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SEXYPHOBIE AU MUSEE d’ORSAY

par Christian Delarue

Publie le lundi 21 septembre 2020 par Christian Delarue - Open-Publishing
4 commentaires

SEXYPHOBIE AU MUSEE d’ORSAY

Les fortes poitrines qui se voient bien peuvent être sexuellement attirantes . Ce n’est pas une raison pour exclure une femme qui portent un décolleté.

L’attraction sexuelle, quoiqu’on en pense ou dise est de l’ordre du factuel et peut difficilement être niée. Il n’y a d’ailleurs pas que les hommes, à remarquer les gros seins, les femmes n’étant d’ailleurs pas les dernières, y compris à ne pas se contenter de regarder : puisque certaines jugent tout haut !

La solution n’est pas ici dans le déni hors sol, ici comme dans d’autres pays, mais pas plus dans l’exclusion, la stigmatisation, la discrimination .

Il faut juste savoir "se tenir" : c’est à dire se taire (hommes et femmes) et garder "les mains dans les poches" !

Une femme, attirante ou pas, répugnante s’il en est, est toujours à respecter, à placer au rang de dignité au-delà des attirances sexuelles. C’est là le mécanisme dit du "double regard" contre le réductionnisme. Pensons-y !

http://altermd-krisdlr.centerblog.net/42-sexyphobie-au-musee-orsay

Messages

  • A ce jour, 4 types de sexyphobie sont à repérer :

    1 - La sexyphobie des intégrismes religieux (musulman, juif haredim, catho jadis) ou tout le corps des femmes doit être caché : il mène au sexo-séparatisme et à un hyper-patriarcat.

    2 - La « nouvelle sexyphobie » portant contre un effet - non obligé - du « no-bra », soit du sans soutien-gorge (le no-bra est une tendance sociétale féminine récente). Les tétons apparents ou les seins ballottants sont alors perçus comme « excusant » une violence sexiste voire la "favorisant" ! (cf enquête cet été 2020) ;

    3 - La « sexyphobie d’Etat » ou « sexyphobie de gouvernement » qui vient d’en-haut, via la loi et la police contre le string seins nus en piscine ou sur plage.

    4 - La sexyphobie de la société civile avec les insultes sexyphobiques de rue mais aussi la « sexyphobie professorale » ou des enseignants qui préfèrent fustiger les filles jugées trop sexy, trop dénudées qu’éduquer les garçons à savoir "se tenir" !

    URL

    http://altermd-krisdlr.centerblog.net/41-sexyphilie-anodine-instagram-et-sexyphobies-intrusives

    ou

    http://amitie-entre-les-peuples.org/Sexyphilie-anodine-d-Instagram-et-sexyphobies-intrusives-Christian-Delarue ?

  • Vous écrivez : "La solution n’est pas ici dans le déni hors sol, ici comme dans d’autres pays, mais pas plus dans l’exclusion, la stigmatisation, la discrimination ."

    Et par ailleurs vous stigmatisez sans cesse le fameux "voile", au nom d’une laïcité pour moi tout aussi intégriste.
    Que de mots durs n’avez-vous pas déblatéré sur ces pauvres femmes mères de famille, sur ces jeunes filles parfois majeures et étudiantes, voilées depuis le début des 90, leur intimant de découvrir leurs visages pour aller chercher leurs enfants à la crèche ou à l’école, ou de se découvrir quand elles étaient au volant d’une auto, ou dans tant d’autres occasions ? Que ne les laissez-vous pas libres de se battre elles-mêmes pour sortir de leur impasse. J’y vois pour ma part un néo-colonialisme qui ne dit pas son nom. On voudrait continuer à les diriger comme autrefois, certes sans la chicotte, mais sous la contrainte de ceux qui savent, des occidentaux fiers d’avoir inventé la laïcité. C’est à elles de se libérer de leur carcan. Personnellement, je n’apprécie pas quand on me dit comment m’habiller...
    Et voilà qu’aujourd’hui, au contraire, à la mairie, à la poste, en préfecture et sans doute presque partout nous voilà condamnés au masque, qui pourtant dissimule largement le visage, empêchant une vraie reconnaissance faciale. D’autant plus qu’on trouve toujours un fanatique qui vous pointe du doigt si par malheur votre masque est mal positionné, ou vous faisant reculer si on se montre trop près dans les files d’attente. Jusqu’aux commerçants (pas tous, heureusement) qui s’y mettent en ne nous répondant que si nous sommes à la distance voulue !
    La république des masqués est une république de moutons, tout autant que la république des voilées !

    Le premier geste-barrière est refuser de regarder les infos en continu et de garder son self-arbitre. Il y a tant d’autres servitudes volontaires que celles du voile !

    • "...Que ne les laissez-vous pas libres de se battre elles-mêmes pour sortir de leur impasse.".
      Problème, c’est que de cette (soi-disant) liberté elles n’en usent pas, car tout simplement elles revendiquent majoritairement ce port de voile. Quand elles s’y opposent ou même, à minima, elles l’enlèvent en cachette et qu’elles se font prendre, elles se font injurier, parfois battre (et tu n’es pas là pour le voir ou les défendre ou les soutenir).
      Je ne pense pas que critiquer le port du voile (et non pas celles qui le portent en tant que personne, sinon seulement en tant que vecteurs visibles d’un choix de société qu’elles revendiquent implicitement ou explicitement) relève du néo-colonialisme. C’est le travail de base de tout militant communiste dont le projet politique est l’émancipation de l’humanité (excuses-moi du gros mot camarade). Par contre, ce que je constate, c’est que de plus en plus de militants se disant révolutionnaires, embrassent et même soutiennent aveuglement des comportements archaïques dont sont très majoritairement victimes les femmes (à leur corps défendant y compris quand elles en sont des complices actives). En fait, camarade, ta position est une position raciste car le projet communiste peut, d’après toi, souffrir des exceptions quand ils s’agit de prolétaires d’origine maghrébine ou de religion musulmane. Il y aurait donc le ML pour les hommes blanc hétérosexuels et le ML pour les autres ? Tu confonds tactique, stratégie d’un côté et principes communistes de l’autres.
      Reste que cette contradiction (la religion et ses expressions) au sein du peuple est secondaire par rapport à la contradiction principale de classe avec la bourgeoisie et donc il faut maintenir l’unité du prolétariat, pour autant, en interne nous devons traité cette contradiction (et d’autres) sans renier les principes communistes. Et là, il faut accepter l’affrontement avec les forces réactionnaires religieuses qui combattent le projet communiste de l’extérieur du peuple et qui tentent d’arracher une partie de ce peuple au combat anticapitaliste. Et ta solution, camarde, n’est pas la bonne ; désolé.

    • sur l’étudiante discriminée à cause de sa forte poitrine lire :

      Interdite d’entrer au musée à cause d’un décolleté -vidéo | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/150920/interdite-dentrer-au-musee-cause-dun-decollete-video