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Au second tour verrons-nous plus de 50% de fascistes régner en France ?

Publie le jeudi 26 avril 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Un rapide cumul des voies le soir du premier tour des présidentielles 2007- à considérer qu’il y ait à peu près autant de droitiers que de centre tout ce que vous voudrez pourvu que vous nous assuriez une vie politique chez les centristes - , toutes obédiences droitières confondues nous conduit donc rapidement avec la symbiose devillieriste ajoutée - elle n’est que de deux unités mais forte de conséquence dans l’équilibre démocratique - dans ce que Mr. Nicolas Sarkozy escompte accumuler au reste lepéniste à plus de 50% d’esprits droitiers rigides qui lui assureront une franche victoire au second tour, les autoritaires et prêts à tout pour faire peur et développer l’inflation du discours sécuritaire en France vont se tirailler dans d’abominables tractations pour s’assurer le fauteuil présidentiel.

Ce psoriasis mental, développé par cette situation auquel sera confronté l’électeur indécis quant à choisir entre une uniformisation sociale motivée par l’ensemble des socialistes européens déjà plus proches d’un centrisme droitier que d’une gauche vigilante et une droite populiste nationaliste masquée comme étant celle de tous les Français à la condition d’y être soumis ou de remonter aux cabinets d’un Pierre Laval de 1942 pour y comprendre quelque chose à la renaissance de cet esprit si Français, semble mettre une valeur absolue au capitalisme au lieu de lui retrancher la valeur ajoutée qu’il se refuse à redistribuer non sans un certain monopole ; lui parler de parts égales serait encore plus compliqué… Outil à venir de tout cela ? Le vote électronique où l’on aura l’impression de faire la queue comme devant les épiceries soviétiques, le contenu étant déjà à l’intérieur… Par conséquent le second tour sera indécis jusqu’à la dernière minute tout comme l’était resté le premier et risque d’être fort en tension nerveuse puisqu’au sortir des urnes nous risquerons de nous apercevoir que les abstentions furent meurtrières quelque soit le candidat qu’elles viendront à pénaliser…

Certes Mr. Le Tsar en attente de sacre qu’est devenu Nicolas Sarkozy joue gros sur sa dernière ligne droite et l’appoint opportun d’un Philippe de Villiers en pleine situation de tremplin politique risque fort de le priver des éventuels appuis centristes. Quant au parti de Le Pen il pourrait bien lui, marquer sa désapprobation en votant blanc au second tour faisant ainsi de sa non participation un règlement de compte larvé avec son rival du MPF à moins qu’il n’envoie Bruno Mégret en éclaireur avec une cagoule, allez savoir dans ces droites réunies en une seule par sa même extrême…

Alors calculons : des 30% de départ gonflés d’une moitié de centristes et des 2% de de Villiers, Nicolas se retrouve à pas plus de 40% à l’arrivée et doit donc faire appel secrètement ou officiellement aux électeurs lepénistes intégralement pour s’assurer une large victoire à 55 ou 54% environ. Sic ! Cela promet chez les Sarkozy si le Front National boude sévèrement la proposition du chef de l’UMP et n’accorde qu’à peine une moitié de ses voies électorales dans le second tour ce qui ramènerait alors Nicolas Sarkozy à une barre inférieure aux 50% nécessaires pour envisager le succès espéré. Pour Nicolas Sarkozy la problématique n’est donc par conséquent pas du côté de François Bayrou mais bel et bien entre Le Pen et ses électeurs qui restent « troisième homme » en puissance… Pour Mme Royale l’intelligence ou l’usurpation consiste à faire avec les centristes ce que le Parti Socialiste s’est permis de faire avec le Parti Communiste en 1981...

Alors calculons : de ses 25% de départ renforcés d’allez mettons encore 20% de centristes décidés, elle n’est toujours qu’à 45% et doit donc exposer des propositions concrètes aux fractions des gauches antilibérales car en gonflant encore des 4,7% d’Olivier Besancenot nous somme en dessous des 50% proches de la majorité d’autant plus que le silence sur la victoire du non au traité de constitution européenne fait penser certains à voter blanc ou de l’autre côté pour faire éclore la colère…

La partie est loin d’être gagnée pour chacun des deux candidats et le chantage centriste renferme tout ce que la République à de plus vacillant dans le jeu de la démocratie.

Enfin on s’apercevra alors qu’en France il n’est pas bon de pactiser avec les centristes car cela fait taire le socle extrême de la gauche révolutionnaire pourtant si important pour la victoire d’une sociale démocratie où le socialisme devient de plus en plus synonyme d’uniformisation dans ses nouvelles formes d’aspiration pour le centre-droit… C’est donc avec une hâte inconsidérée que les instituts officiels de sondages se sont empressés de jouer la carte du fifty-fifty assurant dans une hypothétique moyenne une première place à Nicolas Sarkozy avec 54% des suffrages… Comment ? En ramassant une moitié des électeurs au moins de Le Pen et une moitié également des électeurs de Bayrou égalent 9 + 7 collés et copiés aux 31 du premier tour plus deux de Villiers font 49 et non pas 54 !

Il ne m’étonnerait pas que dans certains instituts de sondage 1 + 1 font trois et qu’une marge d’erreur sérieuse y devienne la marque d’étranges manipulations ! Dans l’autre hypothèse où Ségolène Royal parviendrait difficilement à remporter le clash, elle ne peut en être sûre qu’à l’unique condition de s’attitrer l’intégralité des votes bayrouistes et d’ouvrir une cohabitation dont les socialistes n’auront pas à avoir honte puisque désormais il est séparé du carcan révolutionnaire de son extrême. De plus si cette alliance centro-socialiste se concrétisait elle marquerait d’une fort belle manière majoritaire la volonté collective de ne pas sombrer dans l’écuelle nationale populiste creusée par l’univers sarkozien et le franc soutient du fanfaron de Villiers tout étonné certainement d’être accueillit à si magnifique enseigne, plongé dans une France en peine de ne pas encore avoir connue son expérience totalitaire et droitière d’un grand parti qui rassemblerait toutes ces droites en une seule par sa même extrême je suppose.

Qu’il faille en déduire que tous les risques sont réunis pour que nous sombrions sous certaines coutures dans des relents de fascisme n’est pas certain nous affirme-t-on puisque le propre du fascisme est d’avouer une seule chose c’est qu’il ne l’est pas et pourtant le système capitaliste qu’ils défendent, hormis leur prétention à ne pas être des fascistes, lui l’est fasciste et le rouleau compresseur qu’il déroule sur le tapis de la mondialisation n’a pas fini d’agiter les crises diplomatiques et les crises financières.

Certainement pas chez nous, oh que non, pour ça le système capitaliste est suffisamment sophistiqué maintenant pour trouver d’autres moyens de rentabilisation que la lutte armée et les sociétés militaires qu’il égraine au fur et à mesure qu’on avance dans son agonie et celle qu’il répand impitoyablement autour de lui depuis la cessation des hostilités de la seconde guerre mondiale… En effet, qui oserait contester que le monde n’a jamais depuis réellement vécu en paix ? Multipliant les guerres larvées en raison suffisante des gains territoriaux nécessaire à son expansion, le système capitaliste n’a cessé depuis 65 ans d’essaimer les cadavres de ses contradictions, passant brutalement d’une haine communiste armée à une montée en régime contre l’intégrisme terroriste dont le seul avatar est de cacher celui appartenant à l’état capitaliste mondialisé ; refusant ainsi la démocratie dès lors que son opposant verbal, idéologique et économique s’inspirerait trop rapidement de courants marxistes décrits par ses soins comme n’étant pas suffisant ou carrément obsolètes alors qu’ils restent la description la plus appropriée pour échapper au sort misérable auquel nous voue le capitalisme maintenant aussi menacé de plus en plus d’apocalypse certaine.

Oui il est temps aujourd’hui de porter le capitalisme au banc des accusés de l’humanité en lui demandant de faire les comptes de ses crimes. Il est temps de songer à l’arrêter ou l’humanité en crèvera…

Le capitalisme est fasciste parce que son système économique l’est, il nécessitera toujours une sorte d’armée d’esclaves vulgairement dit ou tout au plus réduite à ne pouvoir dépasser des seuils de pauvreté poussés au plus haut mais restant de la pauvreté quand même ainsi qu’un champ d’expérimentation propice à son développement marqué non plus simplement par l’échange mais par une prise de bénéfice maximale sur le produit de ces échanges au lieu d’en garantir de plus saines répartitions…

Messages

    • la lecture de cet article me déclencherait plutôt du prurit, voir quelque dyskinésie tout à fait incontrôlée d’un de mes membres inférieurs si ....

      Il y a quand même quelques oublis dans les fléaux qui vont s’abattre sur nous après la prise du pouvoir fachiste léniniste tsariste bushiste pétainiste maoïste du candidat de l’UMP.

      Dans le genre catalogue à la Prévert on aurait pu mettre également les invasions barbares, Caligula ou Néron (au choix), Polpot, Pinochet, les navires négriers, la conquête de l’Algérie, le grand incendie de Londres en 1666, le général Custer, le massacre de la Saint Barthélémy, l’exécution de Sacho et Vanzetti, Hiroshima, Franco bien sûr (n’oublions pas Franco), l’inquisition, la shoa, la famille Borgia, le grand incendie de Rome (ah zut, Néron j’ai déjà utilisé), la grande peste noire de 1499, le Macarthisme, la glaciation, le réchauffement planétaire, le choléra et l’an 1000.

      Bon, j’en oublie sûrement. Désolé.