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Colombo pousse la péninsule de Jaffna vers une grave crise humanitaire

Publie le lundi 30 octobre 2006 par Open-Publishing

Colombo pousse la péninsule de Jaffna vers une grave crise humanitaire

Les pourparlers sur le Sri Lanka ont pris fin à Genève sur un échec total.

Les discussions ont échoué sur la question de l’acheminement de l’aide humanitaire à la péninsule de Jaffna, dans le nord de l’île. Le chef politique des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) S.P. Thamilchelvan a posé comme condition à la poursuite du dialogue la réouverture de la principale route qui mènent vers Jaffna, l’A9.

Colombo pousse la péninsule de Jaffna vers une grave crise humanitaire.

Le chef des LTTE a dénoncé "un nouveau blocus de Berlin".

« L’ouverture de cette route est une demande humanitaire de la population et des parlementaires de l’Alliance Nationale Tamoule ceci à été la principale raison de notre venue. Si le gouvernement Sri lankais n’arrive pas à faire la moindre concession sur le plan humanitaire comment pourrait t-il trouver une solution à ce confit » ajoute S.P Tamilchelvan.

« En fermant la principale route de Jaffna, le gouvernement sri lankais continue à prendre en otages les 600 000 Tamouls de Jaffna, cette mesure radical nous démontre encore une fois l’attitude discriminatoire du gouvernement sri lankais qui continue à s’en prendre à des civils Tamouls . » affirme le chef politique de la Résistance Tamoule.

En dix mois, les combats ont fait 2 300 morts et provoqué la fuite de 200 000 déplacés.

La délégation gouvernementale a refusé de s’engager à ouvrir la route et demandé au LTTE de donner les garanties de sécurité nécessaires pour que l’aide à la population tamoule de Jaffna soit acheminée par la mer.

Le ministre srilankais Nimal Siripala de Silva a dénoncé l’exigence de la délégation tamoule de ré ouvrir la route comme condition à un prochain round de pourparlers.

De leur côté les Tigres ont accusés Colombo d’ "avoir un agenda militaire caché".

Le médiateur norvégien Erik Solheim a annoncé qu’il allait poursuivre ses efforts afin de discuter avec les parties de la manière de faire avancer le processus de paix. Les deux camps ont promis de respecter le cessez-le-feu et de ne pas lancer d’offensives militaires, selon M. Solheim. Mais cette promesse risque de rester lettre morte face à l’attitude du gouvernement sri lankais.

Communiqué de presse

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