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De Giscard à Macron : Où êtes-vous Catherine Ribeiro ?

Publie le vendredi 13 août 2021 par Open-Publishing
2 commentaires

Il y a beaucoup de similitudes entre Giscard et Macron. Les temps changent ? Pas pour tout le monde. On retrouve chez Macron l’autoritarisme, l’hypocrisie, le mensonge, le moralisme, la morgue et la volonté d’avoir les médias à sa solde. On rajoutera la capacité assez folle à monter les français les uns contre les autres.

En 1979, Catherine Ribeiro (qui ne portait pas Giscard dans son coeur) chantait ’Tous les droits sont dans la nature’, une ode à la liberté, à l’intensité de vivre, à l’acceptation des faiblesses. Un texte anti-libéral et anti-autoritarisme. 1979. Nous sommes en 2021. A l’heure où un gouvernement fou demande à des citoyens de surveiller les autres citoyens ; où des médias traditionnels en perte d’audience subventionnés par le pouvoir essayent de faire passer pour des irresponsables des citoyens indignés par le pass sanitaire ; outil de ségrégation, la force de cette chanson est évidente et ce n’est pas par hasard si elle connaît un regain d’intérêt sur internet. La chanteuse vit actuellement en Allemagne où elle se remet d’un AVC. Elle nous manque.

Tous les droits sont dans la nature

Le droit de baiser
Le droit de fondre en larmes
Le droit de s’épanouir
Le droit d’être exigeant
Et d’exiger

Le droit d’être riche
De presque rien
Le droit d’être pauvre
De toutes les richesses
Le droit de soulever
Des montagnes

Le droit d’accoucher
De toutes les tendresses
Le droit de penser
Haut et fort
Sans être mutilé

Le droit d’opinion
Les droits de l’immigré
Le droit au travail
Le droit de manger
Quand on a faim

Le droit de faire
Et de défaire
Le droit à la paresse
Le droit d’aimer
Sans être châtré

Le droit à la faiblesse
À la fragilité
Le droit à l’intelligence
Le défi à la connerie
Le droit du plus fort
Pour mieux protéger

Le droit de l’arbre
Face à la tronçonneuse
Le droit de s’amuser
Sur les pelouses interdites
Le droit de sanctionner
Un pouvoir déficient

Le droit de frapper
Malgré les menottes
Le droit de rire
De devenir fou
Le droit de s’éclater
À l’herbe sauvage

Le droit de crier, de hurler x2
Le droit d’être enfin reconnu x2

Photographie : Catherine Ribeiro aux côtés de Fabrice Luchini et Michael Lonsdale dans le film ’Vivarium’ (1975)

Messages

  • C’est certain qu’elle nous manque, mais malheureusement déjà, à cause de la censure aristocratique du d’estaing de l’époque, son oeuvre a été gravement censurée ne permettant pas d’apprécier alors le mélodie et le texte de

    Diborowska

    ou de

    Paix :"https://www.youtube.com/watch?v=VtCMOoJuveY" et Ame debout :"https://www.youtube.com/watch?v=mHdAKbjh-8c" dans lesquels avec le groupe ALPES (recherche musicale, création d’instruments utilisant les nouvelles technologies, création musicale, créations de spectacles, enregistrements et mixages son-vidéo,) ils envoient du lourd ignoré de la plupart saturés par le yéyé.

    A découvrir ou redécouvrir ! et merde à toi d’estaing.

    En prime les paroles

    Âme debout
    Qui tire des écheveaux de laine
    Blanches et noirs
    Ah ah ah
    Aie pitié de moi

    Âme debout
    Qui traverse la rue
    Quand le feu est au rouge
    Ah ah ah
    Aie pitié de toi

    Âme debout
    Qui accepte l’idée
    De partir à la guerre
    Ah ah ah
    Aie pitié de toi

     ???? ah ah ah watchikoum ah i matcha ???? (X2)

    Âme debout
    Qui passe tout son temps
    à pleurer ses douleurs
    Aie pitié des autres
    Âme debout
    Qui de ses deux grandes mains
    Soulève les pouvoirs
    Aie pitié de nous

    Ou bah bah bah

    Âme debout
    Qui crée l’âme d’un enfant
    Sans tige de soutien
    Ah ah ah
    Aie pitié de lui

    Âme debout
    Qui traverse le temps
    Sans souffrir de misère
    Ah ah ah
    Aie pitié de toi

    Âme debout
    Qui se rend résignée
    Chaque jour à l’usine
    Ah ah ah
    Aie pitié de toi

     ???? ah ah ah watchikoum ah i matcha ???? (X2)

    Âme debout
    Qui couche dans mon lit
    Sans définir mes dimensions
    Aie pitié de toi

    Âme debout
    Qui se joue de ma peur
    Comme des griffes d’un chat
    Aie pitié de moi

    Ah bah bah bah bah bah ah

    Âme debout
    Qui ne respirera pas
    L’aveu de mon dernier soupir
    Ah ah ah
    Aie confiance en la vie

    Bah bah bah bah bah (et autres cris !)

    C’est pas moi

  • Extra ce rappel à nos souvenirs déjà sous l’emprise de la censure Giscard . A l’époque déjà le nettoyage des cerveaux dont personne ou peu s’en apercevait, le contre pouvoir par "Internet" étant inexistant !