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Alerte au gaz de schiste dans le Gers ! Mobilisons-nous !

par md

Publie le dimanche 5 octobre 2014 par md - Open-Publishing
11 commentaires

Le gaz et le pétrole de schiste, ce n’est pas fini !

Cette année, la journée internationale contre la fracturation hydraulique (Global frackdown) revêt une importance particulière dans le Gers. Un nouveau dossier de travaux concernant l’acquisition de mesures géophysiques par la société australienne Gas2Grid, a été déposé à la préfecture du Gers. Le 4 août, un arrêté préfectoral a autorisé ces travaux. Aucune information, aucune concertation n’ont eu lieu auprès des maires et de la population. Une enquête publique aurait dû être mise en place par la Préfecture. De plus, le permis attribué à Gas2Grid en 2008 est venu à expiration le 21 avril 2013 et son renouvellement n’a pas été accordé à ce jour.

Ces recherches, prévues au premier semestre 2015, seraient effectuées par la méthode de réflexion/vibro-sismique. Les ondes émises peuvent avoir des conséquences sur l’environnement, l’eau, les constructions. Les activités économiques, agricoles et touristiques peuvent être perturbées par l’emprise de ces travaux et la circulation des véhicules.

Il s’agit d’une première étape ; dans le Gers et ailleurs en France, des travaux d’exploration sont programmés et si des réserves de gaz ou de pétrole de schiste sont détectées, la suite sera l’exploitation. Les industriels, qui se livrent à un lobbying intense, attendent une modification de la loi interdisant la fracturation hydraulique, menacée par un éventuel changement de majorité.

Le Collectif Non au gaz de schiste 32 demande :

Le retrait de l’arrêté préfectoral autorisant les travaux prévus par Gas2Grid sur le permis de Saint-Griède, l’interdiction des travaux, le refus du renouvellement du permis.
L’interdiction totale de l’expérimentation, de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels, quelle que soit la technique utilisée.

C’est le moment de se mobiliser. D’autres collectifs du sud-ouest, le collectif Stop Tafta 32 et les organisations membres du collectif 32 Non au gaz de schiste et de Bien Vivre dans le Gers seront présents.

Merci de diffuser largement autour de vous. Les précédents rassemblements à Auch avaient réuni plusieurs centaines de personnes. Essayons de faire aussi bien, pour que la manifestation devant la Préfecture montre la mobilisation des citoyen-ne-s.

N’hésitez pas à me contacter pour toutes précisions ou renseignements.

Sylviane Baudois
pour le Collectif 32 Non au gaz de schiste
06 83 20 51 96
La situation des permis de recherche dans le Gers
Permis attribués :

Permis des Côtes de Gascogne (Total E&P, mutation demandée en faveur de Geopetrol). Attribué en 2008 pour cinq ans, prolongation demandée mais non accordée
Permis de Tarbes-Val d’Adour (Europa Oil&Gas). Prolongation jusqu’au 1er janvier 2015
Permis de Saint-Griède. Mutation accordé au profit exclusif de Gas2Grid. Attribué en avril 2008 pour cinq ans, prolongation demandée mais non accordée. Travaux de recherche par vibro-sismique autorisés par la Préfecture

Demandes de permis

L’ouverture de la mise en concurrence a abouti à l’arrivée de nouveaux pétitionnaires

Demande de Permis d’Eauze, déposée par Gas2Grid. Nouveau pétionnaire : BNK France (sous le nom de permis de Belmont) – Son ’instruction est gérée par le préfet des Landes.
Demande de permis de Mirande, déposée par Gas2Grid. Deux nouvaux pétionnaires : BNK France (sous le nom de permis de Lias) et Vermilion (sous le nom de permis d’Astarac).

La situation des permis de recherche dans des départements voisins (Liste non exhaustive)
Permis attribués

Claracq (Landes - Celtic Energy).
Foix (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées – Vermilion).
Concession de Vic-Bilh (Hautes-Pyrénées) : rachetée récemment par Vermilion à Total Demandes de permis
Permis de La Bourdette (Haute-Garonne –Vermilion - déposé fin mars 2014)
Tartas (Landes), Gas2Grid.
Permis Pays de Buch (Landes et Gironde - Vermilion) une enquête publique concerne la recherche de pétrole off-shore au large du Cap Ferret
Tartas (Landes – Gas2Grid)
Parentis maritime (offshore) (Gironde et Landes - Hunt Overseas)

Permis rejetés (la fracturation hydraulique étant la technique annoncée)

Permis de Beaumont-de-Lomagne (BNK Petroleum)
Permis de Brive (Hexagon Gas)

http://www.npa32.fr/spip/spip.php?article945

Messages

  • Je suis désole, mais je ne comprend pas le sens de cette intervention. Il manque pour ma part les informations nécessaires à la compréhension de l’article ;

    Méfaits ou bienfaits de l’exploitation du gaz de schite ;

    Etant un profane en la matière, il m’est difficile de me prononcer.

    Peut on avoir de plus amples explications sur le pour et le contre qui seraient à mon avis plus mobilisatrices

    Michel CONNANGLE

    • A MCOCO LE REBELLE MEDOCAIN :
      Essaie de trouver " Gasland " une vidéo de Josh Fox et tu sauras pas mal de choses sur cet épouvantable désastre du gaz de schiste .

    • aller voir parfois les sites scientifiques ça peut aider à se faire une opinion( vu sur AFIS)

      Gasland est le titre d’un film américain décrivant les nuisances et inconvénients de l’exploitation des hydrocarbures de roche-mère par fracturation hydraulique. Son succès est en grande partie à l’origine des mouvements de contestation qui ont conduit, en France, à l’interdiction législative de ces techniques. Ce film est naturellement l’expression d’une opinion et ne prétend pas justifier de manière scientifique la réalité des problèmes qu’il évoque. Certains inconvénients soulevés par des personnes interviewées dans le film demanderaient confirmation.

      Le passage le plus célèbre de ce film est celui où l’on nous montre un robinet ménager débitant un mélange d’eau et de gaz, celui-ci étant susceptible d’être enflammé en approchant une flamme. Si des fuites de méthane ont été constatées, dans les conditions mal réglementées de l’exploitation du gaz de schiste aux États-Unis, le scénario présenté reste toutefois problématique. En effet, la solubilité du méthane dans l’eau est faible à pression ambiante (30 cm3 par litre). Elle est plus forte sous pression, mais une eau de distribution passe nécessairement par une étape de stockage à pression atmosphérique dans un réservoir avant d’être recomprimée (par gravité ou une pompe) puis envoyée au robinet. De plus, le méthane, plus léger que l’air, va partir vers le haut, ce qui ne semble pas correspondre à la forme de la flamme montrée par le film.

      Cela n’empêche pas que du méthane puisse être présent dans l’eau, et ceci a été constaté aux États-Unis. Mais son origine peut être soit de surface (méthane biogénique), soit issue des couches profondes (méthane thermogénique)1. Une analyse chimique (analyse isotopique et recherche d’hydrocarbures plus lourds) permet de différencier le gaz issu de l’une ou de l’autre source. Gasland maintient la confusion sur cette distinction, pourtant fondamentale. Ainsi, concernant par exemple deux des trois propriétaires du comté de Weld dans le Colorado, mentionnés dans le film, et dont les puits d’eau ont été contaminés par du méthane, l’analyse2 a révélé qu’il s’agissait de méthane biogénique, rendant peu plausible la responsabilité du forage (sans l’exclure totalement), et bien plus probable une contamination naturelle. Pour le troisième cas, un mélange de gaz biogénique et thermogénique a été trouvé, la responsabilité du forage a été mise en cause et le propriétaire a obtenu réparation.

      Le film n’appelle du reste pas à renoncer à l’exploitation du gaz de schiste, mais plaide pour une meilleure information et éventuellement indemnisation des populations, ainsi que pour une action plus ferme des pouvoirs publics pour limiter les inconvénients de ces travaux. On ne peut qu’approuver ces intentions, et, par exemple, considérer comme inacceptable, si c’est exact, que certains produits chimiques soient injectés dans le sous-sol sans que l’exploitant n’accepte d’en révéler la nature.

    • Le gaz de schiste finalement c’est un peu comme le partages des richesses ( entre les pauvres ! je précise ) : C’est pas dangereux, faut pas écouter ce qui se raconte.

    • C’est pas dangereux, faut pas écouter ce qui se raconte.

      qu’est ce qui pas dangereux ?
      le gaz ?
      l’extraction ?
      son transport ?
      l’utilisation ?
      comme le charbon quoi,ou la tourbe,ou le pétrole ,en fait comme toute energie fossile,alors on interdit tout ?

    • Pour bien comprendre suivre ce lien vers le collectif Non au gaz de schiste32 :
      http://www.nonaugazdeschiste32.org/ dans le quel le NPA est fortement impliqué.
      Nous avons maintenant suffisamment de recul pour voir que non seulement c’est un désastre écologique aux Etats-Unis avec les nappes phréatiques irrémédiablement polluées, les terres arables inutilisables, les humains et les animaux à proximité souffrant de cancers et autres maladies pour dire stop on n’en veut pas.

    • Nous avons maintenant suffisamment de recul pour voir que non seulement c’est un désastre écologique

      je doute du recul avec si peu d’années,en fait moins que pour les ogm et alors qu’aucune catastrophe n ’est a déplorer sur la santé ,les ogm sont totalement discréditées par les médias aux mains du capital.
      a lire aussi :

      Gaz de schiste : quelles conclusions ?

      L’Agence Internationale de l’Énergie vient de publier ses recommandations pour un développement du gaz de schiste qui soit socialement acceptable, car respectueux de l’environnement5. Elle prône tout d’abord la transparence, la mesure et le contrôle régulier des impacts environnementaux, ainsi que la concertation avec les autorités locales et régionales. Ensuite, elle recommande un choix réfléchi des sites de forage afin de minimiser les risques sismiques. Autant de mesures de bon sens dont on ne peut que constater qu’elles n’ont pas été en vigueur aux États-Unis. Pour l’Agence, les technologies existent pour prévenir les risques de fuite vers les nappes phréatiques, les fuites de méthane. D’une façon générale, les puits doivent obéir aux meilleurs standards de conception. Le cycle de l’eau doit être contrôlé, suivi, analysé à chacune de ses étapes. Qu’en est-il en réalité ?

      La controverse est passionnée et mélange idéologie, enjeux économiques, et réelles considérations environnementales. Encore une fois, le grand public, si rien n’est fait, aura du mal à s’y retrouver, entre « experts indépendants autoproclamés » et experts accusés à tort ou à raison de conflits d’intérêts. Tous les ingrédients sont là pour que la confusion règne, et qu’aucune décision raisonnable ne soit prise sur la base d’un éclairage par la connaissance scientifique.

      L’action des pouvoirs publics sera décisive dans sa capacité ou non à mettre en place l’expertise publique adaptée, permettant une évaluation précise des risques réels et des conditions d’une éventuelle exploitation (réglementation adaptée, avec les organismes de contrôle et de surveillance associés). En attendant, si on écoutait les scientifiques ?

    • En attendant, si on écoutait les scientifiques ?

      Il y en a qui sont pour, d’autres qui sont contre... Comme pour le nucléaire et pour bien d’autres choses.

      Le point de vue scientifique ne peut donc être le point final, à la fois l’alpha et l’omega.
      Comme pour l’économie, les choix politiques ne peuvent être dictés par des spécialistes (eux-mêmes divergents), scientifiques ou économiques.

      Oui il faut écouter les scientifiques, c’est une approche essentielle du réel, mais pas les suivre les yeux fermés, sinon ça s’appelle le scientisme, la blouse blanche remplaçant la soutane.

    • voila c ’est ça :

      Il y en a qui sont pour, d’autres qui sont contre... Comme pour le nucléaire et pour bien d’autres choses.
      Alors qui décident ? sur quels arguments ?
      Qui est capable de suivre un débat entre anti et pro OGM entre deux chercheurs ,qui utilisent des concepts complétement inconnus du public ?
      je suis estomaqué de voir avec quelle certitude,quel absolu les anti ou pro ogm se combattent alors que pas un sur cent n’ a la moindre compétence en biologie ou biophysique moléculaire .
      De plus la mauvaise foi et la manipulation sont utilisés des deux cotés, et sans vergogne.
      Alors ?

    • Alors qui décident ?

      Le peuple.

      C’est la moins mauvaise solution.

      Il ne maîtrise pas tous les éléments techniques ? Exact, comme, à une moindre échelle, beaucoup de scientifiques (qui ignorent ce que leurs pairs sauront 5, 10 ou 40 ans plus tard).
      Mais quand le peuple décide, en regardant le passé, le résultat n’est pas pire que lorsque ce sont les "experts" qui décident.

      Un exemple : le gaz de schiste. Dangereux, pas dangereux ? Personne ne peut prétendre aujourd’hui à une vérité incontournable et définitive.
      Mais les questions à trancher, politiques, sont plutôt : quel type de développement, à quel prix (en acceptant ou non des risques potentiels non totalement cernables), dans l’intérêt de qui etc. ?
      Et les scientifiques, formés par la société, partie intégrante de la société, doivent être au service de la décision prise.

      Autre exemple, le nucléaire : on sait qu’il y a des tas de graves problèmes, de risques élevés. D’un autre côté il y a de gros atouts, en particulier par rapport à l’effet de serre.
      Il est impensable que ce soit aux scientifiques de trancher (sans compter qu’ils sont en désaccord total).
      Quelle autre solution que d’essayer de donner le maximum d’informations à un maximum de gens et de faire choisir le peuple ?

      ça ressemble au TCE : le peuple, plutôt bien informé (par la campagne du non, essentiellement), a tranché contre l’avis d’une grande partie des "spécialistes".

      Le peuple peut se tromper ? Certainement. Comme tout spécialiste (la science n’est pas hors-sol, divine, elle passe par des hommes).
      Mais personne d’autre que lui doit pouvoir décider, pour le meilleur et pour le pire.

      Reste à construire cette démocratie, si biaisée aujourd’hui.

  • Je ne suis pas étonné de retrouver la commune de FOIX en Ariège dans la liste des sites autorisés pour la recherche du gaz de schiste par fracturation hydraulique ou autre ; en effet il semblerait que ces recherches aient déjà été menées puisque les eaux de cette commune ont été interdites à la consommation en 2012 et 2013 pour absence de potabilité.

    On avait retrouvé dans celles-ci des solvants type toluène et autres soit disant "utilisés dans les blanchisseries" selon la "presse" locale .
    En fait cette nouvelle , d’abord complètement occultée par les médias , a été reléguée quelque part en bas de page sans bien entendu faire la liaison avec l’exploitation ou la recherche du gaz de schiste .

    Cette omerta a été également observée par les" écologistes " locaux qui sont par ailleurs impliqués dans la gestion municipale de quelques communes concernées . Seraient’ils eux aussi" arrosés "’par les grands groupes pétroliers ? Se poser la question c’est déjà y répondre .

    Pour ma part je serai intéressé par toute information ou action sur le sujet .

    Bien à vous

    Jojo