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PS : Le cadavre bouge encore... et la démocratie meurt...

Publie le dimanche 27 novembre 2005 par Open-Publishing
10 commentaires

de Jean Dornac

Il est toujours dur d’assister à l’agonie d’un ami ! Celui-ci, porté au monde par des gens particulièrement généreux et intelligents, a éclairé d’une espérance sans borne le peuple souffrant et exploité par les esclavagistes patronaux et bourgeois de l’Europe du 19ème siècle.

Mais qu’ont-ils fait de Jaurès ?

L’agonie de cet ami est d’autant plus cruelle qu’elle est faite de soubresauts et ne cesse de traîner. La première crise grave remonte au début de la dernière guerre et nous rapproche singulièrement des soubresauts actuels du cadavre.

Ce fut déjà l’alliance avec la droite extrême. Ce fut la honte des pleins pouvoirs accordés à Pétain et son gouvernement de collabos. 170 élus socialistes votèrent pour, seulement 36 contre... Hormis Blum et cette poignée de socialistes fidèles à leurs convictions et à leur propre personne, les autres avaient porté le premier coup, ce coup qui devait saigner les espérances du peuple en France. C’était le début de la gangrène...

La SFIO, l’ancêtre des socialistes des années Mitterrand, retrouva, plus tard, le pouvoir. Guy Mollet allait le plonger dans les affres de la guerre coloniale d’Algérie. Jaurès n’aurait pas reconnu ces descendants qui n’avaient plus qu’un nom pour se rattacher à son œuvre. Ce fut, là encore, un de ces coups qui ont rapproché ce parti de l’état de cadavre. Quand on songe que Jaurès a tout fait pour éviter la guerre de 14, qu’il en est mort, et que l’on se rappelle ensuite que Guy Mollet fit tout pour envoyer les appelés en Algérie afin qu’ils servent de chair à canon et de bourreaux du peuple algérien, quel abîme entre eux !

Qu’ont-ils fait de Jaurès ?

La SFIO, bien plus tard, après la période du pouvoir gaulliste, redevint le Parti Socialiste par la « grâce » de François Mitterrand. Nous y avons cru, nous autres, les gens du peuple, les ouvriers, les petits employés ; oui, nous avons cru qu’un souffle nouveau redonnait vie au corps mourant du socialisme à la française. Et nous avons fait la fête après la défaite de Giscard le libéral, une fête sincère, débordante de joie et d’espérance pour la victoire de François Mitterrand, un soir de mai 81. Ah oui ! Que nous y avons cru ! Ah oui ! Que nous avons été bernés ! Ce n’était pas le socialisme qui renaissait, mais un « ectoplasme » qui avait pris son apparence ! La fête fut de courte durée...

A la fin du règne de François Mitterrand, déjà, les dégâts étaient évidents pour les plus lucides, notamment au travers de Maastricht. Chirac nous fut imposé, certes, démocratiquement, mais déjà sur un mensonge ; l’homme à la pomme promettait de s’attaquer à la « fracture sociale ». Cela n’a bien sûr pas duré et nous avons vite compris qu’il nous prenait pour des pommes !

Puis, nous avons rêvé, encore, parce que, dans le fond, nous sommes de grands rêveurs, oui, nous avons rêvé qu’avec Lionel Jospin quelque chose de socialiste allait renaître. Las, ce ne furent qu’abandons sur abandons... En fait, non, nous avons cru qu’il s’agissait d’abandons, mais c’étaient trahisons sur trahisons : Traité de Nice, agenda de Lisbonne, l’économie livrée aux fonds de pensions américains, un trop plein de faveurs aux voleurs institutionnels que sont les joueurs de Bourse et autres actionnaires, sans parler de la brosse à reluire pour le baron EAS et consorts...

Mais enfin, qu’ont-ils fait de Jaurès ?

Jaurès, ils n’en ont rien à faire, sauf lorsqu’il s’agit de quelque cérémonie commémorative. Cela fait toujours bien auprès des militants du parti. Ah, nostalgie, quand tu nous tiens ! Ça paye, en termes de pub, de communication, comme ils disent, pour être cohérents avec la « novlangue ». Ce qui, bien sûr, ne les a pas empêchés de vouloir nous faire tomber dans le piège de Giscard, la constitution européenne... Pour un peu, nous aurions pu nous laisser berner, une fois de plus... Mais voilà, un troupeau de moutons noirs est passé...

Alors, et Jaurès ?

N’ayant plus rien à dire, plus rien à faire, ils ont mis à leur tête un autre François... un Hollande... Cette fois, le corps semble se refroidir pour de bon et Jaurès, ma foi, ils l’ont jeté aux oubliettes de leurs reniements... L’insignifiance de ce parti auquel ils sont de plus en plus nombreux à vouloir rajouter le terme odieux de « libéral », pour en faire un « libéral-socialisme », éclate aux yeux du plus grand nombre. La bataille de chiffonnier qu’ils mènent déjà pour savoir lequel d’entre eux sera le candidat du jackpot de la candidature présidentielle a quelque chose de pathétique. Et ils affirment tous, que c’est pour notre bien, pour battre la droite !

Mais que n’entendent-ils pas les rires chargés d’un profond désespoir qui monte des villes et des campagnes, qui sort de la gorge des nouveaux prolétaires, ceux qu’ils ont contribué à faire naître depuis plus de vingt ans ? Sont-ils donc si fiers des cohortes de travailleurs pauvres ? Sont-ils donc si fiers des masses de chômeurs ? Sont-ils donc si fiers du massacre moral des banlieues ?

Rocard, l’ancien « révolutionnaire », jette son mépris sur le socialisme comme Bush largue ses bombes sur l’Irak ; Lang, pour mieux briller, triche dans le nord sur les résultats des votes pour le congrès du Mans ; DSK peaufine son programme libéral-socialiste ; Jospin tente l’éternel retour ; et Hollande attend la prochaine photo de Paris-Match avec Nicolas...

Lorsqu’on est mort, ou plutôt sur le point de l’être, on accumule les erreurs et les horreurs. C’est ainsi que, dès hier soir, j’apprenais avec stupeur que ce PS moribond s’apprêterait à voter le projet de loi anti terroriste du ministre Sarkozy. Un petit doute, comme un petit remord, subsiste encore. Mais un tel vote, si profondément révoltant, en soi, cela n’aurait rien d’étonnant si l’on comprend que la maladie qui tue le PS est la même dans toute l’Europe. Nos ex-socialistes à la sauce française lorgnent, l’œil humide et l’âme envieuse, vers l’élégant Tony, Blair de son nom. C’est tellement socialiste d’envoyer des bombes en Irak à côté de l’oncle George ; c’est tellement socialiste les travailleurs pauvres, tiens, comme chez George ; c’est tellement socialiste de lutter contre la grande menace terroriste, tiens, encore comme chez George !

Il est donc naturel que Hollande et ses amis veuillent voter le projet Sarkozy qui massacrera encore un peu plus nos libertés. Oui, François pourra bientôt parader à nouveau aux côtés de Nicolas, tous deux plein sourire aux lèvres comme deux amoureux qui se retrouvent...

Qu’ont-ils fait de Jaurès ? C’est qui ? C’est quoi ?

Vu l’évolution actuelle du cadavre, mon hypothèse concernant ces personnages qui n’ont rigoureusement plus rien à voir avec le socialisme, est simple :
Sachant, d’ores et déjà, qu’ils n’ont aucune chance de gagner les futures élections, sauf à réussir le lavage de cerveau de tout un peuple, ils se préparent à imiter leur ex-collègue Schroeder. Ils préparent l’alliance avec l’UMP, leur allié de plus en plus naturel. Ecoutez, pour vous en convaincre, le député de Mulhouse, Jean-Marie Bockel. Tout est beau chez Sarkozy pour cet élu qu’on croyait socialiste. Il a d’ailleurs, et ce n’est pas un détail, trouvé qu’Ariel Sharon était un homme tout à fait charmant. C’est à peu de choses près ce que disent George et Tony... Comme par hasard...

Ce qui attend ce cadavre, c’est la dernière étape de son abominable agonie : la fusion avec les néoconservateurs UMP pour assurer une meilleure et définitive disparition du parti. L’héritage du trop grand Jaurès était bien trop lourd pour ces petites pointures du marché mondialisé !

Oui c’est le dernier pas à accomplir pour tuer définitivement l’espérance née avec Jaurès et quelques hommes de sa génération. Qu’ils furent beaux, eux ; qu’ils sont laids, ceux d’aujourd’hui.

Nous pouvons, définitivement, considérer que le cadavre est froid. Il ne ressuscitera pas...

Quel avenir ? La « Démocratie » ? Pas si sûr...

Il faut à nouveau créer l’espérance dans ce pays pour éviter les drames de la désespérance, ces drames qui ont amené toutes les dictatures, partout dans le monde. Un peuple plongé dans la misère, un peuple qui sait que nul ne tient compte de lui, qui sait n’avoir aucun porte-voix, est un peuple prêt à toutes les folies, prêt à se vendre à la première « grande gueule » venue. Il y a déjà deux candidats de la même famille pour ça : Le Pen et Sarkozy.

Peut-être que ce pays n’est plus fait pour la démocratie ? C’est la pensée qui me hante depuis plusieurs semaines, une pensée qui m’angoisse. Les Français aimeraient encore la démocratie ? Vous y croyez ?

Lorsqu’on accepte un couvre-feu infâme pour protéger des voitures et le confort de la consommation, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on refuse des droits identiques aux nôtres aux immigrés et à leurs descendants, qu’on les enferme dans des ghettos, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on admire un ministre pour les insultes qu’il lance envers les plus pauvres, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on accepte l’idée qu’un homme peut être déchu de sa nationalité pour pouvoir le renvoyer dans un pays qu’il ne connaît pas, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on approuve, que ce soit à 51 ou 70% de sondés, la violence policière voulue par le ministre de l’intérieur, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on accepte les rafles dans les rues de nos grandes villes, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on appelle de ses vœux des caméras de surveillance, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on accepte que les prisons soient des mouroirs, lorsqu’on ne dit rien contre l’enfermement des pauvres dans ces mouroirs, juste parce qu’ils sont pauvres, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on est prêt à accepter que les bambins des pauvres soient suspectés de délinquance entre zéro et trois ans, non, on n’aime pas la démocratie !

Lorsqu’on accepte la destruction du droit du travail par des contrats malhonnêtes, type CNE, non, on n’aime pas la démocratie !

Quand un peuple, dans sa majorité, préfère la sécurité à la liberté,

Non, il ne mérite pas la Démocratie !
Là, et là seulement se trouve le déclin de la France !

[http://altermonde-levillage.nuxit.net/]

Messages

  • Un CONSTAT que je partage malgré "l’imperfection" sur le comportement de Léon blum pendant la guerre civile d’Espagne. Ce "grand monsieur" qui n’a jamais aidé cette jeune et fragile République Espagnole qui avait vu le jour démocratiquement.

    Avec SA décision de "respecter" le pacte de non-ingérence ou de non-intervention, il n’a pas VOULU fournir des armes militaires à l’armée républicaine, il n’a même pas VOULU les laisser "circuler" à travers les pyrénées. Ces armes indispensables à la république espagnole auraient peut-être pu la sauver.

    Il a manqué à ce Léon, le courage politique, ce n’était en fait que son idéologie anti-communiste qui l’a guidé ; il a préféré lui aussi le fachisme d’un caudillo.

    Mais il manque en conclusion, LES CHOIX ET LES DÉCISIONS À PRENDRE :

    DONNONS LA FORCE AUX PARTIS QUI DÉFENDENT ENCORE LES VALEURS DU TEXTE INITIAL ;

    VOTONS POUR LE PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS ET LA LCR !

    Je n’embrayerai pas derrière-moi

    Esteban

  • o.k pour cet expression ;

    Mais alors , dedans ou dehors.

    Ou est le plus éfficace ?

    Révolte brutale, ou forcer les institutions vers une attitude diférente ?

    Action ou réaction ?

    Oui le P.S n’est pas sublime, mais le P.C, et la L.C.R. pour quel résultat ? Unr division des forces ?

    vous n’etes pas sans savoir que ,la sociétée ou nous avons tous contribués a sa propre évolution

    nous a rendue plus égoiste les un des autres, alors ils faut aussi nous assumer tel que nous somme

    devenu ,mais cela ne veut pas dire non plus abandon du combat.

    Salut et Fraternité

    A demain sur les baricades.

    Don Pepone

  • Globalement d’accord sur ce constat du PS ; on pourrait même ajouter :

     le vote en 1958 des pleins pouvoirs à De Gaulle
     la fantastique adaptation de François Mitterrand à la constitution anti-démocratique de la 5eme république après l’avoir dénoncée violemment auparavant
     les privatisations à outrance de Jospin
     la loi sur les 35 heures pour les bobos et autres cadres supérieurs avec pratiquement partout des baisses de salaires
     etc...

    mais quelques précisions tout de même :

    1) Malgré tous ses défauts, il n’est pas dit que le PS perde les élections en 2007 ; le plus gros risque, c’est justement qu’il les gagne pour continuer la même politique que sous Jospin

    2) Il est un peu fallacieux de dire, en parlant au conditionnel, que le PS votera la loi sarko sur les banlieues

    3) Faut-il voter pour le PC, la LCR ou les Verts ?

    la LCR, c’est des débats permanents en interne, des courants et sous-courants pour quelques centaines de militants, voire quelques milliers en étant optimiste. Accéder au pouvoir et gouverner, c’est une question qu’ils ne se posent jamais

    le PC, quant à lui, a raté définitivement le train de l’histoire et ne reviendra jamais aux scores qu’il a connu après la guerre notamment ou même moins, sous l’ère Marchais, et ce malgré la sympathie que l’on peut avoir pour sa secrétaire.

    Les verts, c’est l’auberge espagnole quand c’est pas l’odeur de la soupe qui est la plus forte ! n’est-ce-pas Madame la Sénatrice ...

    Alors que reste-t-il ? sans doute Montebourg et ses partisans qui viennent de refuser courageusement une synthèse de façade...

    Albert

  • Question fondamentale :que souhaite le MEDEF ?
    il peut espérer un rapprochement entre le PS et l’UDF...des contacts discrets seraient déjà noués,
    pour remettre un coup de Ripolin sur le "centre"...comme en Allemagne ?
    Les Patrons ont déjà les deux fers aux feux,
    Le PCF me semble, pour l’instant, la seule organisation parlementaire à mériter nos appuis, les yeux ouverts, c’est en participant activement aux Forums, à toutes les réunions "populaires" que les choses pourront bouger.
    Ce parti à qui l’on demande sans cesse de faire son autocritique est le SEUL à n’avoir pas de sang sur les mains. J’insiste et je signe le parti communiste FRANCAIS n’a jamais atteint aux Libertés...il penche à gauche : tant mieux, il rencontre la LCR re-tant mieux si ceux-là sont près à mettre les mains dans le cambouis...mais déjà certains s’écartent (José BOVE joue au JOSPIN..)

    Que le PS "déçoivent" depuis près d’un siècle me laisse toujours aussi perplexe : avec le bilan dressé par Jean Dornac auquel il faut effectivement ajouter la "non-intervention"...plutôt l’abandon des forces républicaines espagnoles....les manipulations du Mitterand, homme de droite s’il en fallait, et un PS qui nous refait le coup du verbiage de gauche pour mieux nous étouffer...mais jusqu’à quand ces lansquenets du capital arriveront-ils à berner les foules ?

    ARLEQUIN

  • De l’histoire, d’accord.

    J’utilise ma culture de base pour poser des questions à des historiens professionnels.

    Avant 1789, expliquez moi pourquoi on parle une langue latine, et pas allemanique malgrè le fait que Charlemagne (un barbare de type allemand) soit toujours un symbole absurde de la france : historiens venez nous dire si la france est italienne (romaine) ou autre (Bretonne comme Le Pen).

    Après 1789, pourquoi avoir fait de Napoléon un Héro, qui ré-introduisit les titres de noblesses ?

    Après 1848, pourquoi avoir accepté un régime semi-monarchique au lieu de la république telle que définie intialement ?

    Après 1870, pourquoi Adolf Thiers ?

    Après 1945, pourquoi Pétain devient un méchant ?

    Après 1981, pourquoi Mitterand ?

    Aujourd’hui, pourquoi Sarkosy ?

    Soyez un peu généreux, historiens, et prenez sur votre temps libre pour m’éclairer sur ces points. Merci.

    J’ai l’impression d’avoir la réponse au départ : les plus forts gagnent à la fin, mais je veux des preuvres d’experts.

    Pourquoi ces questions compliquées ? c’est aussi compliqué que ma voiture qui brule.
    Oui c’est une image, j’ai gardé ma bagnole.
    Mais c’est pour expliquer aux visiteurs du site : qui gagne toujours à la fin ?
    Point d’interrogation...

    jyd.

    • Bravo Cher Monsieur,

      Enfin de l’esprit et du bon !

      Ma réponse sera simple, et peut-être simpliste, tant pis, je réclame votre indulgence :

      Ainsi, il a bien raison, Protagoras, a contrario des soi-disant lettrés, diplômés, et autres élites ( énarques ? ) de gauche comme de droite, d’ailleurs, c’est :

      " l’homme est ( bien ! ) la mesure de toutes choses ! ". " Homo lupus homini " !

      Cela signifie que nous avons ( bien ! ) les " politiques " que nous méritons ! Voilà pour la gauche et la droite..!

      N’oublions pas, cependant, que toute la classe politique, à de très rares exceptions près, a adulé, que dis-je, " adoré " un des plus grands " Guide " ( comme il aimait se voir appelé et reconnu comme tel ! ), ce grand homme, vous l’avez, bien sûr, reconnu,...de Gaulle !

      J"aime aussi cette belle et courte déclamation de Paul Valéry : " Je hais les diplômes ! " Il aurait pu ajouter : " Je hais " l’Enarchie " ! La véritable " chienlit " de gauche comme de droite. Voilà une garde prétorienne des " politiques " de tous bords, voilà l’ennemi du peuple qu’il faudrait abattre en priorité, pour essayer de fonder une véritable " démocratie " qui, depuis des dizaines de lustres, a bien disparu de nos institutions, où c’est : " la loi du plus fort ( du politique ! ) " qui l"emporte toujours sur les simples citoyens, les " obscurs " et les " sans-grade "..!

      Mais, je ne suis pas pessimiste du tout, je pense, effectivement, que : " Tout ce qui est réel est rationnel, et, réciproquement, est rationnel ce qui est réel ", Hegel a raison : " La raison dans l’Histoire nous le prouve ", Karl Popper a également raison, lorsqu’il considère que notre modèle français " préféré ", de la politique, mais aussi, de nos chers " professeurs ", académiciens, et autres " élites " qui nous gouvernent et nous donnent des leçons de " morale politique ", et de rire, c’est le parfait dictateur et roi- philosophe, le " divin Platon ", que tout le monde admire et se réclame du grand homme, comme ils se réclament tous, également, de " de Gaulle ", qui a presque autant de morts sur la conscience que notre : " Napoléon ", la " société fermée, quoi..! "

      Les hommes sont " mortels ", tout le monde le sait, " vanité des vanités, tout est vanité, cela aussi, nous le savons, l’ennemi du peuple, n’est-ce pas le " politique ", lorsqu’il n’est pas juste et qu’il ne pense qu’à s’en mettre plein les poches ( cumuls de mandats électifs, par exemple.! ), au détiment des " pauvres citoyens que nous sommes " ?!! Je vous laisse le soin de conclure sur cette opinion et réflexion " très personnelle " sur la politique et sur nos vraiment " très chers élus " de la Nation. Le grand vainqueur, c’est le Grand-Tout, c’est " L’Histoire ", la vraie, pas celle " officielle ", qui nous est enseignée pour nous " laver le cerveau ", par de beaux discours, inopérants, mais qui ont l’avantage de faire de nous des petits robots dociles " causant et marchant " joyeusement vers " Big Brother " et le " Meilleur des Mondes ".

      Amicalement vôtre

  • Pas d’accord avec la fin de cet article. On ne peut pas en appeler à la démocratie uniquement lorsque la majorité nous semble être du "bon côté". Il m’arrive de le regretter, mais je n’ai pas le droit de considérer que la majorité est forcément anti-démocratique si elle ne pense pas comme moi (si vous voulez lire un pti truc rigolo sur ce point, reportez vous à "pourquoi je suis modérément démocrate" de Chomsky).

    Ces dernières semaines, ce n’est pas la démocratie que j’ai vue menacée, mais le pacte républicain mis à mal par la logique jusqu’au-boutiste des libéraux-privatiseurs sécuritaires. Nous avons besoin d’une hyper-République !

    Quant au PS, il illustre à la perfection la thèse de Benda...

    Theoven

  • d’accord avec le texte et resister avec le pcf la lcr et tous ceux qui viendront c’est du bon sens

    la révolution conservatrice

    C’est ainsi que je lis les politiques réformistes conduites sous la houlette de mitterand rocard chirac et autres consorts.

    Politiques qui se sont appliquées au nom des hommes et qui en définitif se sont retournés contre eux.

    A quand un bilan ?

    Que s’est il passé sur le théâtre de la parti occidentale du monde ?

    Suite à la victoire dans la bataille partielle de 68 émerge la réaction ( en effet les capitaux rapportent de moins en moins à leurs détenteurs )

    Les réactionnaires annoncent la fin du travail

    Les réactionnaires crient vivent la crise ( numéro spécial de libé )

    Les réactionnaires mènent une politique du renoncement

    Les réactionnaires privatisent

    Les réactionnaires démantèlent l’activité politique à l’entreprise

    Les réactionnaires filialisent et démantèlent les réseaux syndicaux

    Les réactionnaires font avaler leur politique des créneaux et n’ont de cesse de casser la production

    Les réactionnaires inventent un droit du travail pour jeunes et font avaler les premiers dispositifs d’exception

    Les réactionnaires instrumentalisent les associations via les subventions ( celles-ci sont mandatés pour des mission de régulation de l’ordre public

    Les réactionnaires imposent leur vision de société ceux-ci proposent ni plus ni moins qu’une

    Lecture d’un corps social fragmenté en divers groupes sous groupes espèces et (que sais je ?)

    Les réactionnaires entérinement la fin du travail productif ici pour le rentabiliser ailleurs

    Les réactionnaires fétichisent l’argent connectent les places boursières cassent les taxes

    Les réactionnaires vendent le mirage du tout tertiaire aux uns et vertus socialisatrices et occupationnelles du travail aux autres

    Les réactionnaires promeuvent le charity buisnes ( je ne sais pas l’orthographier)

    Les réactionnaires accaparent les organismes de formations et développent un « intellectuel collectif diffus à tous les niveaux de l’entreprise »

    Les réactionnaires s’intéressent au secteur des services oh oh

    Les réactionnaires privatisent

    Les réactionnaires cassent

    Les réactionnaires assoient ici et ailleurs leur avenir sur la rente et les loyers et proposent aux peuples de les singer

    Les réactionnaires disparaissent et légifèrent dans des organismes non élus et produisent de la norme battent monnaie et réarment

    Les réactionnaires cassent marx puis keynes et s’en prennent à la constitution quand bien même cette dernière fasse du droit de propriété un droit inviolable et sacré

    Les réactionnaires font dans l’expansion accaparent les ressources naturelles des autres et obligent à acheter leur camelote

    Les réactionnaires annoncent ici le retour du travail et inventent le cne

    Les réactionnaires rackettent les peuples et ont mis le feu au monde entier

    Les réactionnaires imposent la précarité, fliquent les déplacements, bastonnent ceux qui divergent

    Les réactionnaires deviennent des fascistes

    REDCOOK