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Communiqué du Mouvement de Solidarité avec la République bolivarienne du Venezuela La République Bolivarienne du Venezue

par johernandez

Publie le mardi 18 juillet 2017 par johernandez - Open-Publishing

La République Bolivarienne du Venezuela affronte aujourd’hui une nouvelle stratégie
d’agression de l’impérialisme qui a utilisé les forces les plus extrêmes et réactionnaires de la
droite vénézuélienne pour porter atteinte à nouveau aux institutions du pays.
Depuis la mort du Commandant Hugo Chávez et après le triomphe électoral du Président Nicolas
Maduro en avril 2013, l’opposition vénézuélienne a provoqué la violence et et entrepris
résolument des actions pour déstabiliser le pays et affecter l’économie.
Face à cette situation, le Président Maduro a souvent réaffirmé sa disposition au dialogue entre
tous les acteurs politiques et sociaux vénézuéliens, un dialogue qui a même été accompagné par
l’UNASUR, par les ex-présidents Leonel Fernández (République Dominicaine), Martín Torrijos
(Panamá) et José Luís Rodriguez Zapatero (Espagne) et par le Pape François lui-même et le
Vatican.
Les appels au dialogue respectueux de la part du Président Maduro ont été nombreux.
L’opposition vénézuélienne a refusé tout appel ou a soumis sa participation à des conditions en
utilisant des arguments fallacieux, anticonstitutionnels et antidémocratiques.
Depuis le mois d’avril de cette année, la droite vénézuélienne a appris une nouvelle
stratégie de déstabilisation, avec encore plus de violence et d’indubitables caractéristiques
terroristes qui a déjà fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et d’innombrables
dégâts matériels et économiques. Pendant 100 jours, le monde a vu une violence programmée
de plus en plus insupportable au point d’être condamnée par plus de 90% de la population
vénézuélienne.
Face à cette situation, le Président Maduro, en faisant usage de ses compétences légitimes,
a convoqué une Assemblée Nationale Constituante (ANC), l’endroit de la plus haute
expression politique pour le dialogue national, pour le débat politique et pour que le peuple
vénézuélien résolve ses différends et trouvent des solutions aux problèmes qu’il affronte
aujourd’hui. L’ANC est une mesure légale et légitime, basée sur la Constitution vénézuélienne,
pour que les parties trouvent les formules nécessaires pour garantir la paix.
La droite vénézuélienne, soutenue par l’étranger, a non seulement refusé ce nouvel appel au
dialogue mais a redoublé ses attaques contre le peuple vénézuélien et les institutions
démocratiques. Pour aujourd’hui, elle a convoqué un « plébiscite », une figure qui n’existe pas
dans l’ordre juridique vénézuélien, pour monter un show médiatique international qui lui permette
de s’oxygéner.
La Constitution vénézuélienne a 4 mécanismes de referendum pour la participation populaire : le
referendum consultatif, le referendum d’approbation, le referendum révocatoire et le referendum
d’abrogation. A ces mécanismes de participation s’ajoutent les élections régulières. Tout cela met
en évidence la vigueur de la démocratie vénézuélienne qui a montré au monde de nombreux
exemples de démocratie participative et active.Cependant, la droite vénézuélienne a « organisé » un plébiscite, une soi-disant « consultation du
peuple » sans la direction du Conseil National Electoral (CNE), un organisme chargé par la
Constitution de tous les processus électoraux au Venezuela, même des élections à l’Assemblée
Nationale de décembre 2015 au cours desquelles l’opposition vénézuélienne a eu la majorité
parlementaire. Par cette action qui ne peut pas être qualifiée que de déstabilisation, la droite
vénézuélienne attaque à nouveau l’Etat de Droit et s’aventure dans une soi-disant
« consultation du peuple » clairement illégale, fallacieuse, antidémocratique qui n’offre
aucune garantie de crédibilité ni de transparence, dont on ne connaît pas la méthode
d’utilisation, que personne ne peut contrôler et dont les résultats ne sont pas contraignants
et peuvent parfaitement être manipulés. C’est par ce nouveau show que la droite cherche à
« montrer » au monde sa vision déformée du pays.
Le peuple vénézuélien a manifesté sa sérénité, sa conscience et son courage face à cette
stratégie de sabotage et de guerre non conventionnelle qu’il vit. C’est pourquoi nous, les
Mouvements et les Organisations Sociales, les Partis Politiques Progressistes qui
reconnaissons les institutions de la République Bolivarienne du Venezuela et qui saluons
les avancées de la Révolution Bolivarienne, lançons un appel à la communauté internationale
concernant cette nouvelle agression du Venezuela, de son peuple et de son Gouvernement
légitime. Nous qualifions de dangereux le fait qu’on prétende reconnaître cette sorte d’action qui
peuvent instaurer un précédent honteux et nous condamnons le fait que de l’étranger, en
particulier à partir des médias, on cherche à porter atteinte à la souveraineté du Venezuela.
Beaucoup d’entre nous viennent de pays qui ont eu des trajectoires obscures de violations des
droits d l’homme par des Gouvernements d’extrême-droite. Ce sont les mêmes Gouvernements et
les mêmes secteurs qui encouragent aujourd’hui la violence dans la Patrie de Bolívar et de
Chávez. Nous sommes convaincus que seule la paix est la voie d’un développement juste, social
et soutenable dans le monde. Le Venezuela a donné l’exemple, c’est pourquoi aujourd’hui, il est
attaqué.
Le Venezuela n’est pas seul !
Non à la guerre contre les peuples du monde !
Oui au dialogue constructif et à la paix !
Paris, 16 juillet 2017
Traduction Françoise Lopez, Présidente de Solidarité Bolivarienne
Signé par :
 
 
 
Cercle Bolivarienne de Paris
Collectif Alba-France
Françoise Lopez, Présidente de Solidarité Bolivarienne