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A propos des escrocs de la trésorerie Gard Amendes

par Alexandre Terrat

Publie le vendredi 5 septembre 2014 par Alexandre Terrat - Open-Publishing
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Après l’affaire Jérôme Cahuzac, chasse aux pauvres et terreur fiscale lancées par les collaborateurs les plus zélés du ministre Pierre Moscovici.

Alain Recco et M. Lefort, deux collaborateurs de Pierre Moscovici, en poste à la trésorerie de Nîmes, ont lancé, le 5 septembre 2013, la chasse aux pauvres et la terreur fiscale dans le Sud Est de la France. Du jamais vu ici depuis... 1942.

On se croirait revenu au 17 septembre 1793, pendant la Terreur... Soucieux de faire oublier l’affaire Jérôme Cahuzac, un certain nombre de fonctionnaires, notamment dans le Gard, du côté de Nîmes, ont lancé "la chasse aux pauvres" et la "terreur fiscale" sur leurs terres (avec ?) l’aval de Bercy et du ministre Pierre Moscovici. A coups d’avis d’opposition administratives, ces fonctionnaires zélés, dirigés par le comptable public de la trésorerie Gard Amendes M. Lefort, tentent de recouvrer des amendes pénales irrécouvrables (faisant suite à l’utilisation de l’aide juridictionnelle dans des procès perdus par des justiciables), en ordonnant la saisie auprès de Pôle-Emploi de 0,90 euros sur les 492,90 euros perçus, chaque moi, par un certain nombre de demandeurs d’emplois.

Dans le même temps, ces mêmes collaborateurs zélés de Pierre Moscovici (qui se targue de défendre les plus pauvres dans ses réunions électorales du côté de Montbéliard et de Besançon) bloquent les comptes de demandeurs d’emploi ne percevant que l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité d’un montant mensuels de 477 euros à 492,90 euros -le montant insaisissable des revenus d’un particulier est de 492 euros-), occasionnant des frais bancaires disproportionnés par rapport aux quelques centimes récupérables par le Trésor Public Français. Nous possédons les avis d’opposition administrative émis et signés par "M. Lefort". Du jamais vu depuis 40 ans de mémoire d’agent du fisc !!!

Avec l’élection de François Hollande en 2012, les demandeurs d’emplois, les salariés modestes, les pauvres, les français les plus modestes, ont cru en une France plus juste, plus solidaire, à la fin de leurs tourments. Il n’en est rien ! Au contraire.... Les petits chefs des trésors publics, des services fiscaux, mettent à profit le surmenage de Pierre Moscovici, un laisser aller dans les services, pour imposer un racket des plus pauvres sous couvert de l’Etat Français, sous l’autorité du président François Hollande, du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, du Ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici.

De la mise à mort des Serfs aux lois scélérates

Le 17 septembre 1793 fut votée la loi des suspects qui réputait tels ceux « qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, s’(étaient) montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté … » ainsi que « ceux qui ne (pourraient) pas justifier (…) de leurs moyens d’exister et de l’acquit de leurs devoirs civiques ».

Cette loi ordonnait l’arrestation de tous les ennemis, avoués ou susceptibles de l’être, de la Révolution. Les arrestations furent confiées aux comités de surveillance et non aux autorités légales. La Commune de Paris, le 11 octobre 1793, a défini les suspects en ces termes : « ceux qui n’ayant rien fait contre la liberté, n’ont aussi rien fait pour elle » !

A côté de la mise à mort des serfs par les services fiscaux du Gard et de Nîmes, le projet de loi destiné à lutter contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière semble directement sorti des mêmes cerveaux. La paranoïa fiscale qui atteint aujourd’hui les hauts fonctionnaires, auteurs du projet de loi, s’inspire directement de Robespierre et de ses complices : ceux qui n’auront rien fait contre l’État seront cependant suspects de n’avoir rien fait pour lui.

Il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter au projet de loi qui prétend rendre douteux ce qui est légal. Il veut donner tout pouvoir à l’administration, y compris par la production de preuves illicites. Seront aggravées les peines et étendues à la matière fiscale les règles de procédure applicables au grand banditisme, à l’association de malfaiteurs et au terrorisme. En même temps, nous sommes tous priés de nous faire les délateurs des autres sans risque de condamnation.

Il y a quelques temps, dénonçant cet état de fait, le Bâtonnier Christian Charrière-Bournazel, Président du Conseil national des barreau, lançait un vibrant appel aux avocats en ces termes : "Que chacun d’entre nous se mobilise auprès des représentants du peuple élus dans sa région, dans son département ou dans sa commune afin que l’on cesse de confondre la juste répression des fautes et le soupçon généralisé sur fond d’encouragement à la délation.

"Puisse l’État se soucier plutôt de nous éclairer précisément sur ce qu’il fait de notre argent et des avantages qu’il consent, grâce à lui, à ses préposés et à ses élus." ajoutait le Bâtonnier Christian Charrière-Bournazel, Président du Conseil national des barreau.

Les Français semblent très patients. En d’autres temps, nos aïeux auraient déjà sorti "les fourches" pour faire entendre raison à tous ces détrousseurs de pauvres, à ces ministres trop occupés par leur vie privée, trop isolés dans le luxe des Palais de la République, trop égoïstes, oubliant les pauvres qui les ont "fait roi".

http://francisgruzelle.blog.lemonde.fr/2013/11/29/apres-laffaire-jerome-cahuzac-chasse-aux-pauvres-et-terreur-fiscale-lancees-par-les-collaborateurs-les-plus-zeles-du-ministre-pierre-moscovici/

D’ici peu nombreux documents plus probants seront diffusés .

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