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Falsification historique ou volonté politique délibérée ?

Publie le vendredi 30 mars 2007 par Open-Publishing

J’entendais ce matin sur France Culture dans une émission consacrée à l’identité nationale une personne déclarer ouvertement et d’une façon rapide et officielle que durant la seconde Guerre mondiale des civiles auraient été engagés de force dans la section spéciale des SS ainsi que dans la Wehrmacht dont il est convenu de commémorer ces « malgré-nous ».

Ce qui est troublant c’est qu’il a été considéré sur une même échelle de valeur ceux qui étaient effectivement obligés de rejoindre l’armée allemande de force et sous pressions exercées sur les familles et les volontaires qui rejoignirent cette brigade spéciale qui faut-il le préciser pratiquait un recrutement des plus sévères pour obtenir le meilleurs services de ses plus fidèles dévoués serviteurs et qu’en aucun cas elle ne se serait souciée de forcer des civils pour alimenter ses rangs, elle préférait en ce sens chercher parmi ses soldats de 16 et 14 ans plutôt que d’accorder sa confiance à des étrangers, fussent-ils sous la tutelle de la collaboration, à l’une des plus importante machine de guerre bureaucratique…

C’est donc au retour de ces enrôlés ou de ces engagés de force que le situations n’ont pas été clarifiées. Amalgamant volontaires et malgré-nous dans la même démarche mémorielle, les plus collaborateurs purent ainsi effacer leur appartenance des premières heures et réintégrer un patriotisme unitaire qui dès lors se heurtait à une réalité historique qui ne correspondait en rien avec le fonctionnement interne de l’armée allemande. Ce qui implique qu’il aurait suffit de dire « on été obligé » à son retour pour que s’efface toute trace d’appartenance dévouée au Reich allemand et échapper in petto à toutes poursuites développées par les tribunaux militaires à l’égard de citoyens qui auraient collaboré jusque dans la SS car on n’entrait pas comme cela dans la SS à l’époque même encore à peine avant la fin de la guerre…

Ce n’est pas étonnant ensuite si l’Alsace reste une terre propice aux manifestations d’actes antisémites et xénophobes matérialisés par de peinture hostiles sur des cimetières ou des violences à personne aggravées.. Et de trouver un peu plus loin en remontant l’histoire de la terre alsacienne d’énigmatiques « loups noirs » en tenues et aux effigies nazies dans les années soixante dix dont on nous assure toujours encore aujourd’hui qu’il n’est pas bon de s’en rappeler mais à tout considérer n’est-il pas dangereux dans un soucis d’union nationale et patriotique d’avoir osé ne pas différencier les malgré-nous effectifs des enrôlés sous sermon au führer et fidélité à la patrie allemande ?

Sous l’effet de la confusion et des craintes d’après guerre n’a-t-il pas été un peu hasardeux par souci d’une cohésion nationale de ne pas avoir été capable de différencier des forçats des volontaires rejoignant la plus haute structure militaire comme sous l’effet d’une promotion leur permettant ainsi d’échapper à toutes poursuites internationales pour crimes de guerre ou participation active à l’effort de guerre nazi ?

Un peu plus on pousserait l’amalgame et l’erreur historique jusqu’à nous faire croire qu’ils étaient chargés d’infiltrer l’appareil militaire allemand et que c’est en partie grâce à eux que nous devons notre victoire jusqu’à voler encore plus considérablement les couleurs nationales communistes pour la construction d formation politique d’extrême droite dont nous avons encore aujourd’hui tout à craindre…