Résilience.

La première fois que j’ai lu ce mot, prononcé par un spécialiste de service au sujet du virus, je dois avouer honteusement qu’il ne faisait pas parti de mon vocabulaire.

Alors, j’ai fais comme tous les ignorants, j’ai chercher le mot dans le dictionnaire est j’ai lu :

Caractéristique mécanique définissant la résistance aux chocs d’un matériau. (La résilience des métaux, qui varie avec la température, est déterminée en provoquant la rupture par choc d’une éprouvette normalisée.)

Vous imaginez quel a été mon trouble, en essayant de trouver un rapport entre un virus et un métal.

Mais la langue française est aussi compliquée, et il fallait voir dans quels domaines ce terme s ’appliquait et quelle signification il avait dans ce contexte :

https://www.larousse.fr/dictionnair...

Bref, en psychologie, se remettre d’un accident grave tel que le bébé retrouvé mort dans la machine à laver.

En écologie, comment une forêt repousse après un incendie.

En informatique, je suis perplexe sur la définition, car quand un ordinateur tombe en panne, en règle générale c’est foutu.

En médecine, vous avez remarqué la grande absente.

Le mot « résilience » ne s’applique pas en médecine d’après le dictionnaire.

On pourrait dire « guérison ».

Mais je connais cette manie que toutes les corporations partagent : Employer des termes que seuls leurs disciples peuvent comprendre.

Et plus on monte dans la hiérarchie professionnelle, et le plus nombre de mots incompréhensifs augmente.

C’est une question d’entre sois.

Par exemple, en politique, « au cas par cas » signifie trivialement « démerdez vous ».