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Lutte bancaire finale

Publie le vendredi 11 janvier 2008 par Open-Publishing
13 commentaires

de Jean-Yves DENIS

Ne vous désespérez pas.

Tout n’est pas totalement sans espoir.

Ainsi, chers amis démunis, sachez que les banques savent faire preuve de cette qualité qui d’habitude est le fait des communistes : la solidarité.

Lisez attentivement ce communiqué.

Vous comprendrez à quel point la solidarité capitaliste est désormais la règle.
Vous pourrez aussi vous demander où se situe exactement la question de la concurrence.
Mais dans ce cas, vous commencerez à vous poser trop de questions.

Donc après avoir lu ce communiqué (de nature monétique), vous reprendrez espoir.
En se regroupant, tout est possible.
Si les banquiers peuvent se regrouper, pourquoi pas les travailleurs ?


Paris, le 10 janvier 2008

La Banque Postale et Société Générale ont signé un protocole d’accord pour mettre en commun les activités de développement et d’exploitation de leurs systèmes monétiques. En mutualisant les investissements, les coûts de maintenance et d’exploitation d’une plate-forme monétique, elles visent à partager leur savoir-faire tout en abaissant le coût de leurs opérations.

Les traitements informatiques courants et à venir seront centralisés au sein d’une co-entreprise détenue à parts égales par les deux établissements. Une gestion partagée des systèmes de transactions liés aux cartes bancaires, aux opérations des commerçants et aux automates bancaires permettra de diminuer les coûts d’investissement, de maintenance et d’exploitation des deux banques.

Les deux établissements conserveront une totale liberté en matière commerciale, tarifaire et de relation client.

La société commune, dont le siège sera basé à Paris, disposera d’équipes à Strasbourg et à Paris. Son lancement opérationnel interviendra au 1er avril 2008.

La Banque Postale et Société Générale sont deux acteurs majeurs du marché de la monétique en France avec un volume cumulé de 10 millions de cartes en circulation, plus de 100 000 contrats commerçants et 10 000 distributeurs automatiques de billets.

Pour Patrick Werner, Président du Directoire de La Banque Postale, " notre partenariat avec Société Générale, s’inscrit dans une politique de développement de nos outils monétiques, de réponse aux défis du SEPA (Single European Payment Area) et aux évolutions technologiques de la monétique. "

Pour Daniel Bouton, Président-Directeur général de Société Générale, " En additionnant notre savoir-faire avec celui de La Banque Postale, nous anticipons sur les attentes des clients tout en optimisant nos investissements en matière de monétique. "

Société Générale

Société Générale est l’un des tout premiers groupes de services financiers de la zone euro. Avec 120 000 personnes dans le monde, son activité se concentre autour de trois grands métiers :
 Réseaux de détail & Services financiers qui comptent 27,6 millions de clients particuliers en France et à l’international.

 Gestions d’actifs & Services aux investisseurs, où le Groupe compte parmi les principales banques de la zone euro avec 2 585 milliards d’euros en conservation et 450,1 milliards d’euros sous gestion à fin septembre 2007.

 Banque de financement & d’investissement, Société Générale Corporate & Investment Banking se classe durablement parmi les leaders européens et mondiaux en marché de capitaux en euro, produits dérivés, et financements structurés.

Société Générale figure dans les cinq principaux indices internationaux de développement durable. www.socgen.com

La Banque Postale (www.labanquepostale.fr)
La Banque Postale, filiale bancaire du groupe La Poste créée le 1er janvier 2006, compte aujourd’hui plus de 29 millions de clients. Fidèle aux valeurs de confiance, d’accessibilité et de proximité, La Banque Postale incarne un modèle original dans la banque de détail en France, guidé par un principe, l’accueil de tous, et une démarche, la recherche pour chacun de ses clients, quelle que soit sa situation, de produits et services bancaires et d’assurance les mieux appropriés.

La Banque Postale c’est :
 29,3 millions de clients
 11,2 millions de comptes courants postaux
 9 millions de clients en banque principale
 4 955 Dab/Gab (3e réseau français)
 5 270 conseillers financiers et 1 350 conseillers spécialisés en immobilier et en patrimoine
 17 043 points de contact

— -

Vous avez compris ?
L’ancien réseau public, c’est que du bonheur pour le nouvel ordre capitaliste.
Que des choses qui ont été payés avec l’argent public, et qui permettront des bénéfices privés après rachat.

Cet article est particulièrement dédié à ceux qui me traitent de NAIF.
Au sujet de la pub sur le service publique.
Je pense que ceux qui me traitent de NAIF sont ceux qui n’ont jamais eu affaire avec le domaine privé.

Je suis NAIF.
Mais je sais par expérience que l’argent publique permet de financer le secteur privé.

Mais des actionnaires du Crédit Agricole auront des arguments très intelligents pour me contredire.

Messages

  • "Je pense que ceux qui me traitent de NAIF sont ceux qui n’ont jamais eu affaire avec le domaine privé.

    Je suis NAIF. Mais je sais par expérience que l’argent publique permet de financer le secteur privé."

    Salut JYD !
    Difficile de ne pas partager ton avis...

    Quant à l’intéressante question de la PUB que tu as soulevée il y a qques jours, j’avoue que je me tâte ; je me dis que t u as sans doute raison. Encore faut il qu’en contrepartie il y ait un réél financement public pour ne pas faire du service public un "parent pauvre"....Est-ce envisageable ou souhaitable actuellement ? Je ne suis pas sûre...

    La Louve

    • Encore faut il qu’en contrepartie il y ait un réél financement public pour ne pas faire du service public un parent pauvre"....Est-ce envisageable ou souhaitable actuellement ? Je ne suis pas sûre...

      Mais l’argent est ICI !!!

      Le fric est actuellement , de manière certaine , ICI !!!

      Je suis sûr que c’est souhaitable, mais pour les raisons qui nous échappent totalement (car nous ne sommes pas dans les conseils d’administration de grands groupes), c’est pas envisagé.

      Ce n’est pas envisagé, par exemple, d’imaginer ce simple scénario :

      comment trouver 800 millions d’euro pour financer le service publique sans pub ?

      Solution 1 :
       Ne plus subventionner DASSAULT AVIATION, et transferer les fonds à une régie de production publique.

      Solution 2 :
       Ne plus subventionner AREVA , et transferer les fonds à une régie de production publique.

      Solution 3 :
       Utiliser la taxation demandée par ATTAC depuis sa création et transferer les fonds à une régie de production publique.

      Solution 4 :
       Obliger toutes les sociétés qui n’ont pas versé leurs charges sociale à payer, et transferer les fonds à une régie de production publique.

      Solution 5 :
       transférer effectivement les impôts payés ailleurs que dans des structures financières, et en transférer une partie à une régie de production publique.

      Donc il y a plein de solutions.
      mais il n’y a aucune volonté.

      jyd.

    • L’essentiel est de bien comprendre les raisons qui ont pu pousser Sarko à faire une telle annonce lors de sa conférence de presse.
      En premier lieu il est sûr que son ambition est surtout de ne pas renforcer le service public de l’audiovisuel.
      Ensuite,il sait que la suppression de la pub sur la TV publique est très bien reçue chez les téléspectateurs. Marie-Georges Buffet l’avait d’ailleurs inscrite dans son programme mais pour des raisons opposées !
      Enfin, le problème se situe au niveau du financement. Si on supprime la PUB (40% des recettes de la télé publique je crois) il faut trouver d’autres sources. Sarko a déjà tracer des pistes:taxes sur les "fournisseurs" de PUB et d’accès sur internet. Soit ! Mais à quelle hauteur ? Il est évident qu’à très court terme çà ne suffira pas et que devant les difficultés inévitables de la TV publique les libéraux monteront au créneau pour dénoncer avec vigueur la "décadence" du public et d’amener , après suppression de certaines chaînes publiques, l’audiovisuel public vers une privatisation générale.
      Quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage !

      Boulet rouge

    • Tout à fait d’accord avec toi Jean Yves :

      De quelle télé public parle t’on ? A2 qui sous traite la plupart des émissions de JL De La Rue , émission minables au possible ! etc etc etc ....... je ne vais toute les citées

      A ce propos j’ai vu un (sur FR3) un représentant CGT qui s’inquiètait à juste titre certainement du fait des temps d’antenne suplémentaires libérés par ces pubs supprimées !

      Car disait il , ces plages demanderaient des budgets conséquents en plus des 850 millions "perdus" par la supression de ces pubs .

      Encore une fois le syndicalisme classique ne s’inquiète (à juste titre ?) que de l’emploi , sans ce poser la question des objets télévisuels développés, tournés, mis en scène et diffuser par l’intermédiaire de ces emplois ! Le budget annuel de France télévision : 2.7 milliards d’euros Emplois directs ; 11 000 emplois ?

      Cela ne vous choque t il pas ! Moi si, car pour ces emplois direct cela représente environ 245 000 euros /emplois/an. A ce prix plus de télé ne me gène en rien, vaudrait mieux fabriquer des panneaux solaires, des éoliennes et avec le reste des budgets développer des télés locales et citoyennes, une idée quoi.

      Pour en revenir a ce manque de pub !

      Produire quoi , des feuilletons à l’eau de rose pour endormir les "télé déja suffisament trépanés", des débats débilisants, des reportages bidonnés ..... pour que tous ces cablès nous recolent de l’Agité (ou un de ces Avatar et il y en a !) pour des années .......

      Solution pour remplir ces temps de PUBS NEFASTES :

      les libérer pour diffuser les milliers de petits films courts produit avec très peu de moyen, il y en a et ça marcherait, car cela donnerait l’occasion de satisfaire en partie "l’égo de tout un chacun" tout le monde en a aussi besoin, de ce montrer, de ce faire diffuser et de ce revoir.

      Des besoins complètement humains, avec l’avantage en plus de démystifier ce monde de l’image et en général de la télé.

      Mais ce genre de solution, l’Agité lui, ça m’étonnerait qu’il y ai songé une seule seconde, la "goche-gachée" quand elle était aux manettes, elle non plus ne la jamais imaginée, des pros prétendument compétents du genre Ardisson et JL De La Rue, des Ruquier, et autre apparatchicks de ce monde irréel télévisuel .

      J’en profite, Pouquou à La Louve, alors tu va monter un nouveau parti avec Olivier.

      Skapad.

  • Savez-vous, jeunes gens, que de 1923 au 31 décembre 1990 le budget des PTT a été un budget annexe, c’est-à-dire, que les PTT se finançaient elles-memes, les recettes dépassant les dépenses, et que le budget des PTT n’était pas pris en compte dans le budget de l’Etat. Ceci signifie, que contrairement à une affirmation de Roccard fin des années 80, les pététistes n’étaient pas payés par l’impot du contribuable, mais par les recettes des timbres, et communications téléphoniques entre autres. De plus, ( ce sont les chiffres de l’époque Giscard ) le fond de roulement des chèques était déposé contre un interet de 2% à la CDC, la CDC pretait cet argent aux banques à 7-8%, et les banques pretaient à 15% au particulier. Conclusion, les privatisations sont la preuve que le capitalisme monopoliste d’Etat n’a pas été le " stade supreme du stade supreme du capitalisme", mais une adaption du capitalisme de monopoles, et que cette adaption devait durer le temps nécéssaire, mais pas plus, à la constitution de monopoles européens susceptibles de tenir face à la concurrence. C’est ce qui explique la désindustrialisation opérée à partir de 81, ( accumulation de capital ) et comme cette désindustrialisation entrainait forçément une augmentation du chomage, il fallait fabriquer une classe moyenne " moderniste et éduquée " ( dixit Alain Touraine ), que j’appellerai personnellement " génération Mitterrand ’, inutile et vendue au capital, mais qui vote et qui vote à droite. Voili voilou quelques remarques d’un vieux de la vieille qui remarque à quel point les rats prospèrent dans le bon gros fromage que nous avions fabriqué pour nourrir le bon peuple. Lequel bon peuple applaudissant d’ailleurs quand Sarkochimitte tape sur les fonctionnaires. Re-conclusion : z’ont pas assez pris de coups de pieds au c....Gros poutous à Elodie et salut au père Denis. Vieux stal borné.

    • A la place de la pub, on remet le petit train avec son rebus, des interludes (c’est bien le silence), on peut aussi passer des concerts de jeunes débutants , filmer les concerts d’artistes de talent comme Alain Leprest ou Sanseverino etc... (coucou on s’est vu aujourd’hui) !

      Pour les tunes pas de soucis , on nationalise l’industrie pharmaceutique , on cherche, on produit , on distribue, on coopére avec l’Afrique et d’autres pays , on fait des émission de prevention santé .... la vie est belle !

      boris

    • Sarko est un pragmatique et ne lâche jamais des yeux le porte-feuille. Je crois qu’il faut être basique et regarder où va le blé concrètement et quel espace est créé pour d’autres chaines de télé.

      Le soldat TF1 est dans une mauvais phase boursière, il est revenu sur la ligne de 2001, si il va plus bas il lui faut retourner en 1998 pour être aussi bas. Un peu de fraiche est bienvenue . Ca c’est le premier effet kiss cool.

      http://www.abcbourse.com/Graphes/eod.aspx?s=TFIp&t=lc7

      En fait c’est l’ensemble du secteur qui est dans la capatitouille . ... Et le modèle actuel des groupes de médias à reconsidérer.

      Le deuxième effet c’est la préparation d’artillerie pour laisser la place à un certain groupe qui est en train d’essayer de se constituer un empire médiatique, je ne citerai pas le nom mais c’est un grand bienfaiteur du président, son voyagiste préféré....

      http://www.abcbourse.com/Graphes/eod.aspx?s=BOLp&t=lc7

      La très bonne page :

      http://forestent.free.fr/bollore.html

      et bien sur :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Bollor%C3%A9

      je cite :

      Dès 2004, le groupe se développe dans les médias.
      Il rentre en 2004 dans le groupe publicitaire Havas pour en détenir en 2007, 31%.Le groupe va acquérir 40% de la SFP[3], lancer, en mars 2005, Direct 8, une chaîne de télévision sur la TNT. Le groupe s’est lancé aussi dans la presse gratuite avec Direct Soir puis, en 2007, Matin Plus, en coopération avec le journal Le Monde. Le groupe a acquis 40% de l’institut de sondages CSA[4] et a remporté avec sa filiale Bolloré telecom, douze licences régionales WIMAX en Juillet 2006

      Ne pas lâcher des yeux les licences WIMAX dans lesquelles Bolloré s’est taillé la part du lion sur un truc que les gens ne connaissent pas trop (vaut mieux avoir licence sur les tuyaux quand on fait dans le média).

      3e effet kiss cool :

      Les télés d’état n’ont jamais été en soi des temples de la libre expression, de la voix de son maître de De Gaulle, jusqu’à nos prime-timers poutiniens actuels des chaines publiques, elles ont aussi été des bouches à feu de l’idéologie de la classe dominante, les chiens fous orwelliens tactiques pour accompagner au détail l’agression contre des couches populaires (régimes spéciaux, retraites, 35 heures, émeutes, etc)....

      Indiquer et rappeler cela est salutaire. C’est un préalable d’analyse.

      Par contre là il s’agit bien d’affaiblir le secteur d’état dans cet appareil (qui défend l’ensemble des intérêts de la bourgeoisie) pour le basculer par pans dans les empires médiatiques taillés autour du copinage et des cliques bourgeoises concurrentes (Bouygues contre Bolloré contre Lagardere, contre... puis alliances, etc). Il suffit donc de basculer du fric pour nourrir de la concurrence privée et on peut ensuite fermer les robinets qui alimentent les chaines publiques après avoir clamer la main sur le cœur qu’on financerait... Sarko est un adepte de ce type de mensonge et de promesse faite pour se renier ensuite (EDF !).

      C’est comme le contrôle des comptes de la sécu par le parlement, ça commence par une volonté apparente de mettre sous contrôle démocratique la sécu par la représentation parlementaire , mais ça finit par le tatcherisme car on a donné les moyens d’étrangler financièrement un secteur public suivant la majorité parlementaire du moment .

      Maintenant dans l’affaire je pense qu’on vit une bascule importante de l’univers médiatique par l’apparition d’outils nous permettant à terme de démocratiser la télé . La numérisation, des télés sur le net deviennent possibles à des couts très modérés, là où, auparavant, les sommes nécessaires étaient gigantesques.

      C’est donc une nouvelle fois ( tout en soulignant et essayant de contrecarrer les manœuvres de Sarko et de la droite sur les médias actuels) en essayant de prêter une grande attention au net, à la bataille pour l’étendre à très haut débit gratuitement pour tous, en liquidant toutes les possibilités de contrôle liberticide d’entreprises privées ou de l’état (la bataille pour la liberté), en récupérant toutes les licences WIMAX et autres données par l’état aux groupes privés, et enfin en faisant nous mêmes des télés du net si c’est possible.

      Sarko rend disponible du fric publicitaire pour mener cette bataille de recomposition du paysage médiatique, ça s’articule avec la numérisation accomplie des chaines et de disposer de la possession de tuyaux à contrôle unipolaire (WIMAX, TNT, Cable et fil façon certains états des USA pour controler les contenus par le controle des tuyaux, etc).

      et en même temps il rend encore plus profitable ce qui existe, TF1 et canal +, la chaine TNT de Bolloré (toutes les chaines privées TNT doivent être nourries...).

      Copas

    • Scuses à tout le monde , mon intervention concernait la déclaration de Sarko sur la disparition de la pub dans le secteur public télévisuel...

      Copas

  • Vous avez compris ? L’ancien réseau public, c’est que du bonheur pour le nouvel ordre capitaliste. Que des choses qui ont été payés avec l’argent public, et qui permettront des bénéfices privés après rachat..../...

    .../....Je suis NAIF. Mais je sais par expérience que l’argent publique permet de financer le secteur privé.

    On pourrait également parler des gigantesques sommes versées par l’état pour moderniser la sidérurgie, la nationaliser pour la sauver et la rendre à nouveau rentable, puis d’en faire cadeau au privé, ....

    Ce fut ensuite Usinor, puis l’expatriation au Luxembourg du siège par une fusion luxembourgeoise, française et espagnole de 3 grands groupes privés européens , avec l’apparition de Arcelor, pour enfin maintenant avoir été vendu à Mittal .... et il ne reste plus qu’à casser les derniers centres sidérurgiques en France ....

    En attendant que finalement Mittal se batte avec d’autres grands groupes mondiaux pour conserver une place industrielle de premier plan (bataille avec les Russes, les autres Indiens, les Chinois,... ) ou ne se fasse bouffer à son tour. Mais derrière tout cela, la montée en puissance de groupes industriels géants il y a un effort de l’argent public inouï par l’état, effort confisqué par la bourgeoisie sans qu’elle fasse contrepartie de grain à moudre local.

    L’argent public a servi à nourrir l’argent privé, aux dépens de l’emploi et des outils industriels qui existent sur un territoire. La boucle est bouclée. La bourgeoisie française qui s’est gavée dans le processus a expatrié les bénefs, et finalement tout vendu ....

    Les fusions bancaires, les changements de statuts des groupes (Banque Postale mais aussi le changement de statut du Crédit Agricole il y a quelques années) , ont bénéficié à plein de l’effort public, d’abord quand ils étaient groupes publics en nourrissant jusqu’à la banqueroute et la nausée des intérêts bien publics (Crédit lyonnais) , puis après en se servant de l’argent public et d’infrastructures de bonne qualité pour les filer au privé .

    Vous prendriez bien un peu de Subprimes pour la route ?

    Copas

  • Ancien postier, cela fait très longtemps que je disais à mes camarades que
    une des conséquences de la séparation ( Quilès !) de la Poste et de France Télécom
    serait une dynamique de concentration/fusion avec une autre banque. Pour cela,
    il fallait d’abord que soit achevée la séparation entre le courrier et les guichets.
    C’est maintenant chose faîte. Et comme il n’y a plus de concours de fonctionnaires,
    le statut du personnel ne posera plus de problèmes puisque nous irons vers les
    moins de 50 % si cela d’ailleurs n’est pas déjà fait !!!
    Nous aurons donc de nouveau des suppressions de bureaux de poste et
    le développement de produits financiers ciblés prioritairement sur les classes
    moyennes.
    Concernant le courrier, la coupure sera définitive mais par contre on peut
    là aussi envisager des fusions avec des entreprises comme Adrexo !
    Voilà où nous mène la société de civilisation à la sauce libérale !!!!
    Alors qu’une fusion des trois piliers publics = caisse de dépôts, caisse d’épargne,
    et la Poste était envisageable, avec un monopole sur certains produits et une réorienta-
    tion des missions garantissant des services pour l’équilibre et l’utilité sociale de la société.
    J’aimerai voir d’ailleurs ce que propose aujourd’hui les différents partis de gauche
    et d’extrème gauche sur ce sujet.
    René LE BRIS