L’horrible presse et la manipulation par le titre...

Stupeur et consternation à la lecture des gros titres de mon journal local titrant à sa une aux lendemains du passage de l’équipe de France du stade des demies finales à la finale lorsqu’il faut y lire « wir fahren nach Berlin » puis « le grand soir ». Si aujourd’hui au lendemain de la défaite ce journal local (Les Dernières Nouvelles d’Alsace ironiquement rebâptiser « les dernières poubelles d’Alsace » dans la région) ils osent en appeler cette fois-ci à la voute céleste par un désuet « si près des étoiles » c’est certainement qu’ils espèrent en rêver encore...

Nan ! Mais ils sont où avec des titres comme cela, ça ne les inquiète pas dans les bureaux de rédaction alors qu’on essaye d’enrayer l’utilisation de termes combatants et guerriers dans le sport, histoire de l’humaniser et d’en éradiquer la violence et puis eux, les DNA, eux retombent dans le panneau avec du "wir fahren nach Berlin" et "le grand soir", franchement ridicule, tas de passéistes mais bien sûr, "ils ne s’en rappelent plus, ils ont oublié". C’est pas étonnant qu’avec des titres pareils ils se mettent à paumer les bleus du titre... Dégustez là votre défaite suscittée par des médias décidément sans saveurs... "Si près des étoiles" restera la chanson rébarbative de la romantique chimère taillée par l’équipe de France au plus haut point de sa teneur dans son rôle d’outil de manipulation des masses. Après "wir fahren nach Berlin" et "le grand soir" ils sont promus à "la case zéro" comme ce retour "à la case zéro" du résultat de la finale qui d’étoiles n’en a pas eu une seule de branches.

Pourquoi de tels titres si ce n’est pour flater des droites réunies en une seule par sa même extrême par l’intermédiaire du sport ce soir là dit "grand" par leur entête. Ce qu’on ne peut réaliser par la politique faut-il le transférer aux manifestations sportives ? Dans le financier, cela étant déjà fait depuis longtemps dans l’extrême Est alsacien !