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Fonction Publique (De l’importance du quand à soi)

Publie le vendredi 4 novembre 2005 par Open-Publishing

« Lors de notre dernière rencontre, je vous ai fixé des objectifs chiffrés, en vous demandant de procéder, au minimum, à 23 000 éloignements d’étrangers en situation irrégulière cette année. Je constate qu’à la fin du mois d’août, 12 849 étrangers avaient fait l’objet d’une mesure effective d’éloignement : sur huit mois, 56 % des objectifs ont été atteints. Il vous reste donc cinq mois pour accentuer l’effort. J’observe d’ailleurs que, d’une préfecture à l’autre, les résultats sont inégaux. » (...) « Il vous faut aussi ne pas hésiter à utiliser toutes les marges de manœuvre autorisées par la loi. Elles sont réelles. Vous devez ainsi faire usage des pouvoirs que vous donne le code de l’entrée et du séjour des étrangers, quelles que soient les sollicitations locales. Je vous demande de savoir résister aux pressions de tels ou tels "collectifs" ou "coordinations", qui ne représentent qu’eux-mêmes.

(...) Mais il vous reste beaucoup à accomplir. Je pense d’abord aux stationnements illicites de gens du voyage. En attendant l’adoption de la mesure législative que j’ai évoquée en juin pour "encadrer" le délai dans lequel le juge doit prononcer une expulsion, je vous demande d’accorder, chaque fois que possible, le concours de la force publique. Il est parfaitement anormal qu’on s’y refuse au motif qu’il y a trop de caravanes à déplacer. Nos concitoyens en concluent que l’Etat est impuissant à agir, alors que les moyens existent. J’ajoute que cela procure aux fautifs un sentiment d’impunité qui n’est pas acceptable. Vous le savez, un commencement d’exécution suffit très souvent à entraîner le départ de l’ensemble du campement. N’hésitez pas à solliciter les forces de police et de gendarmerie qui doivent engager les moyens nécessaires et qui disposent de techniques éprouvées. De la même façon, je vous demande d’avoir une approche globale mais ferme à l’égard des campements semi-sédentaires qui s’installent le plus souvent en périphérie des villes. Je ne veux pas que l’Etat reste passif face à des situations que les Français n’acceptent pas. »

(Discours au préfets du 9 septembre 2005 de Monsieur Nicolas. Sarkozy)

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