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CPE : la loi est validée par le Conseil constitutionnel et sera probablement promulguée vendredi

Publie le jeudi 30 mars 2006 par Open-Publishing
52 commentaires

de Roberto Ferrario

Feu vert, sans réserve, du Conseil constitutionnel, Jacques Chirac pourrait annoncer dès vendredi qu’il promulgue la loi sur l’égalité des chances créant le CPE et décider l’ouverture d’"une sorte de Grenelle de l’emploi".

Le Conseil constitutionnel a terminé ses délibérations vers 18H15 et sa décision annoncée à 19H30.

Dans l’attente, étudiants et lycéens en lutte contre le CPE ont occupé le terrain, en multipliant les blocages de lycées, mais aussi de routes et voies ferrées.

Presque toutes les grandes villes ont connu des difficultés de circulation allant du blocage de rond-point aux embouteillages de plusieurs kilomètres, lors de cette nouvelle journée d’actions à l’appel de la coordination nationale étudiante et lycéenne.

De même, des étudiants et lycéens ont envahi les rails dans plusieurs gares, comme Roanne, Rennes, Limoges, Brest mais aussi la gare de Lyon à Paris, où plus d’un millier de jeunes étaient sur les voies jeudi soir, où ils ont érigé une barrière faite de planches de bois.

Les dirigeants de tous les partis de gauche se réuniront vendredi matin à l’Assemblée nationale et publieront une déclaration commune sur le CPE. Onze organisations, soit les dix ayant participé au sommet unitaire du 8 février à la Mutualité, et la Ligue communiste révolutionnaire, participeront à la rencontre : PS, PCF, Verts, PRG, MRC, LCR, et aussi quatre organisations de moindre ampleur : Alternative citoyenne, Gauche républicaine, MARS, les Alternatifs, Régions et peuples solidaires.
(ap)(afp)

Messages

  • Ca prouve que le conseil constitutionnel est bien un ramassi de vieux cons réacs !

  • le probleme n’est pas uniquement le CPE , c’est l’ensemble de loi sur la pseudo égalité des chances , la chance d’être viré au bon vouloir des toliers, mais surtout le travail de nuit, l’apprentissage a 14 ans, bienvenu chez les illétrés ! il ne faut que le mouvements flechisse , il faut augmenté les blocages( routes, gare,aéroport...) , le gouvernement attend un dégonflage avec les congés de paques , ils nous faut continuer ,

    • Je suis bien d’accord 81**75**

      Par contre je ne comprends pas le positionnement des syndicats. Pourquoi attendre mardi pour se manifester ?

      Un grand rassemblement national dimanche pourrait rassembler encore plus de monde que mardi dernier.

      Camaradement votre !

    • Très bien mais avec qui on va continuer. MËME LES CONFEDERATIONS N’OSENT APPELER LES SALARIES A UNE GREVE GENERALE. Leur journée saute mouton ne permettent pas de construire un rapport de force. Les manifestations ballades ne changent rien dans le rapport de force.

      Chirac fait le pari que ni les partenaires sociaux, ni les salariés ne sont prêts à défendre les jeunes de ce pays. JUsqu’ici, les évènements ne leur ont pas donné tort.

      Mais, il est vrai que si les occupations s’amplifient et deviennent systèmatique, alors, les travailleurs risquent de ne pas continuer à rester spectateur. Si les salariés s’en mêlent, alors, le pouvoir échappera au gouvernement et à ses divers appareils de contrôle et de police. Il ne lui restera plus que l’armée.

      Je ne vois pas d’autres issues favorable à la jeunesse.

      Par contre, si une minorite de salariés se contentent de se promener le mardi dans les rues de France, le gouvernement n’a aucune raison de retirer son projet de loi, dont l’origine est inscrite dans la conférence européenne de Lisbonne en mars 2000, représenté par un certain Jospin, premier ministre et Chirac.

    • "ni les salariés ne sont prêts à défendre les jeunes de ce pays. ""

      S si mais déjà on vous héberge jusqu’à 30 ans, on paye vos études, vos transports, vos vacances, vos MP3, vos game-boy, on garde vos gosses (quand vous en avez)n on se compromet en douce pour vous trouver des jobs ... Pitié, laissez nous souffler. On a été emmerdés par nos parents jusqu’à 20 ans, on est emmerdés par nos enfants jusqu’à 50 ans, on va être encore emmerdés par les parents gateux jusqu’à 65 ans. Laissez nous vivere tranquilles pendant 5 ans. DEMMERDEZ VOUS !

    • Ce que tu dis est vrai.
      Mais je crois qu’une manifestation nationale un jour de week-end, serait la démonstration que la France lambda vous soutient. Certes cela ne règlera pas tout. Mais si nous arrivons à mobiliser tout ce que la France compte de personnes en stiuation précaire, toutes celles et ceux qui vulent une société plus juste, nous pourrions être plus de trois millions dans la rue. Je suis peut-être utopiste et naïve, mais j’ai l’espoir que cela donnera un coup de fouet aux confédarations syndicales. Il est vrais qu’elles sont de plus en plus frileuses,. A leur décharge, il faut dire que les dernières luttes contre les réformes des retraites et de la sécu n’ont pas été fructueuses. Ils ont payé pendant longtemps leurs journées de grèves....

    • Très bonne analyse, puisque bon nombre de personnes n’ont pas les moyens financiers de faire grêve. Et l’histoire sociale de ce pays a souvent montré qu’une manifestation un dimanche a énormément de poids symbolique.

      Et imaginez un dimanche ensoleillé, dans les rues de Paris, Bordeaux, Marseille, etc. Il n’y a pas mieux par ce début de printemps, puisque que, pour une fois, tu peux te promener avec tes enfants sans même mourir asphyxier par les gas d’échappement (et en prime, tu les éduques sur la raison sociale).

      Note : s’il pleut, c’est tout pareil !... Les pluies fraîches du printemps ne sont que trop bonnes pour le moral !

      Un breton d’adoption

    • PARLE POUR TOI !

      MES ENFANTS NE M’EMMERDENT PAS ET JE SUIS FIER DE CE QU’ILS FONT, CE DONT TU AS DU ÊTRE INCAPABLE DE FAIRE ET QU’ILS SONT OBLIGÉS DE FAIRE MAINTENANT.

      SI TU VEUX "VIVRE" TRANQUILLEMENT ESSAIE L’EUTHANASIE !

      MOI JE VIS AVEC MES ENFANTS DANS LA RUE ET DEVANT LEUR LYCÉE TOUS LES MATINS POUR EMPECHER LES PARENTS CONNARDS DE DROITE QUI VIENNENT LES FAIRE CHIER !!!

      Esteban

  • Et si on rendait visite aux députés UMP, l’histoire de leur mettre la pression sans manifester pour rien ?
    Puis aux mairies et permanences PS, champions des contrats précaires ?

    Ce serait bien plus utile que les manifs dans le vide.

    Bertrand Deléon.


    Non, je n’ai pas fait grève ce mardi 28 mars 2006 !

    Je suis contre la multiplication des emplois précaires et juge inacceptable que le gouvernement laisse croire que le contrat fait l’emploi. Pourtant, je n’étais plus des manifestants ce mardi 28 mars 2006. Il est certain que beaucoup se reconnaîtront dans cette déclaration.

    Revenons en arrière, et posons-nous la question : combien de mobilisations massives du même type se sont déroulées ces dernières années ? A chaque fois, on a pensé à un nouveau réveil social et il n’en était rien. Alors reposons-nous une seconde question : ces mouvements de foule sont-ils plus percutants que d’autres manifestations moindres mais mieux ciblées qui ont lieu tout au long de l’année ?

    Le retrait du CPE n’est pas un objectif suffisant et le blocage des facultés, impopulaire et inutile. D’ailleurs, empêcher des étudiants de travailler, dérange t’il vraiment l’Etat ? Cette mobilisation n’est que château de cartes à mon sens.

    Or, imaginons que tous les actuels manifestants s’engagent définitivement dans les luttes sociales et politiques tout au long de l’année en acceptant de rendre quelques visites aux chefs d’entreprise, aux élus qui contribuent à la précarité par ce genre de contrats ; en s’attaquant aux partis politiques " responsables et coupables " de cette politique ; et là, les changements se précipiteront.

    En fait, j’ai bien peur que si l’on gratte un peu, il n’y a pas grand chose à l’arrière de ces manifestations sinon… des partis politiques de la gôôche française. Les mêmes qui contrôlent les principaux syndicats étudiants (UNEF…) et qui attisent la mobilisation mais surtout, les mêmes qui sont à l’origine de la précarisation programmée par contrats de travail. Le CPE n’est que prétexte à l’opposition de gauche pour se manifester avec l’appui de la jeunesse et des salariés de l’hexagone.

    Certes, le gouvernement Villepin a imposé le CPE en force pour satisfaire l’un des vœux les plus chers des libéraux qu’il représente : une main d’œuvre à bas coût corvéable et jetable à merci.

    D’accord ! Mais alors où était la gauche française en juillet dernier lorsque le CNE, son frère aîné, était adopté. Je me souviens seulement d’une association militante bretonne qui appelait à rencontrer M. de Villepin pendant ses vacances près de Vannes.

    Et on devrait actuellement être massivement dans la rue aux côtés du Parti Socialiste, du Parti Communiste et de toute la gauche de France ? Eh bien, ce sera sans moi cette fois ! Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir manifesté ces dernières années contre la précarité ou d’avoir pris part aux luttes sociales.

    A la fin des années 70, Raymond Barre instaurait le pacte pour l’emploi des jeunes permettant aux patrons d’employer des jeunes en stage en entreprise en échange d’exonérations de cotisations sociales, et de créer des " emplois d’utilité collective " financés par des fonds publics. Très vite, le Parti Socialiste emboîte le pas. A partir de 1981, le nombre d’emplois précaires aidés par l’Etat explose. Ainsi, sous la présidence de François Mitterrand, le gouvernement de Pierre Mauroy (1981-83) met en place " les stages 16-18 ", censés " assurer aux jeunes de 16-18 ans une qualification professionnelle et faciliter leur insertion sociale ". Les employeurs ont donc pu disposer d’une main d’œuvre quasi gratuite ! Par la suite, on aura le SIVP (stage d’insertion dans la vie professionnelle) rémunéré entre le tiers et la moitié du SMIC pour 6 mois minimum, sans cotisations sociales.

    Puis en 1988, naissent les contrats de retour à l’emploi destinés aux chômeurs de longue durée.

    L’année d’après, le gouvernement toujours " socialiste " de M. Fabius lance les TUC (travaux d’utilité collective) à l’attention des jeunes demandeurs d’emploi. Sous couvert de stages, ce sont en fait des emplois à mi-temps pour une durée maximum de six mois dans des collectivités ou établissements publics indemnisés. Le titulaire d’un TUC touche une indemnité inférieure à la moitié du SMIC sans aucune couverture de droits sociaux (retraite, indemnité chômage…), à l’exception de l’assurance maladie prise en charge par l’Etat, qui assurait l’essentiel du financement de l’indemnité. En 1986, le plan d’urgence pour l’emploi des jeunes de Philippe Séguin accorde aux entreprises du privé de bénéficier d’allégement de cotisations sociales.

    En 1990, le premier ministre socialiste Michel Rocard remplace les TUC par les CES (contrats emploi solidarité) pour toute catégorie de salarié. Il s’agit d’un contrat de travail de douze mois maximum, à mi-temps, payé à la moitié du SMIC, financé par l’Etat et destiné aux associations, aux collectivités locales ou aux établissements publics. Apparaissent parallèlement, la PAQUE (préparation active à la qualification et à l’emploi) et l’exo-jeunes de moins de 25 ans donnant droit à encore plus d’exonérations sociales aux employeurs.

    Puis, en 1993, la droite propose le CIP (contrat d’insertion professionnelle), dans la totale continuité de la politique " socialiste " à l’attention des jeunes de moins de 26 ans, de niveau baccalauréat ou plus. Le CIP aurait autorisé les patrons à payer des jeunes employés à 80 % du SMIC ! Finalement, la mobilisation a probablement fait que le CIP ne fut pas adopté.

    En 1997, le retour des socialistes annonce la création de 700 000 emplois réservés aux jeunes. Le gouvernement Jospin met en place les " emplois jeunes " officialisant ainsi l’emploi précaire dans la fonction publique. L’emploi jeune est un contrat à durée déterminée (CDD) d’un an renouvelable cinq fois, à temps plein, réservé aux services publics et associations, qui ne garantit aucunement l’obtention d’un contrat à durée indéterminée (CDI). Nous savons désormais qu’un faible pourcentage de ces contrats a débouché sur des embauches. Nous avons donc des demandeurs d’emplois ayant perdu jusqu’à 8 ans (prolongation de contrat de 3 ans) faisant leur retour à la case départ en se retrouvant brutalement sur un marché du travail qui ne veut plus d’eux.

    La droite va à nouveau, en 2002, aller encore plus loin dans la politique initiée par les socialistes et leurs alliés politiques. Une loi de François Fillon instaure le contrat jeune en entreprise qui va suppléer le contrat " emploi jeune " dans le but d’embaucher des jeunes de moins de 23 ans sans qualification.

    Enfin, le gouvernement de Villepin inaugure le CNE (contrat nouvelle embauche) pendant l’été 2005 puis, plus maladroitement, le CPE (contrat première embauche) pour les moins de 26 ans, autorisant les patrons à " remercier " ses employés à n’importe quel moment, sans se justifier, et profiter à l’occasion d’exonérations de cotisations sociales pendant trois ans…

    Au total, nous assistons au résultat d’une politique de 30 ans de développement de la précarité au nom de la lutte contre le chômage ! L’UMP ne cherche qu’à faire aboutir cette politique par le sombre dessein du contrat unique. Ces " parcours d’insertion " mis en place par les gouvernements successifs se sont soldés par des licenciements massifs.

    Les partis de la gauche française chauffant actuellement les esprits et récupérant les manifestations sont tout autant responsables que la droite de la détresse de la jeunesse. Ces derniers ont également renforcé les ravages du libéralisme en contribuant à la politique ultra-centraliste bien française – sorte de nationalisme cocardier ruinant de vastes territoires, déplaçant des populations pour enfin parachever l’uniformisation du territoire autrement dit procéder à un véritable génocide culturel.

    De même, les syndicats ont souvent approuvé cette évolution en signant certains accords avec le patronat. On se souviendra du contrat de qualification.

    Ainsi, doit-on s’étonner de la pauvreté des cibles proposées dans ces derniers mouvements ? Désormais, soutenir telle quelle l’évolution du mouvement anti-CPE revient à épauler les responsables des décisions contestées.

    Non, ce mardi 28 mars 2006, je n’ai pas été manifesté contrairement à mes collègues que je vois rarement dans les rangs des différentes mobilisations.

    Lorsque nous pourrons dire honnêtement que ce n’est pas le contrat qui fait l’embauche, il sera possible d’entamer une révolution dans les esprits et peut-être… une révolution tout court.

    Bertrand Deléon.

    • je partage globalement certaines remarques de Bertrand Deléon

      le CPE est moins pire que de nombreux contrats précaires comme les CES CEC dont les socialos ont fait grand usage et maintenant CAE, qui concernent les populations les plus défavorisées : chomeurs longue durée, RMistes... : 20h par semaine payées au SMIC sur 6 mois renouvelable éventuellement 1 fois (allez vivre avec ça quand vous êtes une femme qui élève seule 3 enfants)

      mais là, les syndicats s’en foutent et n’ont pas levé le petit doigt car il n’y a pas de "marché" à récupérer, autrement dit de futurs syndiqués à draguer.

      Etudiants, les syndicats se servent de vous, vous entubent en permanence et défendent les plus nantis des salariés c’est à dire de la fonction publique et des cadres et, ce faisant, ils privent les jeunes de l’accès à l’emploi

      grâce au CPE, les syndicats se refont une santé sur le dos des étudiants

      Véritas

    • À Bertrand Déléon,

      Si toi tu as l’habitude de baisser les bras, moi pas et c’est pas ton parchemin qui va me faire changer !

      1- Il faut amplifier et durcir le ton

      2- Rester à côté des lycéens et étudiants pour empêcher les connards de parents UMP venir toucher nos enfants qui se battent dignement et démocratiquement.

      3- Il doivent tous démissionner maintenant !

      4- La grêve Générale s’impose maintenant !

      5- Ce que tu proposes au début est déjà en branle dans plusieurs circonscriptions, notament dans la mienne où les collectifs du 29, des syndicats, des partis politiques, des associations nous nous sommes réunis pour que dès lundi nous allions direct à la permanence de notre député UMP qui nous "représente" et qui a voté pour le CPE.

      S’il a les couilles d’être là, on le tord, et s’il se faufille on le tordra de toute façon.

      Il est averti ; 9ème canton des BdR, député UMP : Bernard DEFLESSELLES.

      Son suppléant et ami Patrick BORE maire de la Ciotat aura en même temps une "visite".

      Notre harcelement va commencer, il ne vont pas s’en tirer à si bon compte et j’espère que cela va se généraliser.

      J’averti le socialiste mitterrandien COLLIARD qui est l’un des 9 sages ( c’est-à-dire les 9 merdes) du conseil qu’il est inutile qu’il vienne passer des vacances cet été à La Ciotat comme il a l’habitude de le faire. Il morflera !!!

      Esteban

    • Esteban,

      Je ne baisse pas les bras, je propose de faire autrement. Tu as l’air de partager en grande partie mes propos.

      BD

    • Putain, ce que t’es rabat-joie.
      Evidemment qu’il y a de la manipulation, evidemment l’UNEF est télécommandée par le PS, evidemment le PS se frotte les mains, evidemment de nombreux syndicalistes sont d’indécrottables centralistes méprisant vis à vis des peuples sans Etat.
      EVIDEMMENT QUE CE NE SONT PAS LES BUREAUCRATIES SYNDICALES QUI FAVORISERONT L’EMANCIPATION, LA LIBERTE, L’ABOLITION DU SALARIAT, L’ABOLITION DE TOUTES LES PRISONS, L’ECOLOGIE, ETC. ELLES NE METTENT JAMAIS RIEN D’INTERESSANT EN DEBAT SAUF BIEN SOUVENT A VOULOIR PRESERVER, TOUJOURS PARTOUT ET SANS CONDITION, DES EMPLOIS DE MERDE, UNE CROISSANCE CONTRE NATURE,
      Mais merde quand il y a un mouvement on y va. On se frotte les mains. On rigole un coup. On montre à ses gosses qu’on peut encore faire des choses ensemble. On écoute plein de musique. Moi j’ai pas les couilles pour aller monter des barricades et me frotter aux flics, j’ai 40 piges et deux gosses, et je suis sans doute un peu lâche et blasé, mais bordel faut bien commencer par un bout. Alors oui sans doute qu’on sera encore plus désabusé s’il ne se passe rien. Et il ne se passera rien du fait du confort-spectaculaire dans lequel vivent les gros bataillons de syndicalistes-fonctionnaires. Mais merde profitons du moment présent. Les débats qui ont eu lieu à l’EHESS pendant son occupation c’était ni des débats "donneurs de leçon" des profs de la FSU-ATTAC ni des matons de L’UNSA-Education, etc. etc. Il faut aussi savoir trouver les endroits par lesquels le débordement peut naître pour l’alimenter.
      Amitiés,
      ARDU, LES GARS !
      HARDI, LES FILLES !

    • Putain tu manques pas d’air "j’ai 40 piges et 2 gosses (raison supplémentaire pour te bouger !) et j’ai pas assez de courage pour y aller" et tu reproches aux autres (en l’occurence les fonctionnaires c’est facile et c’est un lieu commun) de ne pas se bagarrer.
      C’est de l’indécence ce type de comportement. Tes enfants feront partie de la 1ère génération depuis 45 à avoir moins de droit que nos parents et encore plus nous-mêmes avons bénéficié.
      Ce n’est marrant pour personne d’aller au charbon...alors si tu n’y vas pas toi-même pour des raisons qui n’appartiennent qu’à toi, les raisons des autres sont au moins équivalentes aux tiennes. Alors, basta de ce genre de "conseilleur" dans son confort petit bourgeois, eh ouais c’est ça l’accession à la propriété : c’est une entrave à l’action citoyenne.

      Ali

    • Ne lis pas que ce qui t’intéresse :
      "Mais merde quand il y a un mouvement on y va. On se frotte les mains. On rigole un coup. On montre à ses gosses qu’on peut encore faire des choses ensemble."

    • Lu le texte de M. Deléon (et les autres), et je trouve toujours utile ces rétrospections - voir les choses en arrière, dans « l’histoire », quoi.

      Celle-ci montre que les politiques, des deux côtés, ont un pouvoir de plus en plus limité. C’est l’économie et les groupes qui font la loi, en fait.

      Donc, les solutions politiques, jusqu’où peuvent-elles aller ? La démocratie finit par se limiter aux conseils d’administration, à tous les détenteurs de portefeuille, petits et grands.

      Je me demande aussi quelle portée ont, finalement, les moyens traditionnels de lutte - manifs, occupations, blocages, etc. Quels autres outils utiliser, inventer ?

      Car, si la voie politique est bloquée, c’est directement le monde de la finance et des grandes entreprises qu’il faut viser.

      Je n’oublie pas que les profits de l’argent et des grands patrons sont proportionnels à l’accroissement de la misère.

      ... Il n’y a que deux employeurs, finalement, le public et le privé...

      JL

    • In vino véritas, mais il ne faut pas en abuser, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé et les neurones se ramolissent...

    • À Bertrand Déléon
      J’aurais honte vis à vis de mes enfants de ne pas être dans la rue. Ils ne le comprendraient pas.
      Ton intervention me "requinque" pourtant. Si je peux comprendre ton agacement, ta colère est bien présente et prouve que la mobilisation peut encore s’élargir puisqu’il y a des mecs comme toi qui obligatoirement finiront par nous rejoindre. Les 3 millions n’étaient donc pas un plafond, le mouvement peut donc encore prendre de l’ampleur. (et d’accord avec toi pour intervenir également plus directement là où ça fait mal).
      A bientôt dans les manifs Bertrand.
      JP

  • LE CON SEIL CON STITUTIONNEL...

    Comment a-t-il été élu ? Vous avez voté, vous pour désigner ce ramassis ? Et d’ailleurs, cette constitution elle est caduque ! Vive la 6° République !

    Ils ont donc décidé de confirmer la discrimination et la fracture sociale.

    Il reste au Président élu par 82% des français (son électorat perso étant à 19% !!!) à dire s’il promulgue en entier ou en partie.
    C’est à dire qu’il a la responsabilité de déclarer la guerre civile ou non...

    Qu’il réfléchisse bien, car le 04/04/2006 s’annonce crucial !!!

    Nous aurons la peau du CPE, tous ensemble, qu’on se le dise !

    NOSE

    • Quand on voit que les députés sont élus grâce à des découpages malhonnêtes de circonscriptions qui favorisent la Droite, on se demande où est la légitimité de la Loi. Le Conseil Constitutionnel est de droite, des hommes et des femmes de Droite occupent tous les postes stratégiques dans la Justice, comment se faire entendre ? Dans la rue et en avant pour une 6ième République, mais ça ne suffira pas, quand on pense que le PS a eu lui aussi tous ces rouages à disposition ! Décidément, nous avons besoin d’une autre Révolution et elle se met en marche. Pour la première fois, le Peuple par sa jeunesse se remet à l’offensive, avec des projets de changement qui montent, qui montent. Dansons la Carmagnole, ... un sans-culotte de province qui rêve de chanter la Marseillaise en lutte, et le Chant du Départ de Chirac et consorts.

    • une révolution !! on peu croire que M.de villepin là cherche, qui si frote si pique !!!! il veut jouer avec le feu !! alors qu’il s’y brule les mains ne lacher pas

      mai 68, mai 06 ?????????

  • Cela prouve simplement que le CC dit à chirac : démerdes toi nous c’est pas notre problème !
    Le canard enchainé de la semaine dernière avait évoqué cette possibilité à travers des propops qu’aurait tenu P Mazeaud ( le président du CC )
    Donc une alternative :
    Chirac promulgue la loi, villepin reste et c’est le grand Bordel
    Chirac ne promulgue pas la loi , villepin démissionne et c’est le grand Bordel
    Devinez ce que va faire le grand Con ?!
    Autre possibilité plus amusante : il nomme MAM premier ministre et celle-ci innove et tient son premier conseil des ministres sur le "CLEM" ; on fait croire à Bush que celui-ci a été pris à l’abordage par des sunnites ; il envoie des f16 et le coule.
    On proclame alors la 6eme république.
    PS :(sans jeu de mots) Arnaud Montebourg ne se cache pas derrière ce scénario !

    • "Je ne suis pas partisan d’une démocratie des ultimatums. Nous avons des institutions démocratiques. NOUS AVONS FAIT LA REVOLUTION POUR LES OBTENIR !(...) Quand une loi a été votée par le Parlement, conformément à l’esprit et à la règle de nos institutions, elle doit être appliquée".
      Déclaration de Chirac. Bruxelles 24 Mars de l’an de grâce 2006, à propos du CPE.

      Chirac a le cynisme et l’aplomb de se référer à la révolution de 1789. Les san-culottes de l’UMP font aujourd’hui dans leur froc à juste raison avec des représentants "populaires" trié sur le volet monarchique : la dame Chaudron de Courcelles, les Galouzeau de Villepin, Gilles de Robien, Sarkosy, Hervé de Charette, Donnedieu de Vabres, etc... etc...
      On a les sans-culottes que l’on mérite dans une république bananière.
      Bravo l’artiste !
      Tzigane

    • je crains que vous ne confondiez le fond et la forme !
      En effet quelle importance quant à la forme du contrat de travail s’il n’y a plus de travail !
      Ni le CPE ni le CNE n’inverseront la loi d’airain des délocalisations et de la desinsdustrialisation massive du pays et le tertiaire commence à suivre !
      souvenez vous en lorsque vous achetez du made in china !
      Là est le levier !
      JR

    • L’enjeu désormais n’est plus le CPE, mais notre démocratie et ses institutions.

      Article 2 "La France est une République indivisible, laïque démocratique et sociale."

      Démocratique ? Déculottées historiques depuis 4 ans pour nos gouvernants, après une élection 2002 abracadabrantesque, manifs monstre à répétition et 83% d’opinion défavorable a une loi en voie d’être promulguée.

      Sociale ?? Reculs historiques remettant en cause les acquis du Front Populaire et de l’après-guerre (retraites, sécu, droit du travail, services publics...).

      La Ve République est morte, il serait temps qu’on en tire les conséquences... puisque nos gouvernants (ou alternants) en sont incapables.
      Objectif programmatique simple : dissolution et Assemblée Constituante.
      Moyens : tous ceux que nous sommes prêts, collectivement ou individuellement, à mettre en oeuvre !

    • SANS DEC...

      Tu crois vraiment qu’il va nommer Roselyne BACHELOT Première Ministre ?

      NOSE

    • Il n’y a et il ne peut y avoir de loi fondamentale obligatoire pour le peuple (...). Il a le droit de les abroger toutes, et si même il veut se faire du mal, personne n’a le droit de l’en empêcher

      Le peuple étant souverain, les gouvernements ne sont que ses magistrats et il peut changer le Gouvernement quand il veut et par ce qu’il veut

      De qui ces deux crachats dans la gueule de Chirac et ses malfrats ? JJ Rousseau et Condorcet...Qui ne sont rien comparés à nos aigles actuels...

  • A partir de Mardi 04/04/2006 il faut garder intacte la dynamique née de ce mouvement d’autant plus mes frères que si vous regardez autour de vous nous sommes loin d’être les seuls en europe et de par le monde.
    les syndicats semblent unis comme jamais ils ne l’ont été et ça c’est très important, les querelles de clocher sont remisées au moment de l’attaque , ce n’est qu’à ce prix que nous enfoncerons le front uni de la bourgeoisie.
    regardez Sarko -qui ne l’oubliez pas- a été l’un des principaux artisans du CPE ; eh bien il ne s’en souvient plus ; il a changé son fusil d’épaule à 180 degrès sans sourciller parcequ’il se chie dessus à l’idée du faux pas qui lui barrerait la route de l’élysée, donc quelque part cet homme de grandes convictions recule, donc c’est possible de les faitre reculer

  • Art. 35 de La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :
    « Quand le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
    (Constitution du 24 juin 1793).
    Elle n’a a jamais été appliquée (trop radicale).
    Dommage, car c’était sympa.

    LaBulle

  • Il faudrait en effet que la pression monte. le mouvement étudiant et lycéen est déjà au maximum. les jeunes chomeurs de banlieue, c’est pas la peine, on a pu constater les effets plus que contre-productifs. il ne resterait qu’un mouvement d’ampleur, même sectoriel, dans une ou plusieurs grande boites. je pense évidemment à EDF GDF. leur boites sont en passe de privatisation totale. certes les syndicats ont obtenu différentes garanties statutaires, mais est-ce suffisant ? quand on voit avec la fusion Suez / GDF que l’Etat ne tient pas ses engagements qui datent de 6 mois ! S’il se bougeait maintenant, là ce serait vraiment la panique. le gouvernement lacherait sur leurs revendications et sur le CPE ! Et dans d’autres secteurs qu’attendent-ils pour se bouger sur leurs revendications ? Ils n’en ont pas ?! Ce sont dans ses moments difficiles pour les gouvernants qu’on peut obtenir le maximum de choses ! ?!

    • Les élus de tous les partis de gauche doivent dès maintenant et définitivement quitter les bancs de l’assemblé. Il est clair que le peuple français n’est plus représenté et que c’est une infime minorité qui décide pour nous.1789 n’est plus très loin. Dival

    • Une seule revendication immédiate : "Libérez nos prisonniers."
      Tout le reste c’est du bla bla ... !

    • À 82*242 :

      Il convient d’organiser la grève de mardi 4 avril, mon général !
      Et à prévoir autre chose que des gargarismes...

      NOSE

    • Arnaud Montebourg

      Député de Saone et Loire

      Vice-Président de la Commission des Lois

      Paris le 30 Mars 2006

      COMMUNIQUE DE PRESSE

      Le Conseil Constitutionnel a trahi sa mission.

      Composé d’affidés serviles du pouvoir éxécutif et principalement d’anciens collaborateurs de la droite au pouvoir, il vient de porter un
      coup fatal à l’état de droit et à la démocratie.

      Si Jacques Chirac promulgue la loi, ce n’est pas seulement la fin du pouvoir chiraquien qui est programmé, c’est au bout de l’épreuve de force la chute d’un régime aveugle et autoritaire


      Vive la VIe République

    • CONSEIL CONSTITUTIONNEL

      Monsieur Jean-Claude COLLIARD
      Né le 15 mars 1946 à Paris (16e)

      nommé le 21 février 1998 par Monsieur le Président de l’Assemblée nationale

      a prêté serment le 3 mars 1998 devant le Président de la République

      1981-82 Directeur adjoint du cabinet du président de la République,

      1982-88 Directeur du cabinet du président de la République,

      1988-92 Directeur du cabinet de Laurent Fabius (Président de l’Assemblée nationale).

      Il s’est présenté aux élections municipales de La Ciotat dans les BdR en 1995 en tant que socialiste voulant faire concurrence à la communiste Rosy Sanna alors qu’il aurait du se ranger au premier tour derrière celle-ci mieux placée pour remporter la mairie.

      La Ciotat était alors dans une crise sans précédent suite à la fermeture des chantiers navals que les socialistes ont précipité et n’ont jamais défendu (5000 emplois) et endettée de 20Md’€ à cause de détournements d’argent public par l’ancien maire UDF Jean Pierre Lafond (dauphin de Gaudin, président de la région PACA à l’époque) .

      JC Colliard a été heureusement laminé par Rosy Sanna, et les finances de la ville ont pu être durant 6 ans légèrement redressées. La traitrise des socialistes aux élections municipales de 2001 ont empêché sa reélection.

      QUESTION :

      QUI ÉTAIT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE 1981 à 1995 ?

      Monsieur Jean claude Colliard est le pur produit de Mitterrand, socialiste pur sucre, il fait partie des 9 merdes du CC et il est solidaire de cette décision que Montebourg toujours socialiste dénonce.

      Lorsque Montebourg situe le CC à droite, lorsqu’il dénonce les anciens affidés au pouvoir, les anciens collaborateurs de la droite, il y inclus donc son ami socialiste JC Colliard, pour ceux qui doutent encore, nous avons un aperçu des affinités politiques.

      Alors M.Montebourg du calme, certains ont de la mémoire.

      Même communiqué de presse de Montebourg

      Esteban

  • Que tous les gueux jeunes et vieux qui ne mangent pas de la brioche se retrouvent en masse dans la rue le 4 Avril et les jours suivants, s’ils en veulent plus à Versailles !
    Ils n’ont plus aucune légitimité !
    Tzigane

  • J’ai 33 ans et 3 enfants et je n’ai pas le moral... Je fais partie, tout comme mon mari, d’une population stigmatisée par ce gouvernement : je suis chomeuse de longue durée (en fin de droit) et ce malgré un Bac+4, une expérience de 5 ans en emploi-jeune et un concours de la fonction publique territoriale. Mon mari est lui fonctionnaire d’état au sein du Mammouth (administratif). Nous n’arrivons plus à vivre décemment. Je ne supporte plus de voir les acquis sociaux gagnés par les générations précédentes disparaitre sous les coups de boutoir des libéraux... J’ai la haine pour la première fois et je rève d’une vraie révolution avec des têtes qui se balancent au bout de pic. Alors, tous à Matignon comme autrefois à la Bastille. Il faut tenir. Il y a trop de gens qui se sentent méprisés et pas que dans les banlieux. Que vont trouver nos enfants, les miens sont encore tout petit, mais c’est maintenant que l’on prépare leur futur.

  • Mais alors où sont donc les casseurs, les provocateurs ????, ils seraient donc à la tête de l’état et on l’aurait oublié, la décision des "Saageu" et celle de Chirac ce soir vous ouvrira peut-être un peu les yeux, et fera j’espère réfléchir certains qui avaient tendance ces derniers jours à prendre sarko pour le nouveau sauveur et à faire cause commune avec ses sbires dans les manifestation.

  • on nous a menti sur toute la ligne, déja petite on mavé di ke le bac et les études massureraient un avenir, et c’est faux. depuis petite on me di ke je vis dan un pays démocratique et c’est faux : c’est faux parceke la parole de 9 vieux considéré comme des "sages" et plus forte ke la parole de 3 millions de personnes dans les rues....

  • CA Y EST LE GRAND CON vient de promulguer comme on pouvait s’y attendre c’est un retour au 19 eme siècle