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Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave Par Ariane Bilheran,

par pierrot

Publie le vendredi 11 septembre 2020 par pierrot - Open-Publishing
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Introduction

I Le moment paranoïaque
1 Les méthodes harceleuses
1) Le choc traumatique
2) La confusion mentale et émotionnelle liée au langage paradoxal
3) La culpabilité
4) Le chantage
5) Le conflit de loyauté
2 Diagnostique de la situation et freins

II La dialectique du maître et de l’esclave

III Soi-même face au moment paranoïaque : que faire ?
1) Reprendre sa sécurité intérieure
2) Ne pas donner son consentement
3) Sortir de l’illusion engendrée par l’hypnose de masse
4) Revenir à sa conscience et à son immensité
5) Ne pas réagir par la violence
6) Préparer son autonomie
7) Désobéissance civile pacifique
8) Protéger les enfants
9) Bannir de son vocabulaire les néologismes vides de sens de la novlangue

Conclusion

Abbenda
Extraits du livre de son livre, Psychopathologie de la paranoia, éd. Dunot, Paris, 2019 (2ème éd.)

* * *

Introduction

Depuis le début de cette « pandémie », je n’avais écrit qu’un bref article sur « le totalitarisme sanitaire », ayant besoin moi-même d’y voir suffisamment clair avec du recul pour me prononcer. Néanmoins, nous pouvons reconnaître, à un niveau mondial, avec quelques nuances selon les pays, la griffe d’une contagion délirante paranoïaque qui chaque jour montre davantage son visage odieux.
J’ai raccourci cet article car il y a trop à dire, et je voudrais déjà qu’il paraisse rapidement.

Rappelons-nous que le délire paranoïaque fonctionne sur la persécution, l’interprétation et la tyrannie de l’idéal. La persécution est au cœur de ce qui est divulgué : l’autre est en puissance mon ennemi, car il est en puissance un malade qui va me contaminer. Cet ennemi peut être invisible, et même au sein de l’intime et de la famille. Cette persécution entraîne méfiance, peur et culpabilité (ceux qui dénoncent le bien-fondé de mesures arbitraires dogmatiques totalement arbitraires et parfois confinant à l’absurde sont désignés comme coupables). L’interprétation est également au cœur du processus : selon l’interprétation de vos paroles, de vos actes, vous serez considéré comme un ennemi du système et censuré (la censure bat son plein sur les réseaux sociaux). Selon l’interprétation de symptômes (très généralistes au demeurant), vous serez classés dans les pestiférés qu’il ne faut pas fréquenter. L’idéal est celui de « sauver l’humanité de la maladie », quel qu’en soit le prix à payer :
 Effondrement économique (perte de ressources, désespoir, insécurité…)
 Famines (des millions de personnes pour l’Amérique du sud)
 Clivages sociaux entraînant une dégradation majeure du climat social, de l’agressivité et de l’insécurité
 Délaissement des plus vulnérables, voire leur euthanasie (personnes âgées)
Etc.

Et quels qu’en soient les moyens :
 Mensonges
 Techniques de propagande grossières et influenceurs de masse
 Censures du peuple, de nombreux médecins et experts scientifiques
 Violences policières
 Enfermement généralisé et assignation à résidence (l’individu étant traité comme un criminel en puissance)
 Chute libre des droits humains fondamentaux
 Éradication de la conscience humaine, du consentement
 Maltraitances sur les familles, et en particulier les enfants
Etc.

Malheureusement, ce n’est pas la première fois que nous aurions à affronter une tyrannie pseudo-scientifique, où nous est dictée une idéologie visant à modeler nos comportements, nos pensées, nos paroles et nos actes, nous encourageant à devenir délateurs de nos propres voisins et organisant le fichage et le traçage des individus (voir ce poste à la CPAM).
Rappelons que, à supposer que le premier principe soit vrai (un virus très dangereux menace la survie de l’espèce), ce dont l’on peut partiellement ou totalement douter, il ne saurait justifier en aucun cas que la fin justifie les moyens, car comme l’avait magistralement analysé Hegel, un être humain n’est pas un moyen : il est une fin. Ainsi, les logiques quantitatives (sacrifions les vieux pour laisser place aux jeunes), les logiques divisantes (séparons les parents des enfants dans les familles) et totalitaires (mise en quarantaine, menaces, répression totalement disproportionnée…) sont des logiques déshumanisantes ôtant l’être humain de ses droits, et le transformant en numéro sans besoin, désir, ni conscience, que l’on ballotera au gré des formulations politiques (ex. : confine/confine pas) dont il est démontré qu’elles peuvent donc être brutales, mensongères, et sans aucun esprit de débat, de concertation, de dialogue et d’échanges ni avec le peuple ni avec les experts médicaux et scientifiques au sein desquels le soutien aux politiques menées semble loin de faire l’unanimité. « Dans le doute abstiens-toi », est-ce vraiment cette sagesse d’Hippocrate que nous nous voyons appliquer depuis des mois ?

Les politiques mondiales menées sur pression de l’OMS se sont permises de mettre l’humanité à l’arrêt, de stopper le mouvement de la vie du jour au lendemain, en encourageant des méthodes manipulatrices au chantage, à la culpabilité, et à la peur, qui ne sont pas des méthodes politiques convenables, et que nous ne devons pas accepter. A tout le moins pouvons-nous également rajouter que le manque d’équilibre et de mesure, de tempérance et de bienveillance a présidé à ces différentes politiques, avec des couleurs locales variées selon les pays.

I - Le moment paranoïaque

Ce que j’appelle le « moment paranoïaque » est celui de la décompensation de la folie au sein du réel, ce à quoi nous sommes en train d’assister, avec une extension de la contagion délirante fonctionnant à l’illusion collective de masse, et sur ce mécanisme, je renvoie à mon article spécialement consacré à la contagion délirante.

Les psychopathes et paranoïaques qui dirigent le monde (et ne sont pas nos gouvernants mais la petite poignée qui tire les ficelles chez ces milliardaires qui, avec leurs milliards, pourraient par exemple éradiquer la faim dans le monde et ne le font pas) nous persécutent depuis longtemps « pour notre bien », parce qu’ils nous vivent, nous les peuples, comme une menace pour eux.
Ah bon, les dirigeants comploteraient contre les peuples ?
Mais c’est vieux comme la nuit des temps !
Platon dans La République disait bien de nous méfier de ceux qui briguent le pouvoir, en avertissant qu’il ne faudrait surtout pas le leur donner… mais le donner aux philosophes qui, du fait de leur sagesse, n’en voudraient d’ailleurs pas !
Or là, nous sommes passés cette année à un autre stade, celui du harcèlement direct des peuples, qui prend différents visages caricaturaux sans nuances.
La paranoïa ne manie pas les nuances dans son approche du réel, rappelons-le, c’est assez binaire noir/blanc, et inversé : le noir est qualifié de blanc, et le blanc, de noir.

1° Les méthodes harceleuses

Ces méthodes harceleuses, je vais en énumérer quelques-unes :

1) Le choc traumatique

Ce choc a été créé par l’annonce sans aucun ménagement d’un fléau terrible s’abattant sur la planète, avec l’interdiction d’analyser ne serait-ce qu’un peu à froid ce qui se passe, l’interdiction de tout dialogue, et la transmission de messages de terreur, messages de comptabilité mortifère, martelée à chaque instant par les médias canaux des politiques, aux populations, sans aucun filtre, ni débat contradictoire, ni nuance ou mesure.
Ce choc a été majoré par le confinement, la perte des repères brutale et sans crier gare, la privation soudaine des libertés, la perte d’emplois pour beaucoup dans le monde et la famine dans de nombreux endroits de la terre.

Toute une propagande de masse s’est mise à l’œuvre, avec des « influenceurs » (des acteurs de crise déclarant qu’ils avaient eu le COVID). De façon étrange, cette maladie s’est au départ curieusement transmise chez les riches, les stars et les miss beauté, des « experts » médiatiques dont il a été mis en lumière un degré de corruption et de financements pour certains… La société contractualisée pour cela par l’OMS est basée à Londres et s’appelle Hill+Knowlton Strategies. Il est dit qu’elle s’est également illustrée dans la propagande de guerre pour soutenir l’intervention militaire américaine au Vietnam, mais sans remonter jusque-là, une petite visite sur le site internet de cette société reste très instructive.

Il semblerait donc que toute la politique mondiale sur la « pandémie » ait été orchestrée par une communication matraquant des slogans visant à une manipulation de masse, tout en faisant taire les voix divergentes. Ceci, le Dr Pascal Sacré le mentionne dans un article visant à interroger les faits, rappelant que ces organismes mondiaux comme l’OMS ont été déjà pris la main dans le sac de divers scandales, et préconisant de :
« créer des comités composés de scientifiques renommés, compétents et honnêtes, réellement indépendant, afin de conseiller les gouvernements sans que leurs décisions ne soient influencées par l’industrie ou les divers lobbys, oui, serait possible. Ce ne serait ni inconcevable, ni naïf. C’est au peuple de l’exiger. » Le peuple doit effectivement défendre ses intérêts !
Ce docteur conclut : « Nous devrions partir en guerre, non pas contre un virus, mais contre la malhonnêteté, la corruption, le mensonge et l’immoralité qui poussent les personnes qui devraient nous protéger à ruiner nos santés au nom de leur profit. » Ce martelage jour et nuit des chiffres et des thèmes de mort ressemble à des méthodes clairement sectaires.
Je rappelle que « secte » signifie « couper », et c’est bien ce qui s’est passé : nous avons été « coupés » de nos proches, de notre travail pour la plupart, de la possibilité de voyager, de la possibilité de nous rassembler, de la possibilité de nous exprimer, de notre vie sociale et professionnelle, et de notre vie d’avant.

Car, et vous le vérifierez par vous-mêmes, cette année est entrée dans l’Histoire, il y avait un avant, que nous ne retrouverons plus en l’état. Et cela implique un processus de deuil que peu sont disposés à faire. C’est là qu’intervient la mainmise du délire paranoïaque qui, comme je l’ai déjà démontré, vient donner une réponse rassurante, englobante et dogmatique à l’incapacité de faire son deuil de sa vie d’avant, à digérer le traumatisme subi et à admettre que ceux dont nous dépendons sont en fait nos bourreaux. L’idéologie délirante a ce caractère rassurant qu’elle obstrue toute pensée ; il n’est plus nécessaire de penser, l’État pense pour vous ! Il pense à quelle heure vous avez le droit de sortir, si vous avez ou non le droit de voir votre famille et vos amis et à quelles conditions, si vous avez le droit de boire de l’alcool dans la rue (loi sèche en Colombie par exemple), ce que vous avez ou non le droit de penser ; il peut vous tracer, vous ficher, intervenir sans mandat chez vous (exemple en Australie, à Melbourne), il peut vous forcer à prendre des traitements ou forcer vos enfants à en prendre sans votre consentement (toujours à Melbourne, témoignage de citoyens), il peut dicter les conduites sociales, ce que vous avez ou non le droit de lire et de voir (censure sur les réseaux sociaux), faire preuve d’ingérence dans la souveraineté médicale en interdisant les médecins de prescrire selon leur conscience pour soigner les gens ; l’État peut décider de vous mettre à genoux sur le plan économique (surtout les petits indépendants et ceux qui n’ont pas les moyens de surmonter un confinement, les pauvres, et les classes moyennes rendues vulnérables), l’État peut décider où vous allez ou non etc.

C’est désormais acté : l’État a les pleins pouvoirs sur vous, et vous l’a fait savoir.
Vous croyez que cette infantilisation autoritaire doublée de chantage et de violences répressives, cette division au sein du corps social pour que les personnes passent leur temps à se chamailler plutôt qu’à regarder du côté des acteurs du pouvoir est pour votre bien ? Vraiment ?
Hannah Arendt insiste sur le fait que « l’élimination parallèle de toute solidarité de groupe [est] la condition sine qua non de la domination totale » (1951, p. 17).
Est-ce que par exemple toutes ces décisions ont-elles fait le moins du monde l’objet d’un débat de citoyens et d’experts indépendants ? Non, évidemment, cela n’arrangeait pas du tout les plans sur l’humanité. On n’a pas besoin de votre avis, ni de celui des experts indépendants, et on vous le fait savoir. En revanche, l’on vous redirigera de façon manipulée vers des sujets clivants masques/pas masques, tandis que tout débat sur des sujets qui fâchent sera interdit (ex. : relation 5G/pandémie ?), arbre qui cache la forêt des intentions néfastes de ces passionnés du pouvoir sur l’humanité.

2) La confusion mentale et émotionnelle liée au langage paradoxal

L’un des symptômes des victimes de harcèlement est la confusion mentale.
Moi-même durant plusieurs semaines je me suis retrouvée dans cette confusion mentale liée à la panique, à l’enfermement brutal alors que je devais voyager, aux personnes qui autour de moi (venant de France en premier lieu) étaient paniquées et transmettaient leur panique. Il faut le dire : on n’y comprenait rien ! Du jour au lendemain arrivait un danger imminent sur l’humanité justifiant des mesures liberticides et tueuses que personne n’avait le droit de contester, au nom de la nouvelle religion d’un « virus » qui opérait une table rase totale sur toute notre vie d’avant, tous nos savoir-faire médicaux, toutes nos organisations de société, et justifiait que l’humanité soit paralysée, ce qu’elle n’a jamais vécu dans toute son Histoire.

Cette confusion mentale provient notamment du langage paradoxal : les sains sont en réalité malades (potentiellement porteurs donc malades), les vieux à protéger sont en réalité abandonnés, délaissés et tués (ex. : ordres de non-réanimation), les enfants à protéger sont maltraités (ex. : désocialisés du jour au lendemain, plusieurs mois sans aucune instruction dans divers pays de la planète, avec des parents fragilisés ne sachant pas s’ils vont pouvoir les nourrir).

Autres paradoxes : pour traiter une maladie qui présente des symptômes respiratoires, nous empêcher de respirer (le masque est désormais devenu le fétiche de cette « pandémie », devant lequel se prosterner, qui ne se prosterne pas fait partie des exclus, et justifie toutes les répressions possibles, même les appels au meurtre que j’ai pu lire sur les réseaux sociaux).

Le mal paranoïaque se répand : tout le monde est mon ennemi et peut me contaminer, même mon partenaire, mon mari ou mon épouse peut devenir mon ennemi et je dois m’en isoler.
Voici en quelques mois, dans le monde entier, l’avènement d’un monde paranoïaque où plus personne n’est prêt à assumer le danger de la maladie et de la mort et troque (de gré ou de force) sa liberté contre un pacte pervers : je te protège mais tu m’appartiens et je te mets sous tutelle, tu deviens ma chose.

Vivre suppose d’affronter l’insécurité des accidents, des maladies, de la mort, et de ce qu’on ne contrôle pas. Vivre, c’est apprendre à mourir.

Et nous retrouvons à tous les stades de cette « pandémie » du totalitarisme politique la position narcissique paradoxale, que le psychanalyste et psychiatre Jean-Pierre Caillot résume magistralement ainsi :
« Vivre ensemble nous tue, nous séparer est mortel. »

C’est, pour résumer, un programme de mort qui nous est infusé sans pause qui permettrait d’y voir clair. Si vous ne regardez pas les médias, vous serez contagionnés par les autres qui s’en feront le relais. Impossible d’échapper à la nouvelle religion sanitaire ! Et ce programme de mort entend nous voler ce que nous avons de plus précieux : nos attachements affectifs, notre conscience, notre intime, notre existence en tant que sujet et non objet manipulable et manipulé par des psychopathes menant le monde.

« La différence entre la perversion et la paranoïa peut surtout se lire dans le rapport à l’intime. La perversion intruse l’intime, le déchire, le salit, le laisse sanguinolent, tandis que la paranoïa va plus loin encore, en espionnant l’intime dans ses moindres recoins, sans plus rien lui laisser d’intime, nulle part, avant de porter le coup fatal du meurtre psychique. Or l’intime est le lieu de l’imaginaire, et du fantasme. Dans ces deux pathologies, seul le passage à l’acte prévaut. La paranoïa maximise la perversion, avec persécution, rigidité, mégalomanie, histrionisme, idolâtrie du juridique… Elle est beaucoup plus dangereuse que la perversion, et il n’est pas rare de voir des pervers décompenser ensuite en paranoïa, à la faveur d’événements déstabilisants psychiquement. »
Ariane Bilheran, 2016, Psychopathologie de la paranoïa, Paris, Armand Colin.

3) La culpabilité

Cette mort de l’humanité, nous en sommes tous rendus responsables, car évidemment c’est de la faute des citoyens qui n’ont pas assez obéi ! Vous êtes tous coupables en puissance (et non en acte !) de contaminer l’autre, et en puissance, de le tuer. Si vous ne vous soumettez pas sans réfléchir aux ordres politiques d’obéissance inconditionnelle, vous êtes encore plus coupables et désignés comme les personnes à abattre, les « mauvais » citoyens.
Une petite question au passage : Qui détruit la planète depuis des décennies ? Qui détruit la nature, les ressources naturelles, le vivant ? La grande industrie et le grand capital. Et ces gens, qui sont ceux-là mêmes qui sont aux commandes pour la gestion de cette « pandémie », se seraient repentis et voudraient aujourd’hui œuvrer de façon philanthropique pour « le bien » de l’humanité ?
Le sentiment de culpabilité qui nous est injecté en permanence a pour spécificité de nous réduire au SILENCE, avec notre consentement.

4) Le chantage

Si vous ne vous soumettez pas sans réfléchir aux ordres politiques d’obéissance inconditionnelle, alors vous serez punis !
Si vous n’obéissez pas bien et n’acceptez pas la perte de vos libertés et de votre travail, alors si ça va mal économiquement ce sera à cause de vous !

Alors que la vérité est la suivante : si vous obéissez, vous allez mourir !
Parce que la cessation totale de l’économie entraîne le contrôle massif des individus rendus dépendants, contrôle opéré par la nourriture et l’arnaque des aides voire des propositions de revenus universels (qui va vous distribuer le revenu ? Celui-là même qui aura le pouvoir de le reprendre si vous n’obéissez pas).
Les actions vertueuses poussant les individus vers l’autonomie alimentaire, l’auto-organisation locale, les échanges selon le troc, la solidarité locale etc. ne sont pas du tout valorisées, au contraire, et beaucoup d’entre elles sont aujourd’hui persécutées.

Et vous voyez, ce que l’on a supprimé aux gens dans ces confinements c’est notamment le loisir, donc le plaisir de la socialisation, pour lui substituer l’écran (les séries débilitantes, la vie virtuelle, qui n’a eu de cesse d’être encouragée durant ces confinements). L’OMS a même prescrit, forte de ses études sur les impacts des écrans sur le psychisme des enfants (qu’elle publie par ailleurs, avec le « trouble du jeu vidéo », le jeu vidéo comportant des risques pour la santé mentale, notons qu’en termes de messages contradictoires, il est difficile de faire mieux), de faire jouer les enfants aux jeux vidéo chez eux pour les occuper ! Depuis quand l’humanité a-t-elle éduqué et fait grandir en conscience ses enfants à partir de jeux vidéo ? C’est ça, l’« organisation mondiale de la santé » ? De qui se moque-t-on ? (Enfin, quand on a étudié les « droits sexuels » des enfants, l’on a bien compris à qui l’on a affaire en matière de perversion).
La vie n’est pas virtuelle, elle est réelle, elle consiste pour l’être humain à ne pas être déconnecté, enfermé dans des prisons citadines devant un écran qui lui lobotomisera son cerveau, mais à rencontrer la nature, les autres, à partager, transmettre et apprendre à utiliser de ses mains pour être notamment capable de se nourrir et de s’autogérer.

5) Le conflit de loyauté

Ici en Amérique du Sud, le chantage est « mourir de maladie ou mourir de faim » (ainsi que l’ont crié de nombreuses manifestations spontanées), mais la maladie prend tout l’espace dans les médias tandis que la faim, qui elle-même est facteur de baisse d’immunité donc de maladies, n’est que peu évoquée, que le ratio dû à la crise économique est incomparable (des centaines de milliers pour la maladie versus des dizaines voire une vingtaine de millions pour la famine – on parle d’une « pandémie de faim », pandemia de hambre, tandis que l’on parle de 83,4 millions de personnes pour la pauvreté extrême).

Le moment paranoïaque est celui de la déferlante totalitaire, celui de la négation totale, de ce qu’Hegel appelait « le négatif absolu ». Ce n’est pas le premier dans l’Histoire, qui a été jalonnée par ces moments du négatif. Voulons-nous vivre dans un monde où nous sommes dépossédés de tout libre-arbitre, un monde régi par le contrôle, l’infantilisation, la peur, l’obéissance aveugle, le chantage, la culpabilité, l’arrachement de nos liens affectifs et notre mise sous dépendance économique, mais également un monde où nous servons de cobayes chaque jour de plus en plus ?

Ces philanthropes et bienfaiteurs de l’humanité (ces quelques mains qui concentrent la grande industrie et le grand capital) qui veulent tellement notre bien et notre santé nous ont-ils parlé des effets de la 5G sur notre santé ? Ont-ils entendu les mises en garde des scientifiques indépendants et vertueux ? Se préoccupent-ils de la protection des abeilles et des semences anciennes non hybrides, qui sont les deux mamelles de notre survie alimentaire ? Se préoccupent-ils de la contamination majeure des eaux, des océans, de l’exploitation des ressources de la planète ? Et tant d’autres choses encore, qui nous démontrent que non, ces politiques menées ne sont pas destinées à protéger notre santé ni pour notre bien.

Y a-t-il quelque chose qui peut faire encore plus peur à la majorité des gens que ce monde que je vous décris ? Oui. Les gens ont encore plus peur que tout de se rendre compte que ce sont des cyniques psychopathes qui jouent avec leur vie, leur mentent, les harcèlent et les manipulent. Et ils préfèrent alors justifier toutes ces mesures, et même s’inventent d’autres peurs permettant de préserver leurs illusions : le déni de voir le harcèlement en face, qui supposerait d’admettre que nous sommes manipulés et persécutés, et probablement que nous n’avons pas d’autre porte de sortie que d’affronter le problème. Alors on se bande les yeux en plus de se couvrir le visage.
C’est le problème majeur.
Ceux des ordres desquels nous dépendons dans la mesure où nous leur obéissons représentent des parents de substitution (qui nous disent si c’est bien/si c’est mal, etc.) et que faire si nos parents de substitution sont des psychopathes qui nous veulent du mal ? Automatiquement, sur le plan psychologique, lorsque nous ne voyons pas d’issue, il est très fréquent que l’on rentre dans le délire du bourreau, et qu’on le justifie.
Cela s’appelle : le syndrome de Stockholm.
Ainsi, la plupart préfère s’illusionner quand bien même nous allons directement à l’abattoir.

2° Diagnostic de la situation et freins

Dans la confusion actuelle, il peut être intéressant de chercher un diagnostic pertinent de la situation. Il est évident qu’il ne se trouvera pas dans les mains des médias du pouvoir qui, vous pourrez faire vos recherches, appartiennent à un tout petit nombre de ces mêmes milliardaires, ou sont financés par eux. Par exemple, Bill Gates a financé Le Monde. Le Monde, un média indépendant, c’est sûr ?
Personnellement, le diagnostic contradictoire le plus complet que j’ai trouvé sur la situation est celui-ci :
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Le contradictoire est important car il permet de penser, c’est l’essence même de la dialectique, pour pouvoir ensuite se forger sa propre opinion, qui peut être de conforter la thèse dominante, ou encore celle du contradictoire, ou encore une thèse tierce, ceci appartient au chemin de l’esprit critique de chacun. Mais nous ne saurions être dépossédés de ce chemin dialectique nécessaire par des opérations incessantes de censure comme nous les voyons aujourd’hui sans cesse surgir sur les médias dominants évidemment, ainsi que sur internet et en particulier sur les réseaux sociaux.

Encore une fois, nous n’avons pas besoin d’être pour ou contre absolument, la pensée ne fonctionne pas avec des dogmes et des litanies à répéter en boucle : « Lavez-vous les mains cinq fois par jour » ou autres slogans de ce type ! La seule bonne nouvelle, c’est que le monde aura les mains plus propres qu’en 2019, enfin au sens propre car au sens figuré je crains que beaucoup ne se soient sali davantage les mains cette année. Nous avons besoin de : penser. Sans inquisitions, sans Cerbère pour nous dire « pas le droit de penser cela », sans harpies venant nous persécuter dès que nous osons sortir du dogme officiel.

Pour moi, il manque néanmoins dans ce diagnostic, que je trouve essentiel, un focus plus ample sur une situation que je vis dans le pays où je suis, depuis 6 mois, sur la famine et l’orchestration des chaos qui s’ensuivent selon la couleur locale des pays.
Vous savez, le fameux « diviser pour mieux régner ».
Aux États-Unis, on nous sort l’éternel clivage Blancs/Noirs, à partir duquel il faut encore désormais modifier le langage (les attaques au langage faites ces dernières années par des communautarismes sectaires délirants sont immenses), sous peine de persécutions, en France, le clivage Chrétiens/Musulmans, dans de nombreux pays, l’on ressort le clivage extrême-gauche marxiste/extrême-droite. N’avons-nous toujours pas compris qu’il s’agit de théâtres destinés à nous occuper et à nous diviser pour ne pas nous concentrer de façon solidaire sur l’ennemi des peuples, à savoir ce petit noyau d’oligarques passionnés du pouvoir qui concentre tous les pouvoirs financiers mondiaux entraînant chaque jour davantage de déséquilibres et de souffrances sur terre ? Ceux-là mêmes qui orchestrent les guerres pour faire des bénéfices, en alimentant les deux camps ? Quand les êtres humains vont-ils enfin comprendre les manipulations dont ils sont quotidiennement l’objet ! Cicéron l’avait dit : pour connaître le coupable, regardons « à qui profite le crime ? »

Alors appliquons la formule cicéronienne :
Qui s’est enrichi pendant le confinement ?
Qui a acquis davantage de pouvoir ?
Ni vous ni moi !

Mesurons également l’ampleur de la censure, qui m’a fait d’ailleurs sortir de Facebook où il n’est plus possible de partager aucune information qui critiquerait un tant soit peu les politiques menées, ni des témoignages d’honnêtes citoyens. Facebook est devenu un réseau de traçage, de profilage, de persécutions, de censures, visant à modeler les esprits vers des discours dogmatiques et monocordes. Mais YouTube censure de même, alors considérons encore comme une chance immense de pouvoir avoir accès encore à un peu de contradictoire, en écoutant des entrevues comme celles-là. Et remercions tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont eu le courage de tenir un discours contradictoire qui autorise la pensée. La vérité, c’est certain, ne peut être du côté du pouvoir oppresseur.

A quels freins nous opposons-nous d’ailleurs pour bien diagnostiquer la situation ?
1. La propagande de masse
2. L’incrédulité face au cynisme et à la malveillance qui nous ciblent (nous les peuples) et la banalisation du mal
3. Déni partiel ou total
Le déni est l’impossibilité partielle ou totale de se représenter la perte du monde que nous avions connu. Tout le monde espère « le retour comme avant », en niant la réalité de ce qui se passe, et le traumatisme subi.
4. Les clivages
Avec les clivages, le corps social se divise en deux camps farouchement opposés : ces fameux clivages entraînent des discussions stériles, des brouilles au sein des familles, et sont la marque de la manipulation comme de la pathologie mentale qui circulent dans le corps social.

Pourquoi les gens se disputent sur le masque/pas masque ? Parce qu’on les conditionne à le faire, à coups de slogans, et non de pensée ! Parce qu’il existe des dogmes insérés (opinions érigées en vérité) qui font que, selon si vous avez été sensible à tel dogme ou tel autre, vous allez défendre telle thèse ! Par exemple, l’on nous a dit qu’il fallait nous tenir à 2 mètres de l’autre, et cela, à partir de la PEUR. Nous n’avons pas validé une pensée, mais enregistré un bon et un mauvais comportement associé à une PEUR. Donc c’est la peur qui domine la pensée ! La peur dont Platon avait pourtant dit qu’il ne faut jamais la laisser diriger l’attelage de votre carriole ! Il faut la tenir en respect sur le siège arrière, car c’est à partir de la peur que les pires horreurs se sont vues dans l’Histoire de l’humanité.

Comment fonctionne un virus ? Quid du terrain immunitaire ? Quid des impacts de la peur sur le système immunitaire ? Dans la nouvelle religion de la pandémie, j’ai même lu récemment un article d’un professeur d’université (combien a-t-il été payé pour dire cela ?) disant qu’augmenter ses défenses immunitaires était une fausse croyance !

Ces clivages entraînent une impossibilité de se comprendre, car les personnes tout simplement ne parlent pas avec un même niveau d’information, et non en essayant d’entendre le point de vue de l’autre et en cherchant à partir de quels arguments il peut soutenir un tel point de vue. C’est le slogan de la peur qui prime, il ne peut donc pas y avoir de discussion éclairée avec des émotions qui ont envahi le psychisme de la personne. Et je parle de la peur, mais nous pourrions tout aussi bien parler de la culpabilité.

La peur et le sentiment d’impuissance, doublés de l’impossibilité de comprendre les manipulations psychiques et les conflits de loyauté dans lesquels nous sommes emprisonnés par la propagande de masse, engendrent alors l’agressivité dans le corps social.
N’essayez plus donc de convaincre des émotions, c’est peine perdue !

Il y a, face au délire paranoïaque, et c’est toujours la même histoire, ceux qui sont convaincus par l’analyse, la démonstration (et pas forcément les intellectuels, dont les études en psychologie sociale ont malheureusement démontré la soumission majoritaire aux systèmes totalitaires), et voient le danger arriver, et ceux qui ont besoin d’expérimenter la paranoïa dans son moment totalitaire de destruction massive pour être forcés d’ouvrir leurs yeux qui seront remplis de larmes. C’est ainsi, et nous devons je crois travailler à l’accueillir avec compassion, sans engendrer davantage de frustration, de colère, ou d’agressivité.
La vague totalitaire, nous l’expérimentons, elle arrive.

II - La dialectique du maître et de l’esclave

Nous nous croyons libres, nous ne sommes que des esclaves, mais pour le philosophe Hegel, celui qui l’emporte c’est l’esclave, ne l’oublions pas !

Rappelons-nous la dialectique du maître et de l’esclave dans La Phénoménologie de l’Esprit. Hegel ce faisant y décrit le parcours de la conscience qui se révèle à elle-même. La première phase est celle de l’asservissement, l’esclave étant devenu esclave pour avoir préféré la servitude à la mort, et sa reconnaissance est essentielle pour le maître qui a besoin de jouir de son pouvoir dans le regard de l’esclave. Le maître réduit bien évidemment l’esclave à une chose (objectivation), non comme un être conscient de soi. Sa volonté est d’objectiver. Il n’y a pas de maître sans esclave, indique Hegel. Le maître dépend donc de l’esclave pour exister en tant que maître !

Ensuite vient la phase du retournement. Hegel précise que la relation de l’esclave à l’être est dialectique, car son être est nié par son instrumentalisation en tant qu’esclave, réduit à l’état de marchandise, mais il est impossible que ce moment du négatif ne rencontre pas sa résolution, de par la nature universelle de la dialectique de L’Esprit. En clair : le moment du négatif absolu est voué à disparaître. L’on devient esclave à cause de la peur de la mort. Mais l’esclave, parce qu’il est porteur du désir de liberté et incarne l’Esprit, tandis que le maître repose sur sa dépendance à l’esclave, finit par retourner la situation et se libérer du maître.
Ainsi en va-t-il du chemin de la conscience humaine.

Nous l’emporterons car nous sommes plus nombreux, plus puissants, plus créatifs, plus courageux que ces psychopathes qui jouent avec notre humanité et s’en nourrissent comme tous les prédateurs harceleurs. Nous l’emporterons oui, mais à une seule condition : que nous ne renoncions pas à ce qui fait de nous un esclave qui renversera son maître : l’Esprit. Si nous nous laissons déposséder de notre Esprit, parce que nous le permettons, il est certain que le Maître ne régnera plus que sur des esclaves décérébrés, sans connexion à leur subjectivité, ni à des idéaux, ni à des lois morales et spirituelles.
C’est d’un très grand raffinement ce qui se passe.

Ne soyons pas dupes non plus des sujets que les médias officiels, tenus par nos maîtres, veulent que vous débattiez. Le racisme, le vaccin etc. Pourquoi aucun débat sur la 5 G ? Demandons-nous plutôt ce sur quoi ils se taisent, à savoir les réseaux pédocriminels, la 5G, la vraie nature des « droits sexuels » des enfants, le trafic d’organes etc., pour savoir de quoi il en retourne exactement.
Ceux qui mènent la danse dans le monde aujourd’hui, à savoir des milliardaires et financiers qui à eux seuls pourraient faire de cette planète un paradis, veulent notre peau. Et ils le disent publiquement ! Dépopulation mondiale, thèses eugénistes, un véritable génocide planétaire prophylactique…

C’est un moment inéluctable, que rien n’arrêtera sinon un certain nombre de destructions.
Quand la Bête aura assez mangé, alors les yeux s’ouvriront dans les larmes.

III – Soi-même face au moment paranoïaque : que faire ?

Que vous soyez ou non d’accord avec moi sur des points de détails ou des nuances n’importe pas vraiment pour les questions qui vont suivre, pourvu que vous partagiez ma vue d’ensemble sur la vague totalitaire qui déferle sur le monde, et sans doute à partir de l’automne-hiver en Europe. Et si mon discours et mes analyses ne vous parlent pas, rien ne vous oblige à poursuivre la lecture, et cela n’entraînera pas forcément des ruptures de liens ni des clivages ou des divisions, si nous acceptons tout simplement d’avoir des points de vue divergents sur un même problème, sans vouloir se transformer l’un ou l’autre en prosélyte dogmatique de sa propre thèse.
Néanmoins, si vous partagez mon diagnostic du moment paranoïaque de la terreur qui a posé ses premiers jalons au printemps 2020, voici mes conseils.

1) Reprendre sa sécurité intérieure

Travaillons avant toute chose à récupérer à chaque instant notre sécurité intérieure, pour ne plus être manipulable par la peur ou la terreur.
Nos états émotionnels doivent être le fruit de notre volonté et de notre intention, et pas des aléas extérieurs. Car nous ne sommes pas des marionnettes entre les mains de la propagande de masse qui nous emmènerait là où elle souffle.
Reprendre notre pouvoir, c’est reprendre avant tout notre pouvoir sur notre sphère émotionnelle, travailler à ne plus être traversé par des émotions qui nous submergent, mais apprendre à les transformer pour maintenir un état émotionnel a minima stable, a maxima joyeux. Car l’objectif du pouvoir harceleur est bien de nous maintenir dans cette terreur, dans cette culpabilité, dans cette tristesse et dans ce choc traumatique dont il se nourrira et à partir duquel il pourra continuer à nous manipuler.

Pour récupérer ses émotions, il est important d’analyser ce qui les a enflammées, et par quel moyen/instrument cela s’est-il produit. Il est évident qu’aujourd’hui avoir la télévision et la regarder quotidiennement, voire plusieurs fois par jour, est devenu un outil extrêmement toxique sur le plan psychique. De même, il convient de doser les « mauvaises nouvelles » que l’on consulte, par exemple sur internet, pour ne pas vous laisser avaler par elles, et toujours viser comme une priorité un état émotionnel serein au milieu de la tempête. Les lectures conseillées sont mon petit livre Se sentir en sécurité ainsi que toute la lecture des philosophes stoïciens et ma brève « La paranoïa et la terreur comment y résister ? »
Nous ne sommes pas réduits à notre petite incarnation, nous sommes conscience, chaque humain porte en lui le reflet de l’humaine condition, et doit en répondre. Nous avons une mission immense !

2) Ne pas donner son consentement

Le non-consentement de votre Esprit à ce qui se passe, le détachement des égrégores (collectifs fabriqués artificiellement par des « formes-pensées » qui, comme dans les sectes, indiquent les dogmes à croire, les émotions permises et non permises, ce que l’on a le droit de dire, de penser et de faire ; et l’égrégore se forme dès que des individus s’amassent entre eux dirigés par une même émotion et une même croyance), c’est-à-dire que la prise de distance et le recul nécessaires pour penser par vous-mêmes sans vous laisser piloter ni par l’avis des autres ni par les émotions induites sont indispensables.

Travailler à s’aligner avec sa conscience, et à ne pas réagir avec les émotions, mais agir avec son cœur, c’est-à-dire avec amour, compassion et bienveillance, en défendant ce qui est juste pour soi. Cela implique d’aligner notre pensée, notre parole, notre cœur et nos actes, quel que soit le prix à payer, qui sera toujours moins cher à payer que celui de se tordre !

Retrouvons notre liberté et la capacité de donner ou non notre consentement
Jusqu’où acceptons-nous de nous tordre par peur ?
Peur de perdre son emploi, peur de mourir, PEUR PEUR PEUR.
Ayons davantage peur de nous tordre, car les conséquences en seront infiniment plus graves pour notre âme. Ayons peur de ne pas avoir tout fait pour la défense du vivant sur cette planète, pour la défense de l’humanité. Nous devrons tous en répondre, un jour ou l’autre.

3) Sortir de l’illusion engendrée par l’hypnose de masse

Il est indispensable d’identifier les sources de perfusion de la propagande (dont les amis, les collègues…) et ne plus accepter d’être perfusé à son insu (la transmission d’un discours traumatique crée également du choc traumatique chez celui qui le reçoit). Cela suppose le détachement émotionnel dont j’ai déjà parlé, notre non-consentement après identification de la propagande de la peur destinée à obtenir la soumission, le refus du conditionnement opéré par les répétitions incantatoires et les litanies de la nouvelle religion « pandémie », la réintroduction de la pensée critique et du contradictoire permettant seuls, en ramenant les émotions à froid, de sortir des endoctrinements, couplée à l’identification des manipulations de masse.
Prenons du recul, faisons des bilans, analysons.Cela suppose aussi de sortir de notre sentiment d’impuissance qui nous bloque dans une inhibition, nous rend malade et dépendant, ou nous ramène à l’hypnose de masse. Vivre est un risque, oser vivre c’est se libérer de beaucoup de conditionnements et de pseudo-sécurités qui semblent confortables alors qu’elles ne sont que des chaînes.

4) Revenir à sa conscience et à son immensité

Non, vous ne perdrez pas votre temps en prenant une distance salutaire par exemple en vous replongeant dans les héros antiques de l’humanité, dans la mythologie grecque, dans la grande musique, dans tout ce qui va vous nourrir spirituellement et intellectuellement.
L’âme se réveille en entendant le chant d’une autre âme ; ceux qui sortent de la caverne platonicienne ont entendu l’appel d’un autre humain dont les ornières ont sauté. L’âme se réveille et sort des Enfers par l’amour, et la mythologie grecque nous le redit maintes fois.
Alors aimez, soyez joyeux même en pleine tempête, comme une résistance spirituelle forte, fondamentale, d’aimer la vie, d’aimer tout court, car les psychopathes ne connaissent pas les codes de l’amour. Nous ne les vaincrons que sur ce territoire, et pas sur celui de la violence réactionnelle donc des représailles.
Agissez par amour, désobéissez par amour du vivant et de l’humanité.

5) Ne pas réagir par la violence

Lorsque le moment paranoïaque se déclare, il s’agit d’un tsunami totalitaire qui déferle. Vous voyez une immense vague devant vous qui va s’écraser sur la rive et tout détruire sur son passage. Que faites-vous ? Vous vous mettez devant en faisant de grands gestes pour que surtout elle arrête de se soulever ? Vous vous ferez emmener et écraser au passage, et c’est bien ce qui se profile en termes de représailles. Mon conseil personnel, mais personne n’est obligé d’être d’accord avec moi pas plus que je désire que l’on me force à penser autrement, c’est de ne pas se placer en opposition, mais de se mettre à l’abri de la vague totalitaire et de construire son monde tel que l’on souhaiterait qu’il prenne forme.
Si vous vous mettez en opposition dans la colère, le système a tous les moyens de vous broyer, et il ne s’en privera pas. La seule raison pertinente à mon avis qu’il y aurait à se placer en contre de façon frontale serait de se sacrifier pour donner à voir l’ampleur des répressions. Sinon je conseille de conserver ses troupes, et de considérer qu’une guerre peut être pénible, longue, et nécessiter de l’endurance, voire même de s’équiper comme pour un état de siège.

Le moment du négatif dans la dialectique historique tel que le décrit Hegel, qui est aussi le moment de la décompensation paranoïaque doit advenir, c’est une sorte de fatalité qu’aucune résistance ne saurait contenir ou empêcher. Mais il trouvera tout autant sa fin, et son dépassement.

6) Préparer son autonomie

Devant les nombreuses alertes concernant les risques d’inflation des prix, de crise économique grave, de pénurie alimentaire et de combustibles, je conseille à ceux qui le peuvent de commencer à penser à des alternatives (ou de les poursuivre) : si vous le pouvez, faites des réserves pour l’hiver, ou mettez-vous en relation avec des agriculteurs à la campagne si vous vivez en ville, faites des conserves à partir de la fin des marchés (souvent donnée ou prix au rabais etc.). Je vous conseille tout particulièrement ce site « L’autonomie est la clé de notre futur », où vous serez particulièrement bien guidés dans tous vos pas vers l’autonomie, avec des personnes généreuses et engagées.

Je rappelle que la seconde étape du scenario « pandémie » du rapport de la fondation Rockefeller de 2010 (dont seuls les grands naïfs pensent qu’elle a une vertu philanthropique et visionnaire) parle d’un « effet mortel sur l’économie » : « a deadly effect on economies : international mobility of both people and goods screeched to a halt, debilitating, industries like tourism and breaking global supply chains. » Il faut donc vous préparer en réserve d’aliments et de combustibles, et développer votre autonomie. Effectivement, l’effondrement économique mortel est ce qu’il faut pour asservir les peuples, et les milliardaires ne verseront pas un centime pour que vous puissiez vous nourrir correctement, à moins que vous n’acceptiez la soumission.

Je pense qu’il est préférable d’anticiper, et de ne pas se voiler la face, car « un homme ou une femme averti(e) en vaut deux ». Et si vous anticipez, vous pourrez même aider d’autres personnes qui seront dans le besoin car la charité fait partie de notre humanité, et il est temps de lui redonner toutes ses lettres de noblesse !

Par ailleurs, concernant le vaccin, le gouvernement français a prévu dans les textes officiels de vacciner 35 millions de personnes ; votre consentement ne lui importe pas, ce qui prime c’est la précipitation au contrôle et les expérimentations de Professeur Maboul sur des cobayes humains. Allez voir le document (cf. annexes) « Vaccins contre le SARS-CoV-2, 09 juillet 2020, Une stratégie de vaccination », comme nous sommes toujours dans le chapitre « les philanthropes nous aiment », les personnes âgées et les personnes précaires seront visées en premier (comme en Afrique, les petits africains servent de cobayes aux expérimentations vaccinales hasardeuses, dans un silence assourdissant), puis les personnes dans les prisons et les patients en hôpitaux psychiatriques qui n’auront effectivement pas les moyens de se défendre ! Elle est belle la philanthropie du 4ème Reich, non ? Ne serait-on pas dans une politique eugéniste qui ne dit pas son nom ? Lorsque l’on connaît le parcours et les déclarations de Bill Gates à ce sujet, le doute n’est plus permis !

7) Désobéissance civile pacifique

Soyez le grain de sable dans les rouages totalitaires du système !

« L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace, et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique. La persécution systématique de toutes les formes supérieures d’activité intellectuelle par les nouveaux chefs des masses a des raisons plus profondes que leur ressentiment naturel pour tout ce qu’ils ne peuvent comprendre. » (Arendt, H. 1951. Les origines du totalitarisme 3, Le système totalitaire, Paris, Seuil, 1995).

8) Protéger les enfants

Je rappelle qu’il y a deux ans, je préconisais déjà de sortir les enfants du système scolaire tel qu’il est actuellement, où les enfants comme les professeurs sont en souffrance, harcelés par l’institution qui ne veut que la destruction du savoir. Des enseignants et des chercheurs (dont Liliane Lurçat, de laquelle je recommande tous les livres à l’intelligence rare), il y a longtemps, ont tiré la sonnette d’alarme, et ont démontré le caractère intentionnel de transformer les enfants désormais non pas en citoyens à l’esprit critique affûté, mais en simples consommateurs lobotomisés par les écrans.

Vos enfants ont besoin d’avoir des bases solides en lecture, écriture et en logique (mathématiques). Vous avez des organismes par correspondance qui existent, vous êtes tout à fait capables de leur enseigner ces bases. L’école n’accomplit plus sa mission, et chaque jour le niveau dégringole dans les égouts, laissant des générations à l’abandon, et des professeurs pieds et poings liés avec le sentiment qu’ils ne parviennent pas à accomplir leur mission, tout simplement parce que, si ces bases fondamentales ne sont pas acquises (au lieu de cela, je rappelle que l’OMS préconise d’enseigner « les relations sexuelles » avec pénétration » à l’âge de 6 ans – mention ajoutée dans la version en espagnol « con penetración », « avec pénétration », je renvoie à mon livre L’imposture des droits sexuels), rien ne pourra s’inscrire ensuite du côté des apprentissages intellectuels.

Ramenez vos enfants au bercail également si vous le pouvez, car vous ne pouvez pas maîtriser ce qui se passe dans les écoles. L’on me rétorque « ce que tu dis ne peut pas se passer en France ». Dans quel pays est-on venu déporter des enfants juifs dans les écoles rappelez-moi ? En France. Ce qui était possible hier pourrait le redevenir aujourd’hui et demain ; nous avons été plusieurs à alerter depuis mars-avril 2020 sur ce danger de rafles d’enfants pour des raisons « sanitaires » avec mises en quarantaine éloignées des familles, nous connaissons l’OMS, nous connaissons les méthodes des réseaux pédocriminels infiltrés dans les milieux du pouvoir, nous savons que les acteurs des « droits sexuels » des enfants sont essentiellement les mêmes que ceux qui orchestrent cette « pandémie », préparez-vous et protégez-vos enfants.
Encore une fois, anticiper n’aura aucune conséquence négative, tandis que de ne pas le faire en aura, et cela peut être fatal.

Enfin, je dois dire au titre de la psychologue pour enfants que je suis en première formation, que je suis très alertée par le formatage totalitaire à l’école, qui devient un lieu de maltraitances et de désocialisation dans certains pays sous l’effet de cette pandémie (enfants dans des cages en Thaïlande par exemple), et les déclarations sur le port du masque obligatoires à 6 ans à l’école me paraissent absolument inquiétantes. On met des enfants dans des cages sans que personne ne bronche ? On leur impose les instruments du musellement ? Ouvrons les yeux sur les conséquences de prendre les enfants pour cobayes de tout ce délire paranoïaque.

Un enfant est en construction psychique et relationnelle, il apprend à reconnaître les intentions de l’autre sur son visage, avec son sourire, et il a besoin du contact. L’école devient le lieu donc de l’abrutissement mais aussi de la déconstruction de la socialisation, c’est impressionnant de non-sens ! Protégeons les enfants des expérimentations psychologiques et psychosociales hasardeuses et des maltraitances.

Lorsque nous lisons les consignes d’exclusions de l’enfant en Allemagne au sein de sa propre famille, nous avons bien compris que nous avons affaire à des psychopathes qui ne connaissent pas le caractère essentiel de la tendresse pour le développement harmonieux de l’enfant : le communiqué de presse du 27 juillet de l’association de parents Familien in der Krise indique que les autorités sanitaires ordonnent l’isolement domestique accru des enfants concernés : « Votre enfant doit éviter tout contact avec les autres membres du ménage en assurant une séparation dans le temps et dans l’espace (pas de repas partagés, votre enfant doit de préférence être seul dans une pièce séparée des autres membres du ménage). » La lettre indique qu’en cas d’infraction à cet ordre d’isolement, « vos représentants légaux sont par la présente menacés d’une amende de 4 000 € » par jour et jusqu’à deux ans de prison en cas de récidive. Elle ajoute : « Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que, si nécessaire, l’isolement obligatoire peut être ordonné dans un hôpital. »A cette lettre s’est ajoutée, le 31 juillet, la réaction de l’Association fédérale de la protection de l’enfance pour qui « isoler ces enfants de leurs parents et de leurs frères et sœurs est une forme de violence psychologique », et qui souligne que « la menace d’être sorti et placé dans un service d’isolement provoque également une insécurité durable pour les familles ». Ces informations ont été reprises par plusieurs journaux allemands et internationaux.

Là encore, les parents sont soumis à l’injonction paradoxale : soit vous maltraitez votre enfant, soit on se charge de le rafler ! Magnifique de manipulation et de chantage odieux !
Enfin, j’imagine que lorsque l’enfant subira les cours sur les « droits sexuels », avec l’enseignant « partenaire » (dont je rappelle qu’il s’agit d’un « éducateur sexuel » habilité par le ministère de la santé, et non pas d’un professeur de l’éducation nationale normalement constitué, cf. mon livre L’imposture des droits sexuels), le masque sera bien pratique pour le faire taire et le conditionner encore plus à se taire…

Dans une situation exceptionnelle, nos décisions doivent être le reflet de la prise de conscience du danger.
La protection des enfants est une priorité fondamentale pour l’humanité, il est temps de ne plus négocier sur le sujet, et je dirais, il est temps que les parents retrouvent leurs instincts de protection et ne se laissent plus avaler et distraire par le quotidien qui ne leur permet plus de distinguer les dangers réels auxquels sont soumis leurs enfants.

9) Bannir de son vocabulaire les néologismes vides de sens de la novlangue

Refusez systématiquement les néologismes de la novlangue, et ne les prononcez pas pour ne pas incorporer leur existence dans le nouveau langage délirant orwellien. Dans ces néologismes, le plus célèbre est « complotiste », qui ne veut rien dire, et vise à modifier notre représentation du réel par un langage trafiqué et pervers. « Complotiste » signifie « à bannir », « à persécuter », « à ostraciser », et rien d’autre. Ce néologisme paralyse comme une menace de bannissement toute pensée qui vient interroger le péril face auquel l’humanité se trouve, les dérives du pouvoir et ses ambitions totalitaires. Car qui dénonce les complots que fomentent les puissants au pouvoir contre les peuples, cela s’appelle, non pas un complotiste, mais : un philosophe. C’est ce que la haute philosophie politique et morale, à commencer par Platon, Aristote et Cicéron, s’est attelée à faire depuis la nuit des temps.

Conclusion

Accrochez-vous au divin, au vivant, à « l’énergie spirituelle » comme la nommait Bergson, travaillez le détachement des paniques émotionnelles pour ne plus être manipulés par vos émotions.
Redevenons des êtres dont la dignité ne se négocie pas, des êtres à la structure vertébrée, accrochés à nos idéaux de justice, de vérité, de liberté, de paix, qui nous transcendent et nous humanisent. Nous ne sommes pas des mollusques, nous sommes des vertébrés et nous devons nous redresser absolument, en retrouvant notre cœur, c’est-à-dire notre courage de valeureux protecteurs du vivant sur terre.
Une poignée de psychopathes ne peut contrôler le monde que si nous y consentons et nous l’acceptons. Une poignée de résistants peut le sauver ; ils n’ont jamais été bien nombreux, ceux qui ont pu voir en face le moment paranoïaque lorsqu’il commence sa déferlante, la psychologie sociale parle en général de 1% capable de remettre en question le pouvoir lorsqu’il dérive sur un mode totalitaire, et ce sont généralement les gens qui ont des forces vives en eux, encore une fois, et non ceux qui, à force de trop penser, se sont déconnectés de leur cœur. Je renvoie à mon interview pourtant ancienne sur « la dérive du pouvoir en France ».

Sauvez vos âmes face à la loi martiale qui risque de se répandre sur le monde entier. Mais rappelez-vous que jamais dans l’Histoire le moment totalitaire n’a duré ad vitam aeternam dans sa tension maximale, car la terre est régie par cette énergie spirituelle du vivant (je renvoie toujours à Bergson et à son livre L’Énergie spirituelle que j’ai eu l’honneur de préfacer chez Payot).

Le vivant ne se laisse ni contrôler, ni enfermer, ni soumettre. Le vivant pousse avec sa pulsion de vie. Et c’est ce que ces psychopathes semblent ignorer. De mon point de vue, les passionnés du pouvoir pêchent au moins par deux failles : leur orgueil (prétention, ils pensent, fous qu’ils sont, qu’ils vont contrôler et soumettre le vivant, mais quelle démesure au sens grec ancien du terme), et leurs divisions internes (autrement dit, ils se bouffent le nez entre eux, car le « sans foi ni loi » c’est leur quotidien).

Lorsque le moment du négatif a suffisamment détruit sur son passage, alors vient le moment du réveil, celui du retournement. Ce qu’Hegel nomme « la synthèse », qui est en fait un dépassement (Aufhebung). On fait le compte des survivants, et on reconstruit.

Résister, ce n’est donc pas aller faire une révolution qui servira de magnifique prétexte à une répression. Résister c’est savoir que nous allons traverser ce moment totalitaire, tenter d’y survivre en maximisant son autonomie, la charité envers autrui, en cultivant son humanité, mais également en archivant (exemple : des variétés de semences ancestrales biologiques qui permettront de repartir ensuite, des œuvres magistrales de l’humanité qui ont traversé les siècles, des savoirs et connaissances anciennes etc.), en alertant autour de soi, et en refusant de devenir des marionnettes énergétiques manœuvrées par la 5G et les nanotechnologies, même si le prix nous paraît aujourd’hui très cher à payer. Il sera toujours moins cher que celui d’avoir donné son âme au diable et d’avoir, ce faisant, œuvré par une complicité passive à la disparition du vivant sur terre.

Nous sommes des êtres d’Esprit, défendons l’Esprit !
Et rappelons-nous à chaque instant que l’esclave se libère de son maître par l’Esprit. Les fous qui dirigent ce monde ne sont nos maîtres que parce que nous le permettons. Et ceci est notre responsabilité morale : nous devons répondre chacun pour nos enfants et pour l’humanité, et de ce fait, sortir de la crainte de ce que pense l’autre pour assumer ce qui est juste pour nous.

Redressons-nous !
Nous valons mieux que ce à quoi l’on cherche à nous limiter depuis des décennies.
Nous avons tous une responsabilité immense sur le plan moral de ne pas investiguer en restant dans un certain confort, et de continuer de nous laisser berner par le pouvoir hypnotique des médias officiels, dont il n’est tout de même pas difficile de voir à qui ils appartiennent pour jauger de leur réelle indépendance, neutralité et impartialité.
Les intellectuels en particulier (et le silence de ceux de France est assez assourdissant) ont les outils de déconstruire l’endoctrinement dont ils ont été l’objet et de communiquer le résultat de leurs recherches au peuple, pour qu’il se libère de la déviance du pouvoir auquel il est actuellement soumis. Chacun a la responsabilité de continuer les investigations, ou de refermer le livre en disant que cela ne le concerne pas, ou encore de nier les informations en retournant dans le monde factice qui lui a été présenté au travers des médias du pouvoir. Mais cela entraînera des conséquences individuelles (pour sa propre santé psychique et pour son âme), ainsi que collectives.

Je ne suis pour ma part intéressée que pour parler des faits, des preuves, des sources. J’ai passé des mois voire années à investiguer de jour comme de nuit ; je pense en savoir suffisamment pour déclarer que l’humanité est en très grave danger entre les mains de ces industriels et milliardaires qui créent de fausses pandémie, qui achètent les médias et corrompent les pouvoirs en place, et qui sont déviants à tous les niveaux, recherchant un contrôle eugéniste absolu sur les êtres humains, et rabaissant l’être humain dès le ventre de sa mère a une vulgaire marchandise, un objet de consommation et de trafic, ainsi qu’à un cobaye de laboratoire. A ce titre, les dernières lois bioéthiques n’ont évidemment rien de moral, et l’on nous a même fait croire que la morale c’était dangereux ! Eh bien, sans morale, et en bannissant la philosophie morale qui en établit les fondements, nous fabriquons une société immorale, dans laquelle l’humain en tant qu’être singulier d’émotions, d’amour, de compassion, d’intelligence, de créativité, d’art, d’ingéniosité n’existera plus.

Nous devons chacun répondre du monde tel que nous l’avons reçu et tel que nous le laisserons, ainsi que de la transmission du flambeau de la conscience et du souffle de l’humanité.

Ariane Bilheran, normalienne, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, du harcèlement, de la perversion et de la paranoïa.

Le fil d’Ariane : tout labyrinthe comporte toujours une issue...

Addenda

Et chacun donnera sa réponse personnelle de savoir si nous y sommes ou non.

Extraits de mon livre Psychopathologie de la paranoïa,
Paris, Dunod, 2019 (2ème éd.)

Extrait 1
« II.4.1. Le système totalitaire
La terreur, qui vise à l’uniformisation, à la soumission radicale, à la perte de toute identité et à l’égalisation (« l’étêtage d’un choux », G.W.F. Hegel, 1807, p. 394) : par exemple, les intrusions systématiques dans la vie privée des individus à l’aide de l’instauration de caméras à leur insu (le phénomène des caméras à l’insu des gens se retrouve également dans certaines entreprises férues de harcèlement), les menaces, allusions, sous-entendus et purges. Il s’agit de maintenir l’individu dans un état permanent de peur donc de survie, qui épuise ses propres défenses.

La désolidarisation et l’isolement, clés de la réussite d’un harcèlement (désolidarisation qui peut aller jusqu’à de la délation mensongère de proches) : « la transformation des classes en masses et l’élimination parallèle de toute solidarité de groupe sont la condition sine qua non de la domination totale » (H. Arendt, 1951. Les origines du totalitarisme 3, Le système totalitaire, Paris, Seuil, 1995, p. 17).

Le discours paradoxal, la dissimulation et la perte des repères : incohérence des directives, mensonges, ambiguïté et sous-entendus sur les critères. Le discours est paradoxal, au point que l’individu ne sait plus à qui se fier ni ce qui est vrai ou faux pour celui dont il dépend : l’ancien monde des valeurs est noirci, et le nouveau monde totalitaire apparaît comme un monde « propre », présenté comme le seul acceptable. Outre l’incohérence gouvernementale de Staline (par exemple, sur les plans quinquennaux successifs), les critères de l’ennemi sont flous : quiconque est un ennemi potentiel, un « parasite social », surtout ceux qui n’en ont pas l’air. Ce flou laisse la porte ouverte à la poly-interprétation et à la panique.

Le bouc émissaire : il peut être un individu en particulier (tel écrivain, par exemple), ou un groupe d’individus (« les bourgeois », « les ennemis du peuple »), institué en bouc émissaire, et jugé responsable de tous les maux dont souffre l’État.

La culpabilisation et l’humiliation : elles sont utilisées, avec la peur, afin d’éviter la désobéissance. Tout citoyen qui n’est pas zélé pour suivre des ordres destructeurs et contradictoires est alors jugé comme « le mauvais citoyen » qui n’œuvre pas pour « le bien de sa patrie », et sera condamné à une autocritique publique.

L’infantilisation, la perte d’autonomie et l’anonymat : le pouvoir décide à la place du peuple ce qui est bon pour lui, et place peu à peu ses sujets dans une position d’une dépendance absolue (dépendance économique, politique, sociale). Chaque sujet devient anonyme, et remplaçable par tout autre citoyen. »

Extrait 2
« La paranoïa se présente comme « le meilleur des mondes » en étant le pire des mondes, celui qui annule toute subjectivité, toute créativité, toute initiative personnelle.
Les conséquences humaines n’importent pas aux pervers. Tout est minutieusement calculé dans ses moindres détails, le programme doit être suivi à la lettre. Il est bon et souhaitable parce qu’il est « logique ». L’imprévu, la créativité humaine, l’initiative personnelle ne sont pas tolérés. Les humains sous le programme pervers sont priés de s’adapter.
Le savoir pervers est celui de la logique, de l’expérimentation, de la vérification scientifique. Le désir d’autrui lui importe peu, pire, il n’existe pas, il n’est pas question de le considérer (si l’on regarde la littérature libertine, tout est rapporté à une pseudo-logique de la nature, dans un raisonnement qui évacue la question du désir, de l’altérité et de l’affectivité, pour y substituer un discours de l’expérimentation scientifique). Le pervers définit les besoins de chacun, le type de production et de consommation, son genre de vie, ses horaires de travail, etc. Dans son discours, il est le garant du progrès et se charge de cela pour tous. Il contrôle l’information, et empêche que surgissent toute subjectivité, toute décision, toute pensée, toute émotion qu’il n’a pas prévue et dont il n’est pas maître. Les autres doivent s’aliéner à l’idéologie de la logique sèche.

La perversion excelle dans le maniement de l’instrument pour établir le programme (souvent édicté par le paranoïaque) : ritualisation de techniques sadiques, techniques agressives et manipulatrices, études toutes plus objectivantes les unes que les autres (réduction des coûts, étude de marché...), développement de la technologie au service du programme, etc. Dans ce contexte, les humains doivent être des objets inertes, manipulables, standardisés, qui obéissent aux normes et se plient aux techniques. Tous sont remplaçables et permutables. L’histoire des individus n’existe pas, leur subjectivité non plus, la moindre faille ou, a contrario, le moindre éclair de génie, non plus. Les humains sont des troupes à utiliser, à presser au maximum de leur efficacité, et quand ils deviennent défaillants, il s’agit de les remplacer. Les salariés sont remplacés dans l’entreprise, les soldats sont remplacés dans l’armée... Le rapport est sadomasochiste, l’autre est instrument de jouissance, de consommation, ou marchandise vouée à l’obsolescence programmée. La perversion est agent de la castration pour l’autre ou bien, en dévoilant à autrui son impuissance, il l’anime.
La société perverse se fonde sur le contrôle total des moyens, des instruments : contrôle total de l’information, égalité abrasant tout désir et toute différenciation, et s’apparentant à une uniformisation conformiste. Elle donne l’illusion du changement, de l’agilité, de la souplesse, la promet, alors qu’il ne s’agit que d’un programme de plus dans l’application du contrôle pervers. Elle contrôle jusqu’au moindre comportement, tentant même d’infléchir les comportements par la technique, jusqu’à en faire des rituels tout aussi ordonnés qu’ils sont absurdes.

Les humains sont des choses, avec un bon moment pour l’exploitation et une date d’obsolescence. Ainsi, il sera commun dans la pensée perverse d’utiliser au maximum les ressources de jeunes salariés, et de les délaisser lorsqu’ils commenceront à s’user.
Le pouvoir pervers est froid, sans affectivité, sans culpabilité. C’est le pur pouvoir de la logique desséchée, exempte de culpabilité (qui est de l’ordre du sentiment, donc non considérée), exempte de passion, de l’exécutif consciencieux, qui trouve normal de mettre n’importe quel moyen au service de la fin. Le pervers est ce « bureaucrate qui ne fit que s’asseoir derrière son bureau et accomplir son travail », voulant réaliser, du mieux qu’il pouvait, ce que ses supérieurs lui avaient demandé (la mise en œuvre de la résolution finale). Le monde pervers, c’est celui de la raison tranquille, assurée d’elle-même, de la « banalité du mal ».
C’est aussi par voie de conséquence, un monde sans procréation, sans réelle innovation (sinon que de façade), sans art. Car procréer, c’est entrer dans l’histoire, dans la temporalité de la filiation, dans l’œuvre qui perdure à travers les générations. Or l’histoire est une menace pour le pervers, car elle peut être faite d’événements imprévisibles, non planifiables. Seuls le savoir (et non la sagesse), la raison intemporelle, la vérité, la connaissance (autrement dit la maîtrise) doivent gouverner les rapports des hommes entre eux.
Ce gouvernement se fera sous des formes moins despotiques que dans le cas du pouvoir paranoïaque. Moins despotiques, et moins passionnelles aussi. Le pouvoir pervers vise le conformisme, l’uniformité, l’absence de conflits, la suppression de toute initiative ou différence non maîtrisée.

Hannah Arendt disait que, ce que craint le plus le pouvoir totalitaire, c’est bien l’initiative personnelle, la créativité individuelle, ce qui est imprévu, non maitrisé dans le programme paranoïaque tel qu’il est pensé dans sa logique par le pervers et exécuté scrupuleusement par le névrosé obsessionnel. Ainsi, l’individu devra être attentif tout d’abord à travailler à la préservation de son espace intime, à créer son espace de sécurité intérieur, à protéger son imaginaire et ses aspirations, à s’élever intérieurement au-delà de tous les processus destructeurs en se reliant à une transcendance temporelle (lien aux Anciens, préservation de la mémoire, regard des Anciens sur sa propre action, etc.) et spatiale (spirituelle, lien à l’idée de Dieu, à la nature, à l’infini qui rend ici-bas toute chose mortelle, y compris le système paranoïaque qui mourra avec son autodestruction, mais aussi lien à ses idéaux). À partir de là, l’individu pourra créer, s’associer, prendre des initiatives et se libérer du conditionnement paranoïaque, c’est-à-dire, se libérer de la terreur, développer son esprit critique contre la propagande et redevenir acteur de sa propre vie, créer sa propre réalité. En la matière, la seule opposition intéressante et durable est celle de la résistance par l’autonomisation, par la création d’espaces où l’intime est respecté, où l’initiative personnelle est valorisée, et qui échapperont, de ce fait, au pouvoir paranoïaque qui ne pourra ni les anticiper ni les contrôler (du moins tant que l’humain n’accepte pas de se faire pucer, et encore moins pour « rigoler »). Face à la destructivité, il ne sert à rien d’entrer soi-même en destructivité, mais il convient de devenir l’acteur d’un projet vital, d’une création vivante. Et bien sûr, dès que cela est possible, il ne faut pas hésiter à sortir du système paranoïaque si l’on peut (du moins, tant que celui-ci ne s’est pas étendu dans une globalisation mondiale, dans un gouvernement mondial qui sera nécessairement, de par son essence, paranoïaque, et chaque humain doit être conscient de sa responsabilité de résistance à son niveau en la matière), car nul ne pourra être totalement épargné de la destruction dans laquelle il s’engouffre. »

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