Accueil > L’AMOUR SOURCE PUISSANTE DE VIE

L’AMOUR SOURCE PUISSANTE DE VIE

Publie le jeudi 14 février 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

L’AMOUR SOURCE PUISSANTE DE VIE

Au-delà de la St Valentin commerciale il importe de noter la force des émotions et des sentiments qui poussent à la rencontre amoureuse des êtres humains hétérosexuels ou homosexuels. De nombreux philosophes et psychologues s’évertuent à distinguer amour durable et passion immédiate, attachement et amour, amour possessif et amour oblatif. Il faut qu’ils continuent même si dans la vie réelle les affects et les actes ne sont pas si séparés. Il y a de belles passions amoureuses qui durent dans l’égalité et la réciprocité et des vies communes durables qui ressemblent à un « côte à côte » sans tendresse (sans parler des rapports violents).

EN ENTRE DEUX

Entre l’amour-don qui donne en principe de la joie ou du moins un « contentement » selon les philosophes allant de Spinoza à Comte-Sponville en passant par Fromm et l’amour-manque qui laisse le désir aller à sa jouissance mais aussi à toutes les dérives du sexe et bien souvent à la tristesse il y a une position intermédiaire que l’on nomme « carte du tendre » et qui permet d’articuler amour-don et amour-manque (2).
Cette découverte me parait – si j’ose dire - plus « scientifique » car il s’agit d’une connaissance de la réalité humaine existante et plus « dialectique » car s’y déploie les mouvements de libération ou d’aliénation de chacun mais avec les tensions et contradictions différentes selon le genre homme ou femme.
Il y a aussi cette idée que l’on ne peut se passer durablement d’un amour vivifiant articulant tendresse et sexualité.

L’AMOUR DE PARTAGE CAPTE ET DONNE TOUT A LA FOIS !

Si l’amour est tant recherché, si l’on a tant de peine à l’oublier quand on l’a rencontré, c’est probablement, dit Patrick De Neuter, parce qu’il apporte tout à la fois la reconnaissance de soi comme être aimable et, lorsque la sexualité s’y conjoint, la reconnaissance de soi comme être désirable.
Dans « reconnaissance » il y a « naissance » et les amoureux décrivent fréquemment leur amour naissant comme une naissance, du moins une nouvelle jeunesse. Il est le surgissement miraculeux d’un nouvel élan vital, une découverte d’une partie de soi méconnue ou encore l’ouverture à de nouvelles possibilités créatrices.

Dire à quelqu’un « je t’aime », sauf en cas de clivage du mouvement tendre et du mouvement sensuel, signifie souvent « je te désire ». Pour Jacqueline SCHAEFFERT (1) : la rencontre d’un amant amoureux effracteur est nécessaire à la femme pour accéder à sa féminité. Et l’homme ajoute Patrick De Neuter ne devient vraiment homme que s’il rencontre une femme qui peut ainsi l’ouvrir à la plénitude de sa virilité.
L’importance psychique immense de l’objet d’amour.

Ces expériences d’amour et de désir amoureux sont d’une importance psychique considérable pour chacun de ceux qui les vivent et l’on comprend que la pulsion d’emprise se développe inévitablement à l’égard de celui ou celle qui en est l’occasion ou la cause. On peut aussi comprendre l’angoisse du déclin et de la fin de l’amour ainsi que celle de l’abandon.

Christian DELARUE

1) in « Clinique du couple » ouvrage collectif ERES 2007 actualité de la psychanalyse
« CARTE DU TENDRE" ET CHOIX DU PARTENAIRE » sur chrismondial

SE RENCONTRER VRAIMENT : "CARTE DU TENDRE" ET CHOIX DU PARTENAIRE

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58628

2) in « Le refus du féminin » PUF 1997

Messages

  • """"

    il y a une position intermédiaire que l’on nomme « carte du tendre » et qui permet d’articuler amour-don et amour-manque (2). Cette découverte me parait – si j’ose dire - plus « scientifique » car il s’agit d’une connaissance de la réalité humaine existante et plus « dialectique » car s’y déploie les mouvements de libération ou d’aliénation de chacun mais avec les tensions et contradictions différentes selon le genre homme ou femme. Il y a aussi cette idée que l’on ne peut se passer durablement d’un amour vivifiant articulant tendresse et sexualité. """""

    Quelle découverte ??????????????????

    Mettre les mots "scientifique" "dialectique" à toutes les sauces pour épater la galerie ,ne fera jamais rendre scientifique un discours surtout celui de la psychanalyse qui n’est pas une science.

    le reste de l’article n’est qu’enfonçage de porte ouverte et banalité .

    La psychanalyse non seulement est fausse ,mais de plus misogyne.
    Que des femmes se complaisent à défendre une théorie qui les rabaisse me laisse pantois.

    je me pose aussi la question :
    Qu’est ce que "les dérives du sexe" ???
    encore un discours moral ??
    le sexe "normal" c’est quoi ?

    Quand Eluard préfere aller en angleterre partouzer avec Nush plutot que d’aller à une conférence avec des ecrivains antifascistes en espagne pendant la révolution espagnole,c’est le surréalisme en acte .

    pas une dérive.

    Damien

  • L’amour dès qu’il est vrai est légitime. Jean-Jacques Rousseau.

    • Damien se lâche, mais d’user de terme totalement dépréciatifs et quasi insultants ne fait pas avancer les compréhensions.

      Certes j’ai abusé du mot scientifique mais je souligne que l’ai mis entre guillemet et précédé de si j’ose dire pour montrer une certaine distanciation. Car la psychanalyse n’est pas une science mais la psychologie cognitiviste qui le prétend n’en reste à mon avis qu’à la surface des humains : les comportements…

      La psychanalyse non seulement est fausse, mais de plus misogyne. Que des femmes se complaisent à défendre une théorie qui les rabaisse me laisse pantois.

      C’est plus compliqué que ce que dit mon texte encore qu’il soit suffisamment explicite : lundi 31 décembre 2007 (16h36) :
      SE RENCONTRER VRAIMENT EN 2008 : "CARTE DU TENDRE" ET CHOIX DU PARTENAIRE

      http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58628

      Qu’est ce que "les dérives du sexe" ???

      Je pensais à Colette CHILAND dans "Le sexe mène le monde" qui décrit les « errances du sexe » (en Ch 6 page 121).

      Un certains nombre de traits aboutissent progressivement à des dérives telles la prostitution, le tourisme sexuel, la pornographie surtout la hard… Il ne s’agit pas de condamner la masturbation ou l’usage des sex toys !

      1 Les formes les plus sublimes ou sublimées de l’amour s’enracinent dans la chair.

      2 L’amour notamment masculin est marqué par une surestimation de l’objet (Freud)

      3 Il n’y a pas d’amour pur car il n’y a que des amours se purifiant au cours de la vie dans la réciprocité et l’intimité.

      4 L’amour est marqué par l’ambivalence car les pulsions et la libido sont là et actives.

      5 L’amour se renverse aisément en haine

      6 Il faut enfin distinguer entre perversion sexuelle (relativisée aujourd’hui) et perversité (qui est destructivité d’autrui)

      Christian D

      lundi 19 novembre 2007 (01h03) :
      CONTRE LA PROSTITUTION DES IMMIGREES ET DES FRANCAISES / CONTRE LES PROXENETES

      http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=55587

    • Je reprends le post de Damien

      1

      Que des femmes se complaisent à défendre une théorie qui les rabaisse me laisse pantois.

      Il faut bien lire l’extrait en lien et surtout l’ouvrage collectif cité avant de s’indigner ! La psychosexualité ne relève pas de la morale puisqu’elle peut jouer des interdits mais d’une façon différente pour les hommes et pour les femmes selon la théorie de la "love map" . C"est son intérêt.

      D’ailleurs, la suite du propos de Damien (ci dessous) me parait contradictoire dans sa défense d’une psychosexualité libre, faite d’un partage d’intimité dans l’égalité et la réciprocité.


      2

      Je ne suis pas contre "les partouzes" s’il s’agit de personnes consentantes (je suis donc libéral ) mais je me pose la question - une contradiction ? - de la théorie de la "carte du tendre" lnterprétée "comme une théorie qui les rabaissent" et l’apologie ou du moins la référence valorisée à des "partouzes", pratiques qui relèvent du "sexe sans tendresse", donc d’une variété de "misère sexuelle" à mon avis. Il ne s’agit pas du tout de les interdire mais de remarquer que tout ne se vaut pas. (libéral mais pas relativiste).

      Les auteur(e)s citées dans le lien ne parle pas au nom d’une morale mais à partir de leur expérience du vécu des individus et notamment des couples. Aucun dogmatisme donc.Cela est fort instructif et fort éloigné des platitudes dont tu parles.

      Christian D

      je me pose aussi la question : Qu’est ce que "les dérives du sexe" ??? encore un discours moral ?? le sexe "normal" c’est quoi ?<

      /quote>

      Quand Eluard préfere aller en angleterre partouzer avec Nush plutot que d’aller à une conférence avec des ecrivains antifascistes en espagne pendant la révolution espagnole,c’est le surréalisme en acte, pas une dérive

      .