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La Sérénade pour Paolo Persichetti, c’est maintenant !

Publie le mardi 6 février 2007 par Open-Publishing

Oreste Scalzone honorera une promesse qu’il a faite voici un moment, mais qu’il ne peut tenir que seulement maintenant qu’il est rentré en Italie : aujourd’hui dans l’après-midi, il sera devant la prison de Viterbe où Paolo Persichetti, victime d’une extradition obtenue traîtreusement (en Juillet 2002, après un contrôle en rentrant chez lui après son cours à l’Université Paris VIII où il est enseignant, Paolo est extradé "en douce" en Italie, à la prison de Viterbe, pour y purger une peine de 22 ans de prison prononcée sans preuves autres que celles de déclarations de "repentis", et en son absence, en violation des garanties constitutionnelles françaises qu’avaient données François Mitterrand, en 1983… N.D.T.), est otage de l’application arbitraire et abjecte de critères punitifs qui ne sont autre chose qu’une vendetta contre ceux qui refusent de déposer les armes de la critique en se soumettant à la volonté de leurs inquisiteurs.

Ironie du sort, Oreste, se retrouve "sans-papiers" en Italie ( !)…
Sa carte d’identité périmée depuis belle lurette (il y a 26 ans qu’il est réfugié en France ; c’est l’acteur +Gian Maria Volonte qui l’a pris à bord de son voilier, de Naples à Porto-Vecchio (Corse), en 1983… N.D.T.), le permis de conduire annulé par les autorités carcérales qui l’emprisonnèrent pour le 07 Avril, celui-ci peut seulement se présenter devant les responsables de l’Ordre (sans virgules), avec un récépissé de demande de passeport décerné par l’ambassade d’Italie à Paris.

Théoriquement donc, il pourrait bien être retenu pour vérifications, sino pour une garde-à-vue de 24 heures, et c’est là le meilleur de cette grandguignolesque embrouille, être expulsé de son beau pays ; cette dernière éventualité ferait vraiment grimacer l’intéressé, comme vous pouvez bien vous l’imaginer…

Demain, sur les Unes des principaux quotidiens, vous pourrez lire les interviews qu’Oreste a accordées :

 à « Il Corriere della Sera » (qui est le seul média au courant de sa visite à la prison de Mammagialla, à Viterbe,
 à « Il Giornale » et d’autres…

 à la T.V. :
 à l’antipathique Rete 4, mardi à 19h35
 à « Les Hyènes-Italia 1 », lundi à 21h05.

Pour qui reste sourd aux déclarations d’Oreste, à sa bataille pour la relaxe de Paolo Persichetti, et pour l’amnistie en général, et à la création d’une tribune où tous les partis assument leurs propres parts de responsabilités, sa seule présence en Italie est une mine flottante.
Une présence inconfortable pour ceux qui ont eu beau jeu jusqu’ici de tourner leur regard ailleurs, en faisant les sourds, en se prétendant non concernés, ou en s’être définitivement et solidement recyclés en situations de respectabilité supposée (s’être « rangés des voitures » en langue d’initiés…N.D.T.), peut-être blindés (« se ranger des voitures en blindant la sienne » ?N.D.T…), protégés, qui par une charge publique, qui, « redimé » par l’absolution d’une adhésion à des opérations de remords publics ou de délations collectives, toujours sanctionnées et en tous cas attitudes obtenues par la diabolisation dans les polémiques de qui, en ces années de plomb, s’y trouvait mêlé, parfois malgré lui.

Il y a ceux qui prétendent qu’Oreste est resté ancré dans ce passé (qui ne passe pas N.D.T….). Il y a ceux qui lui conseillent d’écrire un livre (c’est déjà fait, ils retardent !), ceux qui lui conseillent de devenir grand’père (c’est déjà fait aussi, mais c’est Nonno, sa fille qui l’a fait !N.D.T….), et ceux qui lui suggèrent qu’en se présentant aux élections, peut-être…
Ils feraient mieux de se taire !

Pourquoi invoquent-ils, et dirions-nous, pourquoi implorent-ils son silence ?
Durant les années d’absence d’un tel contradicteur à armes égales et d’obscurcissement par le brouillage médiatique, ils ont laissé s’installer un silence qui semble ne pas devoir être rompu, sous peine de voir réemerger en chacun d’eux ses propres fantasmes.
Et, au contraire, lui… il parle !

Il veut voir « ici et maintenant en Italie », pour une fois au moins , quelqu’un qui n’est pas à vendre ?

Camarades français !

La bagarre pour l’autorisation de sortie en liberté conditionnelle de Paolo ne se borne pas à l’Italie et nous demandons pour cette raison aux camarades français qu’ils fassent un effort particulier, quoiqu’il advienne ces prochains jours, qui seront riches en rebondissements et nouvelles dans la presse, pour que soient traduits et lisibles pour tous ceux qui ont soutenu, soutiennent et promeuvent les initiatives en sa faveur.

Mr Blog.