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QUAND LE FMI FELICITE LE GOUVERNEMENT !

par LAGARDE

Publie le vendredi 12 septembre 2014 par LAGARDE - Open-Publishing
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Interviewée par le journal les Échos, la directrice générale du FMI, ex-ministre de l’économie de Sarkozy, Christine Lagarde, a salué la politique de Manuel Valls en complète cohérence avec les orientations du FMI.

En effet, pour relancer la croissance, elle préconise essentiellement les réformes structurelles qu’elle décline ainsi  : «  réformer le marché des services  » jugé trop fermé, «  libéraliser les professions réglementées  » et «  s’attaquer au carcan de la réglementation du travail  ». Elle n’hésite pas à saluer les efforts du gouvernement Valls II et à encourager leur poursuite, estimant qu’«  il faut garder le cap de la réduction des dépenses publiques, vraiment faire les efforts nécessaires sur les dépenses  ». Cela, c’est pour le fond politique. Sur la méthode, mêmes félicitations  : «  Quand je vois que des décisions importantes vont être prises par ordonnance, je me réjouis  »…

Valls est décidément plus populaire au FMI qu’il ne l’est auprès des militantEs socialistes déboussolés ou chez des millions d’électeurs qui pensaient qu’une politique de gauche ne pouvait pas être aussi antisociale qu’une politique de droite  !

Hélas, de gauche comme de droite, c’est toujours la même logique  : réduire la dépense publique et pour cela fermer ou privatiser les services publics, casser tous les acquis sociaux du monde du travail… Et puis, comme cela risque de ne pas passer facilement à l’Assemblée nationale, comme la confiance ne sera peut-être pas au rendez-vous, ce gouvernement compte bien utiliser toutes les facilités autoritaires qu’offre la Constitution, dont le passage en force à coups d’ordonnances. Une telle politique, conduite contre les intérêts du plus grand nombre, s’accompagne forcément de formes de prises de décisions à caractère antidémocratique.

Nous qui appartenons au plus grand nombre, celles et ceux qui subissent leur austérité à perpétuité, avons intérêt a réagir avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’est que lorsque le peuple a montré les dents qu’il a obtenu de justes réformes… Nous n’aurons que ce que nous prendrons !

http://2ccr.wordpress.com/2014/09/12/la-patronne-du-fmi-felicite-le-gouvernement/

Voir : LA CRÉDIBILITÉ DU FMI

Parallèlement, le Medef veut profiter de "l’amour" que porte pour les entreprises le Premier ministre Manuel Valls qui a été ovationné a l’université d’été du Medef : "Il faut tout mettre sur la table pour faire sauter les blocages ", a assuré un proche de Pierre Gattaz à Europe 1. Ainsi, d’après la radio, le patronat veut la suppression pure et simple de deux jours fériés, ainsi que du Smic. C’est le modèle économique et social français dans son ensemble que veut revoir le Medef. Il veut toujours plus de flexibilité : les entreprises doivent pouvoir aménager le temps de travail en fonction de leurs contraintes et de leurs activités.

Vidéo : LES VRAIS ASSISTES…C’EST LE MEDEF

Messages

  • Déjà qu’elle avait di t aux Grecs de payer leurs impôts, alors qu’avec son salaire de PDG elle en est exonérée !
    Avec son arbitrage privé, elle s’était emmêlé les pieds dans le Tapie. Le "coût", c’est bien elle : 403 millions d’€ à payer pour le contribuable français. Les médias à la botte ne le disent pas ! Au gnouf, elle, le MEDEF et les banquiers !