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multi-diffuser ce message éducatif après J.C. (Je suis ou pas Charlie) ?

par yann

Publie le jeudi 22 janvier 2015 par yann - Open-Publishing
8 commentaires

Je suis prof dans un collège en réseau d’éducation prioritaire renforcé, voici une proposition de sujet à diffuser le plus largement possible :

Il faut sécuriser les parcours éducatifs en revendiquant pour tous à partir de 18 ans une place digne dans notre société et réfléchir aux travaux d’un professeur émérite en sociologie et en économie : Bernard Friot qui prône pour tous à partir de 18 ans un salaire en fonction de la qualification et pas de l’emploi.
Prenez 10 minutes pour voir une proposition sérieuse clairement expliquée de renouvellement du contrat social pour l’ère d’après J.C. (Je suis ou pas Charlie) :
https://www.youtube.com/watch?v=cjL1MuE5wpI

l faut également que les médias retransmettent les propositions de Frédéric Lordon ou bien encore des "Économistes Atterrés"plutôt que d’inviter, de réinviter... des soi-disant experts en économie, toujours les mêmes, ceux qui ont été infoutus de voir venir le krach en 2008, un mois avant qu’il ne se produise (voir et revoir le film "Les nouveaux Chiens de Garde" de Gilles Ballastre).
La politique de l’Éducation Nationale est prise en défaut non seulement en aval mais aussi en amont en commettant le crime à effet retard d’adopter un regard comptable sur les effectifs en école primaire, en augmentant les effectifs par classe. Je le répète, c’est criminel car l’école primaire est la clef de voûte de l’éducation des futurs citoyens.

La France préfère dépenser beaucoup d’argent pour les meilleurs élèves dans les classes préparatoires. En intégrant ces fameuses classes prépas dans les cursus universitaires, on pourrait financer de nouveaux postes de professeurs des écoles. Plus pour ceux qui ont le moins !!

Colibri-quement,
Yann Bourhis, professeur de mathématique au collège des Hautes Ourmes (R.E.P.+) à Rennes.

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Messages

  • Oui, mais tout ça serait envisageable, possible, si en France la "liberté d’expression" était une réalité. Or elle n’existe que pour l’oligarchie, les dominants, l’élite, les "saigneurs", comme vous voudrez

    • si en France la "liberté d’expression" était une réalité.

      Je suis étonné du nombre de gens qui pensent que la liberté d’expression y est ou n’y est pas, off ou on, binaire, zéro ou 100.
      Ben non, le curseur "liberté d’expression" peut être sur 98, 73, 22, proche de zéro.

      Je trouve insensé de dire qu’en France il n’y a pas de liberté d’expression, qu’elle n’est pas une réalité, comme si elle était à zéro.
      Elle n’est certes pas à 100, elle doit progresser, mais elle existe, bien fou celui qui crache dans la soupe. Il se mordra les doigts si un jour il perd ce qu’il affirme ne pas exister.

      Il y a de nombreux pays (une majorité ?) où un site comme Bellaciao serait inenvisageable, où s’exprimer et débattre comme on le fait ici serait mortel.
      Alors, la liberté d’expression n’est pas une réalité, ou bien elle existe et on peut la trouver insuffisante (pour des raisons économiques, culturelles...) ?

      Je vois plutôt le problème dans cette vanne classique : la dictature, c’est « ferme ta gueule ! », la démocratie bourgeoise c’est « cause toujours, tu m’intéresses ! ».

      Même si c’est insuffisant, contrairement à toi je préfère pouvoir causer, c’est déjà une étape.

  • Pour lutter contre le terrorisme Valls prévoit de créer 2680 emplois afin de surveiller 3000 personnes.

    Sur ce total il faut compter 1400 postes de policiers, 950 postes au ministere de la justice, 80 aux finances, 60 aumôniers musulmans supplémentaires pour les prisons, plus d’importants achats d’armes et de matériel, soit un cout de 735 millions d’euros sur 3 ans. Ces dépenses seront compensées par des économies sur l’ensemble du champ de la dépense publique...
    Il va donc continuer de supprimer des postes d’enseignants et d’éducateurs..
    Le projet de loi sera déposé début mars...

  • c’est un mal bien français. dans le temps on appelait ça le politicisme : croire que la politique détermine l’économie, et non l’inverse. A douter que Marx ait réglé la question dans son principe même, en écrivant non une "politique pour une économie socialiste ou communiste" mais un "critique de l’économie politique" connue sous le nom "Le Capital". Il y renvoie ces croyances à leur poids d’idéalisme

    Alors on imagine des solutions, Ah mais oui, pourquoi n’y avais-je pas songé ? C’est pourtant vrai, regardez la vidéo sur Youtube... D’autres, c’est la décroissance...

     Patlotch, t’es contre ?
     Bof, je vois pas la nécessité de causer de quelque chose qui ne se pose pas
     Oui, mais un bon gouvernement de la vraie gauche, bien démocratique d’en-bas, promouvant la société civile et "les communs" ou "le commun" (le dernier truc magique d’Attac) selon, tu crois pas...
     Au pouvoir d’’Etat, on n’a pas le pouvoir économique. Mitterrand le disait déjà (confidences récentes et tardives de Danielle Mitterrand). Une fois au pouvoir, on fait la politique du capital, aujourd’hui dénationaliser l’Etat : chaque Etat suit les nécessités du capitalisme global et de la concurrence inter-capitaliste, aggravant la segmentation des classes populaires, alors l’école, tu parles ce qu’ils s’en tapent, sinon pour former leurs chiens de garde et rejeter les autres comme inutiles ou dangereux...

    plus concrètement, Charlotte a répondu. Yavait déjà pas les moyens, et il y en aura encore moins

    les professeurs sont admirables, ils voient tout par l’éducation, mais pas que l’éducation doit toujours répondre aux besoins de l’économie, et que la politique l’organise en ce sens. C’est d’ailleurs pourquoi les professeurs sont les plus grands pourvoyeurs de solutions d’Etat (qui les payent), et que les Universitaires marxistes - ceux qui un certain pouvoir de s’exprimer et sont les plus connus - font de même. Visez dernier pavé de Corcuff plus bas : de la bouillie pour les chats, qui accouche d’une souris

    quand on veut penser ce qui se passe, il faut commencer par ne pas le faire en partant de ses intérêts propres, ou plutôt en interrogeant, en déconstruisant, ce que sa posture peut introduire de perversité dans l’analyse et les solutions

    bref, comme disait Lénine déjà cité, derrière les discours des professeurs, et des professeurs en socialisme, discerner les intérêts de telle ou telle classe (sic). Poil au professeur émérite. I’ mérite d’aller au piquet de la lutte de classe

    perso, personne ne me paye, je ne suis ni professeur ni universitaire, expert en rien mais utilisant tout : la philo, la socio, la psycho, les arts, et plus que tout : que signifient les décisions du Capital et de l’Etat ? et que signifient les luttes actuelles dans le monde ?

    rendez-vous à Davos, une bonne neige, ça va nous rafraîchir les neurones

  • voici le lien correct vers la vidéo expliquant simplement le travail de B.Friot sur un salaire basé sur la qualification et non l’emploi :
    https://www.youtube.com/watch?v=cjL1MuE5wpI
    Yann Bourhis

  • Bref ne plus croire que les choses valent quelque chose. Et qu’il faut se les approprier. Vaste programme de remise en question du sujet social, qui va bien au delà de la dénonciation de quelques méchants appostés pour protéger l’idée que l’économie et la petite propriété, c’est na-tu-rel (et que tout est la faute aux tricheurs et aux illégitimes).

  • MOI ,je suis pas "Charlie " je suis Claude

    par P.PICCININ Edito : du courrier du Maghreb et de l’Orient de ce mois de janvier

    a voir et surtout lire sur le site www.les- Crises .fr

    a ne pas manquer c’est SUPERBE ,chapeau bas Monsieur Piccinin