dans l’opposition au gouvernement réactionnaire qui mène une politique visant à verser la dime de la dette à ses potes bourgeois, qui mène une politique visant à baisser le coût du travail, etc.

    Personne n’est dupe sur la violence antisociale de cette politique, personne n’oblige le gouvernement et sa majorité à agresser la classe populaire, c’est un choix.

    Les élucubrations d’un Montebourg sur les agressions de sanofi, de peugeot et bien d’autres contre les travailleurs, face aux plans de licenciements géants, sont des adaptations qui ne changent rien au fond.

    Ce n’est pas une politique avec laquelle nous ne serions pas d’accord et qui serait amendable, mais bien une question de nature de ce gouvernement mis au service de la prédation.

    2)

    Si enfin le FdG se décide à participer à la réflexion et à un plan d’ensemble pour riposter en dehors de période électorale à hauteur des défis des agressions de la bourgeoisie et son gouvernement .

    C’est là un second aspect, la question d’une stratégie construite pour gagner concretement et réellement sans des rêves urnicoles qui n’arriveront que trop tard et ne seront jamais applicables si la classe populaire ne prend pas elle-même les affaires en main.

    Autrement dit, il n’y a rien de plus urgent en ce moment que PSA Aulnay, GM de l’est, Ford Bordeaux, Sanofi, les annonces implicites de dizaines de milliers de suppression d’emploi dans la santé (alors que la situation est devenue terrible à une série d’endroits), la retraite à 60 ans après 35 ans de cotisation, l’échelle mobile des salaires, l’interdiction des licenciements, etc...

    Le cahier de revendications et de résistances est facile à établir, compréhensible par tout un chacun.

    Certains prétendent que c’est un problème syndical dont ils ne faudrait pas s’occupper, et il y a là un paradoxe, outre que les mêmes ont souvent des positions de direction dans certains fragments du mouvement syndical :

     Les gouvernements détruisent les droits sociaux et nourrissent la petite classe prédatrice.
     Le syndicalisme serait là à défendre des droits que le politique détruit...

    Aux gouvernements du système la casse, au syndicalisme les pansements de fortune...

    Il ne s’agit là nullement de passer par dessus le syndicalisme, mais quand on se prétend des partis du peuple, de la lutte des classes, faire ponce pilate sur la résistance et les stratégies de résistance n’est pas bon.

    Il y a la solidarité, c’est bien, mais il y a également qu’il faut construire l’unité dans la résistance concrète, si PSA Aulnay a besoin de quelque chose c’est bien que la résistance concrète naisse et se généralise partout, que l’organisation des travailleurs fasse un bond en avant en s’appuyant sur des équipes syndicales déterminées.
    La responsabilité des partis qui sont parmi les travailleurs et œuvrent à cette résistance est importante. C’est ce qui les distinguent des partis de la bourgeoisie ou de la petite bourgeoisie, ils sont d’une classe, pas au dessus ou à côté.

    Il n’y a même rien de plus important et de plus politiquee que de travailler à des luttes de masse, des grèves de masse, des occupations des lieux de travail, etc, de travailler à construire les organisations de tous et toutes, non construites sur l’appartenance à telle ou telle écurie ou tel ou tel encartement politique.

    L’affaire de la bataille sociale n’est pas une affaire d’être à tel ou tel parti, d’être de gauche ou de droite, mais d’être disposés à défendre les écoles, la santé, les emplois, la dignité, le salaire, les conditions de travail, etc.

    Rien de plus politique que cela.

    La fragmentation du mouvement syndical, sa faiblesse, l’importance de couches dirigeantes ayant tendance à trop être sous influences créent également quand on est dans le camp de l’émancipation une obligation stratégique de reconstruire ce champ en s’appuyant sur les équipes syndicales qui elles résistent.

    C’est aussi un problème politique, et il ne s’agit pas là de le traiter en cherchant à courber administrativement le mouvement social au service de partis, mais que les courants politiques qui existent de fait parmi les travailleurs travaillent consciemment à ces questions dans le feu de la résistance et aient une pensée stratégique là dessus qui se prouve par des actes.

    Actuellement le FdG a une structure dans le monde du travail (pas dans les entreprises, mais rassemblant des syndicalistes) qu’on entend plus trop depuis que les élections c’est terminé. Celle-ci doit prendre en main le FdG , c’est à dire que ce n’est ni JLM ni PL, mais un signe important à lancer dans le fil du NPA qui plaça à sa tête des Besancenot et des Poutous.

    Ca c’est le symbolique .

    Mais au fond, on attend du FdG qu’il aide à une offensive généralisée contre les patrons et le gouvernement réactionnaire afin que les résistances concrètes gagnent.

    Enfin on n’attend pas trop... les travailleurs de PSA, de Sanofi, freescale, etc , n’ont pas ce luxe là de pouvoir attendre.

    Nous savons que des militants et surtout des sympathisants du FdG sont aux taquets comme bien d’autres (LO et le NPA ne sont pas étrangers aux résistances dans l’automobile) , comme bien des travailleurs, même ceux qui ont voté à droite, il s’agit de porter une stratégie qui unifie sur la résistance, sur l’organisation démocratique de la résistance, sur la nécessité de sa généralisation, etc, bien des équipes syndicales y sont prètes, beaucoup moins une partie fortement nomenclaturisée des directions syndicales qui préfère les petits fours avec les commis de la bourgeoisie au gouvernement plutôt que l’opposition résolue.

    Voilà exprimé au débotté ce qui rend mal à l’aise dans le comportement actuel du FdG : des actes ! pas seulement des drapeaux qu’on sort pour se faire voir et demander aux travailleurs de soutenir électoralement.

    Mais une stratégie de résistance payante ou du moins qui tente réellement de gagner et non de gérer les défaites et les reculs, qui n’arrive pas à couper le cordon ombilical avec la majorité réactionnaire.

    Tous ensemble contre les patrons, les banquiers, la bourgeoisie et son gouvernement !

    • Autrement dit, il n’y a rien de plus urgent en ce moment que PSA Aulnay, GM de l’est, Ford Bordeaux, Sanofi, les annonces implicites de dizaines de milliers de suppression d’emploi dans la santé (alors que la situation est devenue terrible à une série d’endroits), la retraite à 60 ans après 35 ans de cotisation, l’échelle mobile des salaires, l’interdiction des licenciements, etc...

      Pour une organisation qui se dit révolutionnaire, soutenir les travailleurs en lutte, c’est bien le moins. Mais quand ça devient le seul objectif, comme pour le NPA, ça devient un problème. Il y a urgence, effectivement, mais urgence à fournir aux luttes ouvrières engagées un contenu politique révolutionnaire. ça devrait être le rôle d’organisations comme le FDG ou le NPA ; force est de constater qu’elles ne tiennent pas ce rôle fuyant constamment les débats de fond sur la société que nous voulons construire, la question du pouvoir (au sein de la société comme au sein d’une organisation), la lutte de classes, le rapport aux institutions etc...
      Le FDG préfère délimiter son action politique aux échéances électorales en suivant les Directions syndicales sans broncher. Le NPA se borne à une espèce d’ultra-syndicalisme pour pallier aux compromissions de Directions syndicales corrompues. Les luttes sont très importantes, et c’est dans les luttes que la conscience de classe est la plus tangible. Mais quand il n’y a aucune perspective apportées par des orgas "révolutionnaires" la conscience de classe existe pour quoi faire : trouver un repreneur ? C’est donc ça, le grand projet révolutionnaire : trouver des repreneurs ?
      Comprenons-nous bien, camarade, il ne s’agit pas d’opposer le soutien aux luttes à l’élaboration d’un vrai projet révolutionnaire, mais de mener (et privilégier ces deux aspects plutôt que de perdre du temps et de l’énergie avec les élections) de front ces deux urgences. Le rôle d’un syndicat = résister ; mais le rôle d’un parti révolutionnaire ce n’est pas de résister, c’est de passer à l’offensive ! Il faut arrêter d’annoner "résistanceuuu" comme des automates alors qu’on aura bientôt plus que nos slips à "ne pas lâcher", et au contraire revendiquer notre société communiste. Arrêter d’être "anti" par peur d’avoir une hémorragie militante, l’hémorragie elle a eu lieu ! Les travailleurs ont besoin d’un modèle d’organisation de société concret, débarrassé des classes sociales et de l’Etat, une perspective révolutionnaire pour nous sortir de notre merde. ça demande un effort considérable, être capables de se remettre en question, des débats démocratiques de fond. Loin d’être une "perte de temps", cela permettrait d’utiliser toutes les brèches que le Capital laisse béantes pour proposer d’autres modes d’organisation émancipateurs, au lieu de laisser toujours le patronat donner le premier coup.

      Fraternellement,

      Fañch

  • Bah ! Mélenchon finit le boulot commencé par Mitterrand...
    PCF ... que signifie encore le C ????

    • 90 76 tu n as rien compris à la contribution de COPAS : on s en fout du PCF , ce qu’il convient de faire c est " du tous ensemble" avec tous ceux qui sont décider à lutter contre la politique d austérité du pouvoir , contre les fermetures d usines et les délocalisations contre les hausses d impôt déguisées , contre l arrogance sans borne des patrons etc ...ETC...

      Ce n est qu en luttant que nous éviterons d être dans la situation de la GRECE ET DE L ESPAGNE , ce n est qu en luttant que nous combattrons la barbarie qui nous guette , alors que MELECHON fasse ou non son show à l université du PCF , on s en balance , l heure est à la lutte et au rassemblement, rejoignons nos frères espagnols qui n ont pas attendu la fin des vacances pour engager des actions unitaires et de masse ...

      Les masques vont tomber , le FDG ne va pas pouvoir rester longtemps le cul entre deux chaises , on ne peut pa être des deux cotés de la barrière , je note des signes positifs : dans ma région ; la région centre , le comité régional CGT jusqu à ce jour plutot dans la ligne de la conf vient de s adresser à celle-ci en lui demandant
      d engager sans tarder des actions contre l austérité et de revenir à des positions de classe .

      Chacun va devoir se positionner , c est ce que les travailleurs attendent , pas de pause dans les luttes , pas d état de grace face à un pouvoir qui continue la même politique que SARKOZY et se couche devant les diktats de l EUROPE et réclame même davantage d intègration en balayant le vote des français contre la constitution européenne ...

      Commençons par le commencement : les luttes doivent d abord s engager et si elles sont suffisamment puissantes et inscrites dans la durée , les bases pour fonder un nouveau système deviendront alors naturellement une exigence .

    • En effet, Copas, le FDG a essayé à mon avis, de couper le mouvement social en tranches et reléguer le syndicalisme à la place qu’il occupe dans la société capitaliste.
      Son "Front des luttes" tout en restant dans son créneau de "syndicalistes" et d’analyses syndicales, apportant les revendications qui nourrissent telles quelles le canevas de "l’Humain d’abord."
      Il n’y a pas encore de réflexion politique, allant au delà du cadre électoral déjà bien étroit, c’est ce que des Communistes ont fait remarquer... à la base du PCF.
      Laurent et ses amis savent bien que leur show d’université d’été c’est fait pour amuser leur propre galerie. Je comprends que Mélenchon les gêne, plus en tout cas que quand MGB le baladait dans toutes les fêtes du PCF ?. Bande d’opportunistes.

    • Josip, on fait de la lutte de classe là où la classe est. Pas sur la planète mars.

      Quand existe une offensive généralisée de la bourgeoisie contre la classe, on organise et on résiste, on prépare la contre-offensive.

      C’est le b a ba de la la poltique, les autres entendements de la politique ne sont pas des entendements de classe. Ils sont respectables mais ne regardent pas les partis de l’émancipation des travailleurs.

      Ceci étant, le sujet là c’est la politique du FdG face à une offensive globale de la bourgeoisie et de son gouvernement dans la phase actuelle de la grande crise capitaliste

      Je ne coupe pas le mouvement social en tranches, je constate qu’il est divisé en une dizaine de syndicats affaiblis, fortement nomenclaturisés à leur sommet, profondément enkystés dans l’appareil d’état, que les équipes syndicales sont isolées face aux défis du capital pendant que les "sommets" font des papotages en rond et insipides avec ceux qui agressent, échangent des propos aimables.

      Quand nous somme au milieu de notre classe, les questions de réorganisation de notre classe sont brulants et impératifs dans le feu même des résistances.

      Je ne participe nullement à la structure mise en place par le front de gauche et sensé être leur bras dans le monde du travail, je n’y crois pas trop dans la mesure où cette structure comporte nombre de fossoyeurs du mouvement social aux côtés de quelques authentiques lutteurs, bref des apparatchiks qui portent toutes les défaites sous leur responsabilité depuis 15 ans et en même temps quelques travailleurs en lutte.

      Ensuite ce front syndical a bien été construit d’un point de vue électoral et subalterne à une stratégie au service d’un changement par les urnes. Il est subalterne au FdG, et les travailleurs ne sont pas là dedans le centre du jeu. Et la stratégie du FdG est celle de l’endiguement des batailles sociales, au mieux.

      C’est le pendant de l’incapacité (pour des raisons d’amitiés particulières) du FdG à se situer dans l’opposition au gouvernement réactionnaire, et aux consignes lancées par JLM de ne pas manifester, de ne pas appeler à la grève générale , etc , attitudes sensées être d’extrême gauche.

      c’est pour cela qu’on n’entends pas beaucoup parler du FdG et de son front syndical en ce moment.

      Je leur demande de participer aux côtés des travailleurs qui se bougent, leurs syndicats de base, etc, à la résistance et à la contre-offensive pour reprendre tout le terrain perdu.

      Il leur faut pour cela s’opposer au gouvernement réactionnaire, c’est leur part de travail à faire. Soit ils en ont le courage et alors un morceau de chemin pourra être fait avec eux, soit ils n’en ont pas le courage et alors ils resteront entre deux chaises divorçant peu à peu de la partie de leurs sympathisants qui veulent résister avec les autres travailleurs, quelque soit leur appartenance politique ou leurs sympathies (en générale sans appartenance d’ailleurs).

      Ca passe par ne pas se laisser corseter, ni imposer des limites à la résistance sous prétexte qu’il y aurait des champs réservés à la "politique"(lire la poignée d’apparatchiks ) et d’autres au mouvement social sous de bons tuteurs .

      Les défis lancés imposent une riposte globale de la classe populaire, savoir combien de temps cela mettra et comment exactement cela se produira est un autre débat.

      Mais il s’agit bien de se préparer à cela et certains débats sont border line qui partent d’une masturbation interne au FdG.

      Actuellement il s’agit de se porter à la lutte et à la bataille en ayant à l’esprit que ce gouvernement est au service de la bourgeoisie globalement, qu’il est nécessaire en même temps de re construire les organisations de résistance sociale qui ont été largement détruites par des stratégies de pression et de soumission électorale, le développement de couches sociales nomenclaturistes au sommet de chaque boutique.

      D’ailleurs un des paradoxes actuels de ceux qui se tapent sur le ventre pour l’unité politicienne est de voir leur silence sur la fragmentation des organisations du mouvement social et leur absence de pensée stratégique ou concrète là dessus.

      C’est pourtant une question actuelle à résoudre en même temps que de se précipiter à la résistance sociale (2 faces d’une même bataille).

    • je crois avoir saisi ce que tu avances ..
      Aussi je ne ne comprends pas ce que je mets en gras

      Actuellement le FdG a une structure dans le monde du travail (pas dans les entreprises, mais rassemblant des syndicalistes) qu’on entend plus trop depuis que les élections c’est terminé. Celle-ci doit prendre en main le FdG

      mon opinion :

      Les syndicalistes qui sont au FDG, pour laplupart sont des militants de la CGT qui sont encore à 90 pour cent encartés au PC, puisque pour l’instant, il n’ya pas d’adhésion individuelle au FDG qui n’est pas-encore-une formation politique mais un cartel (1)

      Ce sont , d’après moi et sans offenser ceux de mes camardes qui me lisent, des copains toujours dans la démarche bien connue de la courroie de transmission:au syndicat la revendication, au Parti la ligne politique.
      Ceux que tu "vises" sont réellement au contact des masses, participant à la lutte des classes ,tout autant que d’autres conscients de la violence de la Guerre des classes , hommes de colère misant sur un "changement" (impossible !) par étapes de renforcement -j’exclus de mon jugement les "lignards" qui se contentent de pointer àMontreuil parce que c’est plus sur qu’à Pôle Emploi et que la solde de mercenaire de la CES impose le suivisme en terme de positionnement vis à vis des Socialos-voir l’affaire Fédé Commerce que nous fait suivre L.R, ou la position à me faire avoir un infarct des Fédés CGT Finances et Banques-Assurances-

      Je ne vois pas-mais tu vas développer stp- en quoi ces types , même les plus lucides sur la dérive du PC..peuvent servir une démarche de résistance au K.., en "prenant en mains" un Front de Gauche lui même conçu pour être un cadre"mouvementiste" mis en place pour miner le terrain de la Lutte des classes , faire avaler que c’est le rapport électoral FDG/PS qui conduit la social -démocratie à engager le bras de fer avec le Capitalisme.

      Pour d’ailleurs démontrer que le PS ne le fait pas et que donc, c’est , le moment venu (processus de Révolution dite"citoyenne") dans les urnes qu’il faudra , comme Syrisa avec le PASOK, devenir la force principale de"gauche"..

      Selon moi, le combat de classe passe par tout ce qui peut , à tout le moins et dans l’immédiat- mettre à terre le début de construction de l édifice FDG, pas à la subvertir par prise en mains de cet outil NUISIBLE, par quelques syndicalistes.

      Au stade ou j’en suis -pas simple tu le sais de trouver des voies d’efficacité- je ne vois que deux démarches :
       La Coordination du syndicalisme de classe , quitte à envisager des structures locales , en dehors des instances officielles des Confs, du"soviet" de résistance, ce qui ne conduit pas à quitter son syndicat , afin de rester au coeur des débats qui népargneront pas le prochain Congrès de la CGT.

       La démarche
      -certes semée d’mbuches , au vu du passé et du présent en termede vécu et d’engagement divers durant la phase électorale- - pour qu’en permanence soit présente une expression COMMUNISTE , dans un processus d’ ou naitra-c’est la LDC qui en décidera, pas quatre Ex ou encartés ici ou làqui ont la clé en mains- l’Orga révolutionnaire absolument indispensable

       Je n’ignore pas qu’ici, sur cette question, je suis pratiquement seul à trouver intéressant ce qui se passe depuis trois ans à Marseille sous l’impulsion de Charles Hoareau notamment, et qui vient de passer un cap qui me botte.

      On pourra retrouver sur l’Organe des ROUGES VIFS 13 des infos sur cette initiative

      http://www.rougemidi.org/

      J’ai participé à la "tribune de contributions" en donnant mon sentiment, toujours actuel
      http://www.rougemidi.org/spip.php?article6910

      Je peux sembler orgueilleux de me citer en rappelant qu’en 2007 j’avançais ,-nous étions peu nombreux- cette question dans un article de Rouge Midi

      http://www.rougemidi.org/spip.php?article7032

      D’ou mon engagement dans cette galère rouge ou je vais travailler avec des gens qui, même si cela peut étonner-ont , pour certains, moins de point en communs que je ne peux en avoir (souvent) avec toi.

      Quoiqu’en pense tel ou..telle .camarade -ami(e)..............................................................

       :)

      .............je ne suis pas en recherche d’ un espèce de club d’EX séniles ayant besoin de se retrouver tous les ans pour se remémorer le bon vieux temps, mais en réflexion avec d’autres, qui , dans la diversité, pensent et travaillent sur le Futur.

      Cordialement

      A.C

      (1)
      Il est évident que , même au sein du groupe dirigeant du P.C -par ailleurs pas si uni que ça..- Mélenchon commence à casser des paquets de C..es de cocos avec cette insupportable arrogance de Président..d’un truc dont Laurent et MGB ont à expliquer au prochain Congrès que c’est super , même si ça passe par pertes et profits d’élus PCF.., et qu’en aucun cas le PCF ne disparaitra !
      Rappel :

      Cette méfiance et cette concurrence a conduit en mai, la Dame de fer(Marie JO Buffet)à exiger et obtenir que Zarka, de la FASE, soit informé que, contrairement aux annonces et à ce qui était déjà réglé à Bergerac, il était "persona non grata " àun meeting de soutien à mélenchon,ou il devait participer à ses côtés..

      Sinon -et qui la connait sait qu’elle ne plaisante pas- elle ne serait pas présente !

      Ambiance....Et , pas besoin de boule de cristal pour savoir comment"PIERROT" a réagi et s’est plié aux exigences de la CHEF véritable du PCF..

      Par ailleurs on a confirmation que BORVO , la sénatrice PCF-FDG se retire pour que Laurent soit sénateur....

      Sa succession est donc ouverte...Un moins "triste" s’imposera !

       :)

    • Actuellement le FdG a une structure dans le monde du travail (pas dans les entreprises, mais rassemblant des syndicalistes) qu’on entend plus trop depuis que les élections c’est terminé. Celle-ci doit prendre en main le FdG

      Ce que j’exprimais là était un encouragement aux travailleurs réellement combatifs du FdG de tester ce qu’il en est du pouvoir des travailleurs en le confrontant à l’appareil...

      Mais bon OK AC, nous sommes souvent d’accord et nos divergences sont dans le cadre d’un parti commun à créer.

      Sur les unités à la base , tu parles de coordination du syndicalisme de classe et c’est après tout la seule chose qui permet l’unité à la base, avec l’existence aussi de coordinations d’AG, etc.
      Après tout on parle là de formes d’organisations unitaires et démocratiques dont le lien est la résistance et les batailles sur les intérets des travailleurs.

      Il y a certainement plusieurs entendements à cela. Du moment qu’on ne se fixe pas de faire une boutique syndicale par courant politique.

      Sur la question des confs j’en suis venu à penser que les directions de celles-ci sont des obstacles majeurs à une véritable unité, à une véritable résistance et au b a ba de la lutte des classes.

      La question de la division, des connivences avec le pouvoir pose forcement et dés le départ la question de la centralisation des efforts des résistances sociales larges et de masse, de l’expression des bases sociales qu’on retrouve essentiellement dans les organisations syndicales.

      Dans les gènes de nos efforts de résistance et de reconstruction des organisations de résistance, il faudra donc directement intégrer cette question.

      Tout ceci se construit avec des feuilles de routes et un parti en morceaux qui se bat pour cela, identifie les obstacles et travaille à les parer tout en ne privant pas les travailleurs de leurs propres expériences collectives, plus précieuses que tout.

      Parmi les obstacles que ce parti en miettes doit traiter il y a le gouvernement réactionnaire et sa majorité parlementaire dont il faut identifier clairement les fonctions.

      Mais bon, sinon, au delà des feuilles de route de la résistance du parti de l’émancipation il y a les aléas de la lutte des classes et les combats sont en ce moment entre chiens et loups et on n’est seulement sur des claquements des dents des hyènes.

      Dans les combats de résistance actuelle bien fol sera celui donnant des leçons à des travailleurs sous la menace de voir leurs vies détruites.