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l’UE n’est qu’un un nœud coulant qui étouffe l’espoir.

Publie le samedi 21 juin 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Article complet à cette adresse :

http://www.m-pep.org/spip.php?article798

Résumé :

Le vote majoritaire des Irlandais en faveur du « NON » au traité de l’Union européenne (dit traité de Lisbonne), qui était une copie conforme du traité constitutionnel européen déjà rejeté en 2005 par une majorité de Français et de Néerlandais, suscite naturellement de nombreux commentaires. Ceux qui émanent de la gauche ayant mené la bataille du « NON » en 2005 nous inquiètent car ils témoignent de profondes différences d’appréciation provoquant son éparpillement et son impuissance. Or la question européenne est centrale pour l’union des gauches : aucune grande force politique de gauche ne peut advenir sans une réévaluation complète de sa perspective européenne. C’est pourquoi nous souhaitons nous adresser aux dirigeants et aux électeurs de la gauche en leur faisant part de nos réflexions.

En prenant connaissance des analyses et prises de position des uns et des autres, cinq questions cruciales méritent, selon nous, un approfondissement du débat :

quel sens politique donner au « NON » irlandais ?
faut-il se fixer pour objectif d’aménager la cadre actuel de la construction européenne ?
faut-il un nouveau traité ?
faut-il un processus constituant européen ?
comment poursuivre les mobilisations « pour une autre Europe » ?
Les deux porte parole du M’PEP considèrent que le résultat du référendum irlandais ne traduit aucune perspective politique autour de laquelle la gauche française ou européenne pourrait se rassembler. La grande diversité des motivations du vote « NON » ne permet pas de porter un jugement global sur ce scrutin, hormis une forte et juste exigence de souveraineté nationale et populaire des Irlandais.

Une « autre Europe », avec ou non une constitution européenne au contenu progressiste, est rigoureusement impossible dans le cadre politique et idéologique actuel de l’Europe. Les gouvernements sont très à droite, et quand ils ne le sont pas ils sont socio-libéraux. En cela ils ne font que refléter les opinions publiques en Europe. Dans ces conditions, une constitution européenne ou un nouveau traité n’auraient aucune chance d’être progressistes. Sauf si on croit à la chimère selon laquelle il serait possible d’élaborer des textes constitutionnels « neutres », faisant abstraction de tout contenu idéologique.

Toutes les hypothèses dont les deux porte parole du M’PEP font la revue sont inopérantes. La plupart des dirigeants de la gauche doivent comprendre que le mythe européen est arrivé à son terme, ce dont témoignent particulièrement les trois référendums où le « NON » l’a emporté.

Il faut que toute la gauche s’y fasse et le reconnaisse : l’Union européenne actuelle n’est pas un cadre aménageable. Elle est à déconstruire pour que les peuples réapprennent à disposer d’eux-mêmes tout en retrouvant les voies de la solidarité internationale. L’idée même d’une « autre Europe » est devenue obsolète dès lors que l’oligarchie rejette la démocratie. Elle est en train de bâillonner les peuples d’Europe, elle est un garrot, un nœud coulant qui étouffe l’espoir. Cette Europe ne sera jamais sociale, ni démocratique, ni féministe, ni écologique.
La grande perspective qui s’offre aujourd’hui, enthousiasmante, passe donc par la sortie de l’Union européenne et la construction d’une Europe à la carte, ou à géométrie variable, fondée notamment sur les principes de la Charte de La Havane. C’est plus démocratique, efficace, réaliste et sérieux !

Déclaration de Jacques Nikonoff et Michèle Dessenne

http://www.m-pep.org/spip.php?article798

Sommaire
1.- Quel sens politique donner au « NON » irlandais

2.- Faut-il se fixer pour objectif d’aménager la cadre actuel de la (...)
Faut-il réclamer la démission du président de la Commission, Jose-Manuel (...)

Faut-il mettre « plus de social et de démocratie » dans le « projet » européen (...)

Faut-il que les Vingt-Sept se réunissent pour trouver une issue (...)

Faut-il que les oligarques européens « prennent conscience »

Faut-il convoquer les Parlements nationaux pour qu’ils organisent le débat (...)

Faut-il construire une Europe à géométrie variable

3.- Faut-il un nouveau traité

4.- Faut-il un processus constituant européen
Une assemblée constituante européenne
Donner un mandat constituant au futur Parlement européen

5.- Comment poursuivre les mobilisations « pour une autre Europe » (...)

Messages

  • Un euro à deux vitesses ;

    L’Allemagne étant la locomotive économique de l’Europe, l’Allemand moyen - inquiet de l’évolution future de l’Union - commence à refuser tout paiement avec des euros portant les numéros de série italiens, espagnols, grecs et portugais...

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41201

    Le Bilderbergers - la Monnaie de papier et des Tigres de Papier
    Par Sam’s • 20 juin, 2008 •

    L’introduction du Lauréat Nobel Buckminster Fuller à son Chemin critique est intitulée, les Crépuscules des Structures du Pouvoir du Monde. Publié en 1981, le livre de Fuller a prévu la fin des structures du pouvoir du monde pendant un processus où l’humanité subirait une crise de dimensions sans précédent.

    Darryl Robert Schoon / Kitco | June 17, 2008

    Traduit Par : Alambic’up

    The last shall be first and the first shall be last - Jesus of Nazareth

    En 1991, l’Union soviétique et le communisme se sont effondrés et maintenant avec la contraction sévère dans des marchés du crédit, le capitalisme est dans le trou de la même façon profonde. La prédiction de 1981 de Fuller de la cession des structures de pouvoir du monde ne peut certainement pas être de bonnes nouvelles pour ceux qui ont suivi (servi), lors du 56ème Bilderberg, la réunion qui s’est tenue le 5-8 juin dans Chantilly.

    Plusieurs croient le Bilderberger pour être l’élite dirigeante du monde, ceux qui déterminent la direction du moins la partie occidentale du monde, comme les participants sont primordialement de l’Europe et les USA (l’Europe 2, les Etats-Unis 1).
    En vérité, cependant, la majorité de participants aux réunions Bilderberger n’est pas les élites dirigeantes, mais leurs favoris - les serviteurs bien payés d’argent et du pouvoir qui travaille dur 24H/24H, 7Jrs/7Jrs en leur nom, les banquiers et les PDGs d’entreprise qui hébergent la richesse collective de leurs maîtres, gagnant ainsi la position et le pouvoir pour eux dans le processus.

    Ce fait ne devrait pas emporter leur influence considérable dans le monde d’aujourd’hui. Ce monde, cependant, est aujourd’hui dans un état fortement précaire ; puisque si la prédiction de Fuller est vraie, le monde de Bilderberger est maintenant sur le point de s’effondrer......

    http://diablogtime.free.fr/?p=468

  • En quoi une europe à la carte peut-elle aider ?

    Si les autres pays font du capitalisme le menu sur la carte sera toujours capitaliste.
    Si c’est un gouvernement de droite, ou gauche vendue, qui nous sort de l’europe ca ne sera pas mieux, ca sera comme la tentative des partis de droite flamands d’obtenir l’indépendance.

    Il faut une france socialiste (au sens premier du terme, je favorise aucun parti et surtout pas le PS) dans une europe socialiste dans un monde socialiste.

    Faire campagne pour leretrait de l’union sans parler de socialisme international (ce que fait le PT) je vois pas l’intéret. Si la france passe à un VRAI gouvernement socialiste, ca se répandra forcément dans les pays de l’UE, et il vaudra mieux travailler ensemble, non ?