Une femme de bon goût, Sylvie Noachovitch (video)

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Face à DSK : Noachovitch sur les pas d’Oriana Fallaci

DSK, désormais opposé à Noachovitch pour le second tour des législatives, a appelé Snaoui et proposé de le rencontrer rapporte Europalestine...et dans le même temps refuse de condamner publiquement les outrances racistes de sa concurrente rapportées par le Canard Enchaîné...La politique a ses raisons que la raison ignore...

Lors d’un dîner intellectuel, la réunion d’un jury littéraire comprend-on, la dame aurait évoqué les capacités de séducteur de DSK, avant d’ajouter : "Moi, mon mari peut dormir tranquille. Dans ma circonscription, il n’y a que des Noirs et des Arabes. L’idée de coucher avec l’un d’eux me répugne".

Elle s’inscrit ainsi dans une certaine lignée historique...

On se souvient de Fallaci qui vendait à un million d’exemplaires : "il y a quelque chose, dans les hommes arabes, qui dégoûte les femmes de bon goût"....

Ou de Le Pen, jeune député qui lançait à Pierre Mendès-France : "Vous n’ignorez pas que vous cristallisez sur votre personnage un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques", 11 février 1958

Le sarkozisme décomplexé ne se résume bien trop souvent qu’à une libération de la parole raciste...Et infine à sa banalisation...

http://www.europalestine.com/article.php3?id_article=2660

NOACHOVITCH SE DIT "DÉGOÛTÉE PAR LES NOIRS ET LES ARABES". DSK "NE SOUHAITE PAS RÉAGIR"

Dans son dernier numéro, sorti mercredi, le Canard Enchaîné révèle que Sylvie Noachovitch, candidate UMP sur la 8ème circonscription du Val d’Oise, qui a passé sa campagne à dire aux habitants "je vous aime", "je veux vous aider et lutter contre l’exclusion" est une raciste qui n’hésite pas à clamer publiquement sa "répugnance" pour les Noirs et les Arabes (lire article ci-joint). Au courant de ses déclarations obscènes, Dominique Strauss-Kahn ne bronche pas. Apparamment l’avocat "socialiste" n’est pas gêné par les propos de sa consoeur. Interrrogé par Le Parisien, il "n’a pas souhaité réagir" et bat la campagne comme si de rien n’était.

Noachovitch et DSK, arrivés en tête du premier tour des législatives avec le même score (37,7 % et 37 % respectivement) sont en train de faire la tournée des popotes pour récupérer des voix et savoir qui accepterait d’appeler à voter pour eux, en échange de "menus services" si besoin est. Certains sont allés à la soupe, c’était escompté. Il est notoire qu’ils sont allés quémander des strapontins ou des enveloppes à l’un ou à l’autre. Par ailleurs, des organisations comme le PC, la LCR ou les Verts ont décidé d’appeler à "battre la droite", formule étrange quand on sait que DSK n’est pas plus de "gauche" que Noachovitch, tant sur le plan de la politique intérieure qu’extérieure.

Dominique Strauss-Kahn, a même appelé Boualem Snaoui, candidat présenté par EuroPalestine qui a obtenu 3 % des suffrages, et demandé à le rencontrer pour "discuter" en lui jurant ses grands dieux qu’il n’était pas le "grand méchant sioniste" qu’il croyait. Boualem Sanoui lui a alors proposé de faire la déclaration publique suivante : "En tant que député, je demande au gouvernement israélien de libérer immédiatement les ministres et députés palestiniens actuellement emprisonnés en Israël et de mettre un terme à l’occupation des territoires palestiniens, conformément aux résolutions de l’ONU, condition indispensable à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens". Réponse négative. "Ce n’est pas possible" a fait savoir DSK.

Boualem Snaoui réitère donc auprès de ses 735 électeurs sa position qui renvoie dos à dos les deux candidats aussi méprisants l’un que l’autre pour la population, pour le droit et pour la justice. Deux politiciens qui font feu de tout bois. Ainsi DSK fait diffuser en sous main les propos racistes de Noachovitch (qui jure ses grands dieux qu’elle ne les a pas tenus, alors que le Canard Enchaîné maintient qu’elle les a bien prononcés), mais se garde bien de les dénoncer publiquement, par peur sans doute de se priver d’une part de l’électorat qui pourrait partager ces préjugés racistes.

S’il y a encore des électeurs qui ont envie de se déplacer dimanche prochain pour choisir entre la peste et le choléra, qu’ils creusent leur tombe... sans nous.