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La nouvelle grenade de désencerclement reste une arme de guerre

Publie le lundi 14 septembre 2020 par Open-Publishing
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Vendredi 11 septembre, à la veille d’une journée nationale des Gilets jaunes, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a anticipé de quelques jours la sortie publique du nouveau schéma du maintien de l’ordre. Parmi les changements, il a annoncé l’utilisation par les forces de l’ordre d’une nouvelle grenade « moins dangereuse » dans les manifestations. Une appréciation qui ne convainc guère.

La fiche technique ne prête pas à confusion. La grenade à éclats non létaux (GENL), qui remplacera maintenant les modèles de grenade de désencerclement DMP et BDB, est classée en catégorie A2 par son fabricant, la société Alsetex. C’est-à-dire en catégorie matériel de guerre, tel que défini par l’article R311-2 du Code de la Sécurité intérieure. De ce côté, rien ne change. Pourtant, le très contesté ministre de l’Intérieur a mis en avant « un nouveau modèle offrant moins de projectiles en hauteur » et donc « une moindre dangerosité » comparée aux grenades précédentes.

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Messages

  • Tout est fait le plus sournoisement possible pour dissuader les gens, en les mettant dans le peur, à manifester. Par exemple il n’est pas rare de voir à certains endroits des blindés en position ! En tout cas aperçu à Toulouse. C’est une autre manière de procéder aux interdictions à manifester si l’on ose pas, encore, à modifier la Constitution pour interdire carrément les manifestations ? Celle-ci sous des prétextes fallacieux déjà constamment violée ! Et elle ne mentionne pas la possibilités d’interdictions partielles de plus en plus extensibles !