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Déclaration finale de la 12eme Rencontre du Forum de Sao Paolo

Publie le lundi 18 juillet 2005 par Open-Publishing

1. Célébrant les 15 ans de fondation du Forum de Sao Paolo, dans cette même ville, nous avons réalisé notre 12º Rencontre avec la présence de 364 participants de près de 150 partis politiques, institutions et organisations sociales. Ont participé les partis politiques membres d’Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Le Salvador, Equateur, Mexique, Nicaragua, Paraguay, Pérou, Porto Rico, République Dominicaine, Uruguay, Venezuela. En plus de la participation d’organisations et partis invités d’Allemagne, Belgique, Canada, Catalogne, Chine, Espagne, France, Galice, Italie, Portugal, Suisse et Vietnam.
Nous avons compté aussi sur la participation de représentants diplomatiques de neuf pays durant l’Acte Politique de commémoration du XVº anniversaire du Forum, ainsi que de la présence du compañero Luis Ignacio Lula da Silva, Président de la République Fédérative du Brésil.

2. C’est une bonne occasion pour mesurer le chemin parcouru à travers les 12 rencontres qui ont jalonné ces trois lustres, depuis qu’en Juillet 1990 et à la convocation du Parti des Travailleurs du Brésil, la gauche latino-américaine et caribéenne s’était donnée rendez-vous pour débattre et réfléchir ensemble dans un forum, sur les défis que lui imposait la réalité et le futur. Nous sommes passés ainsi par une instable carte politique, comme nous avons parcouru aussi divers points de notre Amérique Latine, depuis la ville de Mexico en 1991 (IIº Rencontre) et 1998 (VIIIº), Managua en 1992 (IIIº) et 2000 (IXº), La Havane en 1993 (IVº) et 2001 (Xº), Montevideo en 1995 (Vº), San
Salvador en 1996 (VIº), Porto Alegre en 1997 (VIIº), et Antigua, Guatemala en 2002 (XIº).

3. Quant nous avons célébré la XIº Rencontre du Forum de Sao Paolo à Antigua Guatemala en 2002, l’administration du président George W. Bush se trouvait dans le climax de l’offensive destinée à tirer profit des attentats du 11 septembre 2001. Bush utilisait la rhétorique de la lutte contre le terrorisme et la proclamation de la guerre préventive comme arrière-plan pour tenter de criminaliser les luttes populaires en Amérique Latine et aux Caraïbes. Il se valait aussi du climat crée pour obtenir du Congrès nord-américain l’autorité qui débloquait la négociation de la Zône de Libre Commerce des Amériques (ZLEA connue comme ALCA).

4. Ce bilan a mis en évidence que, quant le FSP s’était mit en marche -15 ans auparavant- la situation internationale s’était gravement détériorée. Les Etats Unis s’affirmaient comme puissance dominante avec la prétention d’imposer un monde unipolaire, alors qu’une grande partie de l’Amérique Latine venait de sortir d’un cycle de dictatures militaires. A part Cuba, qui résistait héroïquement le blocus impérialiste états-unien, il n’y avait aucun gouvernement de gauche : Seuls régnaient le néo-libéralisme et la « pensée unique ». Depuis alors, les agressions de l’empire nord-américain aux peuples du monde ont été multiples, son offensive guerrière et militariste dans le but de contrôler les ressources naturelles stratégiques, imposer ses intérêts économiques et politiques, et affirmer son pouvoir mondial, comme le mettent en évidence l’Afghanistan et l’Irak.

5. Mais les plans qui ont échoué ne sont pas moindres. Les triomphes populaires et progressistes lui ont arraché le contrôle d’importants pays du continent, parmi lesquels se distinguent le Brésil, le Venezuela et l’Uruguay, avec aussi d’importantes avancées dans d’autres pays du Cône Sud. En Argentine, le processus initié en décembre 2001 avec le renversement du gouvernement néo-libéral de De la Rua avait conclût en mai 2003 avec le triomphe du président Nestor Kirchner. Nous avons à mettre en valeur la négociation de la dette externe argentine, qui ouvre un chemin à d’autres pays pour affronter les dictats du FMI.

6. Au Brésil le mérite va pour la politique externe du gouvernement de Lula qui défend l’insertion souveraine du Brésil et de la région dans la scène mondiale. Les politiques sociales de la « faim zéro » et d’autres politiques d’inclusion sociale sont importantes aussi, ainsi que les progrès dans la réforme agraire en discussion avec le Mouvement des Sans Terre. Nous soulignons spécialement la non- renouvellement de l’accord avec le FMI et le combat implacable à la corruption de la part du gouvernement de Lula.

7. Le Forum de Sao Paolo a une grande reconnaissance à la lutte infatigable du peuple chilien et de ses organisations de droits humains pour la recherche de la vérité et de la justice, comme il reconnaît aussi les avances dans les processus que mènent les juges à temps complet au Chili. Il apprécie aussi le Rapport de la Commission de la Torture et de la Prison Politique (Rapport Valech) qui a permit d’importantes avancées dans la lutte pour la vérité autour de l’horreur qu’ont vécu des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dans les prisons et centres de détention de la dictature de Pinochet. L’investigation qui a révélé le dénommé Cas Riggs, qui a permit de découvrir les opérations millionnaires de la corruption de Pinochet et de sa famille, l’ont démasqué face à la communauté nationale et internationale non seulement comme principale responsable de la terreur d’Etat, sinon aussi comme un racketteur d’Etat.

8. Les difficultés de la politique latino-américaine de Bush obéit à deux facteurs fondamentaux : Le premier est dans l’intensification de la crise politique, économique et sociale dans la région ; le second est dans la capacité de lutte et la construction d’alternatives démontrée par les peuples dans toute sa diversité, des femmes et des hommes de notre Amérique Latine et des Caraïbes. Parmi les manifestations de la crise, il en ressort le renversement des gouvernements de Gonzalo Sanchez de Lozada (Bolivie, 2003), Lucio Gutierrez (Equateur, 2005) et Carlos Mesa (Bolivie, 2005), ce qui porte à ce moment un total de six gouvernements néo-libéraux renversés par le mouvement populaire depuis 1997.

9. Quant à la capacité de lutte et construction d’alternatives, il est à signaler : la résistance de la Révolution Cubaine face à la recrudescence de la politique de blocus et d’isolement, la défaite des divers tentatives de déstabiliser et renverser la Révolution Bolivarienne au Venezuela et le gouvernement constitutionnel du président Hugo Chavez au Venezuela, le triomphe de Lula dans l’élection présidentielle brésilienne d’octobre 2002 et le triomphe de Tabaré Vazquez dans l’élection présidentielle uruguayenne d’octobre 2004. La victoire du Front Ample (Frente Amplio) incluait les majorités parlementaires et, cette année, un triomphe éclatant aux élections municipales. Il y a à signaler également l’avancée de la gauche colombienne dans les élections locales en 2003 et le processus d’unité qui se conçoit pour les élections de 2006. Une avancée de la gauche s’est exprimée en Equateur durant les élections locales.

10. Ainsi, depuis la XIº Rencontre jusqu’aux victoires déjà mentionnées, il y a à ajouter les résultats favorables des secteurs progressistes aux élections de Panama et de République Dominicaine, du Chili, du Salvador, du Nicaragua et du Venezuela, en sus d’importantes luttes sociales et politiques dans la régions des Andes : Bolivie, Pérou, Equateur et Colombie.

11. Le premier indice des avancées de la résistance à l’offensive du gouvernement Bush fût la faillite des plans originaux de l’ALCA (zlea), qui eût lieu durant la Réunion Ministérielle des Amériques célébrée à Miami en Novembre 2003 ; le deuxième fût la défaite dans la tentative d’octroyer à l’Organisation des Etats Américains (OEA) des facultés pour mener le contrôle du « fonctionnement démocratique » des pays de la région, qui aurait été un mécanisme interventionniste contre le gouvernement de Chavez au Venezuela ; le troisième fût l’échec de la tentative d’imposer ses candidats favoris pour le Secrétariat Général de la OEA, l’ex. président du Salvador Francisco Flores et le secrétaire des Relations Externes du Mexique Luis Ernesto Derbez.

12. Nous constatons, par conséquent, que la situation a souffert un revers positif, et l’Amérique Latine apparaît comme étant le continent aux meilleurs possibilités de changements progressistes.

13. Néanmoins, l’Amérique Latine et les Caraïbes affrontent de sérieux défis. La situation de Haïti, certainement dramatique, exige une solution politique et nous amène à nous engager pour que le peuple haïtien avance rapidement jusque l’exercice réel de son droit à sa souveraineté et autodétermination, avec un ferme appui international à ses manques urgents en matière de santé, éducation, logement, ¦uvres basiques en infrastructure et reconstruction de l’environnement.

14. Nous dénonçons la prétention du gouvernement états-unien de se faire valoir de la Colombie comme base et facteur de contrôle et de pénétration de ses objectifs impérialistes en recourant au Plan Colombie et au Plan Patriote, pour imposer sur tous les aspects sa politique de domination. Ce fait a pour prétention de régionaliser la guerre contre les peuples andins, étouffer leur lutte libératrice, compromettre les avancées de la Révolution Bolivarienne du Venezuela et continuer ses attaques contre la Révolution Cubaine. Il convient de souligner l’importance de l’initiative provenant du Groupe de Travail du Forum de Sao Paolo en vue de la visite de Parlementaires de différents pays dans les buts d’impulser un agenda concret dans l’objectif d’aider à favoriser la solution politique négociée au conflit armée interne et l’accord humanitaire pour faire sentir la solidarité de l’Amérique Latine avec le peuple frère.
On constate clairement la même stratégie qui est appliquée au Paraguay, avec le prétexte de la menace terroriste dans la zone de la triple frontière. Cette politique se voit faciliter par la décision du Gouvernement paraguayen d’octroyer l’immunité aux forces militaires états-uniennes.

15. Nous manifestons notre préoccupation pour la recrudescence du blocus contre Cuba de la part des Etats-Unis, à travers l’objectif d’étendre dans le monde l’application (ouverte ou secrète) des dispositions de la loi Helms - Burton.

16. Par la même nous rejetons catégoriquement les déclarations de la nouvelle Secrétaire d’Etat pour ce second mandat de George W. Bush, Condoleeza Rice, sur le gouvernement de la République s¦ur, la République Bolivarienne du Venezuela, l’accusant « d’embêtements pour les Etats-Unis », et nous nous solidarisons avec le peuple vénézuélien et avec son Président - démocratiquement élut et ratifié par le plébiscite populaire - le Commandant Hugo Chavez Frias. Par conséquent, nous manifestons notre satisfaction pour la défaite infligée récemment au sein de la OEA aux prétentions interventionnistes des Etats-Unis, posées manifestement dans le but de donner à cet organisme déjà suffisamment discrédité, le rôle de juge certificateur du caractère démocratique des pays membres, laissant ainsi ouverte la possibilité d’intervention au cas d’un jugement négatif sur l’un ou plusieurs gouvernements.

17. Conscients que l’intégration de nos nations et de nos peuples est un outil fondamental dans la lutte pour notre développement et notre progrès, pour notre souveraineté et pour aboutir à une globalisation différente, solidaire et respectueuse des intérêts des peuples, nous croyons qu’il est indispensable de travailler intensément pour forger une nouvelle intégration Sud-Sud, et spécialement Latino-Américaine et Caribéenne qui va au-dela du strictement commercial et s’étende à la vie sociale, culturelle et politique. Pour cela, nous maintenons une ferme opposition aux man¦uvres de l’empire pour nous diviser et imposer, par une autre voie, son raté ALCA (zlea), cette fois, via les TLC (Traités de Libre Commerce) qu’il prétend maintenant avec l’Amérique Centrale et les pays andins, ignorant la demande des peuples qui exigent une consultation populaire.

18. Nous constatons que, dans la période écoulée depuis le dernier Forum, il y eut des avancées dans l’intégration régionale promues par l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Venezuela dont les gouvernements ont fait possible l’approfondissement de l’intégration physique et énergétique de notre Amérique. Aujourd’hui, dans la région Sud-Américaine, existent trois systèmes d’intégration en marche, qui ont un rôle important s’ils se mettent dans la logique intégrale déjà mentionnée : la Communauté Andine des Nations (CAN) ; le MERCOSUR avec plusieurs pays membres associés, Bolivie, Chili, Pérou,Venezuela, Colombie et Equateur, avançant jusque de plus grands niveaux d’intégration économique, politique et sociale, en concrétisant dans l’année 2006 et la Communauté Sud-Américaine des Nations, de grands projets d’intégration d’infrastructure et de l’énergie du continent. Dans ce sens, nous soulignons l’importance des potentialités de l’Accord MERCOSUR - Communauté Andine des Nations acquit en 2004, et qui avec les avances de l’opposition au Pérou, en Equateur et en Colombie, contraires à la signature des TLC permettra la consolidation du projet de Communauté Sud-Américaine des Nations fondé dans la ville de Cuzco en 2004, comme un pas jusque la formation de la Communauté Latino-Américaine et Caribéenne des Nations.

19. Dans la régions Centre-Américaine, nous observons une détérioration du processus d’intégration en voulant diminuer les fonctions du Parlement Centre-Américain et de la Cour Centre-Américaine de Justice, fortifiant l’autoritarisme présidentialiste, et annulant toutes les expressions sociales du Système d’intégration Centre-Américain (SICA). Le Forum de Sao Paolo appui les initiatives d’intégration communautaire défendues par les partis membres, il appui en même temps la lutte contre l’implantation du CAFTA et du Plan Puebla-Panama, qui sont l’expression de l’annexion de la région aux intérêts des Etats-Unis.

20. Le Mexique affronte aujourd’hui le défi d’aboutir à un accord tri-national pour la révision intégrale du Traité de libre Commerce de l’Amérique du Nord. Plus encore, dans le cadre de la récente signature de l’Alliance pour la Prospérité et la Sécurité qui ne fait qu’approfondir encore plus les conditions économiques et financières d’inégalité qui ont essentiellement appauvrit le Mexique et crée des paramètres dans le terrain de la sécurité hémisphérique et frontalière pour criminaliser l’émigration latino-américaine et l’assimiler à la lutte contre le narco-trafique et le terrorisme. L’approfondissement de la crise sociale dans la campagne mexicaine et l’offensive du pouvoir financier états-unien dans des terrains comme l’éducation, font que le Mexique, aujourd’hui plus que jamais, regarde dans la direction de l’Amérique Latine et des Caraïbes. Nous saluons la possibilité que nos frères de la gauche mexicaine et les secteurs progressistes ont et soient en condition de gagner les élections présidentielles de 2006.

21. Nous apprécions l’importance de la matérialisation et de la perspective de l’Alternative Bolivarienne pour l’Amérique (ALBA ) qui peut s’apprécier en premier lieu dans les Accords entre le Venezuela et Cuba ; mais on peut les identifier aussi dans l’Accord Intégral de Coopération entre l’Argentine et le Venezuela dans l’alliance stratégique Brésil-Venezuela, dans l’Accord de Coopération Energétique entre la Venezuela et l’Uruguay, ainsi comme dans les accords de création de TeleSur, PetroSur et le plus récent encore, signé par le Venezuela et les pays des Caraïbes : PetroCaribe. El ALBA se propose en premier lieu d’attaquer les immenses dettes sociales qui se sont accumulées dans notre région. Sur la base de la coopération, la complémentation productive, la défense de l’identité latino-américaine et la solidarité.

22. Nous affirmons notre engagement de travailler, depuis nos partis, pour impulser cette nouvelle intégration en marche et dont l’agenda doit s’amplifier chaque fois plus pour répondre aux intérêts de nos peuples. En sus des accords commerciaux, nous voulons que l’intégration signifie aussi un agenda de complémentation productive, une accession aux marchés régionaux et l’ouverture d’autres, des instruments financiers communs, une complémentarité physique et de communications, une intégration énergétique, une articulation en matière de défense, la préservation des ressources naturelles, une complémentarité éducative, scientifique et technique, une intégration culturelle et une complémentarité dans le droit du travail et la sécurité sociale.

23. Durant la VIº Rencontre du FSP, réalisée au Salvador en 1996, nous affirmions que « l’intégration n’exclut pas l’intérêt national » et que « comme processus, se doit d’être acheminée à aboutir à la convergence et la complémentarité économique et sociale des pays de la région ». Nous soutenons que « seulement par le moyen de schémas d’intégration sub-régionale et régionale, il serait possible d’arriver au poids spécifique qui permet de négocier avec succès face aux bloques économiques qui se consolident aujourd’hui dans le monde ». Le projet intégrateur régional se doit de considérer les divers niveaux de développement et l’hétérogénéité existante dans la région. Pour être juste et solidaire, ces tâches devront établir des mécanismes préférentiels, tenant en compte les asymétries et les inégalités de la région. Un principe important qui doit être prit en compte est la promotion d’actions pour arriver à une équité adéquate.

24. Pour cela, nous soutenons par la même que l’intégration « ne peut rester seulement entre les mains des gouvernements, en son sein doivent participer activement les partis politiques, les mouvements populaires, les organisations non-gouvernementales, les entreprises affectées par le néo-libéralisme et tous les acteurs réels, spécialement les vrais producteurs de richesse ». Cette affirmation, réalisée il y’a quasi dix ans, réaffirme sa vigueur à la lumière des avancées et des limitations existantes dans les expériences en développement. Dans l’actualité, elle continue d’être la prémisse indispensable pour la concrétisation réelle des projets qui sont en cours dans les différentes régions de l’Amérique Latine et des Caraïbes, en faveur d’une véritable intégration des nations et des peuples.

25. Nous dénonçons et rejetons le féminicide, expression de la croissante violence contre les femmes, comme violence de genre dont la base est la discrimination et la décomposition sociale produite par la persistance d’une conception misogyne et paternaliste qui a généré un nouveau phénomène criminalistique dans nos pays, le plus saillant au Mexique, au Salvador et au Guatemala, où l’agression émotionnelle, économique, au travail, psychologique et physique, peut arriver même jusque l’assassinat. Nous considérons le féminicide comme un crime d’Etat, pour la négligence et l’indifférence des institutions chargées de la justice et de la sécurité, ainsi comme de l’absence des actions législatives et de gouvernement qui reproduisent les conditions d’impunité. Nous dénonçons aussi l’exploitation sexuelle infantiles et de genre qui portent atteinte à la dignité de la personne humaine.

26. Finalement, cette XIIº Rencontre salue la participation active des représentants d’institutions, mouvements sociaux, parlementaires, petits et moyens entrepreneurs, femmes et jeunes, lesquels ensemble avec les représentants de nos partis, ont travaillé dans les ateliers de ce Forum qui assume toutes les recommandations, motions et propositions approuvées en leur sein, présentées en annexe à cette déclaration.

Sao Paolo, 4 Juillet 2005-07-16

Note : La délégation du Parti Intransigeant, d’Argentine, manifeste son désaccord avec la référence faite dans le texte sur le Gouvernement Kirchner.