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Un fléau : la maladie de lyme

Publie le vendredi 6 février 2015 par Open-Publishing
16 commentaires

Maladie de Lyme : les députés bottent en touche

Il n’y aura pas de loi spécifiquement dédiée à la maladie de Lyme. La proposition du député UMP Marcel Bonnot, qui prévoyait le lancement d’un plan national de lutte contre cette affection, a été renvoyée en commission par les députés lors d’un vote en séance publique jeudi 5 février.

"Nous ne devons pas leurrer les malades, a justifié la députée socialiste Chaynesse Khirouni. Cette pathologie complexe nécessite maintenant une médecine intégrative, pluridisciplinaire, et donc une prise en charge globale du patient. Le temps est venu de lancer une grande campagne d’information et de prévention (...). Il s’agit là de mesures qui s’inscrivent dans la durée, bien au-delà de l’examen d’une proposition de loi, et dans le cadre plus global d’une nouvelle stratégie nationale et régionale de santé publique."

"Je ne suis pas sûre que l’adoption d’une proposition de loi (...) soit plus rapide que l’ensemble des actions déjà engagées par le Gouvernement et qui se poursuivent", a également estimé la secrétaire d’Etat Laurence Rossignol en réponse à la nécessité d’urgence invoquée par les porteurs de la proposition. La ministère de la Santé travaille déjà activement à la mise en œuvre des recommandations formulées par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) dans son rapport publié en décembre dernier, a-t-elle ajouté.

Les acteurs de la recherche saisis avant l’été

"En plus des documents d’information déjà diffusés par l’Institut national de veille sanitaire et la Mutualité sociale agricole, de nouveaux outils seront mis au point à destination de la population sur les risques liés aux tiques", a également indiqué Laurence Rossignol, précisant que la ministre saisira avant l’été les acteurs de la recherche tout en renvoyant une partie de la discussion à la future loi santé.

La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse due à une bactérie transmise par les tiques. Les professionnels de la forêt et les chasseurs constituent les principaux groupes à risque. Le nombre moyen annuel de cas est estimé à 27.000, selon les chiffres avancés par la secrétaire d’Etat.

Laurent Radisson
© Actu-Environnement

http://www.actu-environnement.com/ae/news/maladie-Lyme-borreliose-loi-Bonnot-HCSP-23812.php4

Messages

  • aller ....aller .... les CHARLOTS + LES MOUGEONS ...tout... tout ..... vous

    saurez tout sur les TIQUES

    UNE LOI ? eh !!!! les tiques faudra vous tenir a carreau , pour l’instant il a de la neige et les nouveaux jeux sur les pistes , mettez vos casques . Contre les tiques ?
    une tenue de robot ? ou comme ses policiers tout de noir vêtu , passe -montagne
    et les armes qui vont avec , pauvres tiques , se faire exterminer a la kalach

    • 90 30 , ta plaisanterie est tout à fait déplacée : la maladie de Lyme est une maladie mortelle ( j en sais quelque chose , un membre de ma famille en est décédé ), de plus elle est insidieuse , on ne s ’aperçoit pa forcément que l’on a été piqué par une tique et lorsque l’on a été piqué la maladie ne se manifeste pas forcément tout de suite mais peut survenir de nombreuses années après .

      une grande campagne d ’information et de prévention doit donc être menée , notamment en direction des populations à risques : bucherons , agents forestiers , agriculteurs , et la recherche aidée pour découvrir des traitements plus efficaces ...

      A L AVENIR RENSEIGNES TOI AVANT D ECRIRE DE TELLES ENORMITES

    • Tout à fait d’accord avec vous. C’est une maladie terrible accompagnée souvent de co-infections avec des symptômes très invalidants qui montent au fur et à mesure que la maladie devient chronique( insomnie , grande fatigue , atteinte des articulations, hypertension, tachycardie, fourmillements et électricité dans les membres et beaucoup d’autres encore.......). Les symptômes sont violents souvent neurologiques. Cette maladie empêche une vie professionnelle et personnelle normale.
      De plus , il ya une méconnaissance souvent de la maladie par le milieu médical et un déni total de la part des instances de santé du pays et de la sécurité sociale et du ministère de la santé.
      Les malades atteints de cette maladie sont très démunis. On les classe souvent comme "cas psychiatriques" et en fait ne sont pas soignés pour leur maladie.
      En Europe , c’est une véritable pandémie. En France un couvercle est mis sur la casserole. On ne veut pas voir, il y a une sorte d’omerta du milieu medical. Cette maladie n’est reconnue que pour les forestiers et les bergers par la sécurité sociale. Et les autres ? ils sont abandonnés à eux-mêmes.
      Quelques médecins tentent de soigner, un ou deux grands professeurs se battent pour que cette maladie soit reconnue et que des moyens soient alloués pour la traiter.Mais devant le nombre croissant de malades , les choses bougent un peu : articles dans les journaux, proposition de loi à l’assemblée nationale....

    • Certes celui qui vit dans la ville entouré de béton et qui pour se faire plaisir pendant ses jours de congé déambule dans les supermarchés avec ses enfants ; et ignore les promenades en forets, ne peut pas comprendre ce fléau.Alsace,Limousin,Var, Correze Pyrénées orientales,régions que je connais bien sont infestées, chez moi,,humains et animaux sont sous surveillance constante des que les beaux jours arrivent. Une négation et un refus d’ignorer la maladie de LYME par les pouvoirs public est une non assistance à personnes en danger. les agents de ONF sont muets et pourtant pour interdire le ramassage de bois mort, ils verbalisent sévère. Et les forets sont d’une saleté incroyable après le passage des pro de la coupe de bois. Hé ! HOLLANDE TA CORREZE EST INFECTE DE TIQUES..........Ainsi que des colonies de chenilles processionnaires.......

    • à tché 66
      même en milieu urbain, les forêts et bois sont infestés de tiques : en région parisienne : forèts de Sénart, Fontainebleau , Chantilly, Ermenonville et même bois de Vincennes : les promeneurs et joggers non avertis se font piquer, piqûres indolores et parfois sans marques(érythème migrant).
      Beaucoup de maires, pour des raisons touristiques , refusent d’apposer aux abords des bois et forêts des panonceaux avertissant du danger des tiques dans les régions infestées. Certains le font comme Dupont Aignan ... et oui en région parisienne. Je crois qu’il est le seul.
      Vous avez raison de dire que de nombreuses régions de France en sont infestées et effectivement t le déni des pouvoirs publics est un cas de non assistance à personne en danger.
      Le 5 fevrier un débat à l’assemblée nationale sur cette maladie a montré un député socialiste(et ils sont nombreux , les socialites),sans nier la maladie , nous expliquer que des mesures spécifiques étaient inutiles, que la maladie était bien prise en charge alors qu’elle n’est reconnue que pour les bergers et les forestiers. Les autres atteints, que deviennent-ils ?
      Par exemple la Securité sociale estime que après un mois d’antibiotiques le patient est guéri, ce qui est complétement faux quand la maladie est en phase secondaire ou tertiaire(chronique).
      Je pense que les pouvoirs publics assurent "l’omerta" car ce serait un scandale aussi important que celui du sang contaminé car ils savent très bien
      qu’un très grand nombre de gens son atteints par cette maladie, qu’ils ne sont pas traités et livrés à l’errance medicale.Des associations telles que France Lyme et Lyme sans frontières se battent et oeuvrent pour que les pouvoirs publics reconnaissent cette maladie et que la prise en charge soit effective.Voilà, il faut partout parler de cette maladie très invalidante qui est un veritable drame et calvaire pour celui qui est atteint .Je peux conseiller 2 livres sur la maladie pour ceux qui voudraient se documenter .Merci a Tché 66 et A Richard Paolo.Quant à 90 30, que peut-on lui souhaiter ? .....de ne jamais se faire piquer.

    • de ne jamais se faire piquer.

      Attention, on pourrait croire que piqure de tique = maladie de Lyme.

      Il arrive qu’une piqure de tique amène cette maladie. Heureusement, la plupart des piqures sont sans conséquences.

      Des données objectives, si elles existent, seraient bienvenues :
       combien de personnes sont touchées en France par cette maladie ? (apparemment pas de données précises vu que cette maladie n’est pas encore bien reconnue ni prise en charge, comme souligné par des intervenants) ?
       quel pourcentage de piqures provoquent cette maladie ?

      Dernière interrogation : les tics de Sarkozy peuvent-ils provoquer la maladie de Lyme ?

    • à 90 9

      Vous avez raison de souligner qu’une piqûre de tique ne transmet pas automatiquement la maladie de Lyme. Seules celles infectées la transmettent ; elle est souvent accompagnée de ce qu’on appelle des co-infections qui s’ajoutent à la maladie proprement dit.
      J’ai lu et aussi entendu , lors du débat du5fevrier 2014 à l’assemblée nationale
      que le nombre officiellement recensé en France est de 27000. Bien sûr , il ne peut s’agir là que les cas recensés officiellement et déclarés en tant que tels, à savoir pour les bergers et les forestiers qui est acceptée comme maladie professionnelle. Bien sûr les autres ne sont pas recensés car non reconnus. Alors ce chiffre officiel donné est très largement sous estimé. Ce qu’a oublié de dire ce député , c’est qu’il s’agissait d’un chiffre annuel de cas.En Allemagne le nombre de cas est beaucoup plus élevé
      Je joins un lien très interessant donné par l’association France LYme sur le nombre de cas et les modalités de recencement
      http://francelyme.fr/WordPress3/Documents/2013/07/Nombre-de-malades-juillet-2013.pdf.
      Pour répondre à votre 2ème question, il semble d’après less spécialistes divers , medecins interessés , associations.... que environ12 à 30% des tiques soient infectées. mais difficile de savoir vraiment. Une certitude, certaines sont infectées
      Pour votre dernière interrogation : il semble qu’il ait été piqué par une bestiole qui lui a transmis la danse de Saint Guy qui récemment , dans un mouvement incontrôlé(tic) l’a amené à Aboud Abby.Il a apparemment cette maladie à l’état chronique.
      J’espère avoir éclairé votre lanterne : le lien est très interessant.

  • Voilà la proposition de loi du 14 octobre 2014 que la deputé socialiste et une majorité de ses collègues socialistes refusent :

    Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 14 octobre 2014.

    PROPOSITION DE LOI

    relative à la maladie de Lyme,

    (Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale
    dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

    présentée par Mesdames et Messieurs

    Marcel BONNOT, François VANNSON, Damien ABAD, Élie ABOUD, Laurence ARRIBAGÉ, Sylvain BERRIOS, Étienne BLANC, Valérie BOYER, Gérard CHERPION, Jean-Louis CHRIST, Dino CINIERI, Philippe COCHET, Édouard COURTIAL, Jean-Michel COUVE, Marie-Christine DALLOZ, Marc-Philippe DAUBRESSE, Rémi DELATTE, François de MAZIÈRES, Stéphane DEMILLY, Camille de ROCCA SERRA, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DEFLESSELLES, Lucien DEGAUCHY, Nicolas DHUICQ, Dominique DORD, Marianne DUBOIS, Virginie DUBY-MULLER, Yannick FAVENNEC, Yves FOULON, Annie GENEVARD, Philippe GOSSELIN, Arlette GROSSKOST, Michel HEINRICH, Michel HERBILLON, Patrick HETZEL, Francis HILLMEYER, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Valérie LACROUTE, Jacques LAMBLIN, Thierry LAZARO, Marc LE FUR, Bruno LE MAIRE, Dominique LE MÈNER, Frédéric LEFEBVRE, Pierre LEQUILLER, Véronique LOUWAGIE, Lionnel LUCA, Alain MARLEIX, Franck MARLIN, Patrice MARTIN-LALANDE, Alain MARTY, Damien MESLOT, Bernard PERRUT, Jean-Frédéric POISSON, Bérengère POLETTI, Didier QUENTIN, Frédéric REISS, Jean-Luc REITZER, Sophie ROHFRITSCH, Paul SALEN, François SAUVADET, Claudine SCHMID, Jean-Marie SERMIER, Fernand SIRÉ, Thierry SOLÈRE, Éric STRAUMANN, Claude STURNI, Alain SUGUENOT, Michèle TABAROT, Lionel TARDY, Guy TEISSIER, Dominique TIAN, Philippe VITEL, Michel VOISIN,

    députés.

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,

    La borréliose de Lyme, couramment désignée sous le nom de « maladie de Lyme », est une maladie complexe. Elle tient son nom de la ville de Lyme, aux États-Unis, où elle a été décrite pour la première fois en 1975.

    La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse à transmission vectorielle. L’agent pathogène est en effet transmis à l’homme par le biais d’un « vecteur » contaminé, en l’occurrence la tique : on parle donc de « zoonose » (maladie transmise à l’homme par l’animal).

    La bactérie responsable de la borréliose de Lyme est une bactérie du complexe Borrelia burgdorferi, qui est transmise à l’homme par morsure d’une tique infectée de l’espèce « Ixodes ricinus ». Les tiques s’infectent en se nourrissant du sang de certains animaux, eux-mêmes contaminés (les « réservoirs »).

    Le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC en anglais) estime à 12 % le nombre de tiques contaminées par cette bactérie en Europe. Les taux observés sont particulièrement élevés en Autriche, en République tchèque, dans le sud de l’Allemagne, en Suisse, en Slovaquie et en Slovénie, où plus de 20 % de tiques adultes seraient contaminées.

    Elle peut évoluer sur plusieurs années ou décennies, en passant par trois stades. Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle phase dormante, cette maladie peut à terme directement ou indirectement affecter la plupart des organes humains, de manière aiguë et/ou chronique avec des effets différents selon les organes et les patients, et finalement conduire à des handicaps physiques et mentaux. Des séquelles et rechutes sont possibles. Les critères diagnostiques, les dépistages, les traitements, comme l’aspect chronique de cette maladie font actuellement l’objet d’une controverse dans le monde médical, entre experts mondiaux.

    Elle est classée parmi les « borrélioses » parce qu’induite par des bactéries du genre Borrelia et parmi les « maladies à tiques » car transmise principalement (semble-t-il) suite à une morsure de tique.

    Pour des raisons encore mal comprises, elle est en plein développement, notamment en Europe, dans l’est et l’ouest des États-Unis. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l’homme dans l’hémisphère nord. Selon certaines études, elle a en 2009 dépassé le VIH en incidence elle se situe comme la 7e maladie la plus déclarée aux États-Unis où, autrefois cantonnée au nord-est, elle continue à gagner du terrain partout. En 2010, 9 États du nord ont déclaré 66 % des cas, les 34 % restants étant déclarés dans le reste du pays où l’augmentation du nombre de cas a été de 10 % en deux ans (2008-2010).

    Cette zoonose affecte l’homme et de nombreux animaux sauvages et domestiques proches de l’homme (dont par exemple le chien, le chat, le cheval). Selon l’espèce et la souche de borrélie en cause, les symptômes peuvent être très différents et se caractérisent par une dominante nerveuse, arthritique ou dermatologique.

    Vu la grande diversité des symptômes, la maladie de Lyme peut conduire à de nombreux diagnostics erronés, comme : sclérose en plaques, lupus, polyarthrite rhumatoïde, fibromyalgie, thyroïdien, fatigue chronique, dépression, maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, autisme et bien d’autres, la différence étant souvent que les symptômes cèdent ici à l’antibiothérapie. De plus, il est arrivé que les tests classiques, faits à plusieurs reprises ou dans des laboratoires différents, d’une région à l’autre en France pour le même patient, ne détectent pas la contamination à la bactérie chez certains patients.

    Un des problèmes les plus douloureux de cette maladie, du fait de sa complexité et de son caractère multiforme, est le déni dont elle fait l’objet spécialement dans son stade chronique, laissant un nombre impressionnant de malades non soignés en France (5 000 cas officiellement recensés en 2012 contre près de 1 million de patients traités en Allemagne.

    Par ailleurs, la proposition de résolution européenne n° 2003 a été adoptée à l’unanimité à l’été 2014 ce qui nous impose aujourd’hui de traiter cette fondamentale question dans notre ordre juridique interne.

    C’est pourquoi, compte tenu de ces éléments, il vous est proposé de légiférer sur la maladie de Lyme et ses aspects chroniques.

    PROPOSITION DE LOI

    TITRE IER

    DE L’AMÉLIORATION DE LA CONNAISSANCE
    DU NOMBRE, DES BESOINS ET DES MODALITÉS
    DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES ATTEINTES
    DE LA MALADIE DE LYME ET
    DE TROUBLES APPARENTÉS

    Article 1er

    Dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente au Parlement un rapport relatif aux modalités de prise en charge des personnes atteintes de la maladie de Lyme et infections associées ainsi que ses aspects chroniques.

    Ce rapport comporte notamment :

    – une estimation du nombre des personnes atteintes par la maladie de Lyme et infections associées ainsi que ses aspects chroniques ;

    – un bilan de la capacité des unités de consultation et d’accueil en secteur hospitalier ainsi qu’une évaluation des besoins prévisibles en moyens et personnels qualifiés pour les dix années suivantes ;

    – une cartographie des zones à risque ;

    – les modalités de transmissions notamment par transfusion sanguine ou voie sexuelle ;

    – les modalités de dépistage et de traitement de la maladie.

    Ce rapport formule également des propositions en vue d’améliorer la prise en charge des personnes atteintes de la maladie de Lyme et ses aspects chroniques.

    TITRE II

    DE LA FORMATION DES INTERVENANTS

    Article 2

    La maladie de Lyme et ses aspects chroniques constituent, en matière de formation médicale continue, un des thèmes nationaux prioritaires mentionnés au 1° de l’article L. 367-3 du code de la santé publique.

    Article 3

    Un plan national pour la maladie de Lyme est mis en œuvre sur cinq ans de 2015 à 2020.

    Article 4

    Ce plan portera sur les volets suivants :

    – la recherche et les financements ;

    – la veille sanitaire ;

    – le dépistage ;

    – le diagnostic ;

    – l’information du public et des professionnels ;

    – la prévention ;

    – la déclaration obligatoire des données individuelles à l’autorité sanitaire par les médecins et les responsables des services et laboratoires de biologie médicale publics et privés.

    Article 5

    Les charges qui pourraient résulter pour les organismes de sécurité sociale sont compensées à due concurrence par la majoration des droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

    Les charges qui pourraient résulter pour l’État sont compensées à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

  • Je témoigne de cette réalité : je suis infectée par la borréliose et si je m’en sors c’est en y mettant un réel engagement (traitements alternatifs et parfois lourds, non remboursés et très chers depuis 2 ans et demi / alimentation surveillée...)J’ai régulièrement des symptômes chroniques et il faut faire avec (fatigues, douleurs, sensibilité digestive extrême...)
    Je suis extrêmement choquée du déni et du parcours qu’il nous faut vivre pour avancer, c’est un véritable combat dans lequel on se sent parfois très seul !!Même au don du sang ils ne savent rien...je suis allée partout pour expliquer : un comble quand on a affaire à des médecins en face de soi !
    J’en parle à tout le monde tant il y a une prévention possible et une attention spécifique au retour des ballades.
    Bien sûr des traitement alternatifs peuvent réellement aider(surtout HE et aromathérapie plus autres soutiens à l’organisme et évidemment éviter l’acidose qu’adorent nos petites borrélioses...) !
    Bon courage à tous et si nécessaire je puis donner des infos complémentaires.
    en attendant faire passer le message de la prévention.
    Merci