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En macronie on est en guerre, la mobilisation ne suit pas pour la cause Humaine ?

par joclaude

Publie le mardi 29 septembre 2020 par joclaude - Open-Publishing
1 commentaire

3 400 lits supprimés en 2019, malgré la saturation des hôpitaux et la contestation sociale
Source : RT FRANCE PAR RT FRANCE in SOCIÉTÉ

“Aidez-nous, on n’en peut plus” : l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois au bord de l’implosion
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Ni les manifestations de médecins et personnels médicaux, ni la pandémie de Covid-19, n’ont empêché la suppression de plus de 3 400 lits d’hospitalisation en 2019. Une manière, selon le ministère de la Santé de « réorganiser l’offre ».

Un peu plus de 3 400 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2019 dans les établissements de santé français qui ont créé, dans le même temps, 1 500 places d’hospitalisation partielle (de moins d’un jour), selon une étude du ministère de la Santé publiée le 29 septembre. Les grèves et manifestations qui ont agité l’hôpital l’an dernier n’ont pas inversé la tendance : hôpitaux et cliniques ont encore réduit leur capacité d’accueil de 0,9 % en 2019.

Les 3 005 établissements publics et privés disposaient de 392 262 lits d’hospitalisation complète, soit 3 408 de moins en un an, selon la direction statistique des ministères sociaux (Drees). Un « repli dans la tendance observée depuis plusieurs années », qui « reflète la volonté de réorganiser l’offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits ». À l’inverse, le « virage ambulatoire » a poursuivi sa course : 1 499 places « de jour » ont été ouvertes, soit une hausse de 1,9 % portant leur nombre total à 78 790.

L’hospitalisation à domicile a même enregistré un bond de 5,5 %, avec 19 100 patients, « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ». Mouvements sociaux à répétition Depuis plus d’un an, les médecins, urgentistes, infirmiers, aides-soignants et autres personnels hospitaliers protestent dans la rue et font grève contre le manque d’effectifs, la tension des services d’urgences, la bassesse des salaires et la fermeture de lits. Une crise d’autant plus visible depuis le printemps 2020, les hôpitaux ayant été saturés et ayant difficilement fait face à l’afflux de patients atteints du coronavirus.

Messages

  • Source : France Bleu Besançon
    On comprend mieux le décret Fabius pendant depuis la fin du siècle dernier et que vient de signer Véran-véreux, il permet de licencier du personnel soignant...seule solution à n’en pas douter : confiner les besancenots...pb : il y aura moins de soignants à applaudir depuis les balcons où il faudra bientôt que tous soient baillonnés...

    En l’espèce à Besançon on lit qu’il y a un manque de personnel médical...pas assez de médecins immigrés volontaires dont les diplômes ne sont pas reconnus donc traitements moindre pour une gestion équilibrée de l’entreprise hôpital ? la France devenant en la matière un pays sous- développé avec ses déserts médicaux croissants ne pourrait-elle pas signer un accord avec Cuba aux compétences reconnues ? qq. photos de Marti et Fidel dans les zôpitaux celà changeraient de la trombine hyper-maquillée de Macron...

    Le CHU de Besançon va supprimer 28 lits
    Jeudi 24 septembre 2020 à 8:47 - Mis à jour le vendredi 25 septembre 2020 à 10:26 -
    Par Anne Fauvarque, France Bleu Besançon,

    Faute de médecins spécialisés, le service de soins de suite et de réadaptation au CHU de Besançon va fermer. La Direction l’a confirmé et la décision doit être entérinée le 16 octobre 2020. Ce service compte 28 lits, sur le site Saint-Jacques, dans le centre ville de Besançon.

    Faute de médecins, les 28 lits du service SSR (soins de suite et de réadaptation) du CHU de Besançon, installés sur le site Saint-Jacques, vont être fermés au 16 octobre. © Radio France - Alia Doukali
    En plein Ségur de la Santé, le CHU de Besançon avait annoncé la suppression de 15 lits du service soins de suite et réadaptation (SSR), au 1er juillet 2020. Une décision prise, avait alors justifié la Direction, "compte-tenu du départ de plusieurs médecins qui n’ont pu être remplacés avant l’été".

    Fermeture complète du service mi-octobre
    La Direction confirme ce jeudi 24 septembre 2020 la suppression totale du service, de 28 lits. La décision doit être entérinée le 16 octobre. "C’est un crève-cœur et une grosse déception, affirme la directrice du CHU de Besançon, Chantal Carroger. On a besoin de ce service, explique-t-elle, parce qu’on y accueille des patients qui ont besoin de rééducation et qui ne peuvent pas rentrer chez eux. Donc aujourd’hui si on n’a plus ces lits, ces patients vont rester beaucoup plus longtemps dans des services courts séjours".

    Le service a accueilli des malades du coronavirus
    La mission de ce service est d’aider les personnes malades à retrouver de l’autonomie après une grave maladie ou après un accident neurologique. Le SSR avait aussi accueilli certains patients atteints de la Covid-19, à leur sortie de réanimation. Il se trouve sur le site Saint-Jacques, dans le centre-ville de Besançon.

    Une chambre du service de réanimation du CHR d’Orléans pendant l’épidémie de Covid 19 (photo d’illustration) © Radio France - Anne Oger
    Au-delà du SRR, ce sont 80 lits au total qui ont fermé durant l’été sur le Groupement hospitalier de territoire Centre Franche-Comté, qui va de Dole jusqu’à Pontarlier, Morteau, en passant par Besançon et le Grand Besançon. "Les raisons sont diverses, précise Chantal Carroger. Souvent par manque de personnel soignant ré-éducatif, mais aussi par manque de personnel médical. C’est le cas du CHU de Besançon".

    Un manque de personnel qualifié au niveau national
    Le problème n’est pas propre à la Franche-Comté selon la Direction de l’hôpital. Il est national. "Ce n’est pas que les jeunes ne veulent pas venir dans notre région, explique Chantal Carroger. C’est le fait qu’aujourd’hui il y a moins de mouvement. Les professionnels restent là où ils sont. Et il manque de professionnels dans cette discipline-là".