Accueil > C’est super, ça fait nos affaires.

C’est super, ça fait nos affaires.

Publie le lundi 19 novembre 2007 par Open-Publishing

C’est super, ça fait nos affaires.

Dès le départ le discours de sarkö a été de faire croire qu’il voulait répondre à une supposée jalousie inter-française en raison d’une égalité qui ne serait pas numérique.

Toutes ces questions sont très importantes car il reste à élucider quel algorithme permettra de justifier les salaires des uns et des autres, dans la société communiste qui restera le seul échappatoire.

Il reste à soupeser les raisons, et à construire l’outil qui permettra de faire des évaluations qui puissent produire l’effet de justice (sur lequel je reviens souvent).

En particulier il est question d’ajouter de façon infinie les facteurs qui son reliés à la question de la justesse des salaires, ce qui n’est possible qu’avec une vision d’ensemble et un calcul global et légal de chacun de ces salaires, mis en parallèles les uns avec les autres, et ainsi régis.
(Il va de soi qu’on implique les salaires des grosses fortunes, dont le réajustement enrichira énormément le niveau de vie moyen - ce dont ils auront le droit d’être fiers).

Inutile de croire que le cerveau du politicien sera capable de rivaliser avec de tels algorithmes qui restent à construire entièrement en partant d’une page blanche, et sur la base d’une réflexion commune.

A la question : « Comment soulager le poids des retraites ? », ayant exclu pour des raisons morales de les éliminer physiquement, ce qui paraît-il a causé beaucoup de discussions en interne non je rigole.

En effet, si un fonctionnaire sur trois est à la retraite par exemple, le premier reflex du bon sens serait de se dire qu’il faudrait diluer les retraités parmi les travailleurs.

De ce point de vue strictement mathématique, on obtient la conclusion selon laquelle il faudrait embaucher autant de fonctionnaires que nécessaire pour atteindre un ratio de, par exemple, 1/10.
(je ne fais que pousser la logique qui est proposée, hein !)

Si par exemple on créait les services dont j’ai parlé, de centralisation des données pour la justice des salaires, ça ne serait qu’un bureau du projet que j’ai évoqué par avant, qui serait un service de production de produits informatique GNU, de licence gratuite, et qui embaucherait et formerait des milliers d’informaticiens, créant ainsi une intelligence.

Cela ne serai rien à côté de la recrudescence nécessaire du domaine scientifique notamment dans la recherche des énergies nouvelles, ce que le budget de ITER pourrait faire.

Mais même là encore on aura éludé l’essentiel, qui est que peu importe et nul ne doit comptabiliser, ce que coûte la vie des humains, et particulièrement les inactifs, plus communément appelés « les faibles ».

Il faut avouer que tant que le discours est orienté vers la comptabilisation de ce que coûtent les inactifs, l’atmosphère sera toujours malsaine quelle que soit la décision prise au final.

C’est l’organisation de la société dans son ensemble qui est fautive si, par exemple, elle n’a pas « prévu » qu’il faudrait toujours pouvoir nourrir les inactifs, et préserver les plus faibles.

Et même, que cela devrait précisément être le but premier de toute organisation en société, si tant est qu’on sait d’avance qu’on sera tous un jour parmi « les plus faibles », une fois vieux croutons.

De la même manière, la médecine ou l’éducation devraient toujours être déployés au maximum de ce que la connaissance à jour permet, de façon égale pour tous, sans avoir à se réferer à des raisons comptables, qui sont alors comme une nuisance à la justice.

Pour atteindre cet objectif et simultanément pour se dégager d’une situation de crise du système de la propriété privée des biens de production, crise qui est parfaitement logique si on estime à quel point ce système avait été mal pensé et à quel point il s’en dégage depuis toujours un sentiment d’injustice, il conviendra de se réapproprier les moyens de production des biens usuels qui assurent le minimum de ce qu’une société doit pouvoir fournir à tous ses citoyens.

Pendant que ce projet se concrétise un peu plus à chaque fois dans le dos de ceux qui refusent son émergence, le discours politicien en arrive à devoir faire se dresser les gens les uns contre les autres, en les opposant injustement ; partant du principe que les usages sont inflexibles.

Car précisément le plus gênant (mot qui à l’origine signifie « lourdement condamnable ») est le discours idéologique qui est derrière l’argument politicien, selon lequel « c’est une mesure qu’il fallait faire, qu’on n’a pas fait, mais qu’on est obligés de faire si on veut assurer les retraites de tout le monde dans le futur ».
Argument qui avait déjà été sorti auparavant mais bon.

Il faut voir ce que cette façon de présenter le problème occulte délibérément.
En réalité, réciproquement, quand ce qui est occulté est si vaste, alors on en arrive à devoir imposer ses décisions de façon autoritaire.
Car il n’y a même plus de broutille à mettre en avant pour faire dévier la conversation.
Et alors aussitôt elle se cristallise sur ce qu’il y a de plus central et de moins dicible : l’idéologie sous-jacente.

Refuser d’y adhérer c’est refuser de devenir les victimes de ce qu’une vision étroite de l’histoire peut engendrer.
Les gens qui parlent et disent cela ne risquent rien à se tromper (et refusent toujours d’admettre s’être trompés), tandis que ceux qui acceptent de se soumettre à cette rhétorique, eux doivent se tenir prêts à y parier leur chemise.
Quand ils paieront les conséquences, les politiciens ne seront plus là ou auront sans doute changé d’avis (plusieurs fois).

La seule et unique réponse pour sauver le régime des retraites n’est pas la proposition du gouvernement, étant donné qu’on peut faire le calcul simple selon lequel une politique de renationalisation intense produirait l’effet de diluer le poids des inactifs dans celui des actifs.

Le but de l’organisation en société devrait précisément être de permettre la vie heureuse des inactifs, permise par les actifs. Dans ce contexte, la longueur de la vie active irait en diminuant avec le gain de productivité, qui est une notion dont nul n’a parlé jusqu’ici.

Car si on devait négocier comme ils le font en chipotant sur les chiffres, et si on incluait le gain de productivité, on devrait légitimement comptabiliser les heures économisées par les machines sur les horaires travaillées, créant ainsi des journées à 20 heures de travail comptable par exemple.

Cela ne serait pas un mauvais concept, vous ne trouvez pas ? Cela ne serait que le juste retour du travail de tous et chacun.

Il y a aussi cette autre méthode, qui elle garanti le bonheur à tout le monde immédiatement, qui consiste à comptabiliser dans les heures travaillées, celles passées dans les transports, à raison de 50% comme c’est déjà le cas pour son coût.
Car il est clair que son coût n’est pas sa durée, et là le prix ne serait pas le même. Et d’ailleurs il n’y a aucune raison que seule l’entreprise profite du faible coût du transport publique, tandis que le travailleur perde littéralement son temps dans les transports.

Cette mesure est très importante pour voir se développer les moyens de transport en commun non polluants que sont les trains et métros, et par extension, les véhicules publiques et électriques qui seraient ainsi mis à disposition.
Cela aussi, vous ne trouvez pas ? Serait une vraie question de Justice, que de pondérer les salaires sur le temps perdu dans les transports pour aller travailler.
Au lieu de rembourser la moitié du titre de transport, c’est la moitié du temps passé qui devrait être rémunérée.

Il y a une autre méthode encore pour sortir du problème des retraites, qui est de pouvoir battre monnaie, exactement de la même manière que cela est fait régulièrement pour combler les krash récurrents en bourse depuis cet été, pour ceux qui ne savent pas.
En effet il n’y a vraiment aucune raison pour renflouer les banques en faillite, et pas les gens qui ont faim par exemple, ou encore le peuple pour qu’il ne passe pas 100% de sa vie au bagne, risquant de devenir un robot et de faire sombrer toute la civilisation à force d’accumuler les incompétences.
Ah mais oui c’est ce qui est en train d’arriver.
Cela aussi, serait une question de Justice.

Ce qui est présenté comme inflexible, en réalité aucun citoyen ne peut le changer, seuls les pouvoirs le peuvent. Par contre le pouvoir n’est jamais avare de vouloir imposer ce qui là par contre, aurait dû n’être que culturel, comme par exemple les récitations aux enfants.

Ce n’est pas du tout la même chose que de répondre à l’exigence de sa société et de son peuple, en optant pour des règles qui oriente la société vers plus de justice pour tous ensemble, et pas pour une catégorie face à une autre. C’est, en fait, leur imposer des règles qui produisent de l’injustice, quels que soient les choix que les peuples sont autorisés à faire sur la base de ce qui est imposé et éludé.

_8119.
http://w41k.com/12541