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j’ai fait un reve

Publie le mercredi 21 février 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

J’ai fait un rêve…peut-être est-ce la perspective de prendre quelques jours de repos ou alors une prise de recul salvatrice avec le tourbillon de la campagne présidentielle. J’ai fait un rêve et je ne peux résister à l’envie de vous le faire partager. J’ai fait un rêve, submergé par l’utopie et envahi d’un certain idéal.

Dans ce rêve, j’ai vu une espérance collective et un destin commun se dessiner. L’idée d’un autre monde y a balayé les certitudes d’une société figée et la résignation des âmes les plus engagées. Plus question d’hommes politiques rangés sagement derrière le visage fade du pragmatisme, de la présentation faussement modeste d’être des responsables prudents ou bien des élus de terrain dévoués, des émotions fellones sur la vie des " vrais gens " brandies comme un étendard de vérité. Sous son voile de populisme, cette réalité cachait bien souvent un désert idéologique et intellectuel. Drapée d’une vertu paresseuse, cette réalité tentait de ringardiser l’utopie et de discréditer le rêve.

J’ai également fait connaissance avec la VIe République, protégée par une foule de démocrates et de républicains, tous soulagés d’avoir échappé à une Ve République qui a pendant trop longtemps étouffé la vie politique française. Particulièrement lors des élections présidentielles. A quelques mois du scrutin de 2007, jamais la dérive monarchique de la Constitution n’a été aussi visible, jamais la personnalisation du pouvoir n’a été aussi écrasante, jamais l’installation du bipartisme n’a été aussi menaçante. J’ai rêvé alors d’une campagne d’intelligence et de sincérité : les chaînes de télévisions observaient le recul qui sied à leur mission d’information, les candidats-ministres ne se servaient pas des ressources de l’Etat pour cadenasser l’élection, les projets n’étaient plus commandés pas les sondages et les hommes politiques retrouvaient le courage de défendre des idées neuves, radicales et mobilisatrices...

Dans mon rêve, l’une d’entre elle revenait à subvertir les institutions pour faire respirer la démocratie. Sans vouloir surestimer leur poids sur les pratiques politiques, les institutions de la Ve République ont particulièrement dégradé le débat public en identifiant le pouvoir à une personne et non plus à un projet. Les logiques d’appareils et les réflexes identitaires ont façonné les campagnes électorales au prix d’une extrême dévaluation des processus collégiaux, délibératifs et contradictoires. Ce schéma s’est vérifié lorsque les candidats antilibéraux ont privilégié les structures identitaires au détriment du collectif unitaire, alors même qu’un projet commun existe.

Pour sortir de cet émiettement stérile et retrouver l’union autour des 125 propositions antilibérales, j’ai rêvé que tous les candidats antilibéraux disposaient de leurs 500 signatures, que les élus communistes, socialistes et Verts, qui partagent cette option, allaient garantir à Olivier Besancenot et à José Bové leur présence dans le débat public et que les militants antilibéraux participaient, au-delà de leur différence, à une campagne commune. Cela nous permettait de sortir de la personnalisation du pouvoir en faisant campagne non pas pour un candidat mais pour un projet.

Trois candidats pouvaient, alors, mettre en valeur toute la richesse d’une offre politique nouvelle et de défendre les grands principes qui ont fait l’objet d’une réflexion commune. Trois voix et trois temps de parole pour une même ambition, n’était-ce pas là une chance unique ? J’ai même imaginé Marie-George Buffet, José Bové et Olivier Besancenot battre les tribunes ensemble et susciter l’enthousiasme des plus engagés et la curiosité des plus réservés. Je les ai vus réunis sur l’estrade à Toulouse, à Marseille, à Rennes ou encore à Lille. Je les ai vus réunis et rejoints par Clémentine Autain, Patrick Braouezec et Yves Salesse. Une dynamique se créait tandis qu’un éclairage nouveau faisait rayonner la seule alternative au libéralisme et le seul projet de transformation sociale de la campagne. Mieux vaut s’additionner que se soustraire et mieux vaut porter un projet à plusieurs que le diluer au milieu des rancœurs.

Si cette expérience rêvée a quelque chose d’idéaliste et d’utopique, si elle peut prêter à sourire, ou peut-être à moquerie chez les plus cyniques, je ne souhaite pourtant pas m’en débarrasser. Ce qui compte et ce qui doit rester est bien cette démarche de rassemblement. La visée va bien au-delà de l’échéance électorale de 2007. Les ratés du réel ne doivent pas peser au regard de l’espérance soulevée et de la possibilité qu’une force de transformation sociale devienne majoritaire à gauche. Disons-le sans détours : on ne fait pas de politique sans utopie. On ne peut pas prétendre faire de la politique sans un idéal, sans un horizon. La politique n’est pas faite pour s’adapter à la réalité, mais pour changer cette réalité.

Francois ASENSI - blog.francoisasensi.com

Messages

  • Et moi je rêve que les camarades Asensi, Braouezec, Perreux et autres se désolidarisent et condamnent les propos d’Onfray...

    Pablo

    • Oui,Pablo a mis le doigt là où ça fait mal aux "unitaires" , cet adjectif à prendre avec des pincettes dans le contexte d’ici et maintenant et à ne pas quitter des guillemets . Qu’en effet , nos encore camarades "unitaires" ( et je parle évidemment en tant que militant du PCF et... pas d’aujourd’hui , un vieux coco comme diraient les antiviscéraux ) se désolidarisent de l’ignominie d’Onfray , me semble vraiment incontournable .
      Est-ce un rêve , une utopie ? Pourraient-ils aussi , en passant, demander à Claire Villiers si elle persiste et signe dans son rêve de laisser au communistes ( pas "unitaires" cette fois ) le soin de se coltiner la misère , les "élus unitaires" se chargeant de la Grande Politique ?
      Un rêve...
      Jacquy de Rennes.

  • En attendant, rêve ou pas, Utopie ou pas, la candidature de J.Bové est une candidature de division.Quant aux "communistes unitaires" : Au nom de l’unité, ils participent à la division.
    On oublie de dire que la démocratie c’est aussi le respect de la décision majoritaire.Sinon il n’ y a plus de règle commune.
    Cependant, on est libre. Ce qui signifie que " Si on juge que telle décision majoritaire au sein d’une organisation est en contradiction avec ses propres convictions alors on quitte la dite organisation."
    Tout autre attitude relève d’une attitude opportuniste : le beurre et l’argent du beurre.
    Ainsi on ne risque rien. On conserve ses prérogatives tout en offrant à l’autre une image du militant ouvert. Je suppose que le député Assensi n’est pas né de la dernière pluie. Mon non plus.
    Jean Guillou

  • J’ai aussi fait un rêve : un vrai candidat communiste pour la circonscription d’Asensi. Ras le bol des notables permanents de la permanence politique, sclérosés, embourgeoisés, qui prennent leur mandat pour une profession libérale.

    PHILIPPE DU VdeM. 

  • Y a pas idée d’être aussi cul-cul ! Comme s’il n’y avait pas des divergences politiques de fond et des démarches diametralement opposée. Donc de deux choses l’une soit asensi nous prend pour des imbéciles en niant ces divergences soit il ne fait plus de politique depuis dix ans et c’est grave pour un élu !

  • PENDANT QUE TU RÊVES...

    ... des enfants, des femmes, des hommes meurent des inégalités du monde et de la fureur guerrière...
    Pendant que tu rêves, l’injustice accumule la richesse et le confort à un pôle de la société entre quelques centaines de milliers de profiteurs satisfaits, et la misère et le souci lancinant du lendemain occupe les cauchemars du plus grand nombre...
    Pendant que tu rêves, des hommes dorment dans la rue sous des cartons, des enfants et des femmes survivent dans des squats puants...
    Pendant que tu rêves, des politiciens chassent à l’homme et les rabattent dans des réserves avant de les renvoyer à "la case départ"... pour qu’ils reviennent à travers mille morts...
    Pendant que tu rêves, on se bat pour changer tout çà...
    Pendant que tu rêves...
    Bonne nuit Asensi !

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • Voila un exemple pour les élus dits Communistes : Besson ; cet homme est en désaccord, il démissionne et ne demande pas un renouvellement de son mandat ; celà s’appelle de l’honnêteté intellectuelle.
    Rien à voir avec Asensi, Perreux, Fraisse, Braouzec et quelques uns qui ont trahi, non pas leur idéal, après tout c’est le leur, il peuvent en changer ou l’interpréter différemment, non ; ils ont trahis leurs électeurs qui ne leur ont pas donné mandat de soutenir un autre candidat, pour une autre politique que celle des Communistes.
    C’est une affaire de conscience et de rigueur intellectuelle. C’est vrai que dans le camp Bové la rigueur intellectuelle...
    SPINOZA

  • La politique n’est pas faite pour s’adapter à la réalité, mais pour changer cette réalité.

    Francois ASENSI -

    HA BON BEN ON DIRAIT PAS A LIRE CI-DESSOUS

    Bové dénonce "l’embargo électoral" qui pèse sur sa candidature
    PARIS (AFP), 10:26
    © AFP

    José Bové, qui a des difficultés à rassembler les 500 parrainages nécessaires à une candidature, a dénoncé mercredi "le blocage" des partis et demande à Ségolène Royal "d’intervenir pour lever l’embargo électoral"

  • Beaucoup d’attaques personnelles, beaucoup d’insultes...et rien sur le fond...il ne fait vraiment pas bon être en dehors de la ligne du parti. C’est la persistance de l’abrutissement stalinien qui fait la singularité du PC français...le communisme n’a donc pas seulement tué des millions hommes, il a également éteint vos rêves et vos utopies ! Je vous laisse donc avec la ferveur populaire qui entoure la candidature de Marie-George Buffet (si c’est L’Huma qui le dit, c’est sans doute vrai...) et vous partager les bénéfices des 2% qui signeront l’éclatant renouveau de votre formation...

    Jay.

    • Beaucoup d’attaques personnelles, beaucoup d’insultes...et rien sur le fond..

      Ah ? et toi, à part critiquer, ton fond, c’est quoi ?

      Bellaciao

    • DRÔLE DE "JAY" !

      À votre avis, qu’est-ce que c’est qu’un parti ? À quoi çà peut bien servir ? Pensez-vous que çà soit un club où on vient prendre le thé dire 2 ou 3 conneries et ensuite l’ignorer jusqu’à la prochaine visite ?
      Avez-vous une idée de toutes les étapes de l’histoire franchies jusqu’à la construction d’un parti de la classe ouvrière ?
      Croyez-vous abuser beaucoup de monde quand vous prétendez être moderne et démocrate parce que vous revendiquez le droit pour un élu de trahir ses électeurs ?
      Votre petite réthorique cache mal une certaine mise en cause du rôle des partis. Mais dîtes le franchement. Et si c’est pour vous faire les dents sur le PCF, dîtes le aussi : on a l’habitude du mépris !
      En tout cas votre "jay", çà pisse pas loin !

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Mon cher Jay,il n’y a aucune insulte à Assensi,juste les remarques suivantes:quand va-t-il condamner les propos de Onfray et que fait-il du mandat de député qu’il a obtenu grace à la militance et à l’acharnement des militants communistes.

      Et a toi je te fais une remarque:tu a le droit comme Assensi de t’exprimer sur Bellaciao et nous vous nous interdisez de nous exprimer et sur votre site et sur le site des collectifs.

      Qui est stalinien ?

      Jean Claude des Landes

    • Moi j’ai voté Grémetz et je suis donc en dehors de la ligne du parti et je m’en porte très bien, pas d’exclusion, pas de gégenne, pas de coups de bottin sur le crâne, rien.

      Ils sont d’un nul ces majoritaires alors que moi je voudrais bien écrire que j’ai été leur victime, que je pourrais rédiger un livre pour vous narrer par le détail comment MGB m’a enfourné des allumettes sous les ongles puis les a enflammées pour m’obliger à crier son nom, je voudrais faire une émission de télé pour vous décrire comment mon secrétaire de section m’a obligé, oui, obligé, à boire un Bourgogne de derrière les fagots pour, après m’avoir brouillé les idées avec ce Brouilly, m’amener à renier mon vote Grémetz, je voudrais être invité sur France Inter de manière à vous glisser dans le tuyau de l’oreille, de quelle manière mon chien, ce bâtard stalinien, m’a uriné sur les pieds pour marquer sa haine de mon orthodoxie...Je voudrais pouvoir faire cela et enfin gagner ma vie à ne rien faire que dégouliner...

      Monsieur le député qui, d’ailleurs n’avait aucun droit d’y accoler PCF, vous êtes bien dans la ligne qui du rouge se teint en brun, il paraît qu’il faut arriver à tuer son père pour en finir avec Oedipe dit-on, monsieur Asensi, vous le faites avec une remarquable et déconcertante facilité, votre père avat choisi les Brigades Inter vous préférez la LVF et VOS insultes s’adressent d’abord à celles et ceux qui vous ont cru honnête et sincère Vous n’êtes pas abruti par le stalinisme, non vous êtes ivre de pouvoir, de ce pouvoir que vous ne lacheriez pour rien au monde !
      Depuis combien de temps votre siège de maire et de député exige une alèse tant vos fesses y sont incrustées ?
      C’est ainsi que vous devenez légume et même pas bio, mais je crois que parfois il y a une justice et rien que de penser que Bové va devoir se fader un Onfray, un Dieudonné et maintenant vous, franchement s’il survit à tant de médiocrité il méritera l’estime de tous malgré tout.

      Alain Girard 94

    • Qui te dit que MGB fera 2 % ? Les médias ont peur de donner les vrais chiffres. Si on a eu par le passé des acquis sociaux, une bonne éducation nationale, une bonne politique de santé, une électricité moins cher que ce qui nous est promis dès sa privatisation complète, on le doit beaucoup à un PCF et des syndicats ouvriers puissants. J’espère que ce temps reviendra, toiletté pour faire moderne et attirer les égarés, il y va de notre survie.

    • Vos propos sont ceux d’un triste sire et je suis rassuré de la vitalité de mon Parti qui loin d’etre enterré à 2% , comme vous le souhaitez ardemment, saura vous surprendre le 22 avril !

    • Oui beaucoup d’attaques personnelles, beaucoup d’insultes et de mensonges" c’est le retour des néendertals.Un tel coup de force me fait penser aux chars de Budapest ....Dans ce cas on va tenter de faire rebondir la dynamiquehors du PC" prévient d’ores et déja un membre du collectif mational.(LIBE du 9/12/2006 le jour de la réunion des collectifs locaux à ST OUEN.) ET encore "La rage le dispute à la tritesse" ajoute Claire VILLIERS pour qui "le noyaux dur de l’appareil communiste à décider de passer en force.C’est scandaleux"(toujours dans le même journal.Quand je pense que c’est MGB qui a imposé Mme VILLIERS, qui avant cela ne représentait pas grand chose, comme tête de liste de la liste communiste et de la gauche citoyenne au régionale de 2004,et que nous communistes de Levallois avons mis tout notre enthousiasme et notre énergie pour cette campagne, je me dis que s’il y a un reproche à faire à la direction du PC c’est d’avoir fait alliance avec de telles gens malhonetes et prets à renier tous leurs engagements pour leurs ambitions personelles.Les militants du PC ont voté comme ils l’ont voulus peut être ont-ils fait un mauvais choix mais au moins c’est la base qui s’est prenoncée.Je pose la question : pourquoi les soit disant antilibéraux n’ont-ils pas demandé, lorsqu’ils sont venus demander au PC de rallier ce regroupement, soit de renoncer à présenter une candidature du PC,soit de demander que les militants du PC ne soit pas admis dans les collectifs locaux. Ainsi les choses auraient été claires dès le départ. L. BOURSON militant PC à LEVALLOIS

      ..."

  • Les réponses à cet article comme celles à Onfray montrent combien l’indignation grandit face à ceux qui déjà les 9 et 10 décembre 07 hurlaient comme des fous des insultes au vitriol. Et ils se réclament "antilibéraux" et "unitaires" !? Dès lors que leurs pas sont guidés par l’anticommunisme, tout est bon pour déformer, mentir, vomir et donner dans la dérive bobo. Ils ont d’autres ambitions les Autain, Braouezec, Ascenci, Perreux, Salesse ! c’est pitoyable pour une Claire Villiers de la voir "là dedans" ! c’est dommage pour J. Bové (qui de grâce n’est ni un marthyr ni un résistant) d’avoir d’aussi tartuffes amis ! De la même façon, ils ont en travers de la gorge de voir le site bellacio prendre position dans le sens qui ne leur convient pas et invitent à y répandre leur venin, d’autre ayant choisi de le supprimer de leur liste de sites consultables ! Ils n’ont que ça à faire et à nous dire pendant que la campagne dont dépend notre avenir ne laisse pas présager de bons lendemains... pour tous ceux qui vivent mal ! Plutôt que de salir, ils feraient mieux de réfléchir au rôle irremplaçable (y compris avec ses erreurs, ses fautes) du PCF et mesurer combien son manque de poids actuel pèse dans la balance... Ils sont dans le caniveau ! Qui’ils y restent car quand on a autant de haine, de bêtise, de contrevérités, à asséner je pense qu’on a franchi le trait qui ne permet plus de faire avec des gens qui finiront comme beaucoup d’autres... Honte à eux tous !

  • Franchement, on aura tout entendu !

    Après les insultes du penseur bovétiste Onfray (qui n’a pas été désavoué ni par Bové ni par Braouezec ni par Asensi lui même), on nous fait maintenant le coup de la réconciliation rêvée à défaut d’être possible.

    Mais au fait, qui a détruit le rêve ? Le PCF ? Marie Georges ? Ou bien plutôt ces hommes qui comme Asensi lui même ont trahi le vote des adhérents du PCF et le vote des collectifs et qui ont ensuite rejoint ceux qui maintenant cassent du communiste en insultant la mémoire du PCF. Franchement, entre le rêve d’Asensi et le cauchemard d’Onfray, il y a un fossé infranchissable !

    Le rêve d’Asensi, je l’ai fait il y a plusieurs mois mais depuis les trahisons, l’ostracisme à l’égard de Marie Georges Buffet, le mépris envers les choix des adhérents, les coups bas des élus qui laissent tomber leur parti, les revirements de Bové, les pétitions, les votes des collectifs dont on n’a pas tenu compte......tout cela m’a fait le coup d’une vraie gueule de bois !

    Alors François Asensi peut bien continuer de rêver mais moi je suis lucide et c’est pour cela que je vais voter Marie Georges Buffet. J’aurai préféré un autre scénorio, celui du rêve d’Asensi mais je crois que le rubicon a été franchi depuis longtemps par certains de ses nouveaux amis et je ne vois pas comment l’on pourrait s’entendre maintenant.

    BIBI (33)