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Confessions d’un castriste antisémite (réponse à Jacobo Machover)

Publie le dimanche 14 octobre 2007 par Open-Publishing
28 commentaires

"s’il existait une violence justifiable, ce serait celle qui s’exerce actuellement, et qui s’est exercée dans les années 60, contre le régime de Castro".

Jacobo Machover, juste après les attentats contre des hotels à Cuba, dans la revue "Trazos de Cuba" en septembre 1997

* * * *

MARS 2004

http://vdedaj.club.fr/spip/article.php3?id_article=809

Dites... vous le saviez, vous, que j’étais un antisémite ? Non ? Moi non plus d’ailleurs, jusqu’au jour où...

Dans l’ancien temps où régnait l’innocence, une époque désormais révolue pour moi, je gambadais heureux dans les vertes prairies de la solidarité, prenant bien soin d’éviter à la fois les ravins de l’engagement aveugle et les chausse-trappes de la critique trop facile. Combien de chemins parcourus, et quel chemin parcouru. Et aussi quel naïf j’ai été... Jusqu’au jour maudit où...

Comprenez-moi bien. Je ne dis pas que mon parcours ait été un sans-faute. Je ne dis pas que j’ai été un homme parfait. Non, d’autres vous le diront à ma place... euh... Je dis simplement que ma pureté d’esprit, la blancheur de mon âme d’antan paraissent aujourd’hui sous les couleurs sombres de l’inconscience coupable. A quoi pouvais-je donc penser lorsque je lançais mes invectives contre les forces de l’Empire ? Par quel charme avais-je été happé lorsque je remuais rageusement la colle dans un seau dans l’intention de couvrir les murs de la cité d’une littérature peu amène pour "ceux d’en face" ? Quelle sorcellerie était à l’oeuvre lorsqu’une larme coulait à la lecture des exploits de certaines armées latino-américaines formées dans des écoles nord-américaines ad hoc ? Quelle magie noire guidait donc ma main lorsque celle-ci se métamorphosait en un poing levé ? Autant d’actes, autant de mots qui avaient un sens pour moi, du contenu, jusqu’au jour fatidique où...

A présent, en refaisant le bilan de ma vie, je me rends compte à quel point les indices s’étaient multipliés sans pour autant révéler à temps ma nature profonde et abjecte. En effet, très tôt, je n’ai ressenti aucune sympathie pour la politique d’un état nommé Israël. Je riais aux blagues de Woody Allen, mais pas aux éclats. Et je n’ai aucun disque de Patrick Bruel.

Pourtant, je n’ai jamais fermé ma porte à quelqu’un pour son appartenance ethnique, politique ou religieuse. A l’exception des témoins de Jehova, des Scientologues, des Moonistes, du Front National, de Laurent Fabius et des Huissiers. J’ai même poussé mon abnégation jusqu’à recevoir pendant cinq minutes un employé de la compagnie d’électricité qui venait relever le compteur. C’est pour vous dire si j’ai l’esprit ouvert. Ou du moins, le croyais-je... jusqu’au jour funeste où...

Vous ai-je déjà parlé du dissident notablement notoire du nom de Jacobo Machover ? Non ? Faudrait que je vous en parle un jour...

Comme c’est étrange que de se lever un matin, de se regarder dans la glace, et d’y voir désormais une autre personne. Murmurer "t’es beau, tu sais..." n’en donnerait qu’une indication trop imprécise, bien qu’assez objective en réalité. Quelle est donc cette personne qui surgit de sa douche, le corps encore enveloppé d’un halo de vapeur, et le chauffe-eau complètement vidé ? Passer la main sur le miroir embué, avec l’assurance d’y trouver des traces infâmes au séchage, n’avancerait à rien. Pas plus que de s’attarder sur ce surcharge pondéral qui m’enveloppe délicatement le corps.

Vous êtes sûrs que je ne vous ai jamais parlé de Jacobo ?

Hypnotisé par le reflet de ce bel inconnu, qui me fixe en retour, je tends le bras pour saisir une serviette car une opération de séchage s’impose. Hélas, ma main se referme sur le vide, car de serviette, il n’y en a point. L’image de serviettes propres, pliées et rangées à l’autre bout de la maison, s’impose à moi. Ainsi que la phrase "putain de bordel de merde mais quand est-ce que tu vas ENFIN les ranger dans la salle de bains ?". Je jette mon dévolue sur une vieille serpillière rêche qui traîne sous l’évier. Son contact rugueux entame ma peau lisse mais pas mon stoïcisme légendaire. J’ai désormais le corps rayé comme le bulletin de vote d’un électeur de gauche déçu et je pue à plein nez l’Ajax-ammoniaqué-spécial-carrelage. Et je comprends à cet instant précis, dans cette fraction de seconde où les destinées se décident, que j’ai déconné à pleins tubes pour le rendez-vous galant de ce soir. Impossible de sortir. Que faire en attendant ? Parlons de Jacobo Machover.

Jacobo Machover est un "dissident", un anti-castriste, résident en France et professeur, ou quelque chose comme ça, à l’université de la Sorbonne. Je pense qu’il serait d’accord avec les termes employés. Bien. Qu’il en profite, de ces termes, parce qu’il y en a d’autres qui vont suivre.

Jacobo Machover vient de faire une incroyable découverte. Une découverte qui eût été digne de la découverte du trésor de l’Atlantide, de la fontaine de Jouvence, de la Pierre Philosophale, des derniers chiffres du nombre Pi, du cerveau de Georges Bush, de la signification des chansons de Bob Dylan et même du talent de Patrick Bruel.

Jacobo a récemment écrit un article publié sur un site Internet dédié aux juifs francophones. Jacobo, fin observateur de la pointe de ses chaussures cirées, annonce l’existence d’un axe "antisémite-négationniste-castriste". Pas moins. Et Cuba Solidarity Project y est cité en bonne place et en toutes lettres comme un des vecteurs de cette nouvelle alliance. Jacobo voulait sûrement ajouter "Al Qaeda" mais a du finalement laisser tomber parce qu’il ne se souvenait plus comment ça s’écrivait. Moi non plus d’ailleurs, mais je m’en fiche. Jacobo en a profité pour tenter de démontrer la nature anti-sémite du régime cubain.

Je suis (nous sommes, vous êtes ?) donc un antisémite... Mon Dieu, comment est-ce possible ? Je ne sais même pas ce qu’est un "sémite", comment puis-je être un "anti"-sémite ?

Un ami moyen-orientaliste a patiemment tenté de m’expliquer le sens du mot "sémite". Il a conclu sa démonstration par un "tu vois, donc même les arabes sont en fait des sémites". Ah bon ? Donc, si je suis un antisémite, je suis donc un anti-arabe aussi ?

Il m’a regardé comme quelqu’un qui serait parti au travail et se rendrait compte dans l’ascenseur qu’il a oublié d’enfiler son pantalon. "Non, non, si tu es un antisémite, tu es un anti-juif". Mais tu as dis que les arabes étaient aussi des sémites... "Peut-être, mais antisémite veut dire anti-juif". Pourquoi ? "C’est comme ça."

Bien. Je suis donc un anti-juif ? Bizarre... il y a des tas de juifs que j’aime bien pourtant, et d’autres que je trouve cons. Ca y’est, j’ai compris : je suis un anti-juif-con. Ca me plait déjà plus. Remarquez, qu’à ce stade, et pour simplifier, je dirais que je suis un anti-con, tout court. Juif ou pas. Et voilà. Pas bien compliqué. C’est valable aussi pour les arabes, les états-uniens, les chinois, les hommes, les femmes, les gros, les petits, les blonds et les châtains. "Quand on est con, on est con" chantait Brassens.

Quant à Jacobo Machover, les cubains ont un joli nom pour désigner ce genre d’individu : un "gusano". Ca veut dire littéralement "ver de terre", je crois, mais c’est entré dans le dictionnaire espagnol comme "un terme péjoratif pour désigner les opposants au régime cubain". Comme quoi, les sages de l’Académie Cervantès lisent les journaux et savent se tenir à la page.

Pour être honnête, j’ai écrit au responsable du site juif francophone en question pour lui dire tout le bien que je pensais de l’article et de son auteur. Je lui ai fourni quelques informations sur les juifs à Cuba, et même un dépêche de presse annonçant le soutien à Cuba de certaines organisations juives d’Argentine. Il m’en a remercié. Dont acte.

Mon intention n’est pas de démonter la thèse délirante de Jacobo car, pour cela, je lui donne rendez-vous en enfer. L’intéressant ici est la démarche employée et qui est la marque de tout gusano qui se respecte, qu’il soit en Europe ou à Miami.

Jacobo aime à répéter dans les média, fidèle à ce "pas de deux" que se partagent les "dissidents" européens (d’un côté) et les cubains terroristes de Miami (de l’autre), que " l’embargo (contre Cuba) n’existe pas ". Dans le même temps, ses amis des organisations anti-castristes de Miami menacent de mettre la Floride à feu et à sang si l’embargo venait à être levé. Jacobo connaît bien ceux de Miami. Ceux de Miami connaissent bien Jacobo. Deux scènes, deux discours. Un sens aigu de l’adaptation au milieu ambiant. Jacobo est un négationniste, à sa manière.

Jacobo n’est pas à la recherche de vérités, mais de sympathies et d’arguments et ce au prix de n’importe quelle bassesse. Et l’air du temps étant ce qu’il est... Et la démagogie extrême qui se cache derrière son article (allez, les juifs, tous avec nous !!!) n’est révélateur au fond que d’une seule chose : le mépris de son auteur pour les juifs en question. "Je vais leur concocter un petit truc bien démago, bien dans l’air du temps, ils avaleront l’hameçon sans faire de vagues. hé, hé, hé. et ça nous fera quelques anti-castristes de plus." se dit Jacobo en se frottant les mains. Parce que des juifs et de l’antisémitisme, à mon humble avis, Jacobo s’en fout pas mal.

Lorsque Jacobo assiste à un bal de pompiers, je suppose qu’il ne manque pas d’affirmer que Castro est un pyromane. Lorsque Jacobo croise une poussette dans la rue, il ne manque pas de faire remarquer à la maman que le régime cubain persécute les ’tits n’enfants. Lorsque Jacobo est invité à une soirée choucroute, il trouve le moment opportun pour signaler, comme ça en passant, que la dictature cubaine a banni la choucroute du carnet de rationnement. Et lorsque Jacobo participe à une soirée Tupperware, allez donc savoir ce qu’il raconte. Que les cubains n’ont pas le droit de posséder des pots en plastique ?

Non, Jacobo ne délire pas. Jacobo est un gusano modèle standard, sans foi ni loi, de la trempe de ceux qui retiennent un petit garçon en otage à Miami pour en faire un icône de leurs délires. Je n’exagère pas. Faudrait faire un tour sur les sites internet des gusanos dédiés à la "mémoire d’Elian". On y trouve des portraits pieux, des bougies allumées, le visage angélique du garçon qui ne devait jamais revoir son père s’ils avaient réussi leur crapulerie.

Jacobo est un gusano de la trempe de Zoé Valdés qui affirme vomir à la vue d’un portrait du Ché et qui se réinvente un passé parce que son vrai passé n’est pas si croustillant que ça. Tiens au fait, le Ché vient d’être comparé à Himmler dans un article récent publié sur le site de la Fondation Nationale Cubano-Américaine. De la poésie, vous dis-je.

Jacobo est un gusano de la trempe du socialiste français Laurent Fabius qui ose attaquer Cuba en faisant référence à Allende et au combat contre l’Apartheid en Afrique du Sud. Fabius ne mentionne pas l’accueil qu’il a accordé à Bébé Doc... Fabius falsifie l’histoire comme les gusanos de Miami s’approprient le nom du héros national cubain José Marti. Le "pas de deux" est bien rodé, et pas uniquement entre cubains.

Jacobo est un gusano de la trempe de ces hurluberlus qui ont manifesté à Miami leur soutien à la guerre en Irak - en réclamant au passage que le pays qu’ils prétendent tant aimer soit le prochain sur la liste. Jacobo est un gusano comme le sont tous ceux qui n’ont plus le minimum d’éthique, le minimum de sincérité, le minimum de vérité à offrir. Jacobo n’est rien de moins, mais rien de plus, qu’un gusano.

En définitif, un gusano n’est pas uniquement un opposant au régime cubain, un gusano est avant tout un "homme de peu" (comme on disait dans le bon vieux temps où les litiges se réglaient à l’aube à l’orée d’un bois). Un menteur chronique, un charlatan, un petit con.

Un "petit" con ? Ooops... J’ai pourtant dit que je n’avais rien contre les petits... Ca tombe bien, parce que Jacobo, petit ou pas, est et restera toujours pour moi l’exemple parfait d’un gusano et donc d’un parfait petit con.

Et je m’excuse auprès des petits.

Viktor Dedaj
"anti-con primaire"

mars 2004

Messages

  • Chapeau, tout, et même le reste, y est.

    Ce Manchover était l’autre jour sur M6 pour parler du Che, un vrai régal pour De La Villardière qui rentrant de Cuba, nous donnait des nouvelles des opposants, filmés ouvertement, et sans aucun floutage, dans les rue de la capitale de l’abominable dictature tropicale. Mention spéciale pour ce brave retraité affamé, que le régime refuse, c’est lui qui le dit, de laisser partir à Miami et qui en attendant le visa, nourri, au grand dam de Villardière, une dizaine de chats avec la "libretta".

    La bas, ses chats marcheront au "canigou ron ron" et peut-être ... lui aussi. La camèra de Villardière, c’est sûr, se fera un plaisir de nous rapporter l’info.

    CN46400

    • michel de toulon : Tout les 10 ans , aux anniversaires de la mort du CHE ce fut le cas en 1987, en 1997 avec un débat avec pierre KALFON les médias français nous ressortent MACHOVER l’ anti-CHE de service,pour nous répeter les memes aneries et évidemment dénigrer le CHE et la révolution cubaine.Pauvre MACHOVER je te plains car il va falloir attendre 10 ans pour que tu puisses de nouveau etre invités sur les plateaux TV pour cracher ton venin. A bientot jacobo ,au plaisir de te revoir en 2017.

    • si machover n’a pas inscrit al qaeda sur l’axe antisémite-castriste c’est que philippe val l’avait déjà inscrit sur la ligne mermet-chomsky

      après les déclarations de machover, attendons le prochain éditorial de charlie hebdo : on y découvrira sans doute, avec force arguments, l’axe castro-al qaeda- chomsky- XV d’Angleterre- chevènement - le pen - réchauffement climatique - dedaj... hein oui viktor que tu es un allié objectif du réchauffement climatique ?

      sam

    • "ET POURQUOI LAURENT FABIUS ?" : Excellente question.

      En juin 2003, Laurent Fabius a écrit un article dont voici la conclusion :

      "Les Cubains ont un évident et urgent besoin de notre appui. Mais pour cela il faut que cesse l’étrange mansuétude envers Castro. Comme si, par une analyse extraordinairement superficielle, les longs discours, le soleil, la musique, les grandes tapes dans le dos, les gros cigares et l’hostilité des voisins américains servaient de cadre à un régime qui par nature ne pouvait pas être détestable ! Les dictatures ne sont ni de gauche ni de droite, elles sont infâmes. A Cuba aujourd’hui, comme hier au Chili et en Afrique du Sud, pays pour lesquels nous avons lutté, nous devons agir pour la solidarité et les droits de l’homme. La gauche - la vraie - en sortira grandie. L. F.

      ( Laurent Fabius, Nouvel Obeservateur, Semaine du jeudi 19 juin 2003 - n°2015 - Les débats de l’Obs)

      * * * *

      Mon très cher Laurent.

      Tout d’abord, félicitations pour t’en etre sorti sans encombres d’un des plus beaux scandales de la Veme République Française : celui du sang contaminé.

      Félicitations aussi pour tes copains à la tete du Crédit Lyonnais qui viennent aussi d’etre blanchis de tout soupçon de malversations dans un des plus grands scandales de la Veme République Française.

      Ah, et félicitations aussi pour tes copains de parti dans l’affaire ELF, qui s’en sortent merveilleusement bien dans un des plus grands scandales de la Veme République Française.

      L’élection de Chirac nous faisait craindre pour ton avenir, mais il n’en a rien été. Et tu nous revient, pur, droit, chemise repassée, blanchi. Pour une opération de blanchissement, ce fut une belle opération de blanchissement.

      Pendant un temps, j’ai cru que José Bové faisait partie de ta promo, mais apparemment non. Condamné à la prison ferme pour avoir commis le crime d’arracher quelques plantes transgéniques de merde, il n’a manifestement pas assez soigné son relationnel.

      Exit José, voici Lolo.

      Tout ça pour dire que tu nous manquait. Ta vision du monde, la pertinence de tes analyses que nous avons eu la chance de subir lorsque tu était ministre, plusieurs fois ministre même.

      Pour ton "come-back" politique, tu as choisi, comme toujours, d’arpenter une corde raide qui démontre ton sens du risque. Tu es un homme de convictions, Laurent, ne le nie pas. Tu as choisi, au lendemain de l’attaque en règle contre Cuba menée par l’Union Européenne, de nous pondre une petite pique contre Fidel Castro publié par le Nouvel Observateur. Quel courage ! Quelle originalité ! Cherchant désespérément à te donner une image de ce que tu n’es pas et n’a jamais été, tu te lamentes de la "mansuétude" dont Fidel Castro fait l’objet. Sans doute pour essayer de te faire passer pour un courageux politicien qui "ose".

      Critiquer Fidel est une chose, et c’est ton droit, mais affirmer que celui-ci fait l’objet d’une mansuétude relève d’un petit délire. Et pour te donner bonne conscience, tu t’attribues indirectement les luttes pour le Chili et contre l’Apartheid en Afrique du Sud. Deux pays en trente ans de métier ? Pas terrible, mon pote.

      Cela dit, t’as raté là deux occasions, parmi d’autres, de fermer ta grande gueule.

      Concernant l’Apartheid, ta connaissance de l’histoire semble etre à la hauteur de tes connaissances économiques. La première visite effectuée à l’étranger par Nelson Mandela ne fut pas le siège du Parti Socialiste à Paris, mais la Place de la Révolution à La Havane.

      Pour le Chili, Salvador Allende vomissait l’Internationale dont tu fais partie. Et l’une des rares avenues débaptisées à la Havane depuis la Révolution Cubaine s’appelle justement Salvador Allende.

      Il y a de nombreuses manières d’aller pisser sur la tombe de Salvador Allende. Une d’entre elles est de réclamer LE multipartisme, LA liberté de la presse, LA démocratie à 150 km de Miami.

      L’autre est de s’appeler Laurent Fabius et de se dire "socialiste".

      Viktor Dedaj

      Juin 2003

    • Défendre le Cuba de Castro est un droit. Critiquer Cuba de Castro est un droit également. Laurent Fabius n’a franchi aucune ligne rouge dans son article dont seul un très court extrait est ici cité... Quand à la réponse faite à Laurent Fabius, elle est proprement scandaleuse tant l’affaire du sang contaminé n’est aujourd’hui utilisé que par l’extrême droite... Ceux qui ont une connaissance minime du procès savent pertinament que Laurent Fabius n’est qu’une victime de la surmédiatisation de cette affaire ! Le rappel fait ici est totalement mesquin et relève d’une malhonnêteté à toute épreuve. Le reste n’est pas d’une meileure facture.

  • c’est article pourrait etre dédié a tous les cons qui se vautrent dans la haine anti castriste ; comme un cochon se vautre dans la merde . sam 82

    • Enfin voilà quelques articles qui remettent les choses au point,bravo VICTOR pour nous avoir fourni toutes ces véritées.A L de TOULOUSE

    • Cuba ne peut pas être démocratique parce qu’à 150 km de Miami ; et la rda ne pouvait pas l’être parce que l’ennemi de classe était en son coeur même (berlin ouest) et la pologne et la roumanie etc....Voilà le type de discours scandaleusement réactionnaire qui à fait les beaux jours du libéralisme !!
      Le multipartisme, la liberté d’expression, d’opposition, le pouvoir pour les hommes de choisir leur vie et leur destin pour un communiste c’est le fondement même de son idéal ! Dire d’un pays qu’il peut être socialiste sans être démocratique voilà ce qui à déconsidéré l’idéal communiste à travers le monde, voilà qui nous renvoie à nos misérables 1,9% des voix aux présidentielles. Oui Cuba est une dictature, et dictature socialiste ou communiste est un oxymore ! Ce qui le prouve c’est la conjugaison en marche de l’idéal socialiste et de l’idéal démocratique au vénézuela en bolivie par exemple. Le communisme c’est la démocratie authenthique ! C’est le pouvoir réel donné au peuple, aux hommes de décider de leur vie de leur destin. Ceci n’est pas un idéal pour demain mais ce qui décide seul si l’on est un révolutionnaire ou non, ce sans quoi socialisme ou communisme ne sont que foutaise ! La démocratie n’est pas ce qui peut venir en plus, plus tard, après, c’est, comprise comme égale liberté pour tous, l’acte présent de l’agir révolutionnaire sans quoi cet agir (qui prétend décider à la place du peuple de son bonheur et prétend lui imposer de ne lui demander son avis que plus tard lorsque les bons dirigeants auront, eux qui savent, décidé,et de quel droit, de le faire parce que ce serait le bon moment) fait de la révolution une horreur.
      Que l’on ne se rendent pas compte à quel point l’argument de la démocratie impossible à Cuba pour cause de proximité avec les Usa est scandaleux en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour une rénovation radicale de la pensée communiste.
      Les plus grands alliés du triomphe du libéralisme sur la planète ont été les communistes eux-mêmes lorsqu’ils se sont fait les fossoyeurs de l’idéal démocratique, cet idéal dénoncé par les staliniens comme bourgeois.
      Rien de mieux que le système castriste pour étouffer toute trace d’idée communiste dans la classe ouvrière américaine. Les dictateurs communistes, les capitalistes du monde entier ont appris à les aimer, ils n’essaient même plus de les tuer, ils en redemandent ! Par contre que Chavez ose être anti capitaliste et démocrate voilà ce qui ne doit pas être ! Que l’on puisse faire reculer démocratiquement le pouvoir de l’argent comme dans un certain nombre de pays d’amérique latine voilà qui est beaucoup plus gênant pour continuer à associer anticapitalisme et totalitarisme.
      Un communiste n’est pas un démocrate par dessus le marché il n’est même pas d’abord un démocrate, il n’est que cela : il est celui qui lutte pour un monde dans lequel ce soient les hommes qui décident de leur vie, intégralement ! Un monde dans lequel le libre développement de chacun soit la condition du libre développement de tous (Marx, le manifeste) la condition première et présente et non un idéal pour plus tard. Un communiste ne prétend pas savoir ce qui est bien pour le peuple à sa place, faire ce qu’il juge bien pour lui. Un communiste n’a qu’un étendart, la liberté ! La liberté non pas comme un idéal mais comme fin et moyen indissociablement présents, la liberté qui ne peut être que celle des individus même si des conditions matérielles et sociales sont requises pour qu’elle soit réelle.
      Le communisme au présent c’est, au présent, le combat pour une démocratie intégrale. Il ne peut donc qu’être l’ennemi de tout système qui, pour quelque raison que se soit, ne se fonde pas sur l’exigence d’égale liberté des hommes.
      Je ne bêlerais jamais avec les anticastristes qui ne visent qu’à faire rentrer Cuba dans le giron impérialiste, Mais je considère qu’un communiste ne doit pas transiger avec la démocratie sauf à, la réduisant à ce quelle est chez nous comme si elle ne pouvait et ne devait pas devenir bien autre chose,transiger avec l’essence même du communisme. Or on ne pourra jamais faire advenir cette autre chose sans être porteur du seul défi qui vaillent aujourd’hui, du seul qui puisse être dit révolutionnaire : le défi démocrtique !

      Gilles.

    • je sais qu’il éxiste au sein du pcf des <>ou des sociaux démocrates déguisés en communistes qui mènent le meme combat que machover contre la révolution cubaine et castro . assimiler la révolution cubaine a une dictature est tout simplement simplificateur et historiquement faux . mettre en relation les 1,9 % du pcf ;en laissant entendre que cela était le résultat du soutien des communistes a la révolution cubaine relève de la manipulation . je ne suis pas étonné qu’au sein du pcf certains liquidateurs du pc ; pour masquer l’échec électoral ; qui est le leur au travers de la mutation ; emploie les memes méthodes de désinformation ; de mensonges ; que les sociaux démocrates et la droite . et c’est souvent les memes qui a lépoque ne supportaient pas que l’on critique l’urss ; y compris certains anciens ministres communistes ; qui maintenant pour se refaire une virginité veulent donner des leçons de démocratie ; en critiquant la révolution cubaine . certes il y a des critiques a faire y compris en matière de démocratie . mais de là a emboucher les trompettes du mensonge de l’impérialisme il y a une marge . ça relève de l’opportunisme . sam 82

    • La démocratie fait partie, comme la liberté et l’égalité, de l’idéal communiste. La démocratie cubaine doit s’accomoder de la présence d’un voisin surpuissant et hostile, dont la "démocratie", depuis 1766 s’est accomodée, elle, entre autres, du génocide indien, de l’esclavage, de l’exclusion, pendant 2 siècles, des droits civiques pour les noirs, des bombes de Iroshima et Nagasaki etc... et j’en passe.

      La démocratie cubaine, victime d’un embargo ubuesque, en 50 ans, a du se contenter de soigner, nourir, et éduquer sa population. Et elle a atteint quelques résultats qui la place dans le peloton de tête dans ces domaines.

      CN46400

    • J’approuve sans réserve l’analyse de Gilles et je rapelle cette phrase de Rosa LUXEMBOURG" La liberté c’est d’abord la liberté de celui qui pense autrement"

      J’étais , membre de l’UEC en 1956 et et je le suis du pc depuis 1958. Ingénieur retraité, je milite à Levallois.

      Pendant les années 60 et 70 j’ai bien souvent crié "CUBA si YANKEE no",Quelle fantastique joie j’ai ressenti à la déroute Yankee de "la baie des cochons"

      Début des années 70, j’assistais, à Grenoble, à un congrés consacré à l’industrie de la pâte et du papier.Cette branche industrielle était alors un milieu quasi exclusivement masculin. Pour une fois j’y aperçu une femme,et chose stupéfiante qui plus est noire . Je me suis approché de cet "OVNI" pour voir son origine, et le badge qu’elle portait la désignait comme cubaine.Un moment d’émotion rare pour moi communiste:FEMME,NOIRE,et CUBAINE. Décidément rien ne pouvait arréter la marche du socialisme.

      Aujourd’hui le pitoyable dictateur Castro qui règne sans partage depuis 50 ans( cinquante ans) n’a pour moi, depuis longtemps, plus rien d’un socialiste. Il a entr’autre transformé son pays en bronze- cul, de l’occident, où fleurit la prostitution et la pédophilie.Certaines plages sont réservées aux étrangers, certains lieux plublics aussi. Cuba, dont la densité d’habitants est voisine de celle de la France connait des pénuries alimentaires, ce qui est un comble un pour pays équtorial.

      Castro à fait assassiner son compagnon Ochoa dans un procés typiquement stalinien. Il a fait assassiner, sans jugement,2 jeunes qui avaient tenté un détournement de bateau.Cet individu, a été incapable de dévelloper une industrie et une agriculture efficace dans l’ile. Tant que ce père UBU, recevait une aide massive de l’URSS le pays s’en sortait plus ou moins bien malgrè l’immense bétise de son dirigeant- dictateur.Sa seule performance c’est de pouvoir tenir le crachoir 7 heures durant à une tribune. Castro et son régime du socialisme ? pour moi ça en est exactement l’antithèse.

      Comble du comble il a transmi le pouvoir à son frère comme si le pays lui appartenait, une dynastie en quelque sorte.

      Lucien Bourson

    • Le communisme ça se cultive, c’est pas parcequ’on a adhéré au Pcf avant les autres qu’on est plus malin ou qu’on a une meilleure connaissance. Parler de l’économie cubaine sans évoquer l’embargo des USA est tout simplement idiot, pour Ochoa, les voleurs de bateau et le tourisme, je conseille de mettre le nez dans le bouquin de Ramonet. Quand à Raoul, il était déjà, en 56, dans le Gramna, ce qui lui confère, au delà de la parenté, une légitimité incomparable. Le reste de la famille, y compris le premier fils de Fidel et sa mère, ont fait partie de la 1° vague des émigrants vers Miami, la latinfundia familiale ayant été nationalisée en priorité !

      CN46400

    • Ce qui est frappant dans les réactions de Sam et Cn46.. ; c’est la commune absence de pensée, l’incapacité à répondre à ce qui est dit par des arguments dignes de ce nom : typique de l’éternel discours de propagande, un discours de type religieux : on ne cherche pas le vrai en posant le doute à l’égard de ses propres convictions comme principe (penser c’est douter , penser contre soi, se déprendre de ses préjugés) mais on cherche des certitudes rassurantes, comme un opium pour ne pas voir la réalité qui pourrait remettre en cause le bon ordonnancement de nos idées-béquilles.

      C’est cela, entre autre qui explique nos 1,9% et l’éternelle attidude de donneur de leçons es révolution ! J’ai passé l’age de ce genre de leçons typiques du dogmatisme aveugle !
      Un communiste qui donne des leçons sali en permanence ce qu’il prétend être !
      Un communiste n’a pas le droit d’être ceci, jamais, et encore moins maintenant qu’avant ; celui qui ne veut pas comprendre ceci sera irrémédiablement condamné à faire la révolution dans sa salle de bain, possesseur éternel d’une vérité incomprise de la masse des hommes aveuglés, eux par l’horrible propagande du grand capital ! Seul mais pur, un vrai révolutionnaire quoi, un à qui on ne la fait pas, un fait du bois dont on a fait, en d’autres temps et d’autres lieux, les goulags.

      Gilles.

    • Religion mise à part, si tu devais renaitre choisirais-tu Haiti ou Cuba, le Bronx ou Cuba ?

      CN46400

    • encore un stal repenti . j’ai eu ma première carte jc en 61 . puis au pcf jusqu’en 95 . en 95 j’ai quitté le parti cause mutation social démocrate . je l’ai également quitté par rapport au x comportements de mecs comme toi . vous les maitres penseurs ; soutien inconditionnels de l’urss ;qui remétiez en ligne tout camarade qui osait critiquer l’urss. qui traitaient castro et le ché d’aventuriers a la solde de la cia . ça venait de moscou donc c’était vrai . nous étions traités de gauchistes j’ai d’ailleurs failli etre exclu a l’époque . il y avait quand meme des camarades anciens intelligeants ; avec lesquels on pouvait débattre y compris de la révolution cubaine . j’ai toujours soutenu la révolution cubaine ; je la soutien toujours . j’y suis allé plusieurs fois individuellement . je ne dis pas que c’est le paradis . mais nier les les points positifs de la révolution ; comme la santé ; l’éducation ; le soutien internationaliste aux peuples en luttes contre l’impérialisme ; leur contribution dans la chute de l’afrique du sud raciste ; la ténacité de la révolution cubaine ;a aidé a ce qu’il y est des changements ; au vénézuella ; en équateur ; en bolivie . et cela dans la difficultée face a l’impérialisme . pour ce qui est de la démocratie c’est vrai il y a carences ; c’est le part unique ;en meme temps il y a des espaces démocratiques dans les entreprises les quartiers que nous n’avons pas en france . y compris d’ailleurs au sein du pcc pour l’élection des dirigeants . alors oui la bureaucratie éxiste ; la corruption . c’est vrai que la prostitution c’est développée . et( ils en sont conscients . mais de ce coté là sommes nous mieux lotis pour nous permettre de s’ériger en donneurs de leçons . alors ta littérature haineuse et mensongère que machover ne renierait pas ; envers castro et cuba me font penser a ces ex dirigeants de l’urss qui sont passés avec armes et bagages dans le camp capitaliste ; en livrant pied et poings liés le peuple russe . au lieu de créer les conditions pour que le peuple prenne en main sa destinée ; et batisse un socialisme démocratique’ . c’est ce qu’éssaie de faire la révolution cubaine .c’est pas facile face a l’impérialisme et a des types comme toi qui ont du mal a assumer leur passé de communistes ; et qui voudraient nous faire croire que vous avez encore et toujours raison . un peu plus d’humilité . des donneurs de leçons j’en ai soupé . sam 82

    • Pas seulement CN46400.Les USA sont intervenus dans la vie même de Cuba déçidant à la place des cubains,mettant en place des dictatures contre tout progressiste.

      Quand je lis Gilles et que je vois sa condamnation sans nuances de Castro et de Cuba,je comprend qu’il n’a pas du lire grand chose de l’histoire de Cuba,des raçines historiques,des difficultés actuelles de Cuba.

      Bien sur que la démocratie à Cuba est perfectible,bien sur qu’il y a des problémes,de la à parler de dictature il y a une marge.

      De tout les pays d’amérique du sud,et même du nord,Cuba à le plus haut niveau d’éducation,de médecine,demandez à M.Moore et à son "Sicko".Un enfant a-t-il plus de chance de survie à Haïti,a Grenade,même au états unis,ou a Cuba ?a-t-il plus de chances de faire des études supérieures à Cuba ou dans le reste de l’amérique ?

      Tout est critiquable,mais je vois dans cette affaire l’étrange silence de Gilles sur les attentats à la bombe dont a été victime Cuba,le silence sur la bombe posée dans un avion de ligne cubain qui fit 177 morts et dont les auteurs vivent des jours heureux à Miami et sont soutenu par Machover,alors que ceux qui les poursuivaient pour les juger sont en prison alors que la justice US les a innocentés.

      Gilles ne parle pas de l’horreur du blocus qui vise non seulement Cuba,mais tout ceux qui auraient l’audace de passer outre ce blocus alimentaire et informationel,blocus qui leur interdit pratiquement l’accés à internet et qu’ils sont obligés de payer 5 fois plus cher,tu peux parler de démocratie Gilles.

      Et l’affaire du bateau détourné ça c’est une merveille de lavage de cerveau.Quant on voit le mal que s’est donné la télé française pour minimiser l’affaire.Gilles ne s’est pas posé la question pourquoi ils se donner tant de mal pour faire apparaitre ce détournement comme"normal lui qui est si prompt à pratiquer la critique sur les autre ne s’interroge pas trop sur ses propres réactions.
      Il suffit d’imaginer la même chose pour les USA pour avoir la réponse.

      Je ne vous reproche pas vote esprit critique cher Gilles,je vous reproche simplement qu’il soit à sens unique.

      Heureusement que les sud américains ont un meilleur jugement que vous !Vers qui se tournent le Vénézuela,la Bolivie,le Nicaragua,et généralement les peuples d’amérique du sud ?la grande "démocratie"US,les donneurs de leçons de démocratie européenne ou vers Cuba

      Bon j’ai mieux à faire que de m’étendre des heures sur le sujet,par exemple signer la pétition pour la libération des 5 de Miami et aller militer contre le blocus par exemple.

      Jean Claude Goujat

      PCF Landes

    • Sam 82,

      toujours pas de réponse sur le fond !! Le fond c’est le rapport des communistes à la démocratie, c’est la place qu’on lui accorde dans notre engagement communiste, c’est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes inconditionnellement, (oui ou non inconditionnellement, voilà ce à quoi il faut répondre).

      Qu’est-ce que le communisme ? Le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, le droit des individus à disposer d’eux-mêmes donc à décider par eux-memes de la nature de l’ordre économique, social et politique sans que quiconque(ni parti, ni homme providentiel) ne puisse s’autoriser à le dire à leur place. Est-on d’accord avec cela ?

      Si oui, notre combat au présent et partout et sans exception est de faire progresser cela ici comme à cuba et partout. Cela ne revient pas à être l’ennemi du peuple Cubain puisque son ennemi intérieur c’est le castrisme et qu’il n’y a que les aveugles qui ne voient pas que la seule raison pour maintenir le castrisme en place est la peur du peuple. Si demain les cubains pouvaient décider librement de leur avenir que choisiraient-ils ? Ceux qui ne luttent pas pour des élections libres à Cuba ne disent rien d’autre que leur certitude inavouable que les Cubains feraient demain ce que tous les peuples ayant vécu l’expérience du fameux "socialisme réel" ont fait, sans aucune exception : envoyer paître ce système.

      Encore une fois ma question est simple : peut-on se dire communiste sans dénoncer toute forme de dictature ? Peut-il y avoir en la matière une quelconque conivence qui ne soit pas une trahison fondamentale de l’idée et de la chose communiste !
      Tout ce qui, ici et ailleurs tend à justifier le système castriste ne peut qu’utiliser les mêmes arguments qu’on utilisait dans les années 70/80 pour justifier le bilan globalement positif des pays socialistes.

      On ne peut pas être communiste sans être anti-stalinien et l’être signifie combattre tout système politique de parti unique, d’ordre prétendant organiser totalement la société à partir d’une idéologie posée à priori comme vérité bonne pour le peuple. On ne peut donc être communiste sans être anti-castriste. (quant à l’accusation de trahison sociale démocrate cela me fait rire aux larmes moi qui ne cesse de dénoncer la compromission de la direction du Pc avec celle du Ps là ou il faudrait être capable de rassembler tous les antilibéraux pour une politique radicalement à gauche. Une tel rassemblement, en rupture avec tout ce que la gauche compte de libéraux honteux ou patentés, ne pouvant se faire que s’il est aussi en rupture avec le gauchisme pseudo révolutionnaire. Une nouvelle Gauche vraiment à gauche ne pourra se construire que sur la base d’une exigence démocratique radicale, en faisant de l’égale liberté des hommes son identité fondatrice et fondamentale, c’est le seul moyen de rassembler largement aujourd’hui).
      Dire que ce discours fait le jeu de l’impérialisme c’est utiliser encore une fois les vieux arguments staliniens.

      Lorsque dans les années 80 c’est moi qui allait donner des leçons de socialisme à mes amis d’ex RDA à ses amis qui ne pensaient qu’ à fuir le pays, je me comportaient alors comme ceux qui aujourd’hui prétendent mener le bon combat pour le peuple cubain mais qui ne sont surtout pas pressés de lui donner le pouvoir de dire ce qu’il en pense !!!
      Qui sont les ennemis du peuple cubain ??
      La réponse me paraît claire : ceux qui parlent à sa place !!
      Je ne prétends pour ma part pas le faire, je demande une chose seule chose : que parole libre lui soit donnée enfin sans prétexter que ça n’est pas le moment comme si le moment pouvait être à autre chose lorsqu’on se dit communiste, comme si encore une fois cela pouvait être mis en attente lorsque ceci est une fin en soi, la seule fin qui ne soit pas totalitaire.
      Pas de leçon ici mais une exigence, celle d’être vraiment communiste enfin !!
      Qu’on me contredise donc sur le fond et non par des anathèmes.

      Gilles

    • "Lorsque dans les années 80 c’est moi qui allait donner des leçons de socialisme à mes amis d’ex RDA à ses amis qui ne pensaient qu’ à fuir le pays, je me comportaient alors comme ceux qui aujourd’hui prétendent mener le bon combat pour le peuple cubain..."

      Ca prouve quoi ? Que tu déconnais autant hier qu’aujourd’hui ?

      Moi, je ne me serais jamais permis de donner la moindre lecon aux gens de la RDA, et aujourd’hui je ne me permets pas la moindre leçon aux Cubains... avec eux, d’ailleurs, c’est plutot le contraire, j’en prends.

      C’est toute la différence. Et s’appelle la solidarité.

      VDJ

    • A VDJ

      avant de dire aux autre qu’ils déconnent il faudrait commencer par ne pas mettre sa pensée dans son slip ! Les insultes ne valent que pour ceux qui n’ont rien à dire !
      Libre à toi d’être solidaire avec un dictateur, moi je suis solidaire avec le peuple cubain et la seule façon d’être solidaire avec lui c’est de se battre pour qu’il décide par lui-même de son destin !

      Tous les arguments développés ici pour justifier une solidarité avec Castro n’ont pas l’once d’une différence avec ceux utilisés pour justifier d’avoir fermé les yeux sur le système des pays de l’est. Voilà ce que j’affirme ici et que nul n’a pu contester.
      Oui la rda avait un des meilleurs système de santé au monde, de même pour le système scolaire et plein d’autres choses ! Oui et alors ??

      Comment ose-t-on dire qu’on ne donne pas de leçon au peuple cubain en défendant Castro ?
      Où est la différente entre cette attitude et celle consitant à défendre le socialisme en rda contre les allemend eux-mêmes ?

      Tu vas me dire que le peuple cubain est massivement derrière Castro ??
      Là est la petite saloperie quotidienne de ceux qui se prétendent solidaires du peuple cubain en parlant à sa place. Pour être solidaire avec un peuple il ne faut qu’une chose mais il la faut absolument : se battre pour qu’il puisse parler librement, pour savoir ce qu’il a à dire ! (J’attend de pied ferme une contestation de ceci VDJ de ceci précidément, chiche !!).
      Ceux qui ne sont pas de ce combat là en quoi sont-ils différent des staliniens ordinaires ?

      Ps : pour ceux qui seraient autre chose que des Grands révolutionnaires auto proclamés, développez des réponses précises à mes arguments pour donner une autre images de ce qu’est un révolutionnaire que celle d’un dogmatique borné, il est pénible de n’avoir à faire qu’a des combattants sourds et dont la surdité sert d’argument et en fait de protection.

      Rien de ce qui m’a été opposé ne manifeste un souci réel de débat, il s’agit de combattre pour se rassurer d’avoir raison ! Ceci est le prototype du fonctionnement des foules bêlantes.

      Gilles

    • ce a quoi il faut répondre : le droit des peuples a disposer d’eux meme .

      tu enfonce une porte ouverte depuis longtemps . quelle a été la base de le révolution cubaine ; si ce n’est une révolution d’indépendance nationale pour ce libérer du joug de l’impérialisme des usa ; par la dictature de batista interposée . ; et que le peuple cubain a largement soutenu ; y compris dans l’action . sans l’appui du peuple la révolution n’aurait pas pu triompher . qu’ont fait les vietnamiens ; qu’a fait le peuple algérien si ce n’est de se libérer du joug colonial de la france . a tu oublié les camarades morts a charonne . allendé mort pour avoir voulu que le peuple chilien dispose de son avenir hors des griffes des usa ; et chavez qui a failli subir le meme sort ; qui ne doit son salut qu’a l’intervention du peuple et a la solidarité internationale . les communistes au tavers d’enri martin ; alleg et bien d’autres ont toujours soutenu dans l’action ; le droit des peuples a disposer d’eux meme . c’est pourquoi je soutiendrai toujours ce droit des peuples ; y compris le peuple iranien qui est la proie de l’impérialisme . c’est ce que je fait en soutenant la révolution cubaine . apparament tu as une notion du soutien des peuples qui se rapproche plutot de la notion impérialiste ; je ne savais pas que la mutation pouvait aller jusque là . peut etre est ce du a ton aveuglement anti castriste ? .

      quand au 1,9% du pcf ; laisser entendre que le soutien a la révolution cubaine de la part des communistes serait une des raisons de l’échec électoral ; quelle imposture ! c’est meme de la lacheté . pour ma part il ya une bonne dizaines d’années que je ne suis plus au pcf ; comme des miliers de communistes d’ailleurs . nous ne sommes en rien responsables de la dérive social démocrate du pcf ; c’est meme pour cla que nous l’avons quitté . ayez le courage d’assumer vos responsabilités ; c’est quand meme la direction actuelle ; et celles qui se sont succéder depuis des années ; ainsi que les communistes qui ont soutenu cette dérive qui sont les responsables . alors la solution miracle serait que le parti n’éxiste plus . comme quoi vous avez des ressources politiques insoupsonnées . en levez les masques ; vous etes les seuls responsables .

      quand a ta a votre conception du rapport de la démocratie et du communisme ; quelle belle phrase ; avant de vouloir l’imposer a la societé ; il faudrait peut etre regarder ce rapport au sein du parti ; par éxemple quand les instances dirigeantes de remettre la carte du pcf aux camarades pour cause de désacord politique . ça ce n’est pas a la havane c’est a paris a fabien . ton modèle de démocratie communiste il a quelques lacunes . quand on veut donner des leçons de démocratie il faut etre sans reproches ; c’est pas ton cas . assume tes choix en essayant d’etre digne . sam 82

    • A Gilles, Bourson et les autres du même bord

      Juste pour se mettre d’accord sur les mots et les concepts : C’EST QUOI, LA DÉMOCRATIE ? EN QUOI CONSISTE-T-ELLE EXACTEMENT ? Est-ce uniquement la DÉMOCRATIE BOURGEOISE dans laquelle vous vivez et dont vous semblez si satisfaits. N’y aura-t-il donc pas d’autres formes de démocratie ? Parce que le mot "démocratie" et "liberté" apparaissent dix fois par minute dans n’importe quel discours de Bush... et ça, oui, ça fait gerber....

      De toute façon, je doute que vous puissiez avoir une vision tant soit peu "objective" de la Révolution cubaine : qualifier Fidel d’ "imbécile", c’est bien la première fois que je lis une stupidité pareille ? Qu’il soit un dictateur, soit, je veux bien l’admettre selon vos points de vue de "démocrate", mais qu’il soit un "imbécile", là non alors, c’est risible.

      Bien à vous dans vos combats pour la Révolution en France (mais mon Marx, qu’elle tarde !)

      Jacques-François Bonaldi (La Havane)
      jadorise@ifrance.com

      Petite réflexion : nous avons vécu deux jours complets d’effervescence ici avec la visite de Chávez et la consolidation de l’axe du bien Cuba-Venezuela, base de l’ALBA, à laquelle se sont joints la Bolivie et le Nicaragua, et se joindra bientôt (une fois la Constituante) l’Equateur, et qui intéresse d’autres pays pour desserrer l’étau néoliberal et nécolonial étasunien. Et l’on se dit que vos préoccupations d’Européens (toujours, apparemment, bien calfeutrés dans le cocon idéologique de la bourgeoisie, ce qui est tout de même assez contradictoire quand on se dit révolutionnaire - pardon, vous vous dites communiste, mais ne serait-ce pas la même chose ?) ne naviguent pas sur les mêmes eaux que celles des Latino-Américains pour lesquels une démocratie (puisqu’il faut utiliser un langage que vous comprenez) cubaine serait un énorme pas en avant dans la conquête de leur indépendance politique et économique, base de leur éventuelle liberté. Sinon, demandez donc aux partisans du NON costariciens face au Traité de libre-commerce avec l’Empire, et ils vous diront ce qu’ils en pensent, de la DEMOCRATIE ! Ça date de deux jours...

      PS. Monsieur Bourson, de gràce, puisque vous aimez tant citer la camarade Luxembourg, pourquoi ne variez-vous pas vos textes ? Lire autre chose d’elle serait sûrement plus intéressant et plus utile pour la pensée révolutionnaire. Après la "langue de bois", tenez-vous tant à laisser votre nom associé pour la postérité au "copier-coller de bois" ?

    • Là est la petite saloperie quotidienne de ceux qui se prétendent solidaires du peuple cubain en parlant à sa place.

      Et là,tu fais quoi ? A part parler à la place du peuple cubain pour exorciser tes phantasmes ?

      Ton analyse "communiste" elle ne te permet pas d’analyser que depuis 50 ans, une "dictature" combattue par le plus puissant système d’oppression de la planète, si elle est encore en place c’est tout simplement que c’est une "dictature" que le peuple veut maintenir ?

      Et que si la majorité du peuple veut la maintenir c’est que ça n’est pas une "dictature, mais la volonté du Peuple ?

      Et quand je dis "dictature" c’est pour reprendre ta sémantique personnelle que tu crois peut-être être "communiste" mais qui n’est certainement pas "marxiste".

      Tu reproche aux intervenants de parler "à la place" du Peuple cubain. Et toi, que fais tu d’autre en ressassant la vulgate de la NED-CIA et en parlant comme elle ?

      Il est vrai que celle-ci a bien besoin de justificatifs tels que toi, alors que ses patrons n’ont pas réussi à venir à bout d’un peuple libre qui leur résiste à 100 km de leurs côtes.

      T’as vu ce soir à la télé, (Pour une fois ils racontent pas que des conneries), ces Anglais qui s’arrachent eux même les dents et qui se les recollent à la superglue ? Parce que le système social est à la dérive ?

      Ben si tu veux mon point de vue je préfère pour moi-même et mes enfants le système social cubain que celui de Gordon Brown ou Sarkozy.

      Je te laisse le tournevis... Pour les détartrages en liberté.

      G.L.

    • Sauf que tu viens de répondre à quelqu’un qui vit à la Havane....

      N’a pas fait attention ?

      VDJ

    • "Là est la petite saloperie quotidienne de ceux qui se prétendent solidaires du peuple cubain en parlant à sa place. Pour être solidaire avec un peuple il ne faut qu’une chose mais il la faut absolument : se battre pour qu’il puisse parler librement, pour savoir ce qu’il a à dire ! (J’attend de pied ferme une contestation de ceci VDJ de ceci précidément, chiche !!)"

      Je conteste.

      Je ne vois personne "parler à la place du peuple cubain", je ne vois que des voix qui réclament haut et fort le droit du peuple cubain d’être entendu et "représenté" par autre chose que des gusanos fascitoides...

      Pour qu’un peuple parle librement, encore faut-il qu’il soit libre. Et en vie. L’alternative ? On serait en train de parler de Cecilia tandis que des enfants agoniseraient dans les rues de la Havane et on accuserait, de temps en temps, "le système pourri capitaliste". Puis on passerait à autre chose en attendant "le grand soir". Aux élections, on passerait de 2% des voix à 4% et on crierait au "doublement des voix".

      Je trouve ça cher payé pour réconforter quelques blessures de jeunesse et quelques facilités de pure forme. Non ?

      Bon, en gros, l’histoire de Cuba, c’est l’histoire de gens qui ont fait ce qu’il fallait faire, qui ont fait comme ils ont cru bon de faire, qui ont admis des erreurs et tenté des corrections, qui luttent contre vents et marées sur tous les fronts, dans des conditions épouvantables, sous les quolibets de la gauche la plus conne de la planète. Mais qui font. C’est vrai qu’ils ne parlent pas beaucoup, eux.

      VDJ

    • si tu vas a la manif le 18 fais attention de ne pas te tromper de banderolles ; ce n’est pas une manif contre castro ; a moins que tu ne sois a l’ump ; on ne sait jamais . sam 82

    • LUCIEN BOURSON,et GILLES ,deux ignorants de la situation Cubaine,qui ne font que critiquer,sans savoir comment celà se passe là-bas,et NE parlant que de démocratie !!!(de quelle démocratie) ???? toujours leurs mêmes arguments,il est inutile de leur répondre parce que ils ne comprendrons jamais rien,ils sont perdus pour l’humanité.A L de TOULOUSE

    • LUCIEN BOURSON,et GILLES ,deux ignorants de la situation Cubaine,qui ne font que critiquer,sans savoir comment celà se passe là-bas,et NE parlant que de démocratie !!!(de quelle démocratie) ???? toujours leurs mêmes arguments,il est inutile de leur répondre parce que ils ne comprendront jamais rien,ils se disent communistes ??? au lieu de mettre tant de hargne à critiquer Cuba qui essaye d’installer le socialisme vrai,pourquoi ils ne la mettent pas à les aider à être vraiment libre en combattant de la même manière le blocus économique qu’imposent les états-unis soit disants démocratiques,ils seraient plus convaicants.A L de TOULOUSE