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le pcf en Avignon

Publie le mardi 1er juillet 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Bonjour

Ci-joint, le numéro 5 de Cigale, le 8 pages annuel du collectif culture. Il est destiné à être distribué sur les festivals et les autres lieux de culture cet été. Le document mail circulera aussi, vous pouvez y contribuer, en direction de tous ceux qu’un tel journal peut intéresser. Il peut être édité par les sites qui le souhaitent.

Merci aux auteurs de ce numéro, MG Buffet, Christian Salmon, Bernard Stiegler, Nicolas Klotz, Elisabeth Perceval, Carole Thibaut, françois Grosjean, Christian Benedetti, Kazem Sharyari et Francis Parny. Merci aussi à l’artiste associé de cette année Olivier Perrot.

Les 4 numéros précédents sont disponibles sur le site du PCF.

Rencontres 2008 du PCF en Avignon :
*
Vendredi 11 juillet 15h30*
Jardin de la Parenthèse 18, rue des Études
Rencontre pour les langues de France
Avec Jacques Blin, réseau langues et cultures de France ;
Michel Vaxes député ; Francis Parny, responsable national du
PCF ; Philippe Martel, chercheur au CNRS.

*Jeudi 17 juillet 18h30*
Salle des Fêtes de la Mairie d’Avignon, Place de l’Horloge
Culture, exister, résister
Avec Jean Voirin, syndicaliste ; Valérie de Saint-Do, journaliste de
la revue Cassandre ; Alain Hayot, vice-président à la culture de
la Région PACA ; Francis Parny, vice-président à la culture de la
Région Ile-de-France, responsable national du PCF à la culture.

*Samedi 19 juillet 10h Cinéma Utopia*
Projection du film de Barbara Bouley-Franchitti
« Et maintenant, la 4ème partie de la trilogie
commence »
Une traversée de L’Orestie sous le regard de Pier Paolo Pasolini
suivi d’un débat avec Barbara Bouley-Franchitti ; Francis
Parny ; Arnaud Meunier, metteur en scène ; Stanislas Nordey,
metteur en scène et Hervé Joubert-Laurencin, traducteur.

*Dimanche 20 juillet 16H Cloître Saint-Louis*
Débat organisé avec la société des lecteurs de L’Humanité
La gauche est-elle sourde ?
Avec Nicolas Klotz, cinéaste ; Elisabeth Perceval, scénariste ;
Christian Salmon, écrivain, chercheur au CNRS ; Marie-Noelle
Lienemann, députée européenne socialiste et Francis Parny,
responsable national du PCF.

Amicalement

Laurent Klajnbaum

Messages

  • Le PCF "en" Avignon, en fait , c’est sa vraie place, à la pêche , parmi les petits, moyens, et gros bourgeois qui "y" descendent et qui n’en n’ont rien à foutre de changer la société. C’est provocateur, mais pour moi et des millions d’autres rustres qui n’auront jamais l’occasion ou si peu d’aller au théatre, parce que le théatre ne s’adresse pas à nous ,même pas "Au théatre ce soir" et ses dérivés, qui nous bassine éternellement à la télé avec ses histoires de cocus de la Haute...

    • On a le droit d’être frustré.

      On a le devoir de se rebeller.

      Maintenant, des affirmations comme "le théâtre ne s’adresse pas à nous" sont d’une imbécillité finie... Désolé...

      Comme c’est méconnaître son histoire — passée et récente —, comme c’est méconnaître ses auteurs ! Penser cela, c’est penser qu’il n’y aurait RIEN entre la littérature de gare et Maurice Blanchot (mon obsession du moment).

      C’est mépriser d’un revers de manche le TRAVAIL, le SACRIFICE des Artaud, Koltès, Gatti pour citer mes préférés parmi les plus ou moins connus.

      Certes il fut un temps où il était du DEVOIR de l’Éducation Nationale que de NOUS y permettre d’accéder, "nous" gens du PEUPLE. Ce n’est pas parce que ce temps a fait son temps que nous devons abandonner ce terrain-là AUSSI, terrain possible d’une REPRÉSENTATION DU PEUPLE PAR LE PEUPLE.

      Parce qu’aujourd’hui, TOUT est repris en mains par la bourgeoisie, on devrait tout lui laisser ?

      Demandons à nouveau à Armand Gatti comment il a connu le théâtre : Au camp de concentration où il se trouvait, des Rabbins ont choisi de mettre leur sort en scène, en inventant une pièce nommée Ich war, ich bin, Ich werde sein, ("J’étais, je suis, je serai"), accédant par là à une idée de la vie de l’homme qui transcende la vie de chacun, à l’Espoir (je sais, tu vas répondre que Malraux était un bourgeois, vendu à De Gaulle...).

      Pour info, une petite liste, tirée de Wikipedia, d’auteurs de théâtre "contemporain" : V’là les bourgeois !

      Claudel
      Cocteau
      Anouilh
      Arrabal
      Beckett
      Brecht
      Camus
      Copi
      García Lorca
      Ghelderode
      Giraudoux
      J.-C. Grumberg
      Sacha Guitry
      Ionesco
      Vian
      B.-M. Koltès
      Heiner Müller
      Yasmina Reza
      Jean-Michel Ribes
      Jean-Paul Sartre
      Anton Tchekhov
      Michel Tremblay

      Et enfin, comme j’écoute ça en ce moment, un poil de Ferré, un autre bourgeois :

      Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
      Rien dans les mains
      Rien dans les poches

      Tout dans la tronche !

       Vous n’avez rien à déclarer ?
       Non.
       Comment vous nommez-vous ?
       Karl Marx.
       Allez, passez !

      Nous partîmes... Nous étions une poignée...
      Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d’imagination dans le passé
      Ecoutez-les... Ecoutez-les...
      Ca râpe comme le vin nouveau
      Nous partîmes... Nous étions une poignée
      Bientôt ça débordera sur les trottoirs
      La parlotte ça n’est pas un détonateur suffisant
      Le silence armé, c’est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
      Toutes des concierges !
      Ecoutez-les...

      Il n’y a plus rien

      Et moi, et moi... Bourgeois du dedans avec mon RMI et mes livres, je te souhaite bon courage à vouloir faire évoluer l’Humanité tout en méprisant l’intelligence, parce que la vie t’en a un peu tenu à l’écart. Mais c’est pas la faute de l’intelligence : l’intelligence, ça relie, ça relaie.

      Ton propos, lui, divise.

      Et ça me rend triste. Pour toi, pour nous, pour NOUS (qui ne sommes rien, et devons être TOUT).

      Bien malheureux,

      D@v !d B.

    • Et en plus, j’ai voté NON au référendum... Et puis arrête de m’écraser avec ton savoir, je n’ai pas forcément le même que toi : "imbécilités" ou pas, c’est comme cela que je perçois le théâtre aujourd’hui, malgré la bonne volonté et les efforts des gens qui le produisent, c’est un milieu fermé. J’habite pas loin d’une ville à festivals dans laquelle distribuais des tracts et faisais signer des pétitions au bourgeois amateur de théatre, pour le compte des intermittents en lutte. J’ai entendu de la part de festivaliers frustrés : "qu’ils fassent autre chose, tout le monde ne peut pas être bon, et puis vous, la CGT, vous êtes comme les canards, quand on vous coupe le cou, vous courez encore..." Je n’ai à part le théatre de rue, jamais vu de troupes passant dans ma région comme le montrait Ariane Mnouchkine dans son film "Molière". J’ai lu des pièces de Shakespeare, de Dario FO. moi et les miens nous ne nous reconnaissons pas dans le théatre qui n’accepte que les gens intelligents et Je n’enlève rien de ce que j’ai écrit. Désolé de t’avoir froissé. Je te souhaite une vie meilleure, plus en rapport avec tes aspirations, moi je touche le SMIC et j’ai aussi des livres.

    •  ;-))

      Moi aussi, j’ai voté "non"...
      Mnouchkine, "oui"...
      De Villiers, "non"...
      Toni Negri aurait voté "oui"...

      Mon propos, qu’il t’ait froissé plus ou moins, consistait à te calmer quand tu dis "tous ceux qui aiment le théâtre sont des exploiteurs du peuple"... Quid de l’opéra ? La musique ? Classique ou jazz ? Et ceux qui aiment et promeuvent la Starac’, ils n’en sont pas, des exploiteurs du peuple ?

      Que la société soit devenue (on nous l’avait promis y a bien longtemps, vers 1848, même...) spectaculaire et marchande, c’est pas une nouvelle... Qu’il y ait dans certains publics de certaines disciplines plus de réactionnaires que dans d’autres n’a sociologiquement rien d’étonnant.

      Maintenant on peut se questionner sur deux points :

      1. Cela discrédite-t-il ceux qui créent ?

      2. La bourgeoisie donnerait-elle à ses enfants la "sous-"culture et à ceux des prolos une "bonne" culture ?

      Enfin, les miens et moi nous reconnaissons dans le théâtre qui nous REND intelligents (et j’y compte celui de Fo).

      Bien à toi,

      D@v !d B.