Accueil > Fumeurs.

Fumeurs.

par L’iena rabbioso

Publie le dimanche 26 avril 2020 par L’iena rabbioso - Open-Publishing
1 commentaire

Fumeurs, fumeuses, l’heure est grave.

Car une rumeur funeste indiquerait que nous soyons plus résistants au virus que les gens normaux.

Or, dans notre monde capitaliste, cela a une implication tragique : Comme certains débiles vont se mettre à fumer, la demande va dépasser l’offre (l’inverse du pétrole, donc), et mécaniquement, le prix de la clope va (encore) augmenter.

Fumeur rétif à toutes les mises en gardes inscrites sur les paquets (70 substances mortelles), je vous serais reconnaissant de ne pas commencer à fumer.

D’une part, parce que ma drogue me coûte déjà un bras, et surtout pour une raison plus rationnelle : Est-ce que vous avez envie de vous réveiller à quatre heure du matin, avec l’envie irrépressible d’en griller une ?

Est-ce que vous voulez, passé 40 ans, avoir du mal à monter un escalier un peu raide ?

Non, les médecins ne vous mentent pas : fumer nuit gravement à notre espérance de vie.

Et quant à toutes ces statistiques, je rappelle l’effet de biais.

Les fumeurs survivants ont tendance à être plus résistants aux poisons que les autres.

Nous sommes libres (enfin tant que le paquet ne passe à 15 Euro) et égaux en droit (en droit, bordel, c’est clair ?).

Donc, nous, fumeurs, nous avons fait le choix de bousiller nos poumons.

Je n’ai jamais décidé d’arrêter de fumer, non pas parce que les arguments scientifiques ne m’ont pas convaincu, mais parce que, putain, une première bouffée au petit matin, c’est trop bon.

Nous sommes (théoriquement) égaux en droit, mais pas en ce qui concerne notre santé.

Vous avez tous entendu l’histoire du grand père qui a fumé la pipe toute sa vie, et qui est mort quasi centenaire.

Certains n’ont pas de chance, et vont être emportés par la moindre grippe.

D’autres pourront carburer au litron de vin quotidien, sans que cela ne provoque une addiction.

Mais ce qui me révolte le plus dans la propagation de cette rumeur, c’est qu’elle divise encore plus la population entre ceux qui font bien et ceux qui font mal.

Au lieu de publier ce genre de nouvelles, vous feriez mieux que comparer le ratio de morts pauvres/riches.

A mon avis les chiffres seraient accablants.

Messages

  • "vous feriez mieux que comparer le ratio de morts pauvres/riches." Ce serait une étude très intéressante qui risque d’évoluer avec la rentrée des classes basée sur le volontariat à savoir les gosses de riches gardés à la maison et les gosses de pauvres à l’ école leurs parents étant obligés de travailler pour relancer l’économie capitaliste des premiers cités.