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Construisons ensemble une nouvelle force

Publie le mercredi 27 juin 2007 par Open-Publishing
17 commentaires

Retour en force de la barbarie..., comme sur le blog de Clémentine Autain où on trouve un appel à "l’accident de chasse" contre Marie-George Buffet... Voir ici


Construisons ensemble une nouvelle force
de Clémentine Autain, adjointe au maire de Paris

On ne va pas se raconter d’histoire : la défaite est raide. Les annonces du gouvernement vont bon train pour faire vivre le projet ultralibéral et autoritaire de Sarkozy : redistribution des richesses au profit des plus riches, mise en concurrence généralisée, surveillance de nos libertés, casse des outils de l’égalité. La prétendue ouverture à gauche est là pour alimenter un rêve : réduire en miettes la gauche, étouffer la contestation. Nous sommes et serons là pour riposter à chaque attaque, chaque régression. Mais contester ne suffira pas. Reconstruire une alternative est tout aussi urgent et indispensable.

L’échec de la gauche n’est pas un accident. Refermer le couvercle de la marmite, comme en 2002, en attendant le prochain train électoral serait désastreux. Car les raisons de la défaite sont profondes. Nous avons perdu idéologiquement et culturellement. Nos faiblesses ont impacté les repères politiques, les esprits, les espoirs. Cela doit sérieusement nous secouer.

Oui, cette droite mérite une bonne gauche. Et à quoi bon se lamenter des dérives libérales du PS, de ses erreurs, de sa droitisation... ? Il est de notre responsabilité de faire vivre une gauche de gauche. Les faibles scores des candidatures antilibérales et l’essor du Modem invitent certains à prêcher pour une gauche à l’eau de rose. Reconnaissons que nous ne sommes pour l’heure pas à la hauteur et qu’une remise en cause s’impose. Même si nous avons des arguments ! Non seulement la voie incarnée par Ségolène Royal vient de perdre mais les politiques sociales-démocrates menées en Europe ont échoué. En outre, la contestation est ancrée dans notre pays. Des grèves de 1995 aux manifs contre le CPE, en passant par la campagne du « non » au référendum européen, aux luttes des salariés contre les délocalisations ou au réseau citoyen de défense des sans-papiers, les mouvements sociaux ont du ressort. Manque une traduction dans l’espace politique à proprement parler. Le paradoxe est là : le terreau de la radicalité existe mais il ne prend pas sur le terrain électoral.

La seule incantation ne suffira pas. Balayons devant notre porte ! D’abord, le travail de fond. En sortant des réflexes et des routines, il faut s’atteler à la refondation d’un projet de transformation sociale, et notamment à sa cohérence. Pas une succession de revendications, mais une vision du monde, prélude à la création d’une « intellectualité de masse », à une appropriation populaire de ce changement radical à gauche. Si sa colonne vertébrale est bien le dépassement du capitalisme et si l’ancrage dans le meilleur de la tradition du mouvement ouvrier doit être revendiqué, ce projet doit articuler des problématiques neuves : identités de genre, ruptures écologiques, exigences démocratiques, revendications urbaines, défis postcoloniaux... Faisons la démonstration de la convergence de tous les combats émancipateurs. Réinventons les mots pour le dire, pas seulement en contre (anti), mais dans un vocabulaire en positif qui rende compte de notre inscription dans le monde contemporain. Du sens, mais aussi de la crédibilité. Nous devons approfondir nos acquis pour que le partage des richesses, des pouvoirs et des savoirs ne soit pas qu’un slogan. Nous avons à convaincre sur nos marges d’action, sur comment transformer dans un contexte de mondialisation.

Le cadre politique pour cette alternative est un enjeu. Une leçon de cette présidentielle ? La division est mortifère. Aucune sensibilité de la gauche d’alternative ne peut prétendre à elle seule représenter l’ensemble, être le centre de gravité de l’unité à construire. Nous avons besoin de fédérer, de frotter les apports des uns et des autres. La refondation ne se fera pas sans les communistes. Elle ne se fera pas non plus sans écolos, sans républicains et socialistes authentiquement de gauche, sans héritiers de la tradition trotskiste. Elle ne se fera pas sans l’apport de toutes les cultures et traditions de la gauche critique, sans les forces sociales et intellectuelles. Et surtout, sans ouvrir nos portes et nos fenêtres aux classes populaires et aux jeunes. Rien ne sortira de neuf et de mobilisateur si nous fonctionnons à guichet fermé, obnubilés par les seules alliances entre tendances et sous-tendances organisées. Si nous nous engageons unis, alors nous serons en état de construire un autre rapport au PS - ni aiguillon éternellement minoritaire, ni porteur d’eau d’une majorité dont l’orientation nous échappe. Ce qui importe, c’est de trouver les voies pour que la gauche bien à gauche donne le « la ». Encore faut-il donner du contenu à cette orientation pour qu’elle ne soit pas qu’un « copié-collé » de formules ressassées - faute d’être re-pensées.

La reconstruction d’une force large, populaire et source de majorité dans le pays est possible. Si nous arrivons à sortir de l’esprit de rancoeur et de vengeance que la dernière période a favorisé. Si nous avons une lecture exigeante du rendez-vous raté de 2007. Si nous avons l’obsession de nous rénover, de nous ouvrir. Si nous cessons de bricoler pour construire ensemble une force nouvelle.

http://www.humanite.fr/journal/2007-06-26/2007-06-26-853676

Messages

  • JE VOUS TROUVE TRES INJUSTE AVEC CLEMENTINE AUTAIN VOUS L AVEZ CONDAMNE A PERPET AVEC CE COMMENTAIRE QUI EN PLUS N EMANE PAS D ELLE .IL ME SEMBLE AVOIR LU D AUTRES COMMENTAIRES BIEN PLUS REDOUTABLES SUR CE SITE .QUAND A LA UNE DE REGARD DES EXPLICATIONS ONT ETE FOURNIES DE PLUS JE L A TROUVE PLUTOT MARRANTE DANS LE CONTEXTE DE L EPOQUE
    EST CE QUE L INTOLERANCE EST DEVENU LA REGLE SUR BELLACIAO
    EN TANT QU ITALIEN COMMUNISTE DEPUIS 30 ANS ET FIDELE LECTEUR DE CE SITE JE SUIS UN PEU DECU PAR CETTE ATTITUDE

    PIETRO DE NIMES

  • Ce texte est tout simplement stupéfiant. C’est du creux, du très grand creux avec du vide au milieu. Je n’ai pas l’habitude de verser dans la critique acerbe des nostalgiques d’un communisme révolu. La refondation de la gauche exige la redéfinition de politiques publiques nouvelles en France, en Europe et dans le monde. Quand commencerons-nous à en parler ? Le temps passe. La preuve est là : Billancourt ne se désespère plus puisque Billancourt a disparu.Grégory D. 75

    • C’est peut être la première fois de ma vie de militant et de lecteur de l’humanité que je me trouve en désaccord aussi important avec les dirigeants.
      Hier c’était Autin, aujourd’hui ce sont les autres qui ont plombé notre campagne.
      A t’ont lu dans l’huma les papiers des militants ? NON ! donc il y a problème.
      Il faut que les militants se bougent car les fossoyeurs sont de nouveau à l’oeuvre. Je ne décolère pas. VF

    • A t’ont lu dans l’huma les papiers des militants ? NON ! donc il y a problème. Il faut que les militants se bougent car les fossoyeurs sont de nouveau à l’oeuvre. Je ne décolère pas. VF

      Pourquoi un tel sabordage ? A qui ça peut bien profiter ?

    • Moi je trouve que Clémentine Autain a fait du chemin dans le bon sens depuis le terrible Week-end de St-Ouen. Le passage où elle parle d’une dimension populaire pour la force que l’on doit construire est bienvenu de sa part comme celui où elle pointe les sempiternelles querelles de factions. Si Mademoiselle Autain en est là, c’est que d’autres doivent réfléchir à travailler dans ce sens !!

      Jean-Philippe VEYTIZOUX

    • Et oui Clémentine la défaite est raide et tu y a participée,bien joli de se retirer sur l’aventin,mais ça fait pas avancer les choses.Mais je ne t’en veux pas la preuve un petit poéme de Brecht n’ayant signer de pétition contre personne je peux écouter tout le monde.

      qui reste au coin du feu quand

      la lutte commence

      Et laisse d’autres défendre sa cause,

      Qu’il prenne garde,car

      S’il n’a pris part à la lutte

      Il partagera la défaite.

      Il n’échappera même pas

      A la lutte en voulant l’éviter,car

      Il luttera pour la cause ennemie

      Celui qui n’a pas lutté pour la sienne

      Bertold Brecht

      Jean Claude des Landes

    • CELA NE L EMPECHE PAS DE VENDRE LE RCF A LAGARDERE QUE FAIT ELLE POUR LE LOGEMENT A PARIS . RIEN !! ALORS FAIRE DES BEAUS DISCOURS CA COUTE RIEN.

      FIN DE LA SPECULATION IMMOBILIERE EN LIMITANT LES PRIX POUR LES ACQUEURS QUI TRAVAILLENT A PARIS OU DANS LES ENVIRONTS. LES GENS SE FONT CHASSES DES CENTRE VILLE SANS RIEN DIRE. JE SUIS CONSTERNE ;

      ERIC

    • Autin a fait un bout de chemin ?, le problème c’est que pour les plus démunis et à cause d’elle le tunnel va être long très long. Vf

    • je suis daccord avec toi , cetexte de clémentine AUTAIN ressemble a du blabla avec des questions qui enfoncent des portes ouvertes du genre " et si on reconstruisait une gauche ensemble " quelle excenllente idée !!!!! Et avec des " on ne ....pas comme ça" "il ne suffira pas de ...." " on ne pourra pas...." mais pour nous proposer un comment faire ? queudale.
      je pense qu’une partie de notre "élite" en particulier parisienne, est complètement a coté de ses pompes et il suffit pour se maintenir dans le OUZWOU en sortant un texte histoire de montrer qu’on existe. Moi je n’oublierai pas les coups fourrés et coups pieds sous la table de certains avec l’aventure des antilibéraux. Clementine AUTAIN a failli en faire partie notament quand elle déclarait que MG BUFFET ferait fuir les élécteurs. Peut etre mais en attendant ceux qui on fait bliocage sur MARIE GEORGES on fait un flop terrible. Tiens a propos de flop , vous avez des nouvelles de josé BOVE ?

      Je pense aussi que l’avenir du PCF ne passe pas par ces gens là. il passera par les militants qui retourneront chercher les ouvriers les petits salariés les chomeurs les jeunes et les entrainer dans la lutte.

      andré 18

  • Clémentine, une seule question pour commencer : la force dont tu appelles la création de tes voeux, a-t-elle vocation à présenter des candidats en son nom ?

    OUI ou NON ?

    En fonction de la réponse, la suite est très différente...

    Mouton Noir

    http://alter-politique.blogs.com

  • Il y en a qui sont naifs, amoureux ou ironiques !!?

    Enfin, voici le texte qui est "à la source " de l’article...

    En tout cas, chassez les mauvaises habitudes elles reviennent au galop..."la camarade" autain n’a en réalité, rien appris, donc, puisqu’elle et ses coéquipiers nous sortent une resucée des collectifs antilibéraux...avec dans le viseur :"tuons le PCF" -

    C’est à se demander comment cette grande combattante de la social-démocratie fait pour parvenir à s’entendre encore aussi bien avec Bertrand Delanoe (dont tout le monde sait qu’il n’a pas soutenu Royal, et qu’il n’est pas social démocrate...) dont elle est d’ailleurs une des adjointes ??... mystère !
    ...

    (Notez que quand on est élue apparentée PCF on ne se présente pas comme communiste ni même socialiste, mais comme féministe....)

    Je passe sur la vacuité de cet énième "appel de gôche", c’est affligeant....


    "Rencontre-débat « Maintenant, à gauche »

    Une longue séquence électorale s’achève. L’heure d’une libre discussion est venue : pour analyser la situation ainsi créée, les enjeux qui en résultent et les perspectives à tracer pour relever les défis.

     Quel est le sens et la profondeur de la victoire de la « nouvelle droite » décomplexée qui vient de l’emporter ?

     Quelles sont les racines de la défaite de la gauche — des gauches — alors même que la contestation des politiques libérales allait crescendo ces dernières années ?

     Quelles résistances et quelle unité pour faire face à la contre-révolution ultra-libérale et conservatrice de Sarkozy ?

     Quelle refondation de la gauche dont tout le monde parle ? Quel projet, avec quel contenu, pour quelle ambition ?

     Quel rôle la « gauche antilibérale » peut-elle — doit-elle — jouer pour empêcher la refondation social-libérale et la course au centre d’entraîner une majorité de la gauche dans une impasse ?

     Quelle autre refondation/reconstruction proposer, quel bloc politique et social à vocation majoritaire construire pour la transformation de la société ?

     Quelles initiatives pour contribuer à ces débats et à leur diffusion ?

    Autour du texte ci-après « Maintenant à gauche » et de ses signataires,
    nous vous invitons à une journée d’échanges et de débats le :

    Samedi 7 juillet 2007 à PARIS de 10h00 à 17h00
    au FIAP, 30 rue Cabanis, Paris 14° - Métro : Glacière

    Pour faciliter la gestion des questions d’intendance, merci de vous inscrire
    en envoyant un mail à : maintenantagauche@orange.fr
    Maintenant, à gauche !
    www.maintenantagauche.org

    La double défaite électorale est sévère. Le sursaut au 2° tour des législatives confirme que la présidentielle était davantage le reflet de la faiblesse du projet de la gauche que d’une droitisation en profondeur de la société. Il s’agit de la première marque de résistance aux premières mesures annoncées par la droite. Cela n’atténue en rien la nécessité pour la gauche de rebondir, de reconstruire. Pour notre part, nous considérons qu’il faut de la novation franche, de la refondation, sans continuer à confondre modernisation et abandon, mise à jour et accommodement avec le libéralisme.
    Nous savons qu’il ne suffira pas de se répéter. La droite qui a gagné l’a fait en avançant sur tous les terrains, politique, idéologique et culturel. Elle l’a fait à partir d’une cohérence claire, bien à droite, qui n’a pas craint pour autant de décaper les idées de son camp. Nicolas Sarkozy a su marier l’ultralibéralisme assumé et la hausse du contrôle social. Rolex, Fouquet’s, croisière en yacht… Le parti pris du riche n’a pas été dissimulé mais mis en scène : l’enrichissement personnel et donc les inégalités seraient le passage obligé de tout développement, tandis que les protections acquises seraient autant de rigidités qu’il conviendrait de faire sauter. C’est une contre-révolution ambitieuse qui nous est proposée où, à l’instar des États-Unis de George Bush, le libéralisme extrême a son pendant, l’autoritarisme, l’essor de l’État pénal et policier, le recours à une démagogie identitaire destinée à diviser entre elles les victimes du système.
    Face à ce projet de rupture conservatrice et ultra-libérale, avons-nous porté la réponse au niveau souhaité ? Certainement pas ! Ce n’a pas été du tout le cas du côté des secteurs dominants du Parti socialiste et de ses alliés qui ont choisi délibérément, avec Ségolène Royal, de confondre réalisme et intériorisation des normes libérales, socialisme et social-libéralisme à la Tony Blair en suivant une tendance lourde qui ne cesse de s’aggraver depuis 20 ans. Ce choix d’orientation est une impasse majeure pour la gauche. Mais, du côté des forces critiques, sommes-nous allés au bout de nos ambitions ? Nous ne le pensons pas. Nous avons été, hélas, divisés et on en mesure les dégâts. Nous n’avons pas été non plus au bout de la réflexion en termes de projet et pas seulement de catalogue de propositions. Au fond, alors que la droite donnait cohérence et sens à ses valeurs inégalitaires et autoritaires, nous n’avons pas assez travaillé pour redonner à nos valeurs un sens moderne qui parle à des millions de gens. Au fil des années, on a vu la gauche ballottée entre la dominante du renoncement et la tentation, de-ci de-là, du repliement sur soi et de la conservation. Au final, la gauche s’est étiolée : elle s’est coupée des classes populaires et de la jeunesse ; elle a poussé aux marges de la politique les acteurs du mouvement social, les intellectuels, les artistes.
    Le temps est venu de reprendre l’offensive, en prenant à bras le corps la question centrale : qu’est-ce qu’être de gauche dans les sociétés du capitalisme mondialisé ? Maintenons le fond de nos valeurs ; n’hésitons pas à changer ce qui doit l’être, hors de toute concession à la propension libérale. Quand le fossé se creuse entre les revenus du capital et ceux du travail, la condition première de l’égalité est remise en cause. Pour autant, notre aspiration égalitaire ne peut se limiter à la redistribution des richesses, elle doit élargir son horizon aux services publics, aux biens communs, aux territoires. La liberté ne peut se contenter de la nécessaire affirmation des droits individuels et collectifs, elle doit se fonder sur des moyens permettant l’autonomie des personnes, ce qui inclut l’information et la culture trop souvent négligées. Le travail doit redevenir un pivot de réflexion et d’identification de la gauche, ce qui suppose de raccorder, de façon plus active, la question incontournable du droit à l’emploi et celle des contenus et des formes de ce travail, de l’entreprise et de ses ressorts. L’écologie doit aller au-delà de la défense de l’environnement et inventer un nouveau type de développement interrogeant les choix de production et de consommation. La démocratie doit revenir au cœur d’une démarche de gauche : l’exigence de souveraineté du peuple appelle la rupture avec la V° République et son présidentialisme étouffant, le refus de l’étatisme et la valorisation de l’appropriation sociale et du service public, la prise en compte des aspirations des personnes à contrôler et décider au quotidien.
    Si tel est l’enjeu, il importe évidemment de savoir quelle gauche va donner le tempo. Est-ce la lecture – dominante pour l’instant en Europe – d’une gauche recentrée pour laquelle l’adaptation au libéralisme est le maître-mot ? Va-t-on suivre la voie sociale-libérale, de moins en moins sociale et de plus en plus libérale d’ailleurs, qui nous a conduits à l’échec, ici comme partout ailleurs en Europe ? Laissera-t-on s’opérer la dilution définitive du projet de gauche dans une alliance au centre – c’est-à-dire avec une fraction de la droite – qui représentera une nouvelle impasse et une nouvelle source de discrédit ? Ou bien ferons-nous le pari inverse, celui d’une gauche de gauche innovante et solidement arrimée à la perspective de la transformation de la société ?
    Notre critique radicale de l’option sociale-libérale n’implique aucune complaisance pour notre propre espace. Impliqués depuis longtemps dans les courants de la gauche critique, nous savons tout à la fois ce que les organisations recèlent de richesses militantes et d’engagement, et les carences qu’elles ont manifestées envers tout un pan de la réalité sociale. Nous avons connu de fortes expériences, dans le cadre du « rassemblement antilibéral » ou encore de ces grandes mobilisations qui n’ont cessé de défier les tenants de la dérégulation marchande. Voilà quelques années maintenant qu’altermondialistes, communistes, militants de la gauche radicale, écologistes, syndicalistes, féministes, républicains de gauche cherchent à se rapprocher, sans oublier naturellement tous ces socialistes avec qui nous avons réuni une majorité populaire contre le traité constitutionnel européen. Il faut s’appuyer sur ces acquis, les prolonger, mais il ne suffira pas de partir des cadres préexistants.
    À nouvelle période, ambitions et méthodes nouvelles. Moins que jamais, l’objectif est de juxtaposer les fragments de ce que l’on appelle parfois « la gauche de la gauche ». Dans un moment où le Parti socialiste risque d’aller jusqu’au bout de sa conversion aux vertus d’un libéralisme tempéré, laissant au bord de la route des milliers de militants et des millions d’électeurs, l’objectif est de faire converger l’ensemble de la gauche de transformation sociale pour que, le plus vite possible, son projet renouvelé s’impose à gauche. Rien moins que l’objectif de conquête d’une majorité à gauche ! Pour y parvenir, pas d’échappatoire : il faudra bien que cette gauche, hors de toute ambiguïté sociale-libérale, devienne de façon durable force politique. C’est le seul moyen de sortir des marges et de perturber le bipartisme en cours d’installation.
    Ce n’est pas à partir et autour d’une seule composante que nous reconstruirons le tout de la gauche de transformation. Nous n’y prétendons pas et nous n’avons pour toute ambition que de mettre nos énergies au service de cet objectif ; avec d’autres qui le partagent. L’essentiel est que, très vite, s’enclenche un processus de travail commun de forces et de sensibilités diverses. Son aboutissement pourrait être, à moyen terme, la tenue d’une réunion de type « États généraux », qui dira à la fois son ambition constituante — une gauche de changement et non d’adaptation — et la profondeur du mouvement enclenché. Pour être utiles à cette démarche, nous constituons aujourd’hui un lieu « passerelle » (www.maintenantagauche.org) et proposerons rapidement des rendez vous pour agir et élaborer ensemble. Un message nous unit : « Maintenant, à gauche ! ».
    Le 19 juin 2007
    Clémentine AUTAIN (féministe, élue à Paris, app. PCF)
    Eric COQUEREL (président Mars Gauche Républicaine)
    Emmanuelle COSSE (journaliste, ex-présidente d’Act Up)
    Claude DEBONS (ex-coordinateur collectifs du 29 mai)
    François LABROILLE (élu régional IDF Alternative Citoyenne)
    Roger MARTELLI (PCF)
    Marion MAZAURIC (éditrice)
    Claude MICHEL (syndicaliste)
    Christian PICQUET (courant UNIR de la LCR)
    Catherine TRICOT (communiste)
    José TOVAR (syndicaliste).

    ++++

    • Bonjour,
      1/ Autain n’est pas responsable à elle seule de la politique de la mairie de Paris, et à ma connaissance taper publiquement sur ceux dont malgré tout on est le plus proche idéologiquement sous prétexte qu’ils ne vont pas assez loin, ne rends jamais service à son propre camp politique. Ceci ne signifie pas qu’il ne faut pas critiquer pour aller plus loin.

      2/ Autain parle de refondation vraiment à gauche et c’est bien, elle n’est pas la seule, il y a un besoin. Maintenant ACTION ! C’est de ça maintenant qu’il faut ! Que tous ces reformateurs s’y mettent ensemble.

      3/ Que ce soit une resucée des collectif, en quoi est-ce un problème ? On peut rester aussi dans son coin chacun et se regarder le nombril, mais un con qui avance va plus loin qu’un intelectuel assis (merci Audiard). Et aux dernières nouvelles, la refondation, n’est pas pronée que par des cons. Alors ACTION ENSEMBLE, ça limitera l’influence des cons et au moins on avancera.

      4/ Le PCF est mort (ou quasiment) c’est grave ? Non, par ce que le communisme lui n’est pas mort. Alors à quoi bon s’attacher à des lambeaux de partis quel qu’il soit ?

      5/ A BELLACIAO : oui un accident de chasse à été "proposé" (passez moi le mot) par Autain à l’encontre de Buffet. C’est condamnable, ça a été longuement rappellé ici. A quoi bon y revenir à chaque fois ? Ca sert à quoi ? A dresser les uns contre les autres et à stagner dans la division. Quel beau programme.

      jeannot

    • Rectification (et pourtant, on sait que je suis pas une fan des "actions" Cl Autain, loin de là) -

      Ce n’est pas elle qui a proposé un accident de chasse contre MGB et on n’a jamais prétendu ça ici.

      En revanche ,c’est vrai, elle a laissé un commentaire sur son blog d’un internaute appelant à cet accident de chasse.
      Commentaire qui d’ailleurs il y est toujours.
      Sa responsabilité est donc non pas celle d’un auteur mais celle d’un directeur de la publication.

      De la même manière, je ne vois pas où tu as lu dans cette succession de commentaires que quiconque rendait cl autain responsable de la politique de la vilel de paris !!!!!! tu es un peu en plein délire

      enfin si tu n’as pas compris que les collectifs antilibéraux étaient une très très mauvaise idée et qu’ils ont en partie (en partie seulement, car i l ne faut pas éluder nos responsabilités "positives") coûté à "la gôche" ce que tout le monde "à gôche" semble déplorer aujourd’hui, c’est que tu n’as pas bie n regardé.

      Moi, j’appelle ça des gens atteints du syndrome de Munchausen --- cf dansWiki :

      "Le syndrome de Münchausen est une pathologie psychiatrique également appelée pathomimie ou trouble factice, caractérisée par le besoin de simuler une maladie, sans recherche de profit direct (ce qui est différent de la simulation au cours de laquelle le patient cherche à obtenir un bénéfice ou un avantage du fait de ses troubles allégués).

      Les patients atteints de ce syndrome présentent de multiples cicatrices d’opérations à la suite d’hospitalisations répétées pour des affections simulées. Ils sont volontiers querelleurs, voire agressifs, s’ils n’obtiennent pas l’attention souhaitée. Il est classé comme "trouble factice avec symptômes physiques"."

      Voilà.

      "On" tue la "gôche" en tuant le socialisme avec le PS, puis en tuant le PCF , et après "on" dit "il faut sauver la gôche, laissez ,je vais le faire" - c’est pas un peu du jus de bidet ou nous prendrait-on pour des babaches ?

      LL

    • 5/ A BELLACIAO : oui un accident de chasse à été "proposé" (passez moi le mot) par Autain à l’encontre de Buffet. C’est condamnable, ça a été longuement rappellé ici. A quoi bon y revenir à chaque fois ? Ca sert à quoi ? A dresser les uns contre les autres et à stagner dans la division. Quel beau programme.

      jeannot va poloue d’autre site avec tes insinuatin "minable"...

      l’accident de chasse" est pas, juste a prove contraire, propose par Autain en personne...

      comme tu dit toi memme "a été longuement rappellé ici" mais ELLE a REFUSE de l’efface...

      donc on peux considere que ELLE prende la lourde responsabilite de "partage" cet propos a majeur raison que a refuse pas selement de l’efface mais en particulier de le condamne...

      Roberto

  • En tant qu’antilibérale Clémentine, pourquoi as tu voté le projet Velib qui délocalise en HOngrie la production de 20 000 vélos ?

    IlROsso.....

  • Autain en emporte le vent ....

    Clémentino TIN

    progressiste transalpin