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une commune en Gironde rebaptisée "OGM Ville" !

Publie le lundi 21 avril 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Greenpeace rebaptise une commune de Gironde "OGM Ville"
[2008-04-19 22:26]

GUJAN-MESTRAS, Gironde (Reuters) - Une quinzaine de militants de Greenpeace ont rebaptisé samedi Gujan-Mestras (Gironde) en plaçant des panneaux "OGM Ville" et "village contaminé" aux entrées et sortie de la commune.

"Cette action avait pour but d’alerter les citoyens de Gironde et de Gujan-Mestras sur les positions adoptées par les députés girondins lors du vote du projet de loi OGM", a dit Patrick Maupin, porte-parole de l’association à Bordeaux.

Les militants ont choisi cette commune proche du Bassin d’Arcachon car la maire, Marie-Hélène des Esgaulx, est l’un des trois députés UMP du département à avoir voté en première lecture en faveur du projet de loi sur les OGM.

Selon Greenpeace, le texte autorise la dissémination des organismes génétiquement modifiés et condamne les autres cultures en refusant de définir "le sans-OGM".

Claude Canellas

Messages

  • Ces députés ump se seraient-ils fait achetés leurs voix par les semenciers ? C’est tout de même étonnant qu’ils s’assoient aussi facilement sur le "principe de précaution"(vote dès le premier passage du texte à l’assemblée, s’il vous plaît !), inscrit dans la Constitution.

    Comment se fait-il que MONSANTO fasse aussi facilement un "passage en force" dans nos assiettes ? Ne peut-on très clairement choisir notre alimentation ? Et en cas d’atteinte avérée de notre santé, comment doit-on faire pour attaquer l’Etat qui a failli à sa mission de protection des citoyens, pour ce qui est des graines trafiquées (avec du pesticide à l’intérieur de la graine, ça craint non ?), comme ça l’a été de l’amiante ?

    Faut-il d’ores et déjà se constituer en association, pour se préparer au pire(si on en juge par un dossier tenu secret par MONSANTO qui apporte la preuve que les OGM attaquent notre foie et nos reins), et demander des comptes à l’Etat, aux semenciers, à MONSANTO, des dommages et intérêts colossaux ???

  • Ces députés me font honte, tous ceux qui ont adopté ces lois scélérates, prostituées aux semanciers qui veulent controler l’alimentation de l’humanité. C’est rien moins qu’effrayant. MODIFIER LES GENES D’UN ORGANISME VIVANT !
    C’est un cauchemar car PERSONNE ne peut affirmer que ces OGM ne contamineront pas toutes les autres plantes. C’était le feu "principe de précaution" qui s’érigeait contre ce risque.
    Quelque part sous la banquise, au pôle nord, il existe un gigantesque entrepot (privé bien sur) dans lequel on a stocké des graines saines de toutes les plantes connues. Ceci constitue bien une preuve que le risque existe. Le risque de voir toute les flores contaminées par les pesticides. Effrayant cauchemar dis-je ! Dans une sociètè qui protège les puants 4x4 de luxe dans des garages alors que des humains couchent dehors, cet effrayant cauchemar est possible.
    J’ai peur, j’ai mal et j’ai honte.

    • Et puis de "fil en aiguille", et de "science sans conscience n’est que ruine de l’âme", qu’est-ce qui empêche les scientifiques verreux ou foldingues de "proposer" aux hommes de pouvoir d’ introduire chez l’homme ou le bébé naissant un gène qui lui supprimerait la faim et la soif et le rendrait docile comme un agneau pour travailler comme un esclave, corvéable à souhait ? Qui pourrait empêcher cette dérive qui arrive sournoisement dans nos sociétés, s’infiltre mine de rien dans nos esprits, jusqu’à l’acceptation de l’inacceptable ?

      Si les gens ne se remuent pas massivement contre le non-choix de notre agriculture, contre "la pensée unique" des OGM, c’est cette suite horrible qui nous pend au nez !

      A présent, la balle est dans le camp des consommateurs-citoyens-salariés ! Donnons la réponse qu’il convient à tous ces politiques inconséquents, (sauf une minorité qui se compte sur les doigts d’une main), qui ont abandonné la santé et la sécurité du peuple et de la vie. Qu’on ne rêve pas, la nature ne nous appartient pas ! Nous sommes seulement des locataires, ne l’oublions pas !