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ADIEU BERTINOTTI...

Publie le mardi 22 avril 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

ADIEU BERTINOTTI

L’ex leader de "Rifondazione Comunista" Fausto Bertinotti, qui a déjà donné sa démission, a été battu au conseil national de son parti après la débacle des élections .

Le nouveau secrétaire du comité de transition préparatoire du congrès national extra-ordinaire du 17-20 Juillet est Paolo Ferrero...

Messages

  • OUF !!!!!
    tous ceux qui soutenaient ou prenaient exemple sur Refondation lors de la création du parti italien de la gauche européenne n’ont rien compris à la politique de démission de BERTINOTTI.
    Espérons qu’en France , il en soit de même concernant les liquidateurs du PCF.
    Simba

    • "Mon cher simba"

      C’est toi qui n’ as pas compris ou qui fais semblant de ne pas comprendre.
      Si tu oses dire que la Sinistra L’arcobaleno qui vient de se faire déculotter aux élections, est la même chose que la Sinistra Europea qui était née à Rome en mai dernier, tu ne manques pas de culot et le moins que l’on puisse dire c’es tqu’il faut soit que tu te renseignes mieux soit que tu analyses mieux.

      C’es t exactement le contraire qui s’est passé. Bertinotti n’a manifestement participé à la création de la CONFEDERATION qu’était supposée devenir la SInistra Europea que pour mieux l’étouffer et avancer son projet d’Arcobaleno, mais entre les deux démarches, pas grand chose de commun ( l’une d’action et confédérative, accordant une large place au communisme et au combat contre le capitalisme, l’autre électorale et "fusionnaliste" réduisant le communisme à une "tendance culturelle"...).

      Par contre, là où je te le concède, oui, on ne s’est pas méfié de Bertinotti à la Fiera de Rome quand il a fait ce magnifique discours pour la naissance de la Sinistra Europea (morte née donc) , et c’est là que je dirais qu’il y a un enseignement à tirer : ce n’est pas forcément à celui ou celle qui se découvre des mots "communisme", "ouvrier", "travail", "anticapitaliste" plein la bouche, alors qu’il est au fond assez co-gestionnaire et aime les honneurs du pouvoir, et qu’il participe en tant que dirigeant national aux errements d’un parti depuis des années, qu’on a "le bon cheval" - en somme, les apparences peuvent être trompeuses.

      Voilà à mon avis la leçon et on ferait bien de la méditer en France et de ne surtout pas recommencer par replonger dans ce combat stérile, fratricide et débile de "orthodoxes" "liquidateurs"etc.

      C’est pas comme ça qu’on va s’en sortir. Mais on va avoir l’occasion de revenir très vite sur ce débat ( c’est mon petit doigt qui me le dit)
      La Louve

  • Refondation communiste sans direction

    Italie . L’exécutif du parti démissionne. Après la déroute de La Gauche-l’Arc-en-ciel aux législatives, la ligne Bertinotti mise en minorité.

    de Gaël De Santis

    Lors du Comité politique national (CPN) du Parti de la refondation communiste (PRC), son secrétaire général Franco Giordano a annoncé la démission de l’exécutif du parti. De plus, sa motion a été mise en minorité par celle présentée par Paolo Ferrero, ministre sortant de la Solidarité sociale. Un Collège de garantie pluraliste de douze membres a été institué pour organiser le congrès du Parti, qui se tiendra en juillet.

    Ce CPN était le premier depuis les élections législatives des 13 et 14 avril, qui ont vu l’éviction de la gauche du Parlement italien. Le PRC concourrait avec le Parti des communistes italiens (PdCI), les Verts, et la Gauche démocrate (SD) sous les couleurs de La Gauche-l’Arc-en-ciel (SA). Avec 3,1 % à la Chambre des députés, les résultats ont été plus que décevants. Les formations participant à la SA ont perdu 7 points et 3 millions de voix depuis 2006.

    Dans son introduction, Franco Giordano a pointé deux causes objectives de la débâcle électorale : « le mur d’imperméabilité » du gouvernement Prodi aux demandes sociales et l’appel au vote utile du Parti démocrate. Et une cause subjective, à ses yeux la plus importante : la difficulté à dessiner une hypothèse crédible de changement de société. Sur la question de La Gauche-l’Arc-en-ciel (SA), il en a appelé à partir des travaux de l’assemblée de Florence organisée par l’association Pour la gauche unitaire et plurielle, où l’historien Paul Ginsborg a exhorté : « Ne vous divisez pas, ne nous appelez pas à choisir ».

    La motion présentée dimanche par Paolo Ferrero et l’ancien président du groupe PRC au Sénat, Giovanni Russo Spena a obtenu 98 voix contre 70 pour celle présenté par le président démissionnaire du parti, Franco Giordano. Le texte exprime notamment la nécessité de « réactiver le PRC comme projet politique nécessaire à la gauche en Italie pour aujourd’hui et pour demain ».

    Une décision interprétée comme un désaveu de la ligne de Fausto Bertinotti, qui entendait réduire le communisme à « une tendance culturelle » dans cette nouvelle formation unique et unitaire que serait la gauche arc-en-ciel. Cependant, ce front du refus qu’est cette nouvelle majorité n’est pas tout à fait cohérente, au vu de la présence de minorités telles qu’« Être communistes », critique dès le départ quant à la participation gouvernementale, et favorable à une fusion des deux partis communistes.

    Car le texte adopté est mesuré. Ne refermant pas complètement l’expérience de La Gauche-l’Arc-en-ciel, il entend « repartir de la construction d’espaces unitaires à gauche », il écarte toutefois l’idée de réunification des communistes. En 1998, quand le PRC a décidé de quitter le premier gouvernement Prodi, de nombreux militants et élus ont donné vie au PdCI.

    Au lendemain des élections d’avril, des militants proches du secrétaire du PdCI, Oliviero Diliberto, ont appelé à un processus de fusion des deux partis communistes. Lors de sa réunion de direction, le PdCI a accepté cette proposition de « Constituante communiste », et son prochain comité central devrait convoquer lui aussi un congrès au mois de juillet.

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...