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Faites l’amour, pas la guerre : "Zeitgeist le film"

Publie le vendredi 13 juillet 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

de Roberto Ferrario

Je vous conseil vivement de jeter un coup d’oeil au film en V.O. que j’ajoute à cet article. Merci

Les bonobos substituent le sexe à la violence.Chimpanzé et bonobo se ressemblent beaucoup, mais la violence du premier fait place à une sexualité débridée chez le second. À qui l’homme ressemble-t-il le plus ?

Le bonobo, un proche cousin du chimpanzé, est connu depuis 1929, mais n’a été étudié sur le terrain que depuis les années 70. Cet animal étonnamment proche de nous a révolutionné la perception qu’ont les primatologues des origines de l’humanité. Alors que les chimpanzés règlent leurs conflits par la violence, les bonobos, eux, ont recours à une sexualité parfois débridée pour les résoudre. Dès lors, les primates, dont l’homme, n’apparaissent plus comme des créatures condamnées aux luttes de pouvoir.

Les chimpanzés forment une société dominée par les mâles, contrairement à ce qui se passe chez les bonobos, où ce sont les femelles qui dominent le groupe. Les deux espèces pratiquent la chasse en groupe et le partage de la nourriture, mais seuls les chimpanzés connaissent des affrontements politiques et même une forme primitive de guerre.

C’est que chez les bonobos, le sexe se substitue à l’agressivité. Tant les mâles que les femelles connaissent l’orgasme. Les pratiques sexuelles de ces singes étonnants comprennent des attouchements à deux ou à plus, entre partenaires de sexe opposé ou non, ainsi que le baiser sur la bouche, la masturbation, la fellation et la copulation dans toutes les positions, y compris celle du missionnaire qui est censée être le propre de l’homme...

Cette sexualité débridée, notent les primatologues, encourage le partage et sert à apaiser les tensions ou à se réconcilier. Elle permet aux bonobos de se mettre à la place de l’autre. Comparé au chimpanzé, le bonobo est un maître de la communication sociale. Son cousin ne l’emporte que dans la manipulation d’objets et dans l’orientation spatiale. Et de qui l’humain est-il le plus proche ? Difficile à dire, mais l’étude du bonobo jette un curieux éclairage sur nos sociétés.

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Messages

  • Bon, là tu me fais plaisir Roberto, suivons ton information et agissons en bonobos.

    Rendez-vous au "fou de bassan" pour régler nos comptes à la bonobo, je commence par les gonzesses :

     Bandes de pourries, vous nous pourissez la vie avec vos gna gna gna, on ne peut pas faire ce que l’on veut, quand on veut. C’est nous qui faisons tout à la maison, vous vous la coulez douce, vous êtes comme les chimpanzéEs.

     Vous avez quelque chose à dire ? je vous attend sur le sofa au fou !

    Roberto, pour les gonzes je te les laisse, d’ailleurs je vais t’envoyer Nicolas j’espère que tu sauras lui régler amoureusement son compte :o) :o) :o)

    Oh la la, je rigole...t’énerve pas Roby...

    Esteban q:D

    • Ah ! ben ça commence bien ce matin !!!! Faites l’amour et pas la guerre !!!

      Quel sujet ! beaucoup plus fin qu’il n’y paraît (n’est-ce pas Roberto ?) Je sens que je ne vais pas pouvoir y répondre tout de suite ce serait trop long et je n’ai pas le temps sur le moment mais c’est à fouiller très finement à tous les niveaux de nos relations humaines et de la communication avec les nuances de transposition qui s’imposent.

      Est-ce que Kouchner, DSK, Lang, Fadila Amara et les autres seraient des Bonobos à l’égard du chimpanzé Sarkozy et son groupe de rapaces ? On peut élargir au plan mondial ... Mais quand on voit le résultat .....

      Sur le plan politique, la seule chose que l’on puisse faire pacifiquement c’est la lutte idéologique pied à pied et sans en rater une, et il me semble que nous devrions revoir notre argumentaire (concernant la rupture ou le dépassement du capitalisme vers un changement radical en faveur du peuple et de l’ensemble de la société) pour l’AFFINER toujours plus afin de réveiller les imaginaires et secouer la résignation ambiante, tout en donnant une PERSPECTIVE CLAIRE et CONVAINCANTE SUR LE PLAN DU POSSIBLE à l’ensemble des citoyens.

      Quant à l’union de la gauche pour y faire "l’amour", Je veux bien pourvu que la stratégie et les buts soient réellement révolutionnaires, tout en préservant la petite graine prometteuse du Marxisme et du communisme garants du bonheur et de la jouissance saine et libérée sur tous les plans de la société tout entière.

      Finalement j’en ai dit déjà pas mal et ça m’a bien réveillée. Merci.

      Affectueusement ......

      Maguy

  • OUAIS, J’AVAIS LU CELA...

    ... dans "Mourir n’est pas le plus grave" de P. DESSAINT chez RIVAGES (je ne suis plus sûr de l’exactitude du titre et du prénom de l’auteur : mon Alzeimer !!!) que les bonobos (à Bornéo et dans l’archipel indonésien, principalement si ce n’est exclusivement) ont des "méthodes" de gestion des conflits bien sympathiques... Mais enfin il faut pouvoir et moi "V" ne me fait pas envie !

    J’attends des propositions plus alléchantes...

    NOSE

  • Chers amis,

    à propos de ce sujet décisif, opportunément remis à la surface par Roberto, je vous signale un livre majeur, littéralement passionnant, écrit par le meilleur — ou un des meilleurs — spécialiste des grands primates au monde, écrit dans une langue drôle et suggestive ; il s’intitule "Le singe en nous", de Franz de Waal, et c’est édité chez Fayard en 2006.

    Voir : http://www.lire.fr/extrait.asp/idC=49589&idTC=13&idR=202&idG=8

    Cette prise de conscience-là (nous avons tous un plaisir potentiel et du bonheur dans la collaboration et l’empathie, infiniment plus que dans la compétition et l’égoïsme) constitue une pièce importante du « puzzle » de nos outils d’émancipation ; un outil psychologique que je relie à la fois à l’outil économique (essentiel) de la création monétaire réappropriée par la puissance publique (Cf. les travaux précieux de Maurice Allais) et à l’outil philosophique de la pratique dès le plus jeune âge de la philosophie par les enfants citoyens pour développer leur esprit critique originaire (Cf. travaux de Michel Onfray pour une philosophie populaire).

    Toutes ces pièces de puzzle devraient arriver à s’assembler grâce à cette dernière pièce que je défends ardemment : l’outil juridique des institutions d’origine citoyenne : il me semble que nous devons absolument écrire (et réviser) nous-mêmes la Constitution pour nous protéger enfin durablement des abus de pouvoir et bâtir une authentique démocratie.

    À titre d’illustration (que je trouve importante pour étayer ma thèse), si je ne m’abuse, Solon avait été appelé de l’étranger pour écrire les institutions d’Athènes, et il est reparti après : il n’écrivait donc pas des règles pour lui-même et il a institué la seule vraie démocratie du monde (pour l’instant). C’est peut-être une coïncidence ; je pense que cela ne l’est pas.

    Il me semble que le succès des luttes sociales dépend du déblocage des initiatives populaires au plus haut niveau du droit ; les peuples devraient faire de la réelle maîtrise de leur constitution — pacte fondateur entre gouvernés et gouvernants — la priorité des priorités.

    Ce qui compte, ce n’est pas qui vote la constitution : ce qui compte, c’est qui écrit et surveille la Constitution.

    Ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.

    Mais je m’écarte du sujet (pas tant que ça, quand même), pardonnez-moi :o)

    Amicalement.

    Étienne.

    http://etienne.chouard.free.fr/Europe/

    (Ma page d’accueil est un peu plus longue à charger que d’habitude à cause d’un petit programme qui calcule désormais un compteur aux vertus pédagogiques : vous y verrez ce que nous coûte depuis le 1er janvier le seul intérêt de la dette publique, résultat du hara-kiri monétaire consenti aux rentiers privés par nos « représentants » (notamment à travers l’article 104 du traité de Maastricht qui interdit aux États de créer la monnaie nécessaire au financement des investissements publics en les obligeant à emprunter aux acteurs privés, moyennant un intérêt ruineux). C’est parlant, je crois.)