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CR ASSEMBLEE EUROPEENNE 8 ET 9 FEVRIER 2003 BRUXELLES

Publie le lundi 28 avril 2003 par Open-Publishing

Les personnes présentes provenaient des pays suivants et représentaient notamment des associations, mouvements et syndicats :
Autriche (1), Belgique (26), Birmanie (1), Suisse (3), Allemagne (8), Pays Basque (1), Espagne (11), France (91, dont des représentants de mouvements non européens en exil), Grèce (16), Hongrie (1), Italie (17), Luxembourg (2), Pays-Bas (6), Pologne (3), Portugal (2), Russie (3), Suède (1), Grande-Bretagne (13), interprètes et réseaux européens (7). Soit 213 personnes inscrites sur les listes de présence.

Après la présentation d’une proposition d’ordre du jour (Francine Depras, Comité d’initiative français), présentation des excuses pour le retard quant à la disponibilité des documents de travail, et accord pour modification de la répartition du temps (soit un temps plus important pour les campagnes de 18 h à 20 h le samedi soir) :

1) Annick Coupé (Comité d’initiative français) présente le résultat des travaux du Comité d’initiative français, en ce qui concerne l’organisation et le calendrier (cf. document transmis par courrier électronique et remis à l’assemblée).

Elle précise qu’il n’y aura aucun financement d’entreprises. Pour les droits d’inscription, il est proposé à l’assemblée européenne de préparation d’accepter soit le principe d’une contribution de solidarité de 10 %, sur le montant de chaque droit d’inscription, soit la formule d’un appel aux dons. La solidarité vise à apporter des moyens politiquement visibles et impliquant pour l’élargissement du forum, tant géographiquement qu’en direction des populations les plus touchées par la mondialisation à l’œuvre. La gestion du fonds de solidarité est confiée au comité d’initiative français, sous contrôle de l’assemblée européenne.

Babel, constitué en collectif alternatif, a procédé aux premières évaluations qui conduisent à faire appel à 800 interprètes volontaires, en se fondant sur l’usage de 5 langues (allemand, anglais, espagnol, italien, français), plus une langue de remplacement dans certaines séances, et en ajoutant la langue des signes pour les malentendants.

2) Sophie Zafari (Comité d’initiative français) fait le point sur l’état des travaux en ce qui concerne le format général du FSE 2003 (cf. document). Elle met en évidence quelques points qui constituent des questions ouvertes ou des contraintes : la programmation d’un forum des enfants, proposition émise au sein du comité d’initiative français ; la dispersion des lieux (rendue nécessaire pour accueillir le plus de monde possible) ; l’organisation d’un forum sur le rôle et la place des femmes, avant l’ouverture officielle du FSE 2003 ; la nature des manifestations du mercredi soir (ouverture), du samedi après-midi (manifestation centrale ou non), du samedi soir (clôture). Le dimanche matin, comme à Florence, se réunirait l’assemblée des mouvements sociaux.

3) Pierre Khalfa (Comité d’initiative français) expose ce que pourraient être les grandes lignes du FSE 2003, articulées autour de 4 grands axes (cf. document), dans l’optique d’approfondir la critique de l’Europe et du monde actuels et de définir quelle Europe nous voulons dans quel autre monde. Soulignant que le forum est un moment privilégié dans la construction d’un mouvement social européen, il rappelle la double fonction du Forum à la fois espace de débats et d’échanges et point d’appui pour les mobilisations et les mouvements sociaux. Cela implique que le forum ne peut se confondre avec l’espace réservé au mouvement social. L’un et l’autre sont liés, mais cette distinction est nécessaire dans la mesure où le FSE s’engage à élargir la participation des mouvements sociaux (au sens large) et, pour cette raison, ne peut prendre de positions en tant que tel.

Une cinquantaine de personnes prennent ensuite part à la discussion.

Les interventions ont porté sur la méthode de travail, le rapport entre l’équipe française et les collectifs des autres pays, et le calendrier de préparation ; sur les axes du programme et ses thèmes les plus importants ; sur le format du FSE ; sur la distinction entre forum, lieu de débats et d’élaboration d’alternatives d’un côté, et la construction d’un mouvement des mouvements, d’un autre côté ; sur l’élargissement géographique et social et les formes de solidarité.

L’information par le comité français d’initiative et la circulation de l’information doivent être améliorées. Il a été notamment regretté que les documents n’aient pas pu être diffusés avant la tenue de l’assemblée européenne. Il est souhaité que le travail soit organisé de telle sorte que l’Assemblée européenne de préparation puisse jouer pleinement son rôle de lieu de décision.

Plusieurs demandes ont été formulées relativement à l’interprétariat (élargissement aux langues de l’Europe centrale et orientale et du bassin méditerranéen).

Les échéances sont apparues trop contraignantes à certains, en dépit de ce qu’implique l’intérêt de faire travailler ensemble, le plus tôt possible, tous les mouvements, associations ou syndicats qui se seront manifestés sur des thèmes communs ou proches.

La dispersion des sites est apparue à quelques-uns comme un inconvénient, alors qu’elle permet, selon d’autres, une participation plus nombreuse et diversifiée compte tenu de la taille de Paris et sa banlieue.