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Des étrangers et nos frères pourtant….

par Patrick Maurieres

Publie le vendredi 30 avril 2021 par Patrick Maurieres - Open-Publishing

François Mitterrand dès son élection a offert à ces exilés italiens une voie, selon ses propres termes, de « rupture avec une machine infernale ».

Il avait, précise le journaliste Olivier Doubre posé une condition à la protection sur le sol français : que ces personnes abandonnent toute velléité d’actes de violence, d’organisation armée, et plus généralement qu’ils respectent les lois du pays d’accueil. »

Olivier Doubre poursuit dans un article de la revue Vacarme (2014) « En « leur accordant la tranquillité » et une terre où poser leur sac, la France a sans doute contribué à éteindre une flamme qui brûlait au sein de la société italienne.

Des militants ont abandonné les armes au début des années 80 et passé la frontière – certains à pied, dans la neige, par un col des Alpes (dans la tradition des exilés du fascisme mussolinien), certains à bord du voilier de la star de cinéma « sympathisante » Gian Maria Volonte.

Puis, réfugiés sur le sol français, ils ont déclaré par la voix de leurs avocats « avoir fait le constat de leur histoire passée : la lutte armée avait échoué, une période historique s’était achevée ».

« Et Olivier Doubre de conclure « il faut bien admettre avec Jean-Jacques de Felice, l’un des avocats des réfugiés politiques italiens qu’« aucun dérapage n’a été commis »

Ces réfugiés ont donc tous tourné la page d’une histoire tragique. 40 ans plus tard, ils se sont insérés de la meilleure façon dans la société française, professionnellement, familialement.

Et c’est maintenant que notre Macron décide de les livrer comme vil bétail à l’Italie pour marquer sa sympathie avec le nouveau chef d’État Italien.

Il faut empêcher leur expulsion vers l’Italie et obtenir qu’elles et qu’ils puissent poursuivre leur vie dans notre pays.

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