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Législatives : au moins 17 dissidents socialistes sont candidats

Publie le samedi 26 mai 2007 par Open-Publishing
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Au moins dix-sept candidats socialistes, et éventuellement leurs suppléants, se présentent contre des candidats investis par le parti et ont été systématiquement exclus du PS, selon les indications fournies par le PS.

Au moins dix-sept candidats socialistes, et éventuellement leurs suppléants, se présentent contre des candidats investis par le parti et ont été systématiquement exclus du PS, selon les indications fournies par le PS.

Parmi les cas les plus notables, celui de la 21e circonscription de Paris, réservée à une femme, où le maire du XXe, le fabiusien Michel Charzat, se présente contre la candidate investie, George Pau-Langevin. M. Charzat reproche à la direction du parti de n’avoir pas respecté l’engagement pris d’organiser un vote des militants.

Dans la 1ère de l’Aisne, René Dosière, député sortant, strauss-kahnien et vice-président de l’Assemblée nationale, conteste le vote des militants qu’il a perdu d’une voix en faveur de M. Fawaz Karimet.

Dans la 2e du Territoire de Belfort, Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur du MRC, est soutenu par le PS, mais un fabiusien, Alain Dreyfus-Schmidt, se présente contre lui.

Cas similaire dans la 3e des Ardennes où le président de la région Champagne-Ardenne, le fabiusien Jean-Paul Bachy, a été investi par les militants, alors que la circonscription a été réservée à une candidate MRC, Gisèle Dessieux.

Dans la 4e de Charente, Malek Boutih, secrétaire national et ancien président de SOS-Racisme, parachuté au nom de la diversité, doit affronter la dissidente Martine Pinville, adjointe au maire d’une commune du département, qui avait été choisie par les militants.

Dans la 1ère de Seine-saint-Denis, Bruno Le Roux doit affronter Janine Maurice-Bellay, qui voulait concourir dans une circonscription du Val d’Oise donnée à Faouzi Lamdaoui, et "pour la peine" a décidé de défier le secrétaire national aux élections.

Dans la 4e des Pyrénées Orientales, le maire d’Argelès-sur-mer, Pierre Aylagas, est candidat dissident face à Olivier Ferrand, parachuté de Paris. M. Aylagas estime qu’il est le seul en mesure de garder la circonscription à gauche.

Dans la 11e des Yvelines, Safia Otokoré, candidate "de la diversité" auparavant implantée à Auxerre (où elle était en conflit avec le maire), est présentée par la direction du PS, avec face à elle un socialiste local, Djamal Yallaoui.

Les autres circonscriptions concernées sont la 3e de l’Ardèche, la 2e de la Haute-Marne, la 7e du Var, la 1ère de l’Allier, la 1ère de Savoie, la 3e d’Ille-et-Vilaine, la 1ère de l’Indre, la 3e de l’Eure et la 6e du Rhône.

La liste n’est pas tout à fait définitive, dans la mesure où des membres du PS pourraient se cacher derrière l’étiquette divers gauche, indique-t-on au PS. Des candidats qui renonceraient finalement à se présenter devraient récupérer leur carte du parti.

http://tempsreel.nouvelobs.com/depe...

Messages

  • Dans le département de l’Allier le dissident socialiste Guy chambefort est trés implanté maire de la 2éme ville de la circonscription. La parachuté femme du PS n’a aucune chance, elle fera entre 3 et 6 % maxi.

    • Il arrive parfois que la réalité soit l’inverse des idées reçues. En général, on pense que le candidat de l’appareil est le "parachuté" et l’élu local le dissident, mais les situations sont diverses. Dans la 1° de l’Allier, l’appareil et le syndic des élus locaux qui cogère ce territoire avec la droite depuis des décennies a choisi son candidat, c’est le "local" de l’étape. La "parachutée", en fait une femme sans parachute, qui a voté Non au TCE, est soutenue par ce qui existe de profondément militant, syndicaliste et ancré à gauche dans et autour du PS local. Les moyens sont du côté du "dissident", de même que la presse locale. La campagne de la candidate "officielle" se fait sur le terrain, à la base. Pouvoir en place d’un côté, avenir de l’autre ?