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Info’Com Cgt, nous n’avons pas adhéré avec obligation de nous taire !!!

par Mickael Wamen, Sidi Boussetta

Publie le jeudi 11 juin 2020 par Mickael Wamen, Sidi Boussetta - Open-Publishing

WE LOVE NOTRE SYNDICAT

Et OUI, nous aimons notre syndicat qui nous a accueilli en 2016, cette super équipe de l’époque, fraternelle, humaine et profondément militante...

Ce même syndicat qui a toujours su différencier la CGT des hommes et des femmes qui la composent, qui a toujours osé dire les choses, par exemple, souvent relever les manquements du secrétaire général confédéral, de la confédération, de sa fédération, sans jamais remettre en cause la CGT...

On est en droit de critiquer la stratégie et la ligne tout en respectant la structure... Nous avons souvent entendu cette phrase juste d’ailleurs.

C’est exactement ce qui se passe actuellement. Nous soulèvons la ligne conduite par une nouvelle équipe, mais nous sommes profondément attaché à notre syndicat !!!

Et OUI, nous avons vécu pendant ces 4 dernières années dans un syndicat qui a la liberté de ton et de parole….

Critiquer une ligne, ce n’est pas salir la structure ou la mettre en danger. Pourquoi cela serait-il possible quand il faut critiquer la ligne du secrétaire général de la CGT sous la liberté d’expression et impossible pour d’autres ?

Les affiches collées sur les murs du syndicat mettant en scène le secrétaire général avec un chapeau mexicain démontrent une liberté totale sans pour autant renier la CGT. Ce serait normal d’un côté, mais pas de l’autre ?

Allons un peu de bon sens. Il faut revenir à ce qui fait la force de notre syndicat : permettre la critique et accepter des autres ce que l’on se permet soi-même !

La CGT est l’outil le plus formidable disponible dans notre pays pour lutter contre les injustices.

La bataille des idées est positive, la critique nécessaire, mais il faut surtout ne jamais penser qu’elle est en sens unique...

Le syndicat, même le meilleur, plus beau, plus fort, n’empêche pas le fait que la ligne de décision peut être perfectible, voir mauvaise, et le dire n’est pas nuire, mais juste utiliser un droit fondamental. La structure est une chose, les gens qui la composent une autre !

Ce n’est pas parce que l’on fait valider par une majorité une décision injuste qu’elle devient juste !

Ce n’est pas parce que l’on se cache derrière une majorité pour faire passer des décisions que cela rend les décisions fondées et justifiées !

Nous n’avons pas adhéré avec obligation de nous taire, de nous plier à des codes et être soumis à des menaces en cas contraire... Même si nous devons pour cela être « sanctionné » (?!?), rien ne nous fera taire pour dénoncer l’injustice. C’est dans notre ADN...

Aujourd’hui, les victimes d’une situation ne sont pas celles qui se plaignent d’une campagne interdite, mais celles qui dénoncent une injustice grave et non combattue. Il existe un droit d’expression et il n’est pas délictuel.

Nous n’avons jamais demandé à être choisi pour une embauche, jamais demandé une promesse de CDI, jamais demandé à ce que cette décision fasse de nous en interne des privilégiés...

Il fallait mener le combat pour obtenir cette décision du syndicat ou alors nous laisser en CDDU, aujourd’hui nous sommes doublement victimes...

Facile donc d’essayer de retourner la situation et en plus valider la discrimination de la DILA.

Nous nous exprimons et disons les choses car la loi de l’omerta et les menaces, ne font pas partie de la culture CGT.

Souvenons nous des méthodes et propos utilisés par Castaner contre une affiche qui osait dire et dénoncer les choses, n’empruntons jamais les chemins de cette voie, elle n’est pas la nôtre ...

Il est temps que le bon sens l’emporte, voilà ce qui fait aussi la force d’être à la CGT ...

Vive la CGT !
Et vive la lutte des classes...

Mickael Wamen, Sidi Boussetta